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Années :2019 /2020
Réalise par :
EHAMSS NISRINE .
Encadré Par :
Monsieur
ELMERHOUM
ADIL.
Filiére : Monnaie Finance Banque
INTRODUCTION
LE SECTEUR D’ASSURANCE AU MAROC
CONCLUSION
SOMMAIRE
Introduction………………………………………………………...3
Chapitre I : Secteur d’assurance au maroc ………………………………….5
Definition de l’assurance et leur types…………………………………….13
Les acteur du secteur d’assurance…………………………………………
Chapitre II : le positionnement du secteur d’assurance au niveau du marche du
travaille………………………………………………………………………….16
Le positionnement de secteur d’assurance au niveau du marchede travaille. 16
L’evolution du secteur d’assurance………………………………………. 28
Chapitre III : le role financiers des assurances et leurs problemes…………29
Section 1 : le role financier de l’assurance…………………………………….. 29
Section 2 : les problemes d’assurances et leurs defis sur l’economie…………… 38
Chapitre IV : mise en evidence emperique de la relation entre l’assurance et la
croissance du PIB au Maroc…………………………………………………….. 43
Chapitre V : l’impact de corona verus sur l’economie et sur l’assurance……. 57
L’impact au niveau de l’economie……………………………………………….57
L’impact au niveau de l’assurance………………………………………………. 61
Conclusion…………………………………………………………………………. 64
Tableau des matiers………………………………………………………………… 65
Premièrement je tiens à remercier Mes chers Parents
qu'on m'encourager de faires mes études supérieurs
malgré la distance entre la faculté et notre résidence.
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LE SECTEUR
D’ASSURANCE
Introduction générale :
Le secteur des assurances occupe une place prépondérante dans toutes les économies modernes
où le secteur de services connaît une évolution croissante, notamment au Maroc on constate de
plus un accroissement et un développement de l’activité avec une contribution de près de 4% au
PIB, ce qui l’octroi de la deuxième place sur le continent Africain. De ce part il est en perpétuel
mutation afin de faire face aux changements, de s’adapter aux nouvelles tendances pour
répondre au mieux aux nouveaux besoins et attentes de la demande et surtout demeurer
compétitif. Alors qu’il y a une réassurance pour assurer les assurances qui occupent aussi une
partie de l’économie.
Intérêt du sujet :
Ainsi suite à la complexité du secteur des assurances au Maroc, dans notre étude nous
débuterons avec une définition claire et succincte de la notion de l’assurance et leurs différents
types ainsi leur classement.
Par ailleurs en deuxième lieu nous allons traiter le positionnement de secteur de l’assurance au
niveau du marché de travail.
Toujours dans le cadre du développement de la thématique nous parle du rôle financier des
assurances sur la croissance économique.
Cependant nous expliciterons les différents problèmes des assurances au traitoire Marocain et
leurs défis sur l’économie.
Finalement nous vivons une période exigeant à cause de l’épidémie de la Corona Verus sous le
nom scientifique Covide-19, ce qui entraine une récession économique ; alors quel l'impact de ce
phénomène sur l’économie et sur l’assurance.
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Problématique de recherche :
Dans notre étude on va traiter le rôle de secteur d’assurance dans l’économie nationale,
comment évolue la situation financière, et leurs défis.
Historique de l’assurance :
Le secteur des assurances fait partie des secteurs introduits au Maroc à la suite de
l'activité maritime qui a permis l'émergence d'agences des compagnies d'assurances étrangères
dans les principaux ports marocains au cours du XIXe siècle.
Au Maroc, l'assurance n'a pas été toujours une culture de nos ancêtres. Pendant
longtemps, l'opération d'assurance a été considérée comme immorale car elle développait la
négligence et la notion de pari. Elle a été rejetée par le système juridique islamique, hormis les
impératifs du développement économique.
L’assurance n’a pu voir le jour qu’après l’avènement du protectorat, d’une part par
l’élimination des sociétés façades qui n’avaient de sociétés que le nom et qui en fait ne
constituaient que de simples agences, et d’autre part par la marocanisation entamée à partir de
1974.
Avec le temps, cette pratique a pu tisser une place dans la société marocaine. Les
premières sociétés d'assurance étaient des compagnies étrangères qui travaillaient dans
l'assurance maritime, et ce n'est qu'après, que cette activité a pu se généraliser pour toucher
d'autres secteurs.
Aux années dernières nous avons vécus une augmentation des sociétés des assurances et
réassurances ; grâce à l’augmentations de la demande sur ce secteur, alors le nombre de ces
sociétés était en 2013 de 18 sociétés commerciales, par contre en 2016 de 21 sociétés.
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CHAPITRE I : LE SECTEUR D’ASSURANCE
AU MAROC
En cas de survenance d'un risque, l'assureur s'oblige à verser une prestation sous forme
d'argent soit à l'assuré, soit à un tiers, soit au bénéficiaire dans le cadre d'une assurance-vie. En
contrepartie de cette prestation, l'assuré verse une prime ou une cotisation à l'assureur. Cette
somme correspond au coût du risque et aux frais de fonctionnement de l'assureur.
Une assurance doit être souscrite auprès d'une société qui est habilitée à exercer cette activité. Il
peut s'agir d'une compagnie d'assurances ou encore d'une banque. La souscription s'effectue
par la signature d'un contrat d'assurance.
Au niveau de l’Afrique le Maroc se classe la deuxième après l’Afrique du Sud ; avec une
contribution de 4% au PIB.
Comme tout secteur il fait également face à des défis de libéralisation, de concentration, de
l’assurance-maladie obligatoire et de l’essor de la bancassurance .
La fonction essentielle de l’assurance est de sécurisation face aux conséquences économiques que
peuvent induire des dommages aux biens (habitation, outil de production, véhicule…). Aussi la
contra l’assurance joue un rôle extrêmement important dans la protection des personnes et de
leurs familles et leur permet de se prémunir contre les conséquences économiques d’événements
malheureux.
Alors on trouve deux grandes catégories d’assurances : celles qui couvrent une personne
physique et celles qui couvrent les biens.
Ainsi et en fonction de leur objet et de leur portée, les opérations d’assurances peuvent être
classées selon deux grandes familles :
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ASSURANCE DE DOMMAGE :
L’assurance des dommages permet d’obtenir une indemnisation en cas de sinistre. Elle regroupe
à la fois la protection de responsabilité (responsabilité civile, responsabilité civile familiale ou
responsabilité professionnelle) et celle de biens (dommages causés au véhicule, protection des
biens meubles ou immeubles). Aussi cette dernière englobe les deux catégories suivantes :
*Assurances de biens : elles garantissent l’indemnisation des préjudices subis par l’assuré suite à
des dommages et pertes causés aux biens les plus importants soit l’habitation et l’automobile lui
appartenant.
Alors par la suite on peut se focaliser sur plusieurs sous-catégories ; assurance d’automobile qui
prévoient deux garanties une de base et l’autre d’annexe, pour la garantie de base nommée aussi
responsabilité civile automobile a pour objet de couvrir dans les conditions du contrat, cette
garantie, dont la souscription est obligatoire, ne couvre ni les dommages subis par l’assuré ni
ceux subis par le véhicule assuré. Les deuxièmes garanties facultatives sont destinées à couvrir
les dommages matériels causés au véhicule assuré, les dommages corporels subis par le
conducteur ou les passagers du véhicule assuré et à prendre en charge les actions amiables pour
la défense de l’assuré ou l’exercice du recours pour son compte.
Ainsi l’assurance multirisques habitation ; Elle couvre principalement les dommages causés à
l’habitation ou son contenu dus à des évènements précisés au contrat (par exemple : l’incendie,
le vol,…)elle garantit également la responsabilité civile de l’assuré (propriétaire ou locataire) et
celle de sa famille en raison des dommages causés aux tiers ainsi que certains frais engagés par
l’assuré suite à des sinistres couverts (frais de démolition, frais de relogement, perte de loyer,
perte d’usage, …).
Aussi une assurance des accidents de travail qui couvre la responsabilité civile de l’employeur à
l’égard de ses préposés et salariés à raison des accidents qui surviendraient pendant l’exécution
de leur travail et durant les trajets entre leur domicile et le lieu du travail.
Une assurance de construction ou l’assurance de tous risques chantiers ; cette dernière couvre
notamment les dommages affectant l’ouvrage, les matériaux de construction et les matériels
destinés à être incorporés dans l’ouvrage durant la durée de chantier, garantit également les
responsabilités du maître de l’ouvrage et des différents intervenants à raison des dommages
causés aux tiers du fait ou à l’occasion des travaux dans le chantier nommé aussi garanti «
responsabilité civile chantiers ».
L’assurance responsabilité civile décennale elle a pour objet de couvrir la responsabilité civile
décennale que l’assuré (architecte, ingénieur ou entrepreneur).
Assurance responsabilité civile chasse garantie la responsabilité civile du chasseur pour les
accidents qu’il peut causer à autrui à l'occasion de la pratique de la chasse.
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Finalement l’assurance multirisques professionnelle offre aux entreprises et professionnels une
couverture des différents risques liés à leur activité. Elle couvre, en effet, les locaux
professionnels, les biens, ainsi que la responsabilité civile à raison des dommages causés aux
tiers, aussi garanti, en outre, la prise en charge de la perte d’exploitation pouvant résulter d’un
arrêt de l’activité suite à un sinistre couvert.
ASSURANCE DU PERSONNE :
L’assurances de personnes a pour objet de couvrir les risques relatifs aux individus comme les
accidents corporels, la maladie, le décès ou encore l’invalidité ; qui peut être souscrite soit
individuellement soit au titre collectif. Ces assurances peuvent être classes comme suit :
*assurance vie : a pour objet la couverture des risques dont la survenance dépend de la survie
ou du décès de l’assuré.
*assurance des accidents corporels et maladie/maternité : dont l’objet est la couverture des
risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne assurée, des risques liés à la
maladie ou à la maternité ou des risques d’incapacité et d’invalidité.
