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• La mutualité des assurés, il se réalise une compensation entre les risques réalisés et ceux
pour lesquels l’assureur a perçu une prime sans verser de prestation : c’est grâce aux
primes payées par l’ensemble des assurés que l’assureur peut indemniser ceux qui sont
victimes d’un sinistre.
• Les risques sont mutualisés car répartis sur un grand nombre de personnes.
• Il faut que la mutualité regroupe le plus grand nombre possible d’assurés et que le nombre
de personnes victimes d’un sinistre reste très inférieur à celui de celles qui n’ont pas été
victimes.
Calcul des probabilités
Lorsque le risque présente une importance telle que l’assureur ne soit pas capable financièrement
d’assumer seul la prise en charge d’un sinistre. Il doit faire appel à d’autres assureurs.
L’assureur a deux possibilités:
- La coassurance est la division d’un gros risque entre plusieurs assureurs. Chaque assureur est donc
garant de la fraction de risque qu’il a acceptée. Il est établi une seule police collective, négociée
avec l’un des assureurs, qui est chargé de la gestion du contrat, au nom et pour le compte des
coassureurs. Cet assureur, est appelé apériteur, qui a reçu mandat des autres entreprises, est le seul
à traiter avec le souscripteur . GIE groupe Concorde / Réunion aérienne.
Réassurance
• La réassurance est l’opération par laquelle une entreprise d’assurance se fait assurer pour
les risques qu’elle garantit auprès d’un réassureur. Le réassureur n’intervient pas au
contrat d’assurance et l’assureur reste seul tenu envers le souscripteur. Le réassureur peut
s’assurer à son tour.
Le contrat d’assurance et sa terminologie
• Les assurances de dommages couvrent les risques relatifs au patrimoine d’une personne. Elles se
divisent en deux catégories : les assurances de biens et les assurances de responsabilité.
• Les assurances de biens ont pour objet l’indemnisation d’un dommage subi par l’assuré,
consistant en la destruction, la dégradation, la disparition. Ex: l’assurance incendie, l’assurance
dégât des eaux, l’assurance-vol, l’assurance bris de glaces..
• Ainsi que les pertes pécuniaires indirectes résultant de la perte de la chose assurée (par ex. les
pertes d’exploitation
Les assurances de responsabilité
• Les indemnités perçues par l’assuré ne doivent pas excéder le montant du dommage subi
et ne doivent pas lui permettre de s’enrichir.
• L’assureur ne peut bénéficier d’un recours subrogatoire contre le tiers responsable que
dans les seules assurances obéissant au principe indemnitaire. En outre par application du
principe indemnitaire, l’assuré doit faire une déclaration aux assureurs en cas de
souscription de plusieurs contrats, et des règles spécifiques sont prévues en cas d’excès
d’assurance.
Les assurances de personnes
• Les assurances de personnes couvrent les risques touchant la personne même de l’assuré
(maladie, décès, vie, accidents corporels, invalidité...).
Les assurances-vie
• Rassemblent les assurances maladie et les assurances accidents corporels. Ces assurances
prévoient le versement d’une somme d’argent en cas de maladie et d’accident corporel
subi par l’assuré
Le principe forfaitaire des assurances de personnes
• Les assurances gérées en répartition sont les assurances de dommages et deux assurances
de personnes : maladie et accident.
• Dans ces assurances, l’assureur répartit les primes payées par les membres de la mutualité
au cours d’une année d’exercice entre les assurés victimes de sinistres.
• Ce mode de gestion est utilisé pour gérer les assurances dites « IARD » (Incendie,
Accidents et Risques Divers).
Les assurances gérées en capitalisation
• Dans les assurances gérées en capitalisation, les primes versées par les assurés ne sont pas
distribuées pour la mutualité des assurés, mais capitalisées selon la technique des intérêts
composés.
