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LA DEMANDE D’ASSURANCE
Encadré par :
Mr. ELHASSANI
Réalisé par :
YASSINE NEDBOUR
JIHAD EL OIRDY
YASSIR GOURITI
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Plan
Introduction
Chapitre I : Généralités sur l'assurance
Section 1 : Eléments, parties et types d'assurance
Section 2 : Prime d'assurance et franchise sur contrat d'assurance
(typologie, calcul, ...)
Section 3 : Mécanismes et Contrats d'assurance
Chapitre II : Microéconomie du risque et de l'assurance
Section 1 : Asymétrie d'information dans le marché d'assurance
Section 2 : Principes de mutualisation et de tarification
Section 3 : Innovations numériques dans l'assurance
Chapitre III : Le marché de l'assurance au Maroc
Section 1 : Le secteur d'assurance au Maroc : structure, acteurs et
supervision
Section 2 : Les types d'assurance et les assurances obligatoires au Maroc
Section 3 : Le secteur de l'assurance : évolution et perspectives
(statistiques et données)
Conclusion
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Introduction
L'assurance est un contrat par lequel une entreprise (l'assureur) s'engage à indemniser un
assuré en cas de sinistre contre le paiement d'une prime. La demande d'assurance est devenue
une pratique courante dans la vie quotidienne des individus et des entreprises. Elle permet de
se protéger contre les risques financiers liés à des événements imprévus tels que les accidents,
les maladies, les incendies, les vols, etc.
En effet l'activité d'assurance trouve son origine dans la volonté des agents économiques (les
individus, mais aussi les entreprises) de se protéger contre les aléas de l'existence, qu'il
s'agisse de dommages aux biens (automobiles, habitations etc.) ou aux personnes (santé,
invalidité, décès), que ceux-ci aient été causés involontairement à autrui (responsabilité civile)
ou à soi-même. Certaines assurances sont obligatoires (l'assurance automobile pour les
dommages causés aux tiers ou l'assurance-crédit qui rembourse un prêt en cas de décès de
l'emprunteur ou encore l'assurance garantie décennale qu'un constructeur immobilier doit
souscrire). D’autres sont facultatives (la garantie dommages en assurance automobile, une
assurance complémentaire santé ou une assurance-vie).
L'assurance permet le partage des risques entre une multitude de personnes, chaque assuré
ayant droit à recevoir une indemnité en fonction de la nature et de l'importance des dommages
subis en cas de sinistre ou d'accident, en contrepartie du paiement d'une cotisation appelée
prime d'assurance. Le plus souvent, la prime est payée au début d'une certaine période (en
général une année) et l'ensemble des primes collectées par l'assureur doit lui permettre de
couvrir les indemnités que celui-ci aura à régler pendant la période en question. C'est la raison
pour laquelle on parle d'inversion de la relation entre prestataire de services et clients, puisque
le client paie ici le prix (la prime) avant de recevoir la prestation (l'indemnité) en cas de
sinistre
Problématique :
La demande d'assurance est-elle toujours justifiée ? Les primes d'assurance sont-elles
abordables pour tous ? Les assureurs sont-ils honnêtes et fiables ? Les garanties proposées par
les assureurs sont-elles suffisantes ? Comment choisir la bonne assurance pour ses besoins
spécifiques ?
Pour répondre à cette problématique nous avons opté pour le plan suivant :
Chapitre 1 : Généralités sur l’assurance
Chapitre 2 : Microéconomie du risque et de l’assurance
Chapitre 3 : Le marché de l’assurance au Maroc
Chapitre I. Généralités sur l’assurance
Assurance, opération par laquelle une personne, l'assureur, s'engage à indemniser une autre
personne, l'assuré, en cas de risque déterminé, moyennant le paiement d'une prime ou d'une
contribution à l'avance. L'assuré souscrit une assurance pour se protéger contre les
événements dommageables (maladie, incendie, vol, décès, etc.) ou les risques liés à certains
biens qu'il possède (voiture, maison, etc.).
Il existe deux grandes catégories d’assurances : celles qui couvrent une personne physique et
celles qui couvrent les biens. Ainsi et en fonction de leur objet et de leur portée, les opérations
d’assurances peuvent être classées selon deux grandes familles :
I Assurances de dommages :
II Assurances de personnes :
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• L'assurance en cas de décès :
Dans le cadre d'une assurance-décès, le risque se réalise si l'assuré décède avant le terme
du contrat, le capital (majoré ou minoré des plus-values) sera versé au bénéficiaire désigné
par le souscripteur. Le bénéficiaire désigné doit être différent du souscripteur.
Assurances des accidents corporels et maladie/maternité : Dont l’objet est la
couverture des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne assurée, des
risques liés à la maladie ou à la maternité ou des risques d’incapacité et d’invalidité.
▪ La capitalisation : La capitalisation représente le fait d'intégrer les intérêts perçus des
différents placements au capital initialement versé au contrat. Elle vient donc en
opposition au système de distribution. De la sorte, le capital continuera de grandir année
après année, avec des intérêts qui ne cesseront de progresser (en supposant un rendement
identique).
