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Module : La Bancassurance

Chapitre I : L’assurance

I. Définitions et notions de base


II. Organisation de l’industrie des assurances dans l’espace CIMA (Conférence
Interafricaine des Marchés d’Assurances)
III. La spécificité de l’activité d’assurance
IV. La classification des opérations d’assurance
Chapitre I : Notions d’Assurance
De tout temps l’homme a toujours cherché à protéger sa personne, sa famille, ses
proches et ses biens contre les dangers et les aléas de la vie. Le besoin de protection est
donc universel chez l’homme. Dans toute société, une part de l’activité de l’homme est
consacrée à la recherche de protection :

 Sacrifices aux ancêtres ou à des puissances surnaturelles censées influencer sur


les maladies, le climat ou le sort d’une activité qu’on entreprend ;
 Organisation d’une solidarité au sein de la famille ou du clan pour entretenir
les vieux parents ou subvenir aux besoins de la veuve et des orphelins ;
 Mise au point d’une arme, construction de rempart etc.

L’assurance s’inscrit donc dans cette recherche ancestrale de protection, c’est une
organisation moderne et scientifique de la solidarité qui permet de secourir
financièrement les malchanceux grâce aux contributions de ceux de la collectivité qui
n’ont pas ont été frappés par un dommage.
L’origine de l’assurance remonte à l’antiquité puis au Moyen Age.
Dans l’antiquité, les archéologues ont trouvé des formes d’assurances chez les tailleurs
de pierres dans l’ancienne Egypte dès 4500 avant Jésus Christ. Ces derniers avaient
mis en place une caisse de secours mutuel dont les fonds étaient destinés à reverser
une indemnité à celui d’entre eux qui venait à se blesser ou à verser une somme
d’argent aux ayants-droit d’un des leurs qui décéderait.

Le moyen âge va par contre connaître la pratique du prêt à la grosse aventure. Le prêt
à la grosse aventure était pratiqué par les Romains et les Grecs.
I. Définition et Notions de bases

1. Définition de l’assurance
Définition : « L'assurance est une opération par laquelle une personne, l'assuré, se fait
promettre, moyennant une rémunération (la prime), pour lui ou pour un tiers, en cas
de réalisation d'un risque, une prestation par une autre partie, l'assureur, qui prenant
en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la
statistique ». Joseph HEMARD

L’assuré trouve dans l’assurance le remède contre le hasard, il s’assure, pour se


défendre contre l’aléa qu’il redoute, pour se mettre à l’abri du risque.

Le rôle de l’assureur, est essentiellement d’éliminer le hasard et ce but ne peut être


atteint que par le groupement d’une multitude d’assurés au sein d’une même
entreprise, au sein d’une même mutualité.

autrement dit:
C’est un transfert d’un risque d’une personne physique ou morale (Assuré), vers une
autre personne forcement morale (Assureur), qui organise l’ensemble des risques qu’il
accepte en une mutualité statistiquement organisée.
2. Notions de base
Ces définitions font appel à un certain nombre de concepts qu’il nous convient de
préciser : Risque, Sinistre, Prime, Mutualité.

 Risque : Tout péril mettant en danger les actifs présents ou à venir d’une
personne physique ou morale ; ou toute chose susceptible de porter atteintes à
l’intégrité physique ou la vie d’un individu (Assurabilité des tous les risques?).
 Sinistre: Le sinistre est la réalisation de l’évènement dommageable susceptible
d’entraîner la garantie de l’assureur. On parle de réalisation de risque.
L’assureur paiera alors une indemnité conformément à la limite de couverture
de son contrat (Indemnité = préjudice –franchise)
 Prime ou cotisation ou aliment: « Prix de l’assurance, c’est la somme que
l’assuré paie pour se protéger ou se couvrir contre le risque. C’est l’ensemble
des sommes que l’Assureur perçoit comme contribution de chacun des clients
destinés à l’indemnisation, des victimes au cours d’une période bien précise.
 Mutualité: Il s’agit d’une contribution mutuelle, d’où le nom de “mutualité”
donné à l’ensemble des assurés contre le même risque ; l’assureur faisant en
sorte que le total des primes perçues puisse au moins lui permettre de payer des
indemnités relatives aux sinistres survenus au cours de l’exercice ainsi que ses
frais de gestion (compensation des risques au sens de la mutualité).
 Le contrat d’assurance : Le contrat d’assurance se définit comme une
convention par laquelle, un souscripteur se fait promettre par un assureur, une
prestation en cas de réalisation d’un risque préalablement défini, moyennant le
paiement d’un prix appelé prime ou cotisation.
D’aucuns diront aussi que, c’est une convention par laquelle, un assureur
garantit à un assuré moyennant le paiement d’une prime, le versement d’une
somme connue à l’avance, en cas de réalisation d’un risque prédéterminé.

