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Sous le Thème :
Analyse statistique
financiére des données
assurentielles au maroc
Encadré par :
Mr. EL HACHLOUFI Mostapha
Réalisé par :
ABOUZINE Othmane
GHARIB Youness
1
REMERCIEMENTS
2
Introduction générale……………………………………………………….….6
Partie 1 : secteur de l’assurance au Maroc…………………………..7
Chapitre 1 : généralités sur le secteur des assurances ou
Maroc……………………………………………………………………………….….7
Section 1 : Définition et historiques………………………………….....7
A. Historiques……………………………………………………………………….7
B. Définition de l’assurance………………………………………………….8
1. Le risque…………………………………………………………………………..8
2. La prime……………………………………………………………………………9
3. La cotisation……………………………………………………………………10
4. La mutualité……………………………………………………………………10
5. La prestation de l’assureur : indemnité et forfait……………10
Section 2 : Structure du marché marocain………………………….11
A. Les acteurs de la scène d’assurance……………………………….11
1. L’Etat………………………………………………………………………………11
2. Les sociétés d’assurances………………………………………….……11
2.1- les société commerciales…………………………………………….11
2.2- les mutuelles d’assurances………………………………………....11
2.3- les organismes de prévoyance sociale…………………………12
2.4- les organismes d’assurance…………………………………………12
2.5- les intermédiaires en assurances…………………………………13
a. les agents généraux d’assurances……………………………13
b. les courtiers…………………………………………………………....13
c. les experts……………………………………………………………….13
d. les actuaires……………………………………………………….……14
e. les consultants…………………………………………………………14
f. les Risk-Mangers………………………………………………………14
B. les défis du secteur…………………………………………………………14
1. la libération…………………………………………………………………….15
2. la concentration……………………………………………………………..15
3. la bancassurance « une nouvelle forme de distribution ».16
3
4. l’assurance maladie obligatoire « AMO »………………...…….17
5. la réassurance………………………………………………………..….…..18
Chapitre 2 : l’assurance une nouvelle démarche au
développement…………………………………………………………..….….19
Section 1 : Le rôle financier et économique du secteur des
assurances………………………………………………………………….……..19
A. Offrir une protection directe aux entreprises………….…..…19
B. Encourager l’intermédiation financière………………………….19
C. Offrir une protection en plus de celle de l’Etat……………….19
Section 2 : les produits d’assurance……………………………………20
A. Assurance dommage………………………………………………………20
1. les assurances de choses………………………………………………..20
2. Les assurances de responsabilité……………………………….……20
B. Assurance de personnes…………………………………………….…..20
1. La branche d'accidents corporels…………………………….……..21
2. L’assurance-vie……………………………………………………………….21
a. Sur le plan économique………………………………………………21
b. Sur le plan social…………………………………………………………21
Partie 2 : Analyse statistique et financière des données
assurantielles marocaines………………………………………………….23
Chapitre 1 : Analyse statistiques des données assurantielles
marocaines ……………………………………………………………………….23
Section 1 : L’évolution du secteur des assurances
marocaines…………………………………………………………………….….23
A. La croissance du secteur………………………………………….…….23
B. Positionnement du secteur d’assurance marocain…………24
Section 2 : Le marché marocain des assurances…………………27
A. Chiffre clés de secteur…………………………………………….……..27
1. Primes émises………………………………………………………….…….27
2. Parts de marché en affaires au Maroc…………………………...28
3. Indicateurs d’activité du secteur de l’assurance……………..29
4
a. Prestations et frais payés………………………………………………29
b. Résultat net…………………………………………….……………………29
c. Fonds propres……………….………………………………………………29
d. Provisions techniques et couverture des engagement
réglementaires………………………………………………………..…………29
Chapitre 2 : Analyse financière des données assurantielles..30
Section 1 : situation Financière de secteur d’assurance au
Maroc…………………………………………………………………………………30
A : Placement et revenus financiers……………………………………30
B : La rentabilité financière…………………………………………………31
Section 2 : Analyse financière des entreprises d’assurance .32
A : Analyse des charges……………………………………………………...32
B : Analyse des résultats…………………………………………………….35
Conclusion………………………………………………………….………………36
Bibliographie………………………………………………………………………37
5
Introduction générale
Nul ne peut ignorer le rôle que joue le système financier dans la stimulation de
la croissance et ce, à travers la collecte et l'injection des flux financiers dans les
rouages de l'économie. Dans ce cadre le secteur des assurances, entre autres,
joue un rôle important. Ce secteur ne cesse de prendre de l'importance, que ce
soit par les sommes importantes qu'il draine ou au niveau des tendances
lourdes qui le caractérisent ces dernières années (concentration, libéralisation,
bancassurance...), ainsi qu'au niveau des pays qui dominent le secteur sur la
scène internationale.