Ces différents types d'assurance peuvent être personnalisés en fonction des besoins et des
exigences des clients. L'assurance vie : elle permet de garantir un capital ou une rente en
cas de décès ou de survie de l'assuré, ainsi que de bénéficier d'avantages fiscaux sur les
sommes versées.
La prime d'assurance est le montant que l’assureur doit payez à la compagnie d'assurance pour
couvrir contre les risques couverts par une contrat d'assurance.
Une prime d’assurance est la somme que paie le souscripteur d’un contrat à un assureur en
échange des garanties définies. En d’autres termes, c’est le montant final que vous payez à
échéance de votre contrat pour être couvert contre des risques prédéfinis avec la compagnie
d’assurance. La prime d’assurance est composée de 3 parties :
✓ Le risque : représentant le coût potentiel du sinistre à assurer.
✓ Les frais : de gestion par exemple, qui permettent à l’assurance de couvrir ses charges.
✓ Le bénéfice : soit la marge que l’assureur décide d’accorder à une certaine population
en lien avec ses objectifs commerciaux. Par exemple, s’il souhaite attirer une
population jeune, considérée comme à risques, il acceptera une marge négative sur cette
population.
La franchise est le montant que vous devez payer vous-même avant que l'assurance ne
commence à payer en cas de sinistre. En d'autres termes, la franchise est la contribution que
vous devez payer pour couvrir une partie des dommages.
• La franchise absolue : il s'agit d'un montant fixe que l'assuré doit payer avant que
l'assurance ne commence à couvrir le sinistre. Par exemple, si la franchise est de 5000
DH et que le sinistre est de 7000DH, l'assuré devra payer 5000 DH et l'assurance couvrira
le reste.
• La franchise relative : cette franchise est calculée en pourcentage du montant du sinistre.
Par exemple, si la franchise est de 10 % et que le sinistre est de 50000 DH, l'assuré devra
payer 5000 DH et l'assurance couvrira le reste.
• La franchise réduite : cette franchise est généralement proposée pour les sinistres peu
importants, avec un montant fixe inférieur à celui de la franchise absolue.
• La franchise spécifique : cette franchise peut être une clause particulière du contrat
d'assurance et peut être appliquée pour certains types de sinistres ou de dommages
spécifiques.
1 Exemple
Si vous avez une franchise de 5000 DH sur une assurance automobile et que vous subissez un
accident qui engendre des dommages de 20000 DH, vous devrez payer les 5000 premiers de
votre poche et l'assurance couvrira les 15000 DH restants.
L’indemnité de la prime :
En vertu de la définition de la franchise, l’indemnité s’écrit :
I =max {0, IX – d}
On calcule son espérance et on déduit la prime 𝑏 = (1 + 𝜆)𝐸(𝐼)
La prime est fonction décroissante de la franchise.
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La prime d’assurance a une forme identique à celle du contrat de co-assurance :
Premium =(1 + 𝜆)𝐸(𝐼̃)
La richesse finale est
1-p 𝜔0 − (1 − 𝜆)𝑝(𝐿 − 𝐷)
𝜔
̃𝑓
P 𝜔0 − (1 + 𝜆)𝑝(𝐿 − 𝐷) − 𝐷
̃𝑓 = 𝜔0 − 𝑥̃ − 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑢𝑚 + 𝐼(𝑥̃)
.𝜔
= 𝜔0 − (1 + 𝜆)𝐸[𝐼(𝑥̃)] + 𝑚𝑎𝑥(𝑥̃ − 𝐷, 0) − 𝑥̃
= 𝜔0 − (1 + 𝜆)𝐸 𝑚𝑎𝑥(𝑥̃ − 𝐷, 0) + 𝑚𝑎𝑥(𝑥̃ − 𝐷, 0) − 𝑥̃
Il est important de bien comprendre les différentes primes d'assurance et franchises proposées
avant de souscrire un contrat d'assurance, car cela peut affecter le coût total de l'assurance et les
conditions de couverture. 𝑥̃
En général, une franchise plus élevée signifie une prime d'assurance plus basse, car vous
assumez une plus grande part des risques. Cependant, il est important de choisir une franchise
qui convient à votre budget et à votre capacité à payer en cas de sinistre.
- Le principe de mutualisation : les cotisations des assurés sont regroupées pour former un fonds
commun qui permet de couvrir les sinistres de ceux qui en auront besoin.
- Le calcul des primes d'assurance : le montant des cotisations dépend du risque estimé pour
chaque assuré, en fonction de divers critères tels que l'âge, la profession, la santé, les
antécédents, etc.
- Le système de franchise : une partie du coût des sinistres peut être prise en charge par l'assuré
lui-même, soit en payant une somme fixe, soit en acceptant de prendre en charge une partie de
l'indemnisation (franchise en pourcentage).