*La capitalisation : qui a pour objet de constituer une épargne avec un rendement minimum
garanti. D’autres termes en gestion par capitalisation, l’assureur place une partie du montant de
la prime dans des produits financiers afin de la faire fructifier, ces revenus financiers étant
réinvestis sur la durée du contrat de manière à augmenter la somme initiale.
On trouve plusieurs types des assurances de personnes ; Assurance en cas de vie ce contrat
permet se réalise par le versement d’une prestation soude formé de rente un peut-être à vie e
l’autre pendant une durée fixe ou la capitale. Ce type de contrat prévoit des options aux assurés
en matière de versements à effectuer pour la constitution de l’épargne, de retrait de fonds en
cours de contrat (rachat, avance) et de sorties possibles pour la liquidation de l’épargne.
Après on a l’assurance en cas de décès ; cette assurance garantit en cas de décès le paiement
d’un capital ou d’une rente aux bénéficiaires désignés par l’assuré ou, à défaut, à ses ayants
droit. On distingue entre deux types de contrats « assurance temporaire décès » et « assurance-
vie entière ». Au titre du leur type de contrat d’assurance, le paiement de la rente ou du capital
est subordonné au décès de l’assuré survenu pendant la durée du contrat. Quant à l’assurance
vie-entière, les prestations prévues au contrat seront versées quelle que soit la date de
survenance de ce décès.
L’assurance contre les accidents corporels ; elle garantit le versement d’une prestation définie
au contrat en raison de l’atteinte de l’intégrité physique de l’assuré (Invalidité physique
permanente ou incapacité temporaire au travail) ou de son décès suite à un événement
Accidentel
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Elle couvre également les frais médicaux et pharmaceutiques résultant de cet évènement
accidentel.
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3. Classement globale ses assurance non vie :
Assurance non vie En Pourcentage
Saham Assurance 17,4%
Wafa Assurance 16,5%
RMA 14%
Axa Assurance Maroc 12,2%
Atlanta 8,4%
Sanad 7,1%
Allianz Assurance Maroc 5,6%
MAMDA 4,2%
CAT 3%
MCMA 2,9%
Saham Assistance 2,3%
Maroc Assistance 2%
MATU 1,5%
Wafa IMA Assistance 1,1%
Euler Hermès ACMAR 0,6%
Axa Assistance Maroc 0,5%
Marocaine Vie 0,5%
Coface Maroc 0,3%
4-La réassurance :
La réassurance est une opération par laquelle une société d’assurance s’assure elle-même auprès
d’une autre société pour une partie des risques qu’elle a pris en charge. C’est en quelque sorte «
l’assurance de l’assurance ». L’assureur qui se réassure et appelé le cédant ou encore l’assureur
direct.
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Le Mécanisme de la réassurance :
Recherche de la réassurance : avant de pratiquer une branche d’assurance, toute société doit
rechercher des réassureurs. Cette recherche, et les négociations qui en résultent, sont du ressort
des directeurs des sociétés. En pratique, en fait souvent appel à des courtiers de réassurance qui
sont spécialisés en ce domaine. La réassurance est très souvent internationale.
Le traité de réassurance :
C’est l’écrit qui matérialise le contrat de réassurance et fixe les engagements de chaque partie.
Il détermine notamment :
On peut distinguer entre deux types des réassurances ; premièrement les réassurances de
sommes ou proportionnelle est déterminée en fonction des capitaux assurés sur chaque contrat
relevant du champ d’application du traité. Ainsi en parle de réassurance de sommes ou de
capitaux. Cette réassurance est donc déterminée à ma souscription des contrats, avant tout
sinistre. La réassurance de sommes est toujours proportionnelle aux capitaux garantis : pour
chaque contrat, le réassureur prendra en charge un certain pourcentage du risque, recevra le
même pourcentage de prime et paiera la même proportion des sinistres.
Cette assurance est très utilisée pour les assurances incendiées, individuels accidents, ou les
assurances-vie.
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- la réassurance dite en excède de sinistres, dans laquelle le réassureur intervient pour les
sinistres dépassant un certain montant.
5-Les bancassurances :
On ne trouve de définition claire de la notion de bancassurance ni dans la pratique, ni dans la
théorie. Mais il est toutefois possible de la définir d’un point de vue fonctionnel d’une part et
d’un point de vue institutionnel d’autre part.
Alors l’intérêt commun entre les banques et les assurances est comme la suite ;
Les banques et les assurances ont développé des produits financiers hybrides complémentaires
aux deux types d’intermédiation.
Les deux secteurs se sont rapprochés pour élargir la base de leur clientèle et ainsi drainer vers
eux de manière efficace et durable, les fonds autrefois volatils qu’ils vont dès lors transformer en
épargne longue.
Pour plus de détail : Le premier l’entend comme des services financiers intégrant des produits
de la banque et de l’assurance. C’est un bouquet étendu de services financiers, offert par un
intermédiaire financier, dont chacune des fonctions était autrefois assumée par des branches
différentes, clairement délimitées : des banques, des assurances, des instituts de prévoyance et
des gérants de fortune. Le second traite de la manière dont est organisée la collaboration entre la
banque et l’assurance ou d’autres organismes non bancaires. Celle-ci a souvent pour but
principal de mieux utiliser les infrastructures et les canaux de distribution pour offrir des
services financiers combinant diverses fonctions en matière de placement, de financement et
d’assurance.
La bancassurance est une pratique qui a vu le jour au Maroc, en fait, depuis plusieurs années.
En effet, c'est vers la moitié des années 70 (1973), avec la convention d'assistance de
rapatriement de corps, destinée initialement aux Marocains résidant à l'étranger lors de leurs
déplacements, que cette technique est née. Elle s'est développée depuis une dizaine d'années avec
la vente des produits d'assurances par les banques à travers les contrats groupe ouvert
C'est un modèle classique qui vise en priorité à dégager des synergies au niveau de l'exploitation.
Il se fonde sur des coopérations entre une banque et une assurance soit appartenant à un même
groupe financier (groupe Benjelloun avec la BMCE Bank, la RMA et Al Wataniya), soit
détenant des participations croisées l'une dans l'autre (la BCM et Axa Assurances Maroc).
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Cette forme de coopération qui vise essentiellement une utilisation plus rationnelle des fonds
propres et des réseaux de distribution denses des établissements bancaires est amenée
aujourd'hui, avec l'entrée en vigueur des dispositions du nouveau code des assurances, à évoluer
rapidement vers un modèle beaucoup plus sophistiqué. Un modèle qui prendra la forme, à
l'instar de ce qui se pratique au sein des systèmes financiers étrangers, d'un bouquet de
prestations destinées à satisfaire tous les besoins financiers du client, tout au long de sa vie. Ces
services concerneront aussi bien l'assurance et la retraite que les placements financiers.
Quatre principales stratégies sont possibles pour rapprocher la banque de l'assurance et donner
naissance ainsi à la bancassurance. Il s'agit de la signature d'un accord de distribution entre la
banque et la compagnie d’assurances ; la signature d'un partenariat avec prise de participation
stratégique entre les deux établissements ; la création d'une compagnie d'assurances commune
entre les deux parties et enfin la mise en place d'une filiale d'assurances de la banque en
question. Plusieurs raisons plaident pour un rapprochement entre banquiers et assureurs, on
peut citer entre autres :
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L’Etat est intervenu pour protéger les intérêts des assurés qui se trouvent dans une situation
particulière, et pour en exploiter une partie dans la dette publique et pas seulement pour
contrôler les fonds et leur investissement.
Les institutions de prévoyance sont des organismes paritaires à but non lucratif relevant du Code
de la sécurité sociale. Leur champ d’activité couvre l’assurance complémentaire en matière de
santé, la couverture du risque décès ainsi que des risques portant atteinte à l'intégrité physique
de la personne ou liés à la maternité, des risques d'incapacité de travail ou d'invalidité, des
risques d'inaptitude, du risque chômage et la retraite supplémentaire par capitalisation
Ces intermédiaires sont nécessairement immatriculés sur le registre ORIAS. Ils sont inscrits
sous un numéro qui doit se retrouver sur l’ensemble des documents qu’ils présentent à leurs
clients. Si vous êtes contacté par une personne qui se dit intermédiaire en assurance, vérifiez
donc son numéro sur ce registre. S’il n’a pas de numéro, il ne peut exercer.
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Au total, on dénombre un peu plus de 40.000 intermédiaires immatriculés et plus de 47.000
inscriptions (certains intermédiaires sont immatriculés plusieurs fois car ils sont par exemple
courtier et agent général d’assurances). Parmi eux, 17.800 courtiers, un peu moins de 13.000
agents généraux d’assurance et 13.000 mandataires d’intermédiaires (qui sont généralement des
personnes qui exercent cette activité à titre accessoire, et souvent pour vendre des produits
d’invalidité-décès).
Le courtier en assurances
Le courtier en assurances possède le statut de commerçant et représente le client vis-à-vis des
compagnies avec lesquelles il travaille. Il est chargé par ses clients de leur trouver les contrats les
mieux adaptés et / ou au meilleur coût auprès des compagnies d'assurance. Un assuré a donc le
choix de passer par un agent ou par un courtier.
Les voyagistes, qui proposent à leurs clients des services d’assurances voyages ...
D- L'expert en assurance :
L'expert en assurance établit la réalité des dommages et les responsabilités, chiffre leur
montant et détermine les sommes à verser à titre d'indemnisation.
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E- L'autorité de contrôle :
Les assureurs sont soumis à une habilitation et à un contrôle relevant du Code des assurances,
les mutuelles relèvent du Code de la mutualité, les institutions de prévoyance et les institutions
de retraite supplémentaire relèvent du Code de la sécurité sociale.
Ces trois types d’organismes sont soumis au contrôle unique de l'autorité de contrôle prudentiel
et de résolution (ACPR), issue de la fusion débute 2010 de l'autorité de contrôle des assurances
et des mutuelles (ACAM) et de la Commission bancaire. Il s'agit d'une autorité administrative
indépendante, chargée de veiller à ce que les entités soumises à son contrôle soient en mesure de
tenir à tout moment les engagements contractés envers les assurés ou adhérents (cas des
mutuelles).