6
Partie 1 : secteur de l’assurance au Maroc
Chapitre 1 : généralités sur le secteur des assurances ou Maroc
Section 1 : Définition et historiques
A. Historiques.
En revenant a l’antiquité de l’assurance en trouve que sa première apparition
remonte au moyen âge, sous l’action de l’église avec le pape Grégoire 9, et
dont le résultat était l’apparition de l’assurance maritime.
Suite à ça, l’assurance terrestre verra le jour au milieu du 17éme siècle a la
suite du grand incendie qui a détruit les quartiers entier de la ville de LONDRE.
S’agissant du Maroc, son 1er contacte avec l’assurance remonte au 19éme
siècle et dont la cause motrice était la sensation des commerçants et
armateurs, du besoin de s’assurer contre les conséquences des événements de
mère subit par les bâtiments maritimes, les cargaisons et le personnel
naviguant.
Durant ce siècle la souscription des contrats d’assurance se faisait par
l’intermédiaire des sociétés étrangères qui étaient représenté au Maroc par
des agents généraux installés dans les villes maritimes, avec le temps cette
pratique a pu tisser une place dans la société marocaine et toucher d’autre
secteur « les assurance terrestre.» et cette transplantation de cette technique
se justifie a l’origine d’une part à l’arrivée des étrangers attirés par les richesses
du pays ainsi que les facilités administrative et fiscale que leur accordé les
autorités de protectorat, et d’autre par la volonté de se prémunir contre les
aléas de l’avenir.
Avant la promulgation de l’arrêté vizirial de 1934 la réglementation du contrat
d’assurance relever du droit commun a l’exception des problèmes de
compétence judicaire réglementer par le Dahir du 22 septembre 1930.
Mais au 28 novembre 1934 l’arrêté Vizirial est intervenu pour combler les
insuffisances du droit commun, parmi lesquels : « le déséquilibre du rapport
existant entre l’assureur et l’assuré » ;alors il était temps pour l’Etat
d’intervenir pour fixer impérativement certaines clauses d’ordre général
marqué par la protection des assurés, bénéficiers du contrat et enfin par la
consécration des règles techniques que la pratique avait permis de dégager ;
Mais il faut préciser que l’arrêté Vizirial de 1934 n’était pas de caractère
général car il ne s’appliquer qu’aux assurances terrestre et exclue les
assurances maritimes, fluviales, la réassurance et l’assurance-crédit.
A 1941 l’arrêté Vizirial de 6 septembre fut introduit l’organisation du contrôle
de l’Etat sur les opérations de l’assurance et aussi le principe de la coalisation
de l’assurance pour tous les risques prenant naissance au Maroc.
Jusqu'à l’Independence, l’assurance était pratiquée essentiellement par des
délégations étrangères Européenne et américaine, dont la plupart n’avait de
7
délégation et leur service était très réduit ainsi que le manque d’un service de
comptabilité.
Jusqu'à 1975 les pouvoirs publics ont agis pour faire participer les nationaux a
la gestion de l’assurance dans la 1er phase et a son contrôle dans la 2éme
phase.
A partir de 1975 jusqu'à 1980 l’assurance au Maroc était exercer et vendu que
par des nationaux sauf convention international dument publier.
Avant 1984 et relativement au secteur d’assurance, le juge marocain avait
parmi ces fonctions d’évaluer le montant de l’indemnisation mais ce dernier a
faillit dans sa fonction ce qui a causé l’encombrement de presque 100.000
dossiers dont la décision judiciaire était rendu mais sans l’exécution du
jugement.
Suite à cette période et précisément en 1995, 5 sociétés d’assurance on était
liquidé a cause de l’épuisement de leur trésorerie.
Au 7éme novembre 2002, il a eu la promulgation de la loi 17-99 portant le code
des assurances et qui a abouti à la réunification et l’ordonnancement d’un
ensemble de texte qui était auparavant éparpillés, et qui a modernisé la
législation du secteur en le dotant d’un dispositif réglementaire qui répond
globalement aux standards internationaux.