1 La mutualisation des risque (pooling) :
La mutualisation des risques, également connue sous le terme de pooling, est une pratique qui
consiste à regrouper les risques de plusieurs individus ou entités afin de les partager. L'idée
derrière la mutualisation des risques est que plus il y a d'individus ou d'entités qui partagent un
risque commun, moins la probabilité que ce risque se réalise pour chaque individu ou entité est
élevée.
Le pooling est utilisé dans de nombreux domaines, tels que l'assurance, les régimes de retraite,
les régimes d'indemnisation des accidents du travail et les programmes de garantie
gouvernementaux. Dans le cadre de l'assurance, les primes payées par les assurés sont
regroupées et utilisées pour indemniser ceux qui subissent des pertes.
Example :
Supposons que vous dirigez une entreprise de transport routier qui dispose de sa propre flotte
de camions. Votre entreprise est confrontée à deux risques : les accidents de la route et les
pannes mécaniques.
Hors pool :
Supposons que vous décidiez de prendre en charge le risque d'accidents de la route en interne
en faisant appel à vos propres mécaniciens pour réparer les camions endommagés et en utilisant
vos propres fonds pour indemniser les conducteurs blessés. En revanche, vous décidez de ne
pas assumer le risque de pannes mécaniques et vous souscrivez une assurance auprès d'une
compagnie d'assurance pour couvrir ces risques. Dans ce cas, vous êtes en train de pratiquer le
pooling hors pool, en prenant en charge un risque vous-même et en transférant un autre risque
à une tierce partie (l'assureur).
Dans le pool :
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Au lieu de prendre en charge les risques vous-même ou de les transférer à une compagnie
d'assurance, vous décidez de vous joindre à un pool d'assurance pour le transport routier. Dans
ce cas, vous et d'autres entreprises de transport routier se regroupent pour partager les risques
et les coûts associés aux accidents de la route et aux pannes mécaniques. Dans ce cas, vous
pratiquez le pooling dans le pool.
En conclusion, le pooling permet aux entreprises de partager les risques et les coûts associés à
ces risques, ce qui peut réduire les pertes financières potentielles et protéger les entreprises
contre les risques imprévus.
Exercice d’application :
▪ Un investisseur y a 100000 DH à investir. Le choix entre investir dans une entreprise A
ou dans une entreprise B. La performance de chaque entreprise dépend d'un événement
incertain, soit une hausse ou une baisse du marché. Si le marché monte, l'entreprise A
générera un bénéfice de 150000 DH, tandis que l'entreprise B générera un bénéfice de
200000DH. Si le marché baisse, l'entreprise A subira une perte de 5 0000DH, tandis que
l'entreprise B subira une perte de 100000 DH.
▪ Hors pool : Si vous décidez de ne pas pratiquer le pooling, vous devrez choisir entre
investir dans l'entreprise A ou l'entreprise B. Supposons que vous estimez que la
probabilité de voir le marché monter est de 0,6, tandis que la probabilité de voir le
marché baisser est de 0,4. Si vous investissez dans l'entreprise A, votre espérance
d'utilité sera de 90000[(0,6 x 150000) - (0,4 x 50000)].
▪ Dans le pool : Si vous décidez de pratiquer le pooling, vous pouvez vous associer à un
groupe d'investisseurs qui ont des opinions différentes sur les performances des
entreprises A et B. Supposons que deux autres investisseurs ont des estimations de
probabilité différentes. L'investisseur X pense que la probabilité de voir le marché
monter est de 0,4, tandis que la probabilité de voir le marché baisser est de 0,6.
L'investisseur Y pense que la probabilité de voir le marché monter est de 0,7, tandis que
la probabilité de voir le marché baisser est de0,3.
En pratique, les deux autres investisseurs pouvez regrouper les fonds et investir dans les
deux entreprises A et B en proportion des estimations de probabilité. Par exemple,
investir 30000 DH dans l'entreprise A (0,6 / 1,7) et 7 0000DH dans l'entreprise B (1,1 /
1,7).
L'investisseur X peut investir 20000DH dans l'entreprise A (0,4 / 1,7) et 5 0000 DH
dans l'entreprise B (1,3 / 1,7). L'investisseur Y peut investir 50000 DH dans l'entreprise
A (0,7 / 1,7) et 8 0000 DH dans l'entreprise B (1,0/1,7).
En général, la mutualisation des risques est considérée comme bénéfique car elle permet aux
individus ou aux entités de partager les coûts élevés associés à la réalisation d'un risque
particulier. Cela permet également d'éviter que certains individus ou entités subissent des pertes
importantes qui pourraient les mettre en difficulté financière.
Sur un marché parfait, c’est-à-dire qui respecte les conditions de la concurrence pure et parfaite
(CPP), l’information est parfaitement symétrique entre les demandeurs et les offreurs. On dit
qu’il est transparent.
Note bien qu’un marché de concurrence pure et parfaite respecte cinq conditions : une atomicité
des intervenants, une homogénéité des produits, une transparence, une libre entrée et sortie du
marché et une libre circulation des facteurs de production.