F- La médiation :
En cas de litige opposant un assuré et son assureur, l'assuré s'adresse d'abord à son
interlocuteur habituel (agent général, courtier, bureau local de la mutuelle). Si le désaccord
persiste, il peut se tourner vers le service spécialement chargé de traiter les réclamations (selon
les cas il peut s’agir du service consommateurs, du service clientèle, ou du service réclamation)
de l’assureur. Ce n’est que lorsque toutes ces voies ont été épuisées en vain que l’on peut saisir le
médiateur.
Soit l'entreprise dispose de son propre médiateur, soit elle s'en remet au médiateur de
l'organisation professionnelle dont elle est membre : la Fédération française des sociétés
d'assurances (FFSA) ou le groupement des entreprises mutuelles d'assurances (GEMA). Les
coordonnées du médiateur de votre compagnie d'assurance, si elle en a un, figurent dans votre
contrat. La médiation de l'assurance offre également un service gratuit et à la disposition de tous
les assurés.
Une fois saisit du dossier, par l’assuré ou par la compagnie d’assurance avec votre accord, le
médiateur va rendre un avis, dans un délai de 3 mois pour le médiateur de la FFSA et de 6 mois
pour le médiateur du GEMA. La charte de la FFSA n'oblige pas ses assureurs membres à suivre
l'avis du médiateur. Le protocole du GEMA prévoit, quant à lui, que la décision du médiateur
s'impose à la société d'assurance concernée.
Un avis défavorable à l'assuré n’empêche pas celui-ci d'engager par la suite une action en
justice contre la compagnie d'assurance. L'avis du médiateur ne fera alors pas partie des pièces
du dossier présenté au juge.
15
CHAPITTR II : LE POSITIONNEMENT DE SECTEUR
D’ASSURANCE AU NIVEAU DU MARCHE DE TRAVAILLE
Le positionnement de secteur de l’assurance sur le marché de
travaille et leurs évolutions :
En 2018, le volume des primes consolidé sur l’ensemble des marchés atteint 5 193,2 milliards de
dollars, réalisant une progression de 1,5% par rapport à 2017, moins forte que la croissance
économique mondiale (3,2%). La contribution de l’industrie de l’assurance dans le PIB mondial
reste néanmoins stable (6,1%) en dépit de la décélération de la croissance due essentiellement
aux contre-performances du segment Vie. Par région, les marchés avancés, qui réalisent 78,7%
des émissions mondiales, progressent de 1,3%, tandis que la croissance dans les marchés
émergents affiche des signes d’essoufflement avec une progression de 2,1%, contre 9,6% en
2017. Pour plus des explications je vous présentais l’évolution et parts des primes mondiales par
région entre 2017 et 2018 sous forme d’un tableau :
TABLEAU :
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Dans ce cas nous allons traiter les deux marches d’assurance ; commencent par le marché
d’assurance vie :
En 2018, les émissions non vie enregistrent une hausse de 3,0%, légèrement plus élevée qu’en
2017 (+2,9%) et dont la Chine et l’Amérique du Nord restent les principaux acteurs. Dans les
marchés avancés, la croissance faiblit légèrement (1,9% contre 2,1% en 2017), en raison d’une
décélération du rythme de croissance aux Etats-Unis (2,6% contre 3,0%) et dans la région
EMEA2 (1,1% contre 2,7%). En Asie Pacifique avancée, les primes progressent de 1,2%, après
un recul de 2,0% en 2017. La croissance des primes aux Etats-Unis est soutenue par
l’automobile, les dommages aux biens et la responsabilité civile. En Allemagne, les primes
s’apprécient de 1,1% grâce à la solidité des branches automobile et dommages. Dans les marchés
émergents, l’Asie Pacifique émergente réalise une performance à deux chiffres (+11,7%), portée
par la croissance en Chine des primes des assurances santé et individuel accident. En Amérique
Latine et Caraïbes, la croissance non Vie reste modérée (+0,5%), en raison d’une croissance
économique faible au Brésil, en Argentine et au Mexique. En Europe émergente et Asie
Centrale, la non Vie voit son taux de croissance doubler grâce notamment au dynamisme
économique de quelques pays membres de l’UE.
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2. LES MARCHES D’ASSURANCE EN L’AFFRIQUE :
Cette partie nous allons traiter le positionnement des grands pays africains qui contrôlent le plus
importent pourcentages dans l’Affrique ; l’affrique du sud présente 70.6% des émissions par la
suite Le Maroc avec un pourcentage de 6.7%, et Kenya de 3.1%, telle que les autres pays
présentent 19% des émissions. Malgré ce pourcentage l’apport de l’Afrique à l’assurance
mondiale reste très faible. Avec une collecte de 68,4 milliards de dollars en 2018, l’assurance
africaine réalise une progression modeste de 0,9% et sa contribution représente à peine 1,3% du
marché mondial.
En 2018, la branche Vie, qui représente 67,7% du total des affaires africaines, renoue avec la
croissance (+1,3%) après le repli enregistré l’an dernier (-2,9%). Une montée en puissance
difficile pour l’Afrique, eu égard à la faiblesse du contexte macroéconomique de son plus grand
marché, l’Afrique du Sud, qui réalise 83,1% des affaires vie mais ne progresse que de 0,4%.
Après avoir enregistré une croissance de 1,4%, les marchés africains voient leur collecte en
assurance non vie stagner en termes réels, reflétant l’intensification de la concurrence qui sévit
dans plusieurs pays du continent. Ainsi, l’Afrique du Sud, à l’image de plusieurs pays africains
tels que l’Algérie, l’Egypte, le Kenya et la Namibie, accusent des baisses sur les affaires non vie
variant entre -4,0% et -0,4%
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60
50
40
30
20
10
0
2016 2017 2018
Densité d’assurance :
En 2018, la densité4 d’assurance au Maroc se situe autour de 127,0 dollars en moyenne.
Un Marocain dépense en près de 59,0 dollars en produits d’assurance Vie et 67,0 dollars
en produits d’assurance non Vie. Le Maroc se classe à la 66ème place mondiale et 7ème
place parmi les pays arabes.
80
70
60
50
40
30
20
10
0
2016 2017 2018
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B. L’activité des assurances au territoire Marocaine :
Au niveau national le secteur des assurances et des réassurances compte vingt-quatre entreprises
en activité, dont vingt Sociétés Anonymes et quatre Sociétés d’Assurances mutualité, telles que
les intermédiaires d’assurance.
L’année 2018 est marquée par la création d’une nouvelle société « RMA Assistance », spécialisée
dans les opérations d’assistance et de réassurance de ces opérations.
En 2018, le réseau de distribution est formé de 2 084 intermédiaires d’assurances (1 635 agents
et 449 courtiers) et de 597 bureaux de gestion directe (BGD) relevant directement des
entreprises d’assurance et de réassurance. Les régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-
Kénitra et Fès-Meknès comptent, à elles seules, 1 554 points de vente.
20
Le nombre des agents, courtiers et bureaux de gestion directe est réparti comme suit :
21
AGENCES BANCAIRES
CASABLANCA-SETTAT 1812
RABAT-SALÉ-KÉNITRA 885
FÈS-MEKNÈS 734
TANGER-TÉTOUAN-AL 596
HOCEIMA
L'ORIENTAL 541
MARRAKECH-SAFI 541
SOUSS-MASSA 463
DRAA-TAFILALET 138
LAAYOUN-SAKIA EL HAMRA 81
GUELMIM-OUED NOUN 55
DAKHLA-OUED ED-DAHAB 18
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2017 2018 PART DES AFFAIRES VARIATION
DIRECTES 2018/2017
Répartition des émissions directes Non Vie par sous catégories (2017-2018)
Les opérations vie et Capitalisation affichent un taux d’évolution plus important (+7,1%), grâce
à l’épargne collectée par les entreprises d’assurances et qui représente 35,5% du total des
affaires directes. La collecte reste également dynamique sur les supports en unités de compte en
enregistrant la plus grande progression de cette branche (21,9%).
Répartition des émissions directes Vie et Capitalisation par sous catégories (2017-2018)
23
Par ailleurs, le taux de pénétration est passé de 3,66% en 2017 à 3,74% cette année dont
l’assurance non Vie accapare la plus grande part du PIB (2,09%).
b) Primes acceptées :
Acceptations des réassureurs exclusifs :
2018
Parts du marché
En 2018, les assureurs et réassureurs ont supporté 27,0 milliards de dirhams au titre des frais et
prestations payés, toutes branches confondues, en augmentation de 3,1%. Rapportée au chiffre
d’affaires, la charge des sinistres représente 62,6%.
Résultat net :
En 2018, la rentabilité du marché marocain accuse une baisse significative sur tous les niveaux.
Ainsi, le résultat technique perd 20,1% par rapport à 2017 et le résultat net concède 12,8%,
malgré une amélioration du résultat non technique. En termes monétaires, le marché réalise un
résultat technique de 4,4 milliards de dirhams et un résultat net de 3,8 milliards dirhams.
Fonds propres :
Les fonds propres se sont établis à 40,1 milliards de dirhams, marquant une progression de
2,1% par rapport à l’exercice précédent. Ils représentent 93,0% du total du chiffre d’affaires,
contre 96,5% l’an dernier. En s’établissant à 9,4%, le rendement des fonds propres affiche ainsi
un tassement de 1,6 point de pourcentage par rapport à l’année précédente. Quant au capital
social (ou fonds d’établissements) consolidé, il s’élève à 7,7 milliards de dirhams.
Les provisions techniques brutes des entreprises d’assurances et de réassurance se sont établies
à 160,7 milliards de dirhams contre 149,9 milliards l’année précédente, soit une progression de
7,2%. L’encours total des placements affectés aux opérations d’assurances et de réassurance
s’élève à 163,710 milliards de dirhams à fin 2018 contre 154,9 milliards un an auparavant,
progressant ainsi de 5,7%
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Les primes émises par les compagnies d’assurances et de réassurance (hors réassureurs
exclusifs) ont atteint 3,504 milliards de DH, en diminution de 8,6% par rapport au chiffre
d’affaires réalisé en février de 2019.