En 2005, l’événement qui a marqué cette année relativement au secteur
d’assurance c’est que la rentabilité de ce dernier a doublé, le résultat fiscal du
secteur ayant atteint 3.2 milliards de DH contre 1.6 milliard en 2004.
En conclusion, le nouveau code de l’assurance a laissé présager une heureuse
stabilité de cette activité.
B. Définition de l’assurance.
L’assurance peut être définie comme une « opération par laquelle une partie
(l’assureur) s’engage à délivrer, dans le cadre réglementaire d’un contrat, une
prestation en cas de réalisation d’un risque à une autre partie (l’assuré),
moyennant le paiement d’une prime ou cotisation. L’assureur réalise alors la
mutualisation des risques en utilisant la loi des grands nombres et les lois de la
statistique ».
Pour employer un langage moins technique et pour citer un statut de la Reine
Elisabeth 1ère d’Angleterre, l’on peut affirmer que « l’assurance a été établie
de sorte que la perte pèse légèrement sur beaucoup, plutôt que lourdement
sur peu ».
1. Le risque
La notion de « risque » renvoie à plusieurs définitions. Le « risque » peut
désigner :
1) l'objet assuré (un bâtiment, une automobile,) : on parle alors dans ce cas de
« risque-objet »,
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2) une catégorie d’événements assurables de même nature à partir de laquelle
on établit une tarification : on parle alors du « risque chômage », du « risque
invalidité », du « risque entreprise »,...
3) un événement dommageable (la maladie, un incendie, un vol, le décès,...) :
on parle alors de « risque-cause » ou péril.
La dernière acception du mot « risque » est, dans le domaine de l’assurance, la
plus importante. Le risque est alors l’événement dommageable contre l’arrivée
duquel on cherche à se prémunir et correspond donc à l’événement assuré.
Cependant, ces conditions sont nécessaires, mais non suffisantes pour qu’un
risque puisse être assurable. En effet, pour qu’existe un risque assurable, il faut
aussi qu’existe un marché de l’assurance, c’est-à-dire qu’il faut qu’il y ait non
seulement une demande des particuliers, des entreprises ou des collectivités,
mais il faut également qu’il y ait une offre des assureurs.
2. La prime
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Pour ce faire, sont utilisés des outils statistiques qui déterminent de manière
plus ou moins précise la probabilité de réalisation des événements garantis.
3. La cotisation
La cotisation, qui est un terme synonyme de prime mais utilisé dans le secteur
mutualiste, peut être soit fixe, soit variable :
2) Si la cotisation est variable (comme dans le cas d’une société mutualiste, par
exemple), le paiement de la cotisation peut donner lieu soit au versement
complémentaire d’un rappel de cotisation (si les sinistres ont coûté plus chers
que prévu), soit à un remboursement appelé « ristourne » (dans le cas
contraire).
Les cotisations perçues doivent être suffisantes pour faire face au coût des
sinistres survenus dans l’année, ainsi qu’à tous les frais (d’acquisition, de
gestion, d’encaissement), assumés par l’organisme assureur.
4. La mutualité
L’ensemble des personnes assurées contre un même risque et qui cotisent
pour faire face à ses conséquences constitue une mutualité. L’assurance est
donc l’organisation de la solidarité entre les gens assurés contre la survenance
du même type d’événement.
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Les prestations financières de l’assureur peuvent être de 2 sortes. Elles
peuvent prendre la forme :
Ce sont les preneurs du risque qui encaissent les primes et paient les sinistres.
Au Maroc, on distingue 4 formes de sociétés d’assurances :
• Les sociétés commerciales,
• Les mutuelles,
• Les organismes de prévoyance sociale,
• Les organismes d’assistance.
• Les intermédiaires d’assurance
2.1 Les sociétés commerciales :
Ce sont des sociétés à but lucratif. Elles doivent avoir un capital minimum
légalement exigé. Elles sont dirigées par un Conseil d’Administration. Elles
peuvent pratiquer toutes les branches d’assurance, n’ont pas de limitation
territoriale au Maroc et travaillent avec des intermédiaires (agents généraux
et courtiers).
2.2 Les mutuelles d’assurances :
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Ce sont des associations. Les cotisations sont toujours variables. Elles ne
peuvent donc jamais pratiquer d’opérations impliquant une gestion en
capitalisation. Elles ne travaillent jamais avec des intermédiaires.