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Mais la CPP est un modèle théorique, qui ne décrit pas la réalité économique. C’est un modèle
de référence qui sert à caractériser les marchés. L’asymétrie d’information est une forme
d’imperfection du marché.
II Les limites de l’asymétrie d’information
1 La sélection adverse :
George Akerlof est le premier économiste à avoir expliqué le principe de la sélection adverse.
La sélection adverse apparaît notamment sur un marché lorsque les consommateurs ne
disposent pas de toute l'information sur la qualité du bien qu'ils désirent acheter, contrairement
aux vendeurs.
Exemple 1:
L’exemple du marché des voitures d’occasion (lemon cars), sur lequel les vendeurs et les
acheteurs ne disposent pas de la même information. Le vendeur d’une voiture connaît
parfaitement l’état de la voiture alors que l’acheteur n’a pas cette information.
Exemple 2:
Une personne à assurer pour un assureur. Cette asymétrie d'information va conduire à mal
sélectionner et évaluer le produit, et donc à commettre une certaine erreur lors du contrat.
2 L’aléa Moral ou risque moral:
L’aléa moral (ou moral hasard en anglais) décrit une situation d’asymétrie d'information où un
parti n'observe pas parfaitement les actions entreprises par l'autre parti. Ils représentant le risque
qu'un agent, une fois le contrat signé, modifie son comportement en devenant plus imprudent
ou en cherchant à profiter de la situation.
Exemple 1:
une personne laisse les fenêtres de sa voiture ouverte parce qu’elle sait qu’elle est assurée contre
le vol de sa voiture.
Exemple 2:
Marché du travail aléa moral : le salarié ne fournit pas le maximum d’efforts salaire
d’efficience
III Stratégies pour faire face à l’asymétrie d’informations :
Face à cette asymétrie d’information, les agents économiques ont mis en place des stratégies
pour forcer les intervenants à révéler l’information dont ils disposent.
1 L’interventions de l’État :
Face à cette asymétrie d’information, les agents économiques ont mis en place des stratégies
pour forcer les intervenants à révéler l’information dont ils disposent.
Exemple : pour vendre une voiture d’occasion, le vendeur doit avoir passé un contrôle technique
il y a moins de deux ans pour limiter les vices cachés.
Dans le domaine des assurances, l’autorité publique a rendu obligatoire un certain nombre
d’assurances pour faire face à la sélection adverse.
Exemple : l’assurance santé, l’assurance automobile ou moto, l’assurance habitation, etc.
2 La recherche d’informations
Dans d’autres cas, le contrat sera subordonné à l’obtention d’informations pour évaluer
correctement une situation et que l’information soit symétrique.
Exemple :
Pour un crédit, une banque demande les renseignements nécessaires à l’évaluation de la capacité
de remboursement.
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Section 02 le principe de mutualisation et de tarification
I La mutualisation des risques
Ce contexte de transformation est en partie motivé par divers facteurs tels que la nécessité de
s’adapter à une nouvelle génération de consommateurs, l’évolution technologique constante et
l’innovation numérique, l’utilisation de plus en plus intensive des données, l’émergence de
nouveaux canaux de distribution ainsi que la nouvelle génération de startups numériques.
1 Les défis de la transformation digitale
• Générer de la valeur grâce aux données
Il est important de comprendre comment vous voulez utiliser ces données d’une manière qui
crée de la valeur. Ce n’est que si vous faites cela qu’il sera possible de déterminer les différentes
utilisations des données : personnaliser l’offre, améliorer l’expérience, fidéliser le client, etc.
L’approche Data Driven est très importante pour la prise de décision dans les compagnies
d’assurance.
• Expérience client :
Apprenez à mieux connaître le client et déterminez ce que vous voulez vraiment et si cela
correspond à votre proposition. Cette partie du processus doit se dérouler tout au long du cycle
de vie du client, de la prospection jusqu’au moment du retrait.
• Développement de l’écosystème :
Vous devez être en mesure de répondre aux nouvelles demandes des consommateurs, en vous
diversifiant dans d’autres domaines et de nouveaux scénarios auxquels vous n’êtes pas habitué.
L’assuré souhaite des solutions de bout en bout, donnant naissance à des écosystèmes et à des
alliances avec d’autres compagnies.
• Gestion des marges :
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Comme toute entreprise, les compagnies d’assurance chercheront à obtenir un rendement du
capital investi positif. Cependant, la transformation numérique de l’activité assurance ne peut
que réduire les coûts ou les augmenter si les bonnes décisions sont prises et l’adoption de la
technologie pour créer de nouveaux modèles d’affaires basés sur elle est définie comme un
objectif.
2 Les opportunités de transformation numérique dans le secteur de l’assurance
• La possibilité de lancer des offres très personnalisées et segmentées :
Grâce à une meilleure connaissance du client et de son expérience numérique, ils sont en mesure
d’offrir des produits et des services adaptés à l’in assurances.