Un contrat consensuel : Le contrat est formé dès l’accord des parties, c’est-à-dire, dès
la rencontre des volontés de l’assureur et du souscripteur / client (prospect).

Contrat synallagmatique : C’est un contrat qui fait peser des obligations à la charge
de chacune des parties, contractantes et leur confère des droits réciproques.

Contrat aléatoire : Il s’agit d’une caractéristique intrinsèque au contrat d’assurance.


En effet, l’exécution du contrat d’assurance dépend de l’aléas ; d’ailleurs, c’est ce qui
justifie la modicité de la prime par rapport aux engagements pris. L’aspect aléatoire
est lié au caractère incertain ou presque de la réalisation de l’évènement assuré.

Contrat à titre Onéreux : le contrat d’assurance est conclu moyennant une contrepartie
financière réciproque ; à la souscription par le client (paiement de la prime) et en cas
de réalisation du risque par l’assureur (paiement des indemnités).
Contrat successif : Le caractère successif du contrat d’assurance constitue le
fondement de la divisibilité de la prime. En effet, le contrat d’assurance s’exécute dans
le temps. Les prestations de l’assurance ne sont acquises que pour la période de
validité et la prime payée est valable pour l’ensemble de cette période. Autrement dit,
la prime est proportionnelle en général à la période de validité du contrat.

Contrat d’adhésion : Les partis au contrat d’assurance ne définissent pas ensemble et


à « armes égales » les termes du contrat. Ceux-ci sont parfaitement connus par
l’assureur et le sont moins par le client. C’est pourquoi, l’on dit qu’il adhère au contrat
d’assurance. Cependant, avec la mise en place de systèmes de contrôle nationale et
supranationale (CRCA), les intérêts des clients (assurés et bénéficiaires des contrats
d’assurance) sont sauvegardés par des méthodes de contrôle « a priori » lors des
demandes d’agrément ou de visas et « a posteriori » après les souscriptions.

Contrat de bonne foi : Le contrat d’assurance s’établit sur la base de la confiance


réciproque entre les deux parties. D’une part, l’assureur, sur la base de simples
déclarations accepte d’établir le contrat, d’autre part, le client accepte de payer une
prime en contrepartie de simples promesses que lui fait l’assureur de régler les
sinistres futurs au cours du contrat. Ce critère de bonne foi est fondamental pour la
conclusion du contrat d’assurance.

II. Organisation de l’industrie des assurances dans l’espace CIMA


(Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances)
Trois organes de gestion assurent cette organisation et règlementation : le conseil des
ministres des assurances, la CRCA (Commission Régionale de Contrôle des
Assurances) et le Secrétariat général.

L’activité des Assurances dans les différents Etats signataires est régie par le même
Code des Assurances communément appelé « Code CIMA ».

Huit Etats sont membres de CIMA: Benin ; Burkina Faso ; Cameroun ; Congo ; Cote
d’ivoire ; Gabon ; Guinée Equatoriale ; Guinée Bissau ; Mali ; Niger ; République
Centrafricaine ; Sénégal ; Tchad ; Togo.
Le CIMA a pour rôles :
 Renforcer la coopération des Etats dans le domaine des assurances,
 Développer les organismes d'assurances et de réassurance
 Favoriser l'investissement,
 Poursuivre la formation des cadres et techniciens d'assurances,
 Créer des structures communes, chargées de l'étude et de la mise en œuvre des
orientations politiques et des décisions
 Poursuivre la politique d'harmonisation et d'unification du droit des assurances
La Direction National des assurances de chaque Etat membre à pour rôles :
 la promotion du secteur des assurances ;
 la sauvegarde des intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats d’assurances
et de capitalisation ;
 la protection de l’épargne détenue par les compagnies d’assurances en
contrepartie des provisions techniques ;
 le rôle d’expert et de conseil immédiat en matière d’assurance auprès des
autorités nationales ;
 la surveillance générale du marché des assurances ;
 la communication de renseignements sur l’état des compagnies et l’évolution
du marché à la Commission Régionale de Contrôle des Assurances.