Ce recul s’explique essentiellement par une baisse de 21,9% de la branche vie et capitalisation
(épargne, assurances en cas de décès, Contrats à capital variable et autres) qui enregistre un
chiffre d’affaires de 1,533 milliard de DH en février 2020.
C’est ce qui ressort des dernières statistiques mensuelles publiées par l’Autorité de contrôle des
assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS).
Celles-ci font état d’une chute de 27,9% pour les produits d’épargne (Retraite, Éducation…) en
février à 1,152 milliard de DH. Concernant les assurances décès, les primes émises ont diminué
de 17,4% à 263,2 millions de DH. En revanche, le chiffre d’affaires relatif aux « contrats à
capital variable » a connu une hausse de 148,8% à 118,4 millions.
Pour ce qui est de la branche Non-vie (assurances automobile, maladie maternité, accidents du
travail…), elle a enregistré une augmentation de 5,4% en février à 1,971 milliards de DH.
Ce segment reste largement dominé par l’assurance automobile dont les primes émises ont crû
de 9,6% à 1,041 milliards de DH.
28
1) L’IMPORTANCE DE L’ASSURANCE :
Chiffre d’affaire de l’assurance :
L’assurance occupe une place très importante dans l’économie nationale ; en 2019, le chiffre
d’affaires des entreprises d’assurances et de réassurance atteint 46,7 milliards de dirhams, en
progression de 8,4%. Cette croissance profite aussi bien aux affaires directes (+8,6%, 44,7
milliards de dirhams) qu’aux acceptations en réassurance (+5,5%, 2,0 milliards de dirhams).
Les affaires directes Vie réalisent une bonne performance avec une collecte qui dépasse 20
milliards de dirhams en progression de 12,5%. Quant aux assurances non Vie, leur volume
d’affaires directes atteint 24,2 milliards de dirhams en hausse de 5,5% par rapport à 2018.
29
La charge des prestations augmente de 4,5% à 39,2 milliards de dirhams. Les assureurs directs y
contribuent pour l’essentiel avec une enveloppe de 37,9 milliards de dirhams en augmentation de
7,0%. A contrario, les prestations des réassureurs exclusifs baissent de près de 40% à 1,2
milliard de dirhams. Quant aux charges techniques d’exploitation, elles affichent une hausse de
5,3% pour s’établir à 9,3 milliards de dirhams, supportées principalement par les assureurs
directs (+5,1%, 9,1 milliards de dirhams).
Grâce aux produits des placements, le résultat technique s’apprécie de 20,7% à 5,3 milliards de
dirhams. Dans le détail, les assureurs directs affichent un résultat technique de 4,9 milliards de
dirhams en hausse de 21,9%. Pour leur part, les réassureurs exclusifs dégagent un résultat
technique de 417,6 millions en progression de 8,6%. Le résultat net du marché progresse de
5,1% à 4,0 milliards de dirhams. Cette progression occulte toutefois des évolutions contrastées :
Le résultat net des assureurs directs s’améliore de 6,1% à 3,7 milliards de dirhams, tandis que
celui des réassureurs exclusifs se détériore du même pourcentage à 284,8 millions de dirhams.
Au terme de l’exercice 2019, le total actif du secteur atteint 239,2 milliards de dirhams en hausse
de 4,8%. Les placements affectés aux opérations d’assurances y représentent 73% à 174,7
milliards de dirhams (+6,6%). Du côté des engagements, les provisions techniques enregistrent
la même progression (+6,6%) à 171,3 milliards de dirhams représentant 71,6% du total passif.
L’encours des placements libres du secteur affiche une légère hausse de 1,7% à 19,3 milliards de
dirhams dont l’essentiel revient aux assureurs directs (18,8 milliards de dirhams). Au vu de ces
performances, l’assise financière des entreprises d’assurances et de réassurance s’améliore et
leurs fonds propres se renforcent, atteignant pour les assureurs directs 38,2 milliards de
dirhams (+3,0%) et 3,1 milliards pour les réassureurs exclusifs (+1,5%). Au global, le ROE du
secteur enregistre une légère amélioration à 9,6% contre 9,4% en 2018.
0.3
0.3 3.1
3.1
3.5
3.7 38.2
37.1
2018 2019
2019 2018
30
Evolution des placemenys affectés Evolution des provisions technique
+6.6% brutes
+6.6%
10.5 10.2
11.2
11.2
153.3 164.5
149.5
160.1
2018 2019 2018 2019
Par la suit je vous présenter la sterteur des chiffres d’affaires selon chaque secteur :
Assistance-Crédit-
Caution
4% Acceptations
incendie 0.5%
4%
RC Générale Automobile
1% 27%
Automobile
Transport Vie et Capitalisation
1% Risque technique
Autres
Transport
Autres RC Générale
17%
Assistance-Crédit-Caution
incendie
Risque technique Acceptations
1%
Vie et Capitalisation
46%
Strecteur du chiffre d'affaire
31
2) LE ROLE ECONOMIQUE DE L’ASSURANCE :
Moyenne de crédit :
D’autres terme l’assurance-crédit est un aspect moderne de l’assurance qui vient aujourd’hui
relayer les formes classiques du crédit ; dont le but est de vous garantir contre les risques
d’impayés, lorsque vous êtes confrontés au non–paiement de vos créances commerciales. Dans sa
forme la plus simple, c’est un moyen pour les entreprises de se protéger si les clients qui doivent
de l’argent à votre activité ne peuvent ou ne veulent pas payer.
Elle vous permet de faire des affaires en sachant que si vos clients ne paient pas, vous disposez
d’un plan de secours. Elle vous permet de vendre en sachant que si vous n’êtes pas payé par le
client, l’assureur interviendra. Il s’agit d’une police qui vous paie lorsque vos clients ne peuvent
ou ne veulent pas payer. Cela peut être dû au fait que leur entreprise est devenue insolvable ou
qu’ils retardent indéfiniment le paiement. C’est d’autant plus réconfortant que les comptes
débiteurs représentent généralement plus de 40 % des actifs d’une entreprise.
L’assurance-crédit est bien plus qu’une simple protection financière. Elle peut donner accès à
des rapports très utiles sur la « santé » des sociétés avec lesquelles vous envisagez de faire des
affaires, à des informations sectorielles et à l’activité du marché, ce qui permet aux entreprises
de mettre en œuvre des plans de croissance en toute confiance et de contrôler la direction future
de la structure. Le crédit commercial peut libérer des capitaux qui peuvent être utilisés pour la
croissance, ce qui en fait un véritable atout pour votre activité et vous permet de déterminer la
direction que prend votre société. Tout cela signifie que la garantie contre les impayés offre une
certitude dans un monde incertain.
Il existe des cas quand les gens nous pouvons ne pas payes à cause de plusieurs raisons parmi ces
raisons insolvabilité, manque de liquidités ou retard dans le paiement.
En plus de fournir une couverture en cas de créance irrécouvrable, une police d’assurance-
crédit peut également fournir des informations financières sur la solvabilité de vos clients, ce qui
vous permet de prendre des décisions commerciales plus éclairées au début et à l’avenir. De
nombreux assureurs disposent également de leurs propres équipes juridiques pour aider à
recouvrer la dette.
Méthode d’épargne :
L’accumulation des primes des assurés permet la constitution de capitaux importants surtout
dans les assurances sur la vie car les prestations d’assureurs s’exécutent sur une échéance
lointaine.
32
L’assurance apparaît comme une méthode particulière de formation de l’épargne.
Lorsque le versement d’un capital par l’assureur est certain, l’incertitude portant seulement sur
le moment où il interviendra (décès prématuré, survie).
Le législateur tend à encourager cette forme d’épargne scientifiquement organisée apportant des
avantages fiscaux au souscripteur.
En effet l’assureur en drainant une partie de l’épargne nationale facilitera le financement des
investissements.
L’épargne au compte-goutte, ce n’est pas votre fort. Au surplus, vous avez un peu de difficulté à
mettre des sous de côté chaque mois. Optez donc pour une valeur sûre comme l’assurance vie.
Non seulement cette solution fera-t-elle en sorte de vous assurer un certain montant à votre
retraite, mais vous n’aurez pas à gérer vous-même les prélèvements.
Les avantages de l’assurance-vie comme régime d’épargne retraitent optez pour l’assurance vie
en guise de mode d’épargne comportent plusieurs avantages :
o Double fonction : sécurité financière de vos proches en cas de décès et la vôtre à la
retraite ;
o Bonification de votre épargne retraite ;
o Bon pouvoir de rachat, vous donnant davantage que les autres plans de retraite ;
o Épargne non captive, vous pouvez donc y accéder quand bon vous semble. À cet effet,
vous n’êtes pas obligé d’atteindre l’âge de la retraite pour en bénéficier ;
o Vous pouvez gérer l’aspect fiscal de votre assurance vie comme bon vous semble :
o Retrait en capital sur l’épargne en effectuant des rachats partiels,
o Annuités (rente sur un nombre d’années déterminé),
o Rente viagère mensuelle ou trimestrielle jusqu’à votre décès.
Mode d’investissement :
Sans assurance, de nombreuses activités seraient fortement réduites, voire arrêtées. L’industrie
automobile par exemple, n’aurait pas pu connaître le développement que l’on sait. Sans
assurance, le moindre accident serait en effet catastrophique, tant pour les propriétaires des
véhicules accidentés, que pour les victimes éventuelles, sans compter les innombrables délits de
fuite qui seraient enregistrés.
Quant aux investisseurs, ils ne se risqueraient pas à investir si le moindre incendie, dégâts des
eaux ou rappel des marchandises pour cause de défauts venaient à détruire leurs stocks et à
interrompre leur activité pendant plusieurs mois. Seuls les plus aisés ou ceux bénéficiant de la
couverture de l’État pourraient investir.