• Meilleure intégration avec les différentes plateformes de distribution d’assurances :
Il vous permet d’ajouter des agrégateurs, des courtiers, etc. afin de rendre votre plateforme plus
riche.
• Innovation dans la création de produits numériques :
Accords pour l’intégration de produits d’assurance dans de nouveaux modèles commerciaux
numériques tels que les plateformes collaboratives, le commerce électronique et les places de
marché.
• Mégadonnées (big data) :
L’accès aux nouvelles données révolutionne le fonctionnement du secteur. Il existe deux
sources de données : le comportement en ligne et les données de capteurs. Grâce à l’analyse des
mégadonnées, les compagnies d’assurance peuvent offrir des politiques personnalisées, évaluer
les risques, prévenir les activités frauduleuses et accroître l’efficacité des processus internes.
II Les limites liées à la digitalisation pour les assurances :
Conscients des enjeux du digital pour l’assurance, les acteurs traditionnels sont toutefois
confrontés à leurs propres limites. Les grands groupes, par exemple, doivent apprendre à
surmonter l’inertie propre à leur structure. Ce handicap est notamment partagé par les agents
généraux et les sociétés d’assurance. Néanmoins, ils sont soutenus par des équipes et des
ressources favorables à leur transformation digitale.
D’un autre côté, la fiabilité des données représente la plus grande faille du Big Data et de la
révolution du numérique. Le monde de l’assurance est en effet familier des fausses déclarations
et des fraudes. Or, ces informations risquent d’affecter l’efficacité des nouveaux outils apportés
par le progrès technologique. Plus que des data scientists, les assureurs doivent donc trouver
une solution propre à leur activité.
De plus, la relation client requiert une attention particulière avec la multiplication des points de
contact possibles. Les assurances ont désormais besoin de renforcer leur présence en ligne pour
rester au plus près de leurs clients. De cette manière, ils seront capables de répondre aux
exigences des consommateurs en matière d’échange multicanal.
Chapitre III. Le marché de l’assurance au Maroc ;
Au Maroc, le secteur des Assurances connaît une progression constante,
indépendamment de la conjoncture. Compagnies nationales et multinationales forment les
principaux acteurs de ce secteur, qui s’est globalement structuré de manière harmonieuse au fil
des ans. En phase avec la politique d’ouverture du Maroc sur l’Afrique, les assureurs emboîtent
le pas aux banques et accompagnent tout naturellement cet élan.
Le marché national offre déjà de belles perspectives aux assureurs. Au-delà des
assurances obligatoires telles que les garanties automobiles, les Marocains sont de plus en plus
nombreux à vouloir anticiper les risques et protéger leur patrimoine ou leur activité. Au sein
des entreprises, la culture du Risk management se développe de plus en plus et c’est pourquoi
l’assureur devient un partenaire indispensable, non seulement sur le volet des garanties, mais
aussi de la prévention.
La Vision Royale pour un Maroc moderne et inclusif, a donné vie ces dernières années
à de grands projets structurants qui nécessitent un effort de tous et à tous les niveaux.
Investissement, infrastructure, santé, formation, connectivité ou encore promotion du secteur
privé…, aucun volet n’a été ignoré pour transformer le Maroc et en faire une locomotive
régionale. Le secteur de l’assurance accompagne de manière dynamique cette transformation
qui induit l’émergence de nouveaux risques et de nouveaux besoins de protection.
Section 01 Le secteur d’assurance au Maroc ; structure acteurs et
supervision
I La structure du marché d’assurance marocain :
Le secteur des assurances est constitué de plusieurs personnes exerçant cette activité,
qu'ils soient assureurs ou intermédiaires. Naturellement, ces catégories de personnes ne peuvent
exercer que si elles remplissent certaines conditions et disposent de certaines spécificités, dont
la plus importante est la forme juridique, c'est-à-dire la qualité que revêtiront ces personnes,
morales ou physiques, dans le marché des assurances. Parmi les intervenants du secteur
d’assurance au Maroc, on distingue :
1 L’Etat :
Dans un but de protection des assurés, l’État contrôle les activités d’assurances et de
réassurance. L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des Assurances et
de la Prévoyance Sociale (Ministère des Finances). L’État intervient également pour imposer
obligatoirement certaines assurances.
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2 Les sociétés d’assurances :
Ce sont les preneurs du risque qui encaissent les primes et paient les sinistres. Au Maroc,
on distingue 4 formes de sociétés d’assurances : les sociétés commerciales, les mutuelles, les
organismes de prévoyance sociale, les organismes d’assistance, les intermédiaires d’assurance.
2.1. Les sociétés commerciales :
Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital minimum légalement
exigé. Elles sont dirigées par un Conseil d’Administration. Elles peuvent pratiquer toutes les
branches d’assurance, n’ont pas de limitation territoriale au Maroc et travaillent avec des
intermédiaires (agents généraux et courtiers).