• Les primes de chaque assuré sont versées sur un compte et l’assureur les fait fructifier par
le biais de placements financiers, dont les intérêts profitent à l’assuré. Les assurances
gérées en capitalisation sont essentiellement les assurances-vie.
Section 3: les caractères du contrat d’assurance
• Le contrat d’assurance est un contrat synallagmatique, ce qui signifie qu’il crée des
obligations réciproques à la charge de chaque partie.
• l’obligation du souscripteur de payer la prime d’assurance
• l’obligation de l’assureur de prendre en charge le sinistre en cas de réalisation du risque.
• Le contrat d’assurance constitue un contrat onéreux en raison de la réciprocité des
avantages.
Un contrat onéreux
• un contrat est aléatoire « lorsque les parties acceptent de faire dépendre les effets du
contrat, quant aux avantages et aux pertes qui en résulteront, d’un événement incertain ».
• Or le contrat d’assurance est l’exemple même du contrat aléatoire puisque l’assureur
comme le souscripteur ignorent lors de la conclusion du contrat si le sinistre se réalisera et
par conséquent si la garantie sera amenée à jouer.
Les caractères du contrat d’assurance (suite)
• L’assureur est la partie au contrat d’assurance qui s’engage à garantir le risque, objet du contrat.
• L’entreprise d’assurance ne peut pas être une personne physique, il s’agit obligatoirement d’un
groupement doté de la personnalité morale, qui peut revêtir différentes formes. Les SA
• Les mutualistes sociétés d’assurance mutuelle: Les membres de la mutuelle sont ainsi à la fois
sociétaires (à ce titre ils participent notamment aux assemblées générales) et assurés (ils
souscrivent des contrats d’assurance et payent des cotisations)
Le contrôle de l’Etat de l’activité de l’assureur
• L’agent général:
L’agent général est le mandataire d’une ou plusieurs entreprises d’assurances ; il représente
ainsi l’assureur en vue de la souscription et de la gestion de contrats d’assurance.
En tant que mandataire de l’assureur, les fautes commises par l’agent général dans
l’exécution de sa mission engagent la responsabilité de l’assureur.
Le courtier
• le courtier n’agit pas pour le compte d’une entreprise d’assurance mais pour celui d’un
éventuel futur souscripteur, dont il peut être le mandataire. Son rôle est de représenter
l’assuré auprès de l’assureur. Ainsi, après avoir examiné le risque à couvrir, il recherche
pour le compte de son client les meilleurs prix et garanties auprès des différentes
entreprises d’assurance. Par ailleurs, ses clients le chargent aussi fréquemment de la
gestion de leur contrat d’assurance(paiement des primes, déclaration des sinistres...)
Le Courtier (suite)
• Il arrive parfois que le courtier soit le mandataire d’un assureur au nom et pour le compte
duquel il accomplit différentes tâches (souscription de contrats, gestion de sinistres...).
• N’étant pas en principe le mandataire de l’assureur, les fautes que le courtier commet
n’engagent pas la responsabilité de l’assureur. Il engage sa propre responsabilité
contractuelle à l’égard de son cocontractant, l’assuré, en cas de mauvaise exécution du
contrat de mandat qui les lie
Le souscripteur
• Le contractant ou preneur d’assurance, est la personne au nom de laquelle est conclu le contrat
d’assurance avec l’assureur et qui s’engage à payer la prime ou la cotisation. Il peut s’agir d’une
personne physique ou d’une personne morale.
• Le contrat d’assurance peut être conclu par le biais d’un mandat général ou spécial ou dans le
cadre d’une gestion d’affaires, pour le compte d’une personne déterminée.
• Attention, seul est engagé le mandant ou le maître d’affaires (dans la mesure où la gestion
d’affaires a été utile ou ratifiée)
L’assuré
• Une personne souscrit un contrat d’assurance-automobile alors que son véhicule est déjà
endommagé : il n’y pas d’aléa et un tel contrat n’est pas valable. Une incertitude dans la
réalisation du risque est nécessaire.