33
En matière de réduction des conflits également, l'assurance joue un rôle primordial. Nul besoin
de poursuivre l’auteur d’un dommage, s’il existe, puisque l’assurance indemnise la victime. Les
assureurs ont en outre une bonne connaissance des probabilités des sinistres. En transférant la
gestion des risques à un assureur, les parties d’un contrat commercial évitent d’avoir à inscrire
les probabilités dans les clauses contractuelles. Elles s’en remettent à l’assureur pour évaluer les
primes et donc fournir un prix du risque que les contractants seraient incapables d’estimer.
La mission essentielle de l’assurance est d’apporter aux gens cette sécurité dont ils ressentent le
besoin.
Elle les protège contre les risques du hasard qui les menace dans leur personne comme dans leur
bien et leur donne ainsi confiance dans l’avenir.
D’un point de vue individuel, l’assurance à une valeur morale indéniable, c’est un acte de
prévoyance donnant à son auteur conscience de ses responsabilités, lui permettant d’accroitre
son indépendance et sa liberté et même d’accomplir parfois un devoir moral envers autrui.
D’un point de vue plus générale, l’assurance joue un rôle important dans notre sécurité car elle
garantit la réparation et favorise la création.
Elle joue généralement ce rôle dans l’intérêt Del ‘assurée lui-même car cela lui permet de
conserver l’équilibre de son patrimoine et même de sauvegarder des intérêts extra patrimoniaux
comme sa santé, sa capacité de travail.
Mais l’assurance est de plus en plus souvent utilisée par le législateur pour garantir au tiers la
réparation du préjudice dont ils sont victimes ; c’est le but essentiel des assurances des
responsabilités obligatoires.
L’assuré est l’abri d’un tel recours, il sera en mesure de supporter ces risques et d’accomplir de
nouvelles actions.
34
Fonction créatrice de l’assurance :
En apportant la sécurité aux hommes, l’assurance favorise l’éclosion d’un grand nombre
d’activité qu’il n’oserait entreprendre sans elle.
Nombreuses sont les activités qui ne seraient pas entreprises sans un tel soutien qu’il s’agisse de
la pratique de sport dangereux, de métiers dangereux, de l’utilisation de nouveaux modes de
transport ou de l’exploitation de nouvelles formes d’énergies.
Dans notre vie quotidienne et pour notre protection contre tous les dangereux l’assurance est
devenue une nécessité. Aussi elle encourage de ce fait l’innovation, c’est un facteur de progrès
social et de développement économique.
35
i. L’investissement et le développement de certaines activités :
Quant aux investisseurs, ils ne se risqueraient pas à investir si le moindre incendie, dégâts des
eaux ou rappel des marchandises pour cause de défauts venaient à détruire leurs stocks et à
interrompre leur activité pendant plusieurs mois. Seuls les plus aisés ou ceux bénéficiant de la
couverture de l’État pourraient investir. En matière de réduction des conflits également,
l'assurance joue un rôle primordial. Nul besoin de poursuivre l’auteur d’un dommage, s’il
existe, puisque l’assurance indemnise la victime. Les assureurs ont en outre une bonne
connaissance des probabilités des sinistres. En transférant la gestion des risques à un assureur,
les parties d’un contrat commercial évitent d’avoir à inscrire les probabilités dans les clauses
contractuelles. Elles s’en remettent à l’assureur pour évaluer les primes et donc fournir un prix
du risque que les contractants seraient incapables d’estimer.
Sans assurance, de nombreuses activités seraient fortement réduites, voire arrêtées. L’industrie
automobile par exemple, n’aurait pas pu connaître le développement que l’on sait. Sans
assurance, le moindre accident serait en effet catastrophique, tant pour les propriétaires des
véhicules accidentés, que pour les victimes éventuelles, sans compter les innombrables délits de
fuite qui seraient enregistrés.
En l’absence d’assurance, les créanciers exigeraient des garanties ou des taux d’intérêt plus
élevés incorporant une prime de risque supplémentaire. Dans le crédit immobilier, par exemple,
sans assurance, le coût du crédit serait sensiblement plus élevé, ralentissant l’activité du secteur
du BTP et réduisant ainsi la croissance du PIB, c’est-à-dire le bien-être de l’ensemble de la
population.
36
Nous allons prendre le cas de l’assurance de sante pour l’étudie
Tout d’abord, les dépenses de santé sont assurées par le recours à l’assurance privée ou
publique ; ensuite, ces assurances sont contractées volontairement ou imposées par la puissance
Publique. Les effets de l’assurance santé sur l’économie sont différenciés en fonction de ces deux
axes.
Lorsque les dépenses de santé sont garanties par recours au système public, les individus sont
généralement assurés pour le risque santé durant toute leur vie. C’est donc une assurance sur le
long terme (favorisant un investissement de long terme). De la même manière, les emplois dans
le secteur public de la santé sont des emplois durables.
A contrario, la plupart des systèmes privés assurent les risques individuels à court terme
(contrats typiquement renouvelables annuellement par tacite reconduction). Ils garantissent des
emplois « immédiats » pour la seule période de couverture ponctuelle de ces risques.
Il n’existe cependant pas d’État présentant un seul système assurantiel. Schématiquement, nous
pouvons en identifier trois, construits autour de la partition entre système volontaire et système
obligatoire, les systèmes obligatoires structurant nécessairement ce partage : le système
substitutif, le système supplémentaire et le système complémentaire.
Le poids de chacun des systèmes relève d’un choix éminemment politique, découlant des
principes et valeurs propres à chaque nation. Ainsi, l’assurance publique s’identifie
généralement aux valeurs de solidarité et de cohésion sociale et l’assurance privée relèverait
avant tout des valeurs de liberté et de responsabilité individuelle.
Les arbitrages publics entre assurances obligatoires et volontaires sont essentiels à l’efficience du
système de santé. En effet, les risques d’aléa moral et d’antisélection se posent pour chacun des
systèmes de santé choisis, qu’ils soient publics ou privés, obligatoires ou volontaires. Toutefois,
ce dernier choix de société a une influence majeure sur la réduction de l’aléa moral et de
l’antisélection.
Dans un système obligatoire, le panier de soins offert aux individus est représentatif d’un
individu « moyen ». Il accentue les différences entre les assurés. Ce panier de soins permet en
effet d’accéder à trop, trop peu ou pas assez des prestations dont les individus ont besoin.
Le système volontaire permet quant à lui de différencier plus finement la demande des assurés et
de leur proposer de bénéficier d’innovations parfois plus adaptées que celles proposées par le
système obligatoire. Il permet, au même titre que le système public, d’influencer positivement
l’investissement de long terme tandis que l’assurance volontaire et/ou privée garantit une
dépense de court terme.
37
L’assurance s’est développée, étendue à tous les domaines de la vie et apparaît même comme
indispensable aux systèmes de prestation de santé. Cette couverture des risques, qu’elle soit
privée ou publique et obligatoire ou volontaire, est encore insuffisante .
Il est dans un premier temps nécessaire à développer les assurances santé pour garantir une
meilleure santé des individus à tous les âges de la vie. En effet, comme nous l’avons montré
précédemment, l’assurance santé est indispensable pour garantir aux individus un accès de
qualité aux soins de santé.
En outre, différentes études montrent que le bien santé est un bien supérieur, pour lequel la
consommation augmente plus rapidement que le revenu.
Par ailleurs, d’un point de vue individuel, l’assurance est la seule méthode viable pour garantir
aux individus une couverture intégrale des dépenses de santé lorsque les risques se déclarent.
Alors ce secteur doit avoir plus de développement au territoire Maroc, pour protéger plus les
gens tels que les gens plus qu’ils grandir plus qu’ils besoin de couverture médicale qui généralise
toutes les maladies.
L'agent général d'assurance doit être capable de changer de cap du jour au lendemain s'il ne
veut pas connaitre la faillite.
Il est indéniable que les compagnies d’assurances possèdent des apports non négligeables à la
société et à l’économie. Ces apports, comme on vient de le voir dans la deuxième section, ont un
double impact, social et économique. Les assurances ont aussi une fonction morale à jouer, c’est
la fonction de régulation des patrimoines. En effet, elles font jouer la solidarité qui permet de
faire supporter à la collectivité les dommages subis par les uns et par les autres.
38
C’est pour protéger les intérêts des assurés et des épargnants que l’état se resserve le droit
d’intervenir dans les affaires des assurances et que les textes de loi font de la solvabilité une
obligation pour les compagnies qui doivent à tout moment honorer leurs engagements. Or, cette
sacro-sainte règle de solvabilité a été perdue de vue par certaines sociétés qui, profitant de
plusieurs facteurs, ont oublié les règles de bonne gestion. Dès lors, le secteur entre dans une crise
qui l’empêche de trouver le dynamisme nécessaire pour contribuer au développement du pays.
Cette crise semble être plus d’ordre structurel que conjoncturel. Les déficits techniques que
connaissent d’une manière cumulative les entreprises d’assurances, en justifient certainement ce
caractère structurel et supposent une véritable réforme du secteur tenant compte des enjeux
économiques et sociaux en présence pour avant tout sauvegarder les intérêts des assurés. Partant
de là, l’objectif est d’essayer en premier lieu d’analyser les facteurs de blocage du
fonctionnement technique, financier et socio-économique de l’assurance.
Aussi serons–nous amenés ensuite à définir des aspects de l’effort déjà entrepris par l’autorité
de tutelle et enfin à proposer des perspectives pour pallier les insuffisances susvisées. Les
problèmes de l’assurance au Maroc.
Le cadre juridique dans lequel évoluent nos marchés et la crise qui mine nos économies depuis
plus de dix ans limite l’impact de notre secteur sur l’ensemble de l’activité économique et
pourraient, si rien n’est fait pour endiguer leurs effets négatifs, nous ramener au point de
départ.
L'économie entraine dans son évolution la société. Ce n'est pas que la société française régresse
mais certaines de ces valeurs disparaissent lentement mais sûrement.