2.3 Les organismes de prévoyance sociale :
12
La Société Centrale de Réassurance.
C’est un établissement public bénéficiant de la garantie de l’Etat. Son statut de
réassureur national lui confère les rôles de régulation du marché et
d’économie de devises.
2.5 les intermédiaires en assurances
c. Les experts
Ce sont des personnes choisies en fonction de leur compétence pour
déterminer la nature, la cause et l’importance des dommages en cas de
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sinistre. Ainsi, il y a des experts Auto (les plus nombreux), Incendie, Transport,
Objets d’art, médecins-experts pour les dommages corporels, etc.…
L’assuré fait également appel à des experts, par exemple, pour l’expertise
préalable en assurances Incendie ou, encore, s’il y a contestation avec
l’assureur (contre-expertise). Quand un expert est nommé par un juge,
on dit qu’il y a expertise judiciaire.
d. Les actuaires
Ce sont des personnes de niveau universitaire (Sciences Mathématiques et
Actuarielles) qui, chez les assureurs, effectuent des calculs de probabilité
notamment en Assurance-vie et Capitalisation (espérance de vie, valeurs de
rachat, valeurs de réduction, etc.). Les actuaires s’occupent aussi des
statistiques dont ils tirent des conclusions pour l’élaboration des tarifs toutes
branches. La deuxième partie vise à éclaircir ce concept.
e. Les consultants
Ce sont des personnes indépendantes qui conseillent les assurés
(essentiellement entreprises) pour l’élaboration de leur programme
d’assurances en fonction d’une analyse de risque. Les consultants sont
rémunérés sur base d’honoraires. Au contraire des courtiers, ils
n’interviennent pas dans le placement des polices d’assurances.
f. Les Risk-Mangers
Ce sont des personnes qui, dans les grandes entreprises, sont chargées de la
"gestion des risques", fonction qui englobe évidemment la gestion du
dossier Assurances. Au niveau des entreprises, on trouvera toutefois le plus
souvent un "chargé d’assurances".
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suivi des clients, constituent les principales motivations des compagnies
d'assurances pour la recherche de profits sous d'autres cieux.
1- La libéralisation :
Au Maroc, la libéralisation est venue pour clore plusieurs années agitées :
liquidation, assainissement... Elle consistera en la mise en place de tarifs
élaborés sur des bases statistiques ayant le consensus du marché et validées
par la Direction des assurances, au lieu de leur homologation.
L'objectif est de déterminer un tarif représentatif pour chaque branche
d'assurance. Pour cela, les compagnies doivent constituer une banque de
données statistiques au niveau de la Fédération Marocaine des Sociétés
d'Assurances et de Réassurance. Par la suite, ce tarif doit être proposé et
appuyé par une étude statistique, à la Direction des assurances qui doit en
principe proposer des ajustements au cas où les tarifs avancés sont jugés
insuffisants. Les compagnies d'assurances ont la possibilité de réviser leurs
tarifs une fois par an. Cette révision est soumise à l'approbation préalable de la
Direction des assurances.
2- La concentration :
Le secteur des assurances au Maroc, à l'instar des autres secteurs de par le
monde, a connu et devrait continuer de connaître une vague de concentration
sans précédent, qui va dans le sens de la libéralisation des marchés,
conformément aux accords signés dans le cadre de l'Organisation Mondiale du
Commerce, afin de bénéficier de l'ouverture et de la globalisation dans les
services financiers. Et aussi qui va lui permettre de faire face aux contraintes de
solvabilité inscrites au code des assurances adoptés fin 2002.
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La concentration constituant un moyen de l’organisation du marché
d’assurance au Maroc par le moyen de l’élévation du chiffre d’affaire qui se
traduit par des fusions en chaines et des liquidations de portefeuilles de
plusieurs sociétés
Cette situation a fait perdre au marché marocain ce caractère
hyperconcurrentielle qu’il connaissait auparavant et à laquelle se heurtait
toute mesure d’assainissement de ce secteur.
3- La bancassurance « une nouvelle forme de distribution » :
La bancassurance a pu trouver un terrain de développement au Maroc
notamment à la suite des processus de concentration et de transformation en
cours dans le secteur financier marocain tout entier. Dans ce cadre, la
bancassurance, c'est à dire la distribution de produits bancaires et d'assurances
par un même réseau est l'un des signes les plus tangibles d'un processus de
rapprochement progressif entre les activités bancaires classiques et celles de
l'assurance.