• L’aléa est une condition essentielle de validité du contrat d’assurance. Par conséquent,
l’assureur ne peut couvrir un risque existant déjà lors de la signature du contrat. Si le
risque est déjà réalisé au moment de la conclusion du contrat, le contrat est nul.
Le risque composite
• L’aléa ne pose pas de difficultés particulières lorsque le risque est constitué d’un événement
unique, par exemple un décès, un vol. c’est un risque simple.
• A l’inverse, un risque composé de plusieurs éléments, qui doivent s’accomplir pour que le risque
soit réalisé.
• C’est le cas en assurance invalidité le risque est composé d’un événement générateur, par
exemple un accident, et de ses conséquences dommageables, c’est-à-dire l’invalidité.
Quid de l’aléa dans le risque composite ?
• L’aléa doit-il s’appliquer à tous les éléments du risque, ou bien peut-il ne concerner qu’un seul de
ces éléments ?
• La Cour de cassation française a considéré que l’aléa existe tant que tous les éléments constitutifs
du risque ne sont pas survenus lors de la conclusion du contrat.
• L’assuré avait été victime de l’accident à l’origine de son invalidité avant la conclusion du
contrat, il a été décidé que le risque d’invalidité, à la date à laquelle il a été couvert par l’assureur,
non seulement n’était pas réalisé, mais n’était encore ni certain dans sa réalisation, ni
déterminable dans son étendue. Dès lors le contrat n’était pas dépourvu de tout caractère
aléatoire.
Section 2: les exclusions de garantie
• Les clauses d’ exclusion, parce qu’elles privent l’assuré de garantie, sont soumises à des
conditions strictes de validité.
• L’article L. 113-1 du Code des assurances dispose que « les pertes et les dommages
occasionnés par des cas fortuits ou causés par la faute de l’assuré sont à la charge de
l’assureur, sauf exclusion formelle et limitée contenue dans la police »
• Les exclusions font l’objet d’une réglementation particulière dans certaines assurances.
• Ainsi, l’assureur ne peut faire figurer dans un contrat d’assurance responsabilité civile
automobile d’autres exclusions que celles prévues par les articles R. 211-10 et R. 211-111
et ces exclusions sont inopposables aux victimes d’accident de la circulation (art. R.
211-13, 4º)
Exemple
• Lorsque au moment du sinistre, le conducteur n'a pas l'âge requis ou ne possède pas les
certificats, en état de validité, exigés par la réglementation en vigueur pour la conduite du
véhicule, sauf en cas de vol, de violence ou d'utilisation du véhicule à l'insu de l'assuré.
• Les exclusions sont dites conventionnelles parce que, figurant dans le contrat, elles sont
censées résulter d’un accord de volontés entre le souscripteur et l’assureur, à la différence
des exclusions légales qui sont imposées par la loi.
La validité des clauses d’exclusion de garantie
• Article 14 : Sous réserve des dispositions spéciales prévues pour les assurances de
responsabilité, les clauses des contrats édictant des nullités prévues par le présent livre,
des déchéances, des exclusions ou des cas de non assurance ne sont valables que si elles
sont mentionnées en caractères très apparents
• L’article L. 113-1, alinéa 1 du Code des assurances exige que les clauses d ’exclusion
soient formelles et limitées, faute de quoi elles seraient déclarées nulles.
• Article 10 : (1er alinéa complété par la loi n°59-13 du 25 août 2016). Préalablement à la
souscription du contrat, l'assureur remet à l'assuré un exemplaire du projet de contrat
comportant le prix ou une notice d'information qui décrit notamment les garanties
assorties des exclusions, le prix y afférent et les obligations de l'assuré.
• La proposition d'assurances n'engage ni l'assuré, ni l'assureur; seul le contrat constate leurs
engagements réciproques.