1. Les acteurs des activités d’assurance

a. Les sociétés d’assurance


Les types de société admis peuvent intervenir sous deux formes pour les activités
d’assurance non vie, vie et la micro-assurance (article 300 et 301, article 711 et 712,
 Les sociétés anonymes d’assurance et de capitalisation

Sociétés commerciales à but lucratif, elles sont constituées par des personnes
physiques ou morales qui apportant des fonds sous forme d’actions. Ses fonds
représentent la garantie apportée à leurs assurés (clients), qui sera complété par
d’autres actifs générés par l’activité technique et financière (provisions techniques). Le
capital social minimal est de FCFA 5 Milliards FCFA et de FCFA 500 millions (Micro-
assurance).
 Les sociétés d’assurance mutuelle
La forme de société par laquelle des propriétaires d’objets semblables exposés à des
risques identiques se réunissent dans le but de réparer à frais communs les dommages
qui viendraient à frapper quelques-uns d’entre eux.

Société à but non commerciale, elle est constituée pour assurer les risques apportés par
leurs sociétaires moyennant des cotisations fixes ou variables.

Le capital social est ici appelé fonds d’établissement dont le montant minimum est de
3 Milliards FCFA et de FCFA 300 millions (micro-assurance). Les sociétés tontinières
font parties de ce groupe.

NB : Les sociétés non commerciales (mutuelle) répondent au mieux aux mécanismes


de la compensation des risques au sens d’une mutualité soit parce que leurs sociétaires
sont en même temps clients (assurés), soit parce que l’excèdent d’exploitation est
souvent redistribué aux adhérents.

b. Les intermédiaires
 Les courtiers d‘assurance (ou entreprises de courtage)
Ce sont des personnes physiques ou morales, mandataires de l’assuré qui placent les
risques de leurs clients aux meilleures conditions de primes et de garanties auprès des
sociétés d’assurance. Ils appuient les clients/prospects en terme de conseils dans la
gestion de leur contrat (souscription, suivi, gestion des sinistres).

C’est pourquoi, ils sont appelés assureurs-conseils. Ils reçoivent comme rémunération,
une commission appelée « commission de courtage » qui est calculée sur la prime hors
frais et taxes des affaires qu’ils apportent. Cette commission est donc payée par
l’assureur et non pas par son mandataire (client). Compte tenu de leur activité, ils sont
obligés de contracter une police d’assurance de responsabilité civile professionnelle.
En plus, ils doivent justifier d’une caution ou d’une garantie financière.
Agrément : Ministère de tutelle du secteur des assurances
 Agents généraux
A l’opposé des courtiers, ils sont des mandataires ou délégataires des sociétés
d’assurance, nommées par elles et déclarées au ministère de tutelle.

Ils sont liés par des traités de nomination qui fixent les taux de commissionnement.
Ces traités peuvent délimiter la zone géographique de souscription ainsi que les
branches d’assurance. Ils régissent par conséquent les relations professionnelles entre
les 2 parties.

Garant de la gestion d’une partie du portefeuille de l’assureur, l’agent général réserve


en priorité l’exclusivité de sa production à la société qui l’a nommée dans la
souscription ou l’émission des contrats dans la branche où il a reçu mandat pour la
représenter.
 Les mandataires salariés ou apporteurs d’affaires
Exclusivement des personnes physiques non-salariés organisées par des sociétés vie
en réseaux et chargées de présenter les opérations d’assurance vie au public.

Rémunérés à la commission en fonction de leur apport d’affaires.

NB : Les bureaux directs : ils ne sont pas des intermédiaires proprement dit, mais des
démembrements des sociétés d’assurances. Ils doivent être capables de présenter les
opérations d’assurance dans les mêmes conditions que la société mère. En fait, les
agents des bureaux directs sont des salariés de la société mère et sur le plan
administratif, ils en dépendent.
Incompatibilité entre la profession d’agent général et de coutier et vice versa.
V. La spécificité de l’activité d’assurance

1. Quelques particularités

 Inversion du cycle de production : Le prix réel de l’assurance n’est connu


qu’« a posteriori » à telle enseigne que l’assureur est obligé d’utiliser des
méthodes statistiques et mathématiques pour sa détermination.
En assurance, l’assureur vend un produit dont il ne connait pas le prix de revient puisqu’il ne
peut déterminer à l’avance l’existence et le montant des sinistres à venir. La cotisation doit
néanmoins être perçue d’avance et non à terme échu, parce que l’assureur doit percevoir le prix
du risque dès que l’assuré s’y trouve exposé, le sinistre n’étant que sa réalisation.