2.2. Les mutuelles d’assurances :
Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne peuvent donc
jamais pratiquer d’opérations impliquant une gestion en capitalisation. Elles ne travaillent
jamais avec des intermédiaires.
2.3. Les organismes de prévoyance sociale :
3.1.2 Les mutuelles de prévoyance sociale :
Ce sont des sociétés spécialisées, ayant pour seule vocation l’assistance des personnes
en cas de blessures, maladies graves, décès et des véhicules en cas de panne, de vol ou
d’accident.
✓ ISAAF Mondial Assistance ;
✓ Maroc Assistance Internationale.
• La Société Centrale de Réassurance.
C’est un établissement public bénéficiant de la garantie de l’Etat. Son statut de
réassureur national lui confère les rôles de régulation du marché et d’économie de devises.
3 Les Intermédiaires en assurances :
Le secteur des assurances, dans son ensemble, n'est pas seulement constitué de sociétés
et de mutuelles, mais également d'intermédiaires d'assurances.
L'intermédiaire en assurance est la personne à qui revient le mérite de créer la relation
contractuelle entre l'entreprise d'assurance et le client-assuré. Et pour atteindre les gens afin
d'offrir ses garanties, l'entreprise doit recouvrir aux intermédiaires d'assurances. Leur rôle
acquiert une importance accrue pour certaines branches d'assurance-vie.
L’intermédiaire en assurance est donc une personne :
• Qui exerce une activité d’intermédiation en assurance,
• Qui perçoit une rémunération en contrepartie de cette activité.
3.1. Les agents généraux d’assurances :
L’agent général d’assurances dirige une agence qui a pignon sur rue. Sa mission consiste
à faire office d’intermédiaire entre une entreprise d’assurances qu’il représente en vertu d’un
traité de nomination, et la clientèle.
3.2. Les courtiers d’assurance :
Le courtier en assurances travaille en indépendant pour des clients (le plus souvent des
entreprises) qui le chargent de prospecter auprès des compagnies d’assurance et de négocier
pour eux les contrats les plus avantageux, au meilleur prix. Le courtier assure le montage
administratif (codification et tarification) des dossiers d’assurés couvrant généralement des
risques standardisés comme l’incendie, l’accident, des risques divers, l’assurance vie, la
réassurance.
3.3. Les Actuaires :
Sont des généralistes de la gestion du risque. Ils utilisent des techniques mathématiques
(probabilités, statistiques) afin d'identifier, de modéliser et de gérer les conséquences
financières découlant d'évènements incertains (les risques). Leurs domaines d'activité sont
vastes, allant de l'assurance (prévoyance, épargne, retraite, gestion actif-passif), à la finance, en
passant par le conseil.
3.4. Les Risk-Managers :
Le rôle principal du Risk manager est d’identifier, d’analyser et de quantifier les dangers
que peut encourir une entreprise ou une banque dans le cadre de ses activités. Veiller à la sûreté
juridique et financière de l’entreprise, tel est le cœur de métier du gestionnaire des risques. Ces
derniers peuvent être liés à des accidents, incendies, vols…, ou au lancement d’un produit,
programme d’investissement. Son objectif est alors de réduire au maximum les risques que peut
engendrer tous ces évènements ou décisions.
II Autorité de supervision du secteur des Assurances ;
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1 MISSIONS
Il existe deux grandes catégories d’assurances : celles qui couvrent une personne
physique et celles qui couvrent les biens. Ainsi et en fonction de leur objet et de leur portée, les
opérations d’assurances peuvent être classées selon deux grandes familles :
1 Assurances de dommages :
L’assurance des dommages permet d’obtenir une indemnisation en cas de sinistre. Elle
regroupe à la fois la protection de responsabilité (responsabilité civile, responsabilité civile
familiale ou responsabilité professionnelle) et celle de biens (dommages causés au véhicule,
protection des biens meubles ou immeubles).
Elles englobent les deux catégories suivantes :
❖ Assurances de biens : Couvre des biens principalement matériels (locaux - on parle alors
d'assurance habitation ou assurance ménage, meubles, équipements, stocks, véhicules -on parle
alors d'assurance automobile tous risques ou casco) contre les accidents, incendies, vols et
autres dommages involontaires (sauf la simple usure évidemment).
Une assurance de personnes a pour objet de couvrir les risques relatifs aux individus
comme les accidents corporels, la maladie, le décès ou encore l’invalidité. L’assurance de
personnes peut être souscrite soit à titre individuel soit à titre collectif.
Ces assurances peuvent être classées comme suit :
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2.1. L'assurance en cas de vie :
Le contrat d'assurance en cas de vie permet, en cas de survie de l’assuré au terme du contrat,
le versement d’une prestation sous forme de rente (viagère : pendant toute la vie, ou certaine :
pendant une période fixe) ou de capital. Ce type de contrat prévoit des options aux assurés en
termes de versements à effectuer pour la constitution de l’épargne, de retrait de fonds en cours
de contrat (rachat, avance) et de sorties possibles pour la liquidation de l’épargne.