• Est considérée comme acceptée la proposition faite par lettre recommandée de prolonger
ou de modifier un contrat ou de remettre en vigueur un contrat suspendu, si l'assureur ne
refuse pas cette proposition dans les dix (10) jours après qu'elle lui soit parvenue.
Les exclusions légales de garantie
• Le législateur est venu exclure certains risques de la garantie accordée par l’assureur.
• La principale exclusion légale de garantie réside dans l’exclusion de la faute
intentionnelle, qui obéit à des règles différentes en assurance de dommages et en
assurances de personnes.
• Il s’agit là d’une exclusion impérative.
Article 124 : L'obligation d'assurance s'applique à la réparation
des dommages causés à toute personne à l'exclusion
• Toutefois, l'assureur ne répond pas, nonobstant toute convention contraire, des pertes et
dommages provenant d'une faute intentionnelle ou dolosive de l'assuré.
La qualification juridique de la faute intentionnelle
• Article 91 : Le contrat d'assurance cesse d'avoir effet à l’égard du bénéficiaire qui a été
condamné comme auteur ou complice du meurtre de l'assuré
• En vertu de l’article L. 132-24, alinéa 1 du Code des assurances, le contrat d’assurance
cesse d’avoir effet à l’égard du bénéficiaire qui a été condamné pour avoir donné
volontairement la mort à l’assuré.
• Le bénéficiaire n’est certes pas partie au contrat, mais en tant que créancier de l’assureur,
il est la personne intéressée par le contrat et il est donc normal qu’il soit sanctionné en cas
de sinistre intentionnel.
La garantie des personnes dont l’assuré est civilement
responsable constitue une garantie légale qui ne peut être
écartée par les parties.
• « L’assureur est garant des pertes et dommages causés par des personnes dont l’assuré est
civilement responsable en vertu de l’article 1242 du Code civil, quelles que soient la nature et la
gravité des fautes de ces personnes. ». En France
• Article 54 : Dans les assurances de responsabilité, l'assureur n'est tenu que si, à la suite du fait
dommageable prévu au contrat, une réclamation amiable ou judiciaire est faite par le tiers lésé à
l'assuré ou à l'assureur.
•
• l’assureur doit obligatoirement couvrir les dommages causés par les personnes dont
l’assuré est civilement responsable.
• La responsabilité en jeu n’est donc pas la responsabilité du fait personnel de l’assuré mais
sa responsabilité du fait d’autrui,
Chapitre 4: L’exécution du contrat d’assurance
• Le contrat d’assurance est un contrat à titre onéreux : le souscripteur assume à titre principal une obligation de payer
une somme d’argent, la prime, en contrepartie de la garantie du risque par l’assureur.
• L’article L. 113-2, 1odu Code des assurances précise que « l’assuré est obligé de payer la prime ou cotisation aux
époques convenues ».
• l’article L. 132-19 du Code des assurances prévoit que « tout intéressé peut se substituer au contractant pour payer
les primes ».
• L’échéance de la prime est la date à laquelle le souscripteur est tenu de payer cette prime. Selon l’article L. 113-2,
1odu Code des assurances, le paiement doit avoir lieu « aux époques convenues par les parties ». Les parties peuvent
donc librement fixer la date d’échéance de la prime.
Article 14 : (7e alinéa complété par la loi n° 03-07 du 30
novembre 2007) Sauf clause contraire spécifiée au contrat,
• la prime est payable au domicile de l’assureur ou du mandataire désigné par lui à cet effet.
• A défaut de paiement d'une prime ou d'une fraction de prime dans les dix (10) jours de son échéance et
indépendamment du droit pour l'assureur de poursuivre l'exécution du contrat en justice, celui-ci peut suspendre la
garantie vingt (20) jours après la mise en demeure de l'assuré.