 Caractère immatériel du bien : L’assureur ne vend pas un bien matériel,


mais une prestation déclinée en promesse de prendre en charge les
sinistres. En d’autres termes, l’assureur “vend des promesses”. On dit
que le produit d’assurance est immatériel (non palpable).
 Durée des opérations : Les opérations d’assurance sont en général des
opérations à déroulement lent et donc à moyen et long terme. Cette
particularité est propre aux assurances relatives à la vie. En général, les
assurances non-vie ont une durée maximale d’une année.
 Spécificité des dettes : La majorité des dettes des assureurs sont appelées
provisions techniques. Elles font l’objet d’estimation par des méthodes
bien déterminées (PSAP, PREC, PM).

Ces dettes ne sont rien d’autre que la somme des engagements que l’assureur prend à
l’égard des assurés et bénéficiaires des contrats d’assurance.
2. Aperçu sur les bases techniques
a) Primes : Calcul et composantes
Prime: l’Assureur, contre perception d’une prime, garantit des prestations à une
personne physique ou morale en cas de sinistre. L’assureur vend donc des promesses.

Sa capacité à faire face à ses engagements dépendra sans doute de son degré de
prévoyance des sinistres et surtout des contributions individuelles des membres de sa
mutualité (prime). D’où la nécessité d’avoir une bonne politique de tarification « a
priori » compte tenu de l’inversion du cycle de production dans le secteur des
assurances; autrement dit, l’Assureur travaille sur la base des prévisions.

Ses prévisions obéissent à des lois mathématiques et de probabilités (statistiques).

La prime est constituée généralement de :

 Prime Pure : En règle générale, la prime de risque (P) est le produit de


la fréquence(f) par le cout moyen (cm) :

P= f X cm = Prime de risque = prime pure qui fonction de:


L’importance des capitaux assurés ou des engagements, la durée de la garantie, le coût
moyen des sinistres probables et la probabilité estimée, elle prend en compte les taux
d’intérêts sur le marché monétaire et la table de mortalité).

 Chargements: Ils sont destinés à couvrir les charges de l’entreprise et la


rémunération du capital dans les sociétés anonymes.

 Les chargements d’acquisition : Il s’agit des commissions diverses et des


frais d’établissement des contrats d’assurance. Ils sont essentiellement
constitués de commissions de courtage et d’agence

 Les chargements de gestion : Destinés à couvrir les frais de gestion de


l’assureur (salaires, location, électricité, téléphone, fournitures, etc.…)

 La Taxe Unique d’assurance : sont collectées par les compagnies


d’assurance au profit du trésor public. Ce sont des taxes spécifiques et se
différencient de la TVA

Dans le jargon technique et analytique, quatre types de primes sont à distinguer :

La prime d’inventaire : Elle est composée de la prime pure et des chargements de


gestion (ceux exposés à la souscription et ceux nécessaires à la gestion courante du
contrat).

La prime nette : Elle est composée de la prime pure majorée des chargements
d’acquisition.

La prime commerciale : Elle est composée de la prime pure et des différents


chargements (chargement d’acquisition et de gestion).

La prime totale ou la prime TTC : Il s’agit de la prime commerciale majorée de la


taxe d’assurance.

Dans la pratique, la prime commerciale se retrouve sous l’appellation de la prime


nette majorée de coûts fixes ou coûts de police et de la taxe d’assurance pour obtenir
la prime TTC.

Le chiffre d’affaires des compagnies est formé par l’ensemble des primes
commerciales émises au cours d’un exercice.
b) Techniques de gestion des risques : coassurance/réassurance
Le métier d’assureur exige le regroupement ou la constitution des ensembles
homogènes (risque de même nature et de même taille. Ce regroupement est possible
grâce à la Coassurance et de la Réassurance.
 La coassurance
C’est l’opération par laquelle, plusieurs sociétés d’assurance garantissent un même
risque, chacune d’entre elles, prenant en charge une fraction du risque (quote-part)
sans solidarité avec les autres.
C’est une répartition horizontale du risque sur un territoire bien précis.