2.2. L'assurance en cas de décès :
Cette assurance garantit en cas de décès le paiement d’un capital ou d’une rente aux
bénéficiaires désignés par l’assuré ou, à défaut, à ses ayants droit. On distingue entre deux types
de contrats « assurance temporaire décès » et « assurance vie-entière ». Au titre du 1er type de
contrat d’assurance, le paiement de la rente ou du capital est subordonné au décès de l’assuré
survenu pendant la durée du contrat. Quant à l’assurance vie-entière, les prestations prévues au
contrat seront versées quelle que soit la date de survenance de ce décès.
2.3. Contrat de capitalisation
Les assurances de dommages sont fondées sur le principe indemnitaire disposant que
l'indemnité due par l'assureur ne peut pas dépasser le montant des dommages subis par l'assuré
ou le tiers lésé. En matière d'assurances de personnes, les sommes assurées sont fixées
forfaitairement par le contrat d’assurance.
3.2. Subrogation légale
On peut distinguer :
1 L'assurance responsabilité civile automobile :
Est la garantie minimum obligatoire comprise dans tous les contrats d’assurance auto. En
cas de sinistre responsable, elle se substitue à l’assuré pour indemniser les dommages causés à la
victime.
2 L'assurance chasse :
L’assurance chasse a pour objet de couvrir, notamment, les tiers contre les risques
d’accidents causés involontairement par le chasseur assuré. L’assurance chasse est obligatoire en
vertu de la loi n° 17-99 portant code des assurances (articles 115 à 119). L’article 115 de ladite loi
dispose, en effet, que toute demande de permis de chasse doit être accompagnée d'une attestation
d'assurance délivrée par un assureur garantissant pendant la durée de la validité du permis, la
responsabilité civile du chasseur pour les accidents causés par lui involontairement à des tiers.
3 L'assurance responsabilité civile décennale :
Tout risque chantier assure une couverture aux tiers contre les dommages corporels et
matériels causés à l’occasion des travaux de chantier (dont les dommages aux constructions
mitoyennes)
6 La garantie contre les risques catastrophiques :
Ce régime vise à indemniser les victimes contre les conséquences d'un certain nombre de
périls pouvant entrainer des dommages corporels et/ou matériels.
24
La définition de l'évènement catastrophique vise les phénomènes naturels d'intensité
anormale, soudains ou imprévisibles ou si l'événement est prévisible, que les mesures habituelles
prises n'ont pu empêcher sa survenance ou n'ont pu être prises.
7 La responsabilité civile des intermédiaires d’assurance :
Un intermédiaire d'assurance est toute personne morale ou toute personne physique ayant
la qualité de travailleur indépendant au sens de la législation sociale, autre qu’une entreprise
d’assurance ou de réassurance et autre qu’un intermédiaire d’assurance à titre accessoire qui, contre
rémunération, accède à l'activité de distribution d'assurances ou l'exerce.
L’année 2020 est marquée par la propagation de la pandémie de la covid-19 dont les
répercussions ont pesé sur l’économie nationale. En dépit de cette conjoncture défavorable,
l’activité d’assurances et de réassurance montre une résilience face à la crise. Ainsi, sur le plan
technique, les émissions directes en assurance connaissent une augmentation de 1% et les
acceptations en réassurance une progression de 45,9%. Par ailleurs, la sinistralité s’améliore
sensiblement et la charge des prestations diminue globalement. Toutefois, ces performances
sont occultées par les contreperformances sur l’activité financière, se traduisant par un résultat
technique net en baisse de 11,8%.
Sur le plan financier, les placements 1 des entreprises d’assurances et de réassurance
progressent de 5,6% à 205,9 milliards de dirhams 2. Leur structure demeure globalement stable,
dominée essentiellement par les actifs de taux (48,9%) et les actifs d’actions (44,4%). Cette
exposition au risque de marché a pesé sur les revenus financiers qui accusent une baisse de
16,5%, impactés par la contraction du marché boursier.
En dépit de ces évolutions contrastées, le secteur des assurances et de réassurance
maintient un résultat net bénéficiaire de 3,2 milliards de dirhams, bien qu’en baisse de 18,7%
par rapport à l’année précédente. A contrario, ses fonds propres s’apprécient de 4,9% pour
atteindre 43,3 milliards de dirhams. Il en résulte une rentabilité nette (résultat net rapporté aux
fonds propres) en diminution, passant de 9,6% à 7,5%.
Sur le plan de la solvabilité, le secteur des assurances et réassurance maintient un taux
moyen de la marge de solvabilité confortable sous le référentiel prudentiel actuel, même s’il est
en baisse par rapport à 2019 (355,7% contre 396,9%), une conséquence directe de la chute du
résultat net et du recul des plus-values latentes.