Sincèrement cela fait froid dans le dos de voir à quelle vitesse la société change. Prenons en
exemple la situation des instituteurs et des professeurs. "Dans le temps", les instituteurs étaient
respectés de tous aussi bien des élèves que des parents. Les citoyens avaient du respect pour cette
profession. Pour s'en rendre compte il faut sans doute parler avec des personnes âgées. Si vous
leur demandez au sujet de leur professeur quand il était à l'école, la personne âgée vous dira
toujours que son maître monsieur « X » était quelqu'un de bien, un peu sévère parfois mais dans
le fond c'était un homme de savoir.
Sauf exception, les personnes âgées ont souvent un respect flagrant pour leurs anciens
professeurs. Mais de nos jours quand est-il ? Alors certes peut-être que les élèves d'aujourd'hui
auront du respect pour leurs anciens professeurs quand ils seront plus âgés mais on peut
toujours rêver. La vérité c'est que de nos jours les élèves se montrent trop souvent irrespectueux
avec les professeures et même la société dans son ensemble ne respectent plus autant qu'avant la
profession de professeur.
39
C'est une évolution de la société, un exemple parmi d'autres. Certaines professions ne font
désormais plus l'objet de reconnaissances particulières.
C'est le cas pour les assureurs qui ont perdu de leur crédibilité. Les consommateurs sont plus
avisés et grâce aux médias ils savent à quel point les assureurs sont riches et ça n'aide pas
toujours à faire passer les assureurs pour des bons samaritains. Pour autant, personne ne peut
se passer d'assurance alors avec une bonne ou une mauvaise image, il faut faire avec.
Encore une fois, avant la crise économique, en général quand on rentrait dans une entreprise
c'était pour la vie. Désormais d'une part les entreprises sont parfois dans l'obligation de licencier
et d'autre part les employés sont de plus en plus volatils et ils ont intérêt à expérimenter
plusieurs entreprises avant de trouver un travail idéal.
Les compagnies d'assurances ont de plus en plus de mal à fidéliser les nouveaux embaucher.
C'est pareil pour tout le monde mais comme en plus les assureurs souffrent d'une mauvaise
image et c'est encore plus dur de convaincre un employé de ne pas aller voir ailleurs.
Les agents généraux ont de plus en plus de mal à trouver du personnel fidèle indispensable au
bon fonctionnement d'une agence d'assurance. On constate que les agents généraux quand à eux
travaillent de plus en plus et les 35 heures ne s'appliquent pas pour eux. Il faut dire que le
revenu des agents généraux d'assurance dépend directement des résultats de l'agence qu'il gére.
Dans ce cas la fameuse formule « travailler plus pour gagner plus » prend tout son sens. Mais
pour l'employé d'assurance pourquoi en faire plus qu'il devrait ? En plus, quand il dit qu'il est
assureur il se fait traiter de voleur alors que son salaire n'est pas plus élevé qu'ailleurs.
On comprend ainsi qu'il soit difficile pour une agence d'assurance de trouver des employés
motivés. Auquel cas c'est à l'agent général d'assurance de faire tout son possible pour motiver
ses troupes et pour cela il faudra sans doute penser à mieux redistribuer les profits…
A la base, les assureurs avaient une certaine éthique et il n'était pas question de revenir dessus.
Puis avec le temps, on constate que les agents généraux d'assurance privilégient désormais les
intérêts financiers à la morale.
Dans le passé les agents généraux d'assurance étaient avant tout des juristes dont le problème
principal était le droit des assurés. Désormais un bon agent général est avant tout un homme
d'affaires avec la fibre commerciale. Et s'il a un appétit de requin c'est encore mieux. Il n'y a
plus une manière de procéder pour être un bon agent général d'assurance. Qu'importe la
manière car seule compte le résultat. La bible de l'agent général d'assurance a été jetée aux
oubliettes et désormais il n'existe pas une seule manière de diriger une agence d'assurance. Il n'y
a plus un modèle unique de fonctionne d'une agence d'assurance.
40
Tout est négociable et les contrats sont de plus en plus flexibles. Disons qu'un agent général
d'assurance moderne devra rentrer dans le moule et s'adapter au mieux aux nouvelles exigences
du marché. Pas question d'avoir des idées révolutionnaires, les lignes directrices sont déjà
tracées et il faudra faire avec.
Le principal défi aujourd’hui pour le secteur réside dans la montée en puissance des risques
émergents qui challengent les assureurs sur la manière de les modéliser, les maîtriser et les
priser convenablement.
« Soyons réalistes et pragmatiques », souligne d’emblée Mohamed Hassan Ben Salah, président
de la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR), dans son
discours d’ouverture. « Ces risques, ajoute-t-il, nous mettent dans une posture aussi délicate que
stratégique ».
Les assureurs sont donc appelés à se dépasser et faire preuve d’anticipation pour offrir des
solutions de couverture « sans pour autant mettre en péril leur solvabilité », préconisent Ben
Salah.
Une grand-messe qui réunit les intermédiaires d’assurance et qui a pour objectif d’enrichir le
débat sur les préoccupations actuelles du secteur – telles que la fiscalité, le revenu des
intermédiaires ou encore le développement du digital – et de proposer des solutions concrètes
aux différentes contraintes. Les intervenants se sont en effet penchés sur la possibilité de
construire une nouvelle dynamique pour servir au mieux les intérêts des intermédiaires, quels
que soient leur statut et leur taille.
À noter que le marché compte 2.143 intermédiaires. ses agents et courtiers ne couvrent pas
moins de 60% des 41 MMDH du marché des assurances. Un débat s’impose selon Farid
Bensaid, président de la FNACAM, qui affirme qu’une bonne partie des intermédiaires sont en
souffrance et que c’est le moment de « trouver une solution afin de faire évoluer le secteur et que
ces entreprises soient rentables ». Les difficultés sont bien connues, entre les problèmes de
commissionnement et de revenu, la problématique de la TVA, les problèmes de fraudes, les
différends avec l’Union marocaine des agents et courtiers d’assurances (UMAC), ou encore la
circulaire de 2015. Les propositions fusent pour remettre à niveau un secteur ayant un potentiel
important tant les besoins en couverture est grandissant.
41
Pour Mohamed Hassan Ben Salah, président de la Fédération marocaine des sociétés
d’assurance et de réassurance (FMSAR), le chantier le plus urgent pour les intermédiaires
d’assurance est « la mise en place des règles les plus claires en matière de concurrence ». « Ils
doivent en tant qu’agents économiques bénéficier d’une neutralité fiscale au même titre que
l’ensemble des secteurs d’activité », ajoute-t-il, en plaidant pour la suppression de la TVA non
récupérable sur les commissions.
Celle-ci grève sensiblement la rentabilité de ces intermédiaires. Ses agents devraient également
œuvrer pour diversifier leurs produits mais également trouver un certain équilibre tarifaire de
chaque famille de produits en vue de définir le « juste prix ». La formation a également été au
cœur du débat. D’ailleurs, la rencontre a été l’occasion pour la FNACAM pour sceller des
conventions de partenariat avec l’ANAPEC et l’ESCA concernant les métiers de courtage. Une
première action qui permettra au Maroc de rattraper un retard par rapport à d’autres marchés
encore plus petits sur la région.
42
CHAPITRE IV : MISE EN EVIDENCE EMPIRIQUE DE LA RELATION
ENTRE L’ASSURANCE ET LA CROISSANCE DE PIB EN MAROC.
Introduction :
Après avoir traité le rôle de l’assurance sur l’économie ; nous allons étudier la relation entre
l’assurance et la croissance du PIB au Maroc par une application empirique. EN effet, notre
objet et d’estimer les relations à long terme entre les différentes séries d’observations
représentatives de croissance du PIB, l’assurance et le service financier (des exportations des
produits commerciaux), de taux de crédit intérieur fourni au secteur prives par les banques et le
taux de scolarisation. Il s’agit de déterminer la relation entre ces séries ; entre les différentes
variables ; entre autres celle qui s’établir entre le financement d’assurance et la croissance du
PIB sur une période de 1960 jusqu’à 2018/2019.
Dans notre travail nous allons utiliser la méthodologie des séries temporelles, qui se base sur des
tests de racine unitaires et de cointégration des séries, des tests de causalité au sens Graner
reposants sur des modèles à correction d’erreurs : le VAR (Vecteur auto Régressif) à long terme.
L’avantage du têt de cointégration et la mise en évidence d’une relation de long terme stable
entre l’assurance et la croissance économique.
Les données de la série de la croissance du PIB « produit intérieur brut » s’étendent sur
une période de 51ans. De 1967 jusqu’à2018.
Source : résultat
d’après eviews 9.0.
43
D’après ce graphique nous allons conclue que la série PIB du Maroc est stationnaire avec une
faible volatilité c’est-à-dire moyenne nulle et une variance constante. Pour confirmer la
stationnarité de la série, nous appliquons le test de DickeyFuller.
t-Statistic Prob.*
À partir du résultat du tableau qui présente le teste de DickeyFuller nous remarquons que le
trend n’est pas significatif supérieur à 0.05. Avec un constant significatif égal à zéro inférieur à
0.05. Aussi on a le T observé est inférieur de T tabuler (-11.93-3.50) et la proba égale à 0
inférieur 0.05 qui signifie qu’il n’y a pas de racine unitaire donc la série est stationnaire.
44
Stationnarité de crédit intérieur fourni au secteur priver par les banques :
Nous allons étudier la série du crédit fournit au secteur privé par les banques (CPSB)au Maroc
sur une période de 59 ans. Depuis 1960 jusqu’à 2019.
A partir du graphique on voit qu’il y a une augmentation au niveau des crédits accordés par les
banques au secteur priver. Plus une hausse supérieure au 2010. Ce qui nous montre que cette
sérié n’est pas stationnaire.
Pour vérifier que cette dernière n’est pas stationnaire nous allons appliquer le teste de Dickey
Fuller :
T-Statistic Prob. *
45
Dependent Variable : D(CREDIT)
Method : Least Squares
Date : 07/10/20 Time : 22 :51
Sample (adjusted) : 1961 2019
Included observations : 59 after adjustments
Pour cette série nous remarquons que la racine unitaire est supérieure à 0 et a 0.05 donc ce
dernier est existé. Après on remarque que le trend et le Constant est non significatif puisque son
prob est supérieur à 5% donc on est constat que la série n’est pas stationnaire du type DS
puisque la source de la non-stationnarité.
t-Statistic Prob.*
46
On a après la première différence on a eu la série est devenue stationnaire.