Les risques faisant l’objet de coassurance sont garantis dans le cadre d’un contrat
unique appelé police collective qui est rédigée par l’une des compagnies appelées
apéritrice ou leader et signée par la suite par chacun des Co-assureurs.

La tâche de l’apériteur consiste à : Etablir le contrat, Encaisser la prime et la répartir


entre les co-assureurs, Instruire et régler les sinistres pour le compte des autres.

En contrepartie, l’apériteur reçoit une commission appelée Commission d’Apérition


(produit).
 La Réassurance
C’est l’opération par laquelle, une entreprise d’assurance, la cédante, s’assure à son
tour auprès d’une autre société, le réassureur (encore appelé cessionnaire) pour tout
ou partie des risques qu’elle assure.

En d’autres termes, c’est “ l’assurance de l’assureur”. La réassurance, en opérant une


répartition verticale du risque permet à l’assureur de le “diluer”, en se protégeant
contre les écarts de probabilité (erreurs statistiques).

Deux types de réassurance:

o Obligatoire (traité): C’est une réassurance qui se passe dans le cadre d’une
convention préalablement signée entre une cédante (assureur) et un ou
plusieurs réassureurs.
o Facultative (libre): C’est une réassurance qui s’applique de façon ponctuelle lors
de la souscription d’une affaire. Autrement dit, elle se fait « affaire par affaire ».

VI. La classification des opérations d’assurance

 Classification en fonction de l’objet d’assurance


Les assurances de dommages: Elles garantissent les biens des individus ou des
personnes morales ainsi que les dommages causés à autrui par le fait d’un individu ou
des choses dont il a la garde. Ainsi, elles se subdivisent en assurance de biens ou de
choses (incendie, vol, automobile etc. et en assurance de responsabilité civile).

Les assurances de personnes: Elles garantissent la personne physique dans son


intégrité physique, dans l’éventualité d’un décès sur une période donnée ou dans ses
chances de survie au-delà d’une époque. Ces assurances se subdivisent en assurance
accident, assurance maladie et assurance sur la vie.
 Classification en fonction des critères juridiques
Les assurances à caractères indemnitaires : Ce principe fondamental en assurance
veut que l’assuré soit replacé dans les conditions qui étaient les siennes avant la
survenance du sinistre. L’activité d’assurance ne saurait être une source illicite
d’enrichissement des assurés. Les assurances de biens ou de choses ou les assurances
de responsabilité civile obéissent à ce principe indemnitaire.

Les assurances à caractère forfaitaire: Les prestations des assureurs sont forfaitaires,
i.e. des montants fixes et connus d’avance et fixés au moment de la souscription.

Les assurances de personnes répondent à ce principe. Cependant dans les assurances


maladie ou individuelle accidents, le remboursement des frais médicaux et
pharmaceutiques restent soumis au principe indemnitaire
 Classification en fonction des critères techniques
Les assurances gérées en répartition : Simple gestionnaire de la mutualité des assurés,
l’assureur répartit entre ceux sinistrés des indemnités en puisant dans la masse
commune constituée des primes payées par l’ensemble des membres de la mutualité.

Les assurances accidents, assurances maladies, assurances de choses ou assurance de


responsabilité civile.

Les assurances gérées en capitalisation: Ces assurances sont souscrites sur de longues
durées et les primes payées par les assurés sont capitalisées suivant la technique des
intérêts composés. Les assurances vie sont gérées selon ce mode.
 Classification selon le code CIMA propose une quatrième
classification (cf. article 328)
Le Code CIMA regroupe ces opérations en 2 grandes branches :

La branche non vie (IARD): Qui couvre les incendies, accidents et risques divers ;

Les branches vie: Les prestations offertes sont: Vie-décès, Assurance liée des fonds
d’investissement, Opérations tontinières et Capitalisation.

 Aperçu sur les produits d’assurance


o Assurance vie (IARD)
o Risques techniques (Bris de Machine, Tous risques chantier, Montage et essai,
Engin de chantiers)
o Risques divers (Vol, Bris de glasses, arrêt de froid, Globale de banque….
o Incendie (Multirisques industrielles, Commerciales, habitation professionnelle,
Globale dommage etc)
o Automobile (Responsabilité Civile, Tous risques,)
o Transport (Responsabilité Civile, sur facultés, aviations, corps,)
o Responsabilité Civile (exploitation, professionnelle, travaux….
o Corporel (Santé, Individuelle Accidents, Evacuation, assistance Voyage….
o Crédit, caution

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