Après une année 2021 record, le secteur des assurances et de réassurance fait encore
mieux en 2022, avec primes globales enregistrées par les compagnies d’assurances et de
réassurance ont atteint 54496 millions, en hausse de 8.5% sur un an
Cette croissance est portée par l’assurance Vie, dont les primes se sont renforcées de
22942 millions de dirham en 2021 à 25394 millions de dirham en 2022 soit une augmentation
de 10.7%, devant l’activité Non-Vie qui a progressé de 26645 millions de dirham à 28415 à
millions de dirham soit une hausse de 6.6%.
Primes émises
(Unité : En millions de dirhams)
54496
50206,9
44902,8 45721,3
38920,4 41363,6
35101,9 28415,2
26645,4
24229,6 24766
21935,3 23173,8
20806,1
Les deux branches (vie et non vie) affichent également des niveaux historiques. Pour
la branche Vie, les contrats d’épargne en dirhams ont drainé 20952.3 millions de dirhams,
marquant une forte progression pour la deuxième année consécutive, cette fois de 16,3%, après
18020.3 millions de dirhams en 2021. En revanche, les supports en unités de compte ont chuté
de 28,0% de 1706 millions de dirhams en 2021à 1229 millions de dirhams, marquant la fin
d’une dynamique soutenue observée ces dernières années (à titre indicatif : +20% en 2021) En
outre, les primes de l’assurance décès ont enregistré une petite baisse de 0,1% à 3,21 milliards
de dirhams.
ASSURAANCE VIE
Primes Primes
16,3% (2021) (2022)
-0,1% -28,0%
20952,3
18020,3
3215,3
3213,2
1706,7
1229,2
2,3
26
II Assurance Non Vie
Conclusion
La demande d'assurance est devenue une nécessité pour se protéger contre les risques financiers
imprévus. Cependant, il est important de bien comprendre les termes et les conditions du contrat
avant de souscrire à une assurance. Il est également important de comparer les offres des
différents assureurs pour trouver la meilleure couverture au meilleur prix. Enfin, il est essentiel
de choisir un assureur fiable et honnête pour être sûr d'être indemnisé en cas de sinistre.
28
Bibliographie
30
2 Les opportunités de transformation numérique dans le secteur de l’assurance ... 17
II Les limites liées à la digitalisation pour les assurances : ......................................... 17
Chapitre III. Le marché de l’assurance au Maroc ; ............................................................. 18
Section 01 Le secteur d’assurance au Maroc ; structure acteurs et supervision ............... 18
I La structure du marché d’assurance marocain : ....................................................... 18
1 L’Etat :.................................................................................................................. 18
2 Les sociétés d’assurances : ................................................................................... 19
2.1. Les sociétés commerciales : ........................................................................ 19
2.2. Les mutuelles d’assurances : ....................................................................... 19
2.3. Les organismes de prévoyance sociale : ..................................................... 19
3.1.2 Les mutuelles de prévoyance sociale : ..................................................... 19
3.2.2 Les autres organismes à caractère social : ................................................ 19
2.4. Les organismes d’assistance : ..................................................................... 19
3 Les Intermédiaires en assurances : ....................................................................... 19
3.1. Les agents généraux d’assurances : ............................................................ 20
3.2. Les courtiers d’assurance : .......................................................................... 20
3.3. Les Actuaires : ............................................................................................ 20
3.4. Les Risk-Managers : ................................................................................... 20
II Autorité de supervision du secteur des Assurances ; ............................................... 20
1 MISSIONS ........................................................................................................... 21
2 ENTITÉS SOUS CONTRÔLE ............................................................................ 21
Section 02 Les types d’assurance et les assurances obligatoires au Maroc ...................... 22
I Les types d’assurance ; ............................................................................................. 22
1 Assurances de dommages : .................................................................................. 22
2 Assurance de personnes : ..................................................................................... 22
2.1. L'assurance en cas de vie : .......................................................................... 23
2.2. L'assurance en cas de décès : ...................................................................... 23
2.3. Contrat de capitalisation ............................................................................. 23
2.4. Assurance contre les accidents corporels .................................................... 23
2.5. Assurance maladie/maternité ...................................................................... 23
3 Principales différences entre ces types d'assurances ............................................ 23
3.1. Principe indemnitaire .................................................................................. 23
3.2. Subrogation légale ...................................................................................... 23
II Les types d’assurance obligatoire au Maroc : .......................................................... 24
1 L'assurance responsabilité civile automobile : ..................................................... 24
2 L'assurance chasse : .............................................................................................. 24
3 L'assurance responsabilité civile décennale : ....................................................... 24
4 L'assurance accidents du travail : ......................................................................... 24
5 Assurances tout risque chantier : .......................................................................... 24
6 La garantie contre les risques catastrophiques : ................................................... 24
7 La responsabilité civile des intermédiaires d’assurance : .................................... 25
Section 03 Le secteur de l’assurance ; évolution et perspectives (statistiques et données)
25
I Assurance Vie .......................................................................................................... 26
II Assurance Non Vie ................................................................................................... 27
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