Graphiquement :
47
D’après l’analyse graphique en remarque qu’il y a un trend au niveau de la série on conclura
que la série n’est pas stationnaire.
t-Statistic Prob.*
D’après ce tableau on peut conclus que cette série n’est pas stationnaire ; alors la source de non-
stationnarité est à partir du trend qu’est significative (0.032 inférieurs à 0.05) et puisque la
racine unitaire est non significative 0.2663. Donc on dit que la série n’est pas stationnaire du
type TS. La meilleure façon pour la rendre stationnaire est l’élimination de l’effet de la
tendance.
48
Alors ce graphique nous montre la série stationnaire après l’élimination de la tendance :
Source : eviews9.0
On peut dire d’après le graphique que cette série est devenue stationnaire.
49
Pour confirmer la stationnarité de la série on applique le teste de DickeyFuller.
t-Statistic Prob.*
Pour la série de l’assurance et service financier on le fi est non significatif supérieur à 0.05 et le
trend aussi non significatif alors on ne peut conclu que cette série stationnaire.
50
Lag LogL LR FPE AIC SC HQ
Pour optimiser le retarde optimale il faut prendre le plus faible alors à ce niveau en peut conclu
que le retard optimal est 1.
51
Et voilà le tableau de l’estimation du VAR :
L’objectif principal de l’estimation du modèles VAR est d’interpréter les facteurs affectant le
PIB pour d’expliquer son évolution.
52
Validation du model VAR :
Corrélogramme :
1 21.65797 0.1546
2 29.31819 0.0219
3 19.11164 0.2629
4 39.44680 0.0009
5 15.10736 0.5168
6 24.55275 0.0781
7 8.542544 0.9311
2. Test de normalité :
L’hypothèse nulle : les résidus sont multivariés normaux.
1 2.490048 2 0.2879
2 51.81744 2 0.0000
3 21.15788 2 0.0000
4 14.31713 2 0.0008
Le dernier ligne du tableau égale à 0 inférieur à 0.05. Donc on accepte l’hypothèse alternative ;
les résidus ne sont pas multivariés normaux.
3. Test d’hétéroscédasticité :
Joint test:
Chi-sq df Prob.
D’après le tableau la probabilité est égale à 0.0776 > 0.05, donc il y a une absence
d’hétéroscédasticité, les résidus sont homoscédastiques.
54
Stabilité du modèle VAR (Cercle de racine unitaire) :
Le Racine unitaire montre que tous les points se trouvent à l’intérieur du cercle, ce qui signifie
bien que le modèle est stable.
D’après les résultats des tests précédents d’analyse des résidus, nous confirmons la
validation du modèle VAR.
La réponse impulsionnelle :
La réponse impulsionnelle du PIB suite aux chocs de chacune des variables :
55
D’après les graphiques en peut conclu que le PIB a le même rythme aux variations des variables,
sauf au niveau d’assurance est moins faible que les autres variables ; au contraire au niveau de
scolarisation est plus fort. Alors que cette variation reste transitoire puisque la variation du PIB
reste stable avec un retour à son niveau d’équilibre.
56
Le coronavirus s’est attribué la un des médias et les priorités des institutions après avoir
provoqué plusieurs morts en Chine et s’être rapidement répandu dans plusieurs villes à travers
le monde.
Au-delà de la maladie, c’est la santé économique internationale qui pourrait être ébranlée si la
crise s’envenime.
L’économie chinoise est la première concernée et, en premier lieu, celle de la ville de Wuhan.
Cette dernière avait un PIB de 224 G$ en 2018 et représentait la neuvième ville la plus
performante du pays. Plus de 300 compagnies présentes dans le classement Fortune 500 y
avaient des opérations en 2019.
L’industrie du voyage est également impactée. Les vols et les réservations d’hôtel sont annulés,
obligeant les compagnies à gérer leur service à la clientèle en effaçant les frais d’annulation ou
en proposant des remboursements. La plus grande agence de voyages chinoise, Trip.com, a
connu une baisse de son cours boursier de 18% la semaine dernière .
Parmi les conséquences à long terme eux d’après la corona Verus En plus des effets immédiats
sur les activités ordinaires de grandes entreprises, d’autres conséquences pourraient les amener
à prendre des mesures coûteuses à plus long terme.
Par précaution, des entreprises chinoises pourraient obliger leurs employés à travailler de la
maison. C’est déjà le cas de l’entreprise propriétaire du réseau social TikTok et de la compagnie
internet Tancent.
57
Si cette tendance atteint les industries manufacturières, cela pourrait perturber les chaînes
d’approvisionnement. Ces dernières étant mondialisées et la Chine y jouant un rôle majeur, de
nombreuses industries, comme le secteur automobile, pourraient souffrir de retards et de coûts
supplémentaires.
Au-delà des conséquences sur la santé des nombreuses personnes affectées par le coronavirus,
celui-ci pourrait aussi avoir un fort impact sur notre économie et bousculer les affaires au
quotidien. D’où l’importance des mesures à prendre au niveau des organisations internationales,
des États, des entreprises et des individus.
Alors que le coronavirus ne cesse de se propager dans le monde, de nombreux pays ont pris la
décision de confiner leur population. La Chine a été l'un des premiers à appliquer cette mesure.
Rapidement, des effets positifs ont été constatés sur l'environnement.
Une eau transparente dans les célèbres canaux de Venise ? Depuis que l’Italie est en quarantaine
à cause du coronavirus, les milliers de touristes qui, en temps normal, envahissent les canaux,
ont disparu. Les bateaux à moteur ne circulent plus, ce qui a entraîné une forte réduction de la
pollution, comme l'atteste le retour des poissons dans les canaux. Dans le port de Cagliari, en
Sardaigne, un dauphin a même été aperçu près du bord.
Ces eaux propres ne sont qu’un exemple des conséquences du coronavirus sur l’environnement.
Dans de nombreuses villes du monde entier, les rues se sont vidées de leurs voitures et de leurs
passants, les usines ont fermé, de nombreux vols ont été annulés…Résultat : une baisse
significative des émissions de dioxyde d’azote.
Aux États-Unis, des scientifiques de l’université de Columbia rapporté une réduction de 5 à 10%
des émissions de CO2 à New York, la semaine du 16 mars. Le trafic automobile a baissé de 35 %
par rapport à l’année précédente.
Et c’est le tourisme marocain qui serait le plus touché avec des prévisions d’une baisse d’un
million d’arrivées en 2020. Des conséquences qui devraient également gripper la machine
exportatrice marocaine et freiner la cadence de son industrie.
D’autres secteurs sont en ligne de mire comme le textile pénalisé à la fois par une pénurie de
sourcin de la matière première et un tarissement de la demande étrangère. L’automobile, l'un
des principaux moteurs de croissance de nos exportations, devrait aussi voir ses expéditions
chuter sous l’effet d’une baisse du marché mondial de l’automobile. C’est certain que l’impact
de cette crise sans précédent sera très important, un impact que l’économie mondiale n’a jamais
connu depuis la crise de 1929. L’impact de cette crise sera lourd, douloureux, sur l’économie
marocaine. On parle d’une croissance négative pouvant aller jusqu’à - 3% pour l’année en
cours. C’est normal puisque tous les secteurs générateurs de croissance sont à l’arrêt : tourisme,
services, l’industrie, offshoring… tout est à l’arrêt sauf les services de première nécessité. Aussi
sur le plan budgétaire, la crise a un effet néfaste notamment sur les besoins en financement et
sur la dette. Le déficit budgétaire va se creuser davantage cette année et atteindre aisément les
6%, du fait notamment des dépenses à caractère social, celles débloquées pour faire face au
Covid-19, la baisse des recettes fiscales suite à l’arrêt de l’activité économique, par conséquent la
dette de l’administration centrale peut culminer à 73% du PIB, ajouter à cela l’apport en
devises des MRE qui seront lui aussi revus à la baisse car la crise actuelle frappe aussi les pays
d’accueil…
Bien que la facture pétrolière soit moins salée mais elle ne permettra pas à résorber toutes les
pertes cumulées des autres secteurs, notamment les exportations qui accusent le coup. Dans ce
contexte, il serait difficile de financer le déficit de la balance des paiements, alors que les IDE
baissent de manière drastique. La pandémie actuelle perturbe le commerce international et
toutes les chaines de valeurs mondiales.
Il n’y a pas que l’aspect économique pur. La crise actuelle accentue la crise sociale, avec une
hausse inquiétante du taux du chômage pour ne citer que cet indicateur, sans oublier que le
ralentissement de l’activité économique induit fatalement l’augmentation de la pauvreté. C’est
un cercle vicieux duquel il sera difficile de sortir sans l’engagement de tous pour un modèle de
développement plus inclusif.
59
Il faut une action énergique pour pouvoir sauver le secteur du tourisme qui participe à hauteur
de 7% du PIB. Un autre secteur durement impacté, celui du transport avec des milliers
d’emplois menacés. Selon l’IATA (association internationale du transport aérien), la crise
actuelle va peser lourdement sur le secteur du transport aérien au Maroc avec pas moins de 4,9
millions de passagers en moins 728 millions de dollars de pertes et plus 225000 emplois menacés.
Le transport routier du fait des mesures de restrictions prises par les autorités est dans une
situation intenable. Le manque à gagner sera énorme, colossal. Le secteur du transport
international des marchandises poursuit certes son activité mais les professionnels relèvent un
tassement dû à la baisse de la demande des importateurs marocains… Autre secteur touché,
celui de l’automobile. Il est difficile d’atteindre l’objectif de 1000000 de véhicules fabriqués
localement du fait de la suspension temporaire de l’activité de Renault et PSA… L’impact est
trop dur pour l’économie nationale quand on sait que le secteur auto est le premier exportateur,
avec une part de 27% des exportations globales du Royaume et un chiffre de l’ordre de 7
milliards d’euros à l’export.