• Au cas où la prime annuelle a été fractionnée, la suspension de la garantie intervenue en cas de non paiement de
l’une des fractions de prime, produit ses effets jusqu'à l'expiration de la période restante de l’année d’assurance. La
prime ou fraction de prime est, dans tous les cas, portable après la mise en demeure de l'assuré.
•
• L'assureur a le droit de résilier le contrat dix (10) jours après l'expiration du délai de vingt
(20) jours mentionné ci-dessus. Le contrat non résilié reprend pour l'avenir ses effets à
midi du lendemain du jour où ont été payés à l'assureur ou au mandataire désigné par lui
la prime arriérée, ou en cas de fractionnement de la prime annuelle, les fractions de prime
ayant fait l'objet de la mise en demeure et celles venues à échéance pendant la période de
suspension ainsi que, éventuellement, les frais de poursuite et de recouvrement
Lorsque la mise en demeure est adressée en dehors du Maroc, le délai de vingt (20) jours mentionné au deuxième alinéa
est doublé.
Toute clause réduisant les délais fixés par les dispositions précédentes ou dispensant l'assureur de la mise en demeure
est réputée non écrite. Les dispositions des alinéas 2 à 6 du présent article ne sont pas applicables aux assurances sur la
vie et aux contrats souscrits en application de la loi n° 03-07 relative à l’assurance maladie obligatoire de base pour
certaines catégories de professionnels du secteur privé.
Comment faire une mise en demeure ?
• Cette règle n’est pas applicable aux contrats d’assurance-vie, pour lesquelles le législateur
n’a fixé aucun délai minimal, même s’il est dans l’intérêt du bénéficiaire de se manifester
le plus rapidement possible.
En droit marocain
• Article 20 : (4ème alinéa complété par la loi n°110-14 du 25 août 2016). L'assuré est
obligé :
• 5° de donner avis à l’assureur, dès qu’il en a eu connaissance, et au plus tard dans les cinq
(5) jours de sa survenance, de tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l’assureur.
Le cas particulier pour certains sinistres
• de remettre à l'adhérent une notice, établie par l'assureur, qui définit les garanties et leurs modalités
d'entrée en vigueur ainsi que les formalités à accomplir en cas de sinistre; - d’informer par écrit les
adhérents des modifications qu’il est prévu, le cas échéant, d’apporter à leurs droits et obligations.
• L'adhérent peut résilier son adhésion en raison de ces modifications. Toutefois, la faculté de
résiliation n'est pas offerte à l'adhérent lorsque le lien qui l'unit au souscripteur rend obligatoire
l'adhésion au contrat.
Le calcul des délais
• La loi 17-99 n’impose aucune forme spécifique pour la déclaration du sinistre. Elle peut
donc être faite par tous moyens, notamment lettre ordinaire ou coup de téléphone.
• Cette liberté dans la forme de la déclaration est impérative et le contrat ne pourrait pas
imposer une forme spécifique.
Le défaut de déclaration ou la fausse déclaration
• La déclaration doit être fidèle dans la description des circonstances et dans ses
conséquences à la réalité ;
• A défaut l’assuré peut s’exposer à des sanctions contractuelles allant jusqu’au
non-paiement de l’indemnité.
• Cette perte au droit à indemnité s’appelle la déchéance.
• Elle doit être mentionnée en caractères apparents et être conforme à l’article L113-11 du
Code des assurances / article 14 de la loi 17-99.
La déchéance pour défaut de déclaration
• La définition de la déchéance :
Il s’agit d’une perte du droit à indemnité au titre d’un sinistre suite au non-respect par
l’assuré de l’un de ses engagements, sans que cela n’entraîne la nullité du contrat.
Mais cette déchéance ne peut être abusive. En effet, l’article 35 de la loi 17-99 dispose que
le contrat ne peut imposer la déchéance pour un simple retard de déclaration de sinistre.
Idem, la déchéance ne peut être opposée aux victimes ou à leurs ayants-droit art. 125.
Section 3: la durée du contrat