60
Le secteur du textile et d’habillement, n’est pas en reste, loin de là. Les professionnels n’ont
aucune visibilité, alors que l’avenir est hypothéqué des 160000 employés du secteur répartis sur
1200 entreprises. C’est d’autant plus alarmant quand on sait que 60% de la production du
textile marocain est absorbé par l’Espagne et la France, deux pays dont l’économie a été
sérieusement touchée par la crise du Covid-19. Le secteur de l’agriculture, surtout les
coopératives, et celui de l’offshoring connaissent aussi des moments difficiles et des milliers
d’emplois sont menacés. C’est vous dire que l’impact de la crise sanitaire touche tous les
compartiments de l’économie nationale et des mesures fortes, salutaires sont à prendre dès la fin
de la pandémie pour pouvoir redémarrer la machine économique.
Ces mesures veillent à garantir le bon fonctionnement du secteur, à renforcer sa résilience face
aux chocs pouvant être induits par la situation actuelle et à protéger les assurés et bénéficiaires
de contrats d’assurance.
Concernant la problématique de la liquidité, l’ACAPS suivra avec vigilance, au cas par cas, la
situation des opérateurs et agira, le cas échéant, à travers les différents leviers réglementaires.
En matière de fonds propres, les opérateurs ont été sensibilisés à la nécessité de préserver et de
renforcer les fonds propres pour maintenir leur capacités à soutenir l’économie réelle et à
absorber les pertes dans un contexte d’incertitude de plus en plus accrue liée à la situation
pandémique actuelle. Dans cette perspective, une politique raisonnable et responsable de
distribution des dividendes par les opérateurs, au titre de l’année 2019, est attendue.
Décidée par le Comité de Veille Economique (CVE) dans l’objectif de préserver le pouvoir
d’achat des salariés, cette indemnité se décline comme suit : 1.000 DH pour le mois de mars et
2.000 dirhams pour les mois d’avril, mai et juin. Cette indemnité, qui concerne les salariés
déclarés à la CNSS au titre du mois de février 2020, en arrêt temporaire de travail et relevant
des entreprises en difficulté, est prise en charge « totalement » par le Fonds Spécial pour la
gestion de la pandémie coronavirus, précise la CNSS. Elle annule et remplace l’indemnité pour
Perte d’Emploi prévue par le régime de sécurité sociale géré par la CNSS durant toute la
période de crise.
Le personnel sélectionné sur la liste recevra l’indemnité forfaitaire à chaque fin du mois de la
période concernée et bénéficiera des allocations familiales et de l’assurance maladie obligatoire
(AMO), fait savoir la CNSS, notant que toute déclaration non conforme entraînera l’application
des sanctions prévue par la législation en vigueur.
Ce rabais sera octroyé au moment du renouvellement entre le 1er juin 2020 et le 31 mai 2021 à
la seule condition que le véhicule ait été assuré pendant la durée du confinement.
62
Ayant consenti un geste commercial estimé à 500 millions de dirhams au profit de leurs clients
en assurance Automobile, les assureurs marocains ont, enfin, fait montre d’une solidarité
louable face au Covid-19 dont ils font partie des rares secteurs qui semblent, au contraire,
profiter jusqu’à présent grâce à la baisse significative de la sinistralité engendrée par les
conséquences de cette crise inédite. Mais cette solidarité est bizarrement sélective, aussi bien
pour ce qui est des segments de clientèle éligibles que des branches d’assurance concernées.
De millions d’assurés marocains sur le dos desquels les assureurs ont engrangé un surprofit
considérable grâce au confinement strict appliqué pendant plus de deux mois par le
gouvernement marocain et la chute vertigineuse de la sinistralité qui s’ensuivit, nous n’espérions
guère faire bouger si rapidement une corporation aussi puissante.
Dont la FMSAR (Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance) s’est fendue
pour annoncer la décision de l’ensemble de ses membres, de faire bénéficier leurs clients
particuliers disposant d’une assurance automobile d’un rabais de prime pouvant atteindre, pour
un contrat annuel, 30% de la portion de prime RC automobile et garanties annexes couvrant les
deux mois de confinement. Bien que cela ne représente que le quart de notre estimation des
gains qu’empocheraient, in fine, les compagnies d’assurance marocaines en marge du Covid-19
(grâce à la simple baisse mécanique de la sinistralité, et au-delà de la seule période de
confinement dans les deux branches phares que sont l’Automobile et l’Accident de Travail), le
geste commercial en faveur des assurés est tout de même de 500 millions de dirhams. Ce qui
tranche nettement avec les « mesurettes » annoncées jusqu’alors par les assureurs, entre
prorogation jusqu’à fin avril 2020 des attestations d’assurances automobile expirant à compter
du 20 mars et soutien apporté aux agents généraux d’assurance – qui n’est autre que le bras
armé commercial du secteur lui-même.
Certes, la clientèle des personnes physiques est largement majoritaire dans les 12 milliards de
primes collectées, en 2019, par les compagnies d’assurance au titre de l’Assurance automobile,
mais est-ce une raison d’ignorer des centaines de milliers de personnes morales qui détiennent
ou exploitent un parc de près de 150.000 véhicules dont 44.000 en Location Longue Durée (LLD)
? Cela semble tout de même un pied de nez pour ces clients qui s’acquittent annuellement de
près de 1,5 milliard de dirhams en primes (dont près de 350 millions de dirhams à travers leurs
loyers de LLD) et dont le parc professionnel de voitures, notamment la partie dominante de
véhicules de tourisme et utilitaires légers, affiche une exploitation substantiellement inférieure à
la normale dans le sillage d’une activité économique qui a freiné aux quatre fers.
par ailleurs, quelle rationalité justifierait l’exclusion de la branche de l’Accident de Travail qui
pèse également sur les finances déjà ébranlées des entreprises, alors que 80% des salariés auront
été pendant plus de deux mois, soit en arrêt de travail soit en télétravail à partir de leur domicile
(donc exposés à nettement moins de risques qu’en temps normal et étant, de surcroît, dans une
situation où il est très compliqué de distinguer entre accident de travail et accident domestique
ou ménager).
63
d) L’assurance à l’export :
La problématique de couverture de risque est, en effet, posée avec acuité dans ce contexte
difficile de pandémie de COVID-19. Le secteur des exportations souffre des conséquences des
perturbations du commerce international et la solvabilité des pays clients est plus que jamais
remise en question. « Il est important de commencer à préparer l’après-Covid qui sera
complètement diffèrent de l’avant Covid et particulièrement difficile. Les prévisions actuelles ne
permettent pas encore d’anticiper les taux de croissance de l’économie mondiale. Les hypothèses
changent toutes les 24 heures, la crise économique n’est pas encore déclenchée et la crise
financière serait plus.
Donc ils étaient décidés de baisser le délai de remboursement des entreprises exportatrices
ayant subi des pertes durant les dernières semaines. Le déblai passe ainsi de 6 à 3 mois
maximum dans l’objectif d’alléger l’impact de la situation actuelle sur la trésorerie des
entreprises les plus fragilisées, affirme l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) dans
un communiqué diffusé ce lundi 27 avril. D’autres mesures spécifiques ont été également
décidées dans le cadre de l’allègement des restrictions. Il est ainsi question de révision à la baisse
des délais de remboursement, de prorogation du délai de déclaration du chiffre d’affaires de 15
à 30 jours et des échéances à 2 mois au lieu de 1 mois. De même, il a été décidé une augmentation
du délai de déclaration du sinistre de 30 à 60 jours avec possibilité de rallonge.
Conclusion :
L’assurance est l'un des plus importants activités dons notre vie sociale et économique. Au
Maroc on constate de plus un accroissement et un développement de l’activité avec une
contribution de près de 4% au PIB ; tel que son positionnement à l’Afrique ce qui montre le rôle
de l'assurance au niveau de l'économie, elle joie plusieurs rôles soit de la protection des gens, des
véhicules … parlent de l'assurance qui couvert les maladies les retrait au Maroc.
C’est pour ça on conseille les gens d’aller à l'assurance protéger leurs biens et pour bénéfice des
types d'assurance aussi au niveau des banques pour prendre des crédits il faut avoir une
assurance du crédit, aussi les banque peut jouer le rôle d'assurance dans les assurances de
voyages.
Pendant ce phénomène vécu par tout le monde on voit que l'assurance a un rôle plus important
surtout au niveau de la santé les couvertures maladies, tel qu'au niveau du Maroc il y a la CNSS
qui recouper les gens qui travaillent par pend ce confinement pour l'aide à couvert leur besoin.
64
PLAN DE PFE.
SOMMAIRE.
REMERCIEMENT.
INTERE DU SUJET.
PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE.
HISTORIQUE DE L’ASSURANCE.
INTRODUCTIO……………………………………………………………………………………………43
ETUDIER LA STATIONNARITE DES SERIES………………………………………………………. 43
STATIONNARITE DU PIB…………………………………………………………………… 43
STATIONNARITE DU CREDIT INTERIEUR ACORDE AU SECTEUR PEIVE PAR BQ 45
STATIONNARITE DE LA SCOLARISATION PRIMAIRE……………………………….. 47
STATIONNARITE D’ASSURANCE ET SERVICE FINANCIER ……………………….. 49
LE CHOIX DE NOMBRE DE RETARD………………………………………………………………… 50
ESTIMATION DU VAR…………………………………………………………………………………… 51
VALIDATION DU MODEL VAR……………………………………………………………………….. 53
00CORRELOGRAMME…………………………………………………………………
53
ANALYSE DU RESIDUS……………………………………………………………... 53
TEST DE NORMALITE…………………………………………………………….. 54
TEST DE L’HETEROSCEDACITE………………………………………………..54
STABILITE DU MODEL VAR (CERCLE DU RACINE UNITAIRE) ……………………………………55
LA REPONSE IMPLUSIONNEL……………………………………………………………………………55