Quatre principales stratégies sont possibles pour rapprocher la banque de
l'assurance et donner naissance ainsi à la bancassurance qui s’est beaucoup
développée au Maroc depuis sa réglementation par le Code des Assurances :
16
• Le fait que le marché de l'assurance vie est attrayant pour les banques,
Tant du point de vue des marges de profit que des possibilités de
croissance.
• Et enfin, il y a les fortes participations stratégiques des compagnies
d'assurances dans les capitaux des établissements bancaires.
L'Assurance Maladie Obligatoire (AMO) est l'un des dossiers les plus
consommés ces derniers temps pour les opérateurs du secteur des assurances
mais aussi, pour tout un pays où 80% de la population est exclue de la
couverture sanitaire. Ceci démontre que le secteur des assurances est au cœur
de la problématique sociale.
Selon la FMSAR, l'AMO doit se baser sur certains principes fondateurs qui
serviront de cadre à ce projet il y a tout d'abord :
17
5- La réassurance :
18
Chapitre 2 : l’assurance une nouvelle démarche au développement
Section 1 : Le rôle financier et économique du secteur des assurances
Nul ne peut ignorer le rôle que joue le système financier dans la stimulation de
la croissance et ce, à travers la collecte et l'injection des flux financiers dans les
rouages de l'économie. Dans ce cadre le secteur des assurances, entre autres,
joue un rôle important. Ce secteur ne cesse de prendre de l'importance surtout
en ce qui concerne les sommes importantes qu'il draine.
19
Dans un monde caractérisé par des changements sociaux, l’assurance permet
d’accompagner efficacement les services de l’Etat grâce à des produits conçus
(retraite, soins médicaux et les sécurités sociales) qui pèsent sur les finances
publiques.
Dans ce cadre l’assurance fournit une protection supplémentaire à coté de la
protection de l’Etat. Il est possible d’atteindre un meilleur équilibre entre l’Etat
et le marché en favorisant la croissance des entreprises par une réduction
durable du prélèvement fiscal et social.
L’assurance ne répare pas un préjudice, mais verse des sommes, qui sont fixées
par le contrat, abstraction faite du préjudice réel que l’assuré à subi.
20
D’ailleurs, l’assuré peut contracter plusieurs assurances pour le même risque,
et être couvert par diverses polices auprès de plusieurs sociétés d’assurances.
L’assurance nuptialité.
L’assurance complémentaire.
L’assurance populaire.
L’assurance groupe.
L’assurance-vie doit jouer un rôle primordial dans la réalisation des objectifs
sociaux économiques de notre société.
En effet, l’assurance sur la vie dans l’état moderne remplit deux fonctions
essentielles :
a. Sur le plan économique.
Elle contribue à la collecte d’une épargne individuelle importante qui sera bien
entendu investie par la suite dans des placements d’intérêt général dont la
collectivité a besoin pour son développement économique.
b. Sur le plan social.
L’assurance-vie apporte à chacun une sécurité librement décidée en sus des
avantages sociaux de protection et de garantie apportée par les divers régimes
de prévoyances sociale.
21
Cela étant fait, il faut préciser que si l’assurance de manière générale est
récente au Maroc, l’assurance-vie est encore plus récente, elle n’occupe
qu’une place très modeste malgré son évolution.
Le sous-développement de l’assurance-vie au Maroc peut être expliqué par
trois facteurs essentiels
22
Partie 2 : Analyse statistique et financière des données assurantielles
marocaines
Chapitre 1 : Analyse statistiques des données assurantielles
Section 1 : L’évolution du secteur des assurances marocaines
A. La croissance du secteur
23
réassureurs exclusifs (+1,5%). Au global, le ROE du secteur enregistre une
légère amélioration à 9,6% contre 9,4% en 2018.
B. Positionnement du secteur d’assurance marocain
1. Les marches de l’assurance an Afriques
Au regard de la fragilité des économies africaines et du contexte très
concurrentiel observé sur plusieurs marchés, l’apport de l’Afrique à l’assurance
mondiale reste très faible. Avec une collecte de 68,4 milliards de dollars en
2018, l’assurance africaine réalise une progression modeste de 0,9% et sa
contribution représente à peine 1,3% du marché mondial. Son acteur majeur,
l’Afrique du Sud, qui s’attribue 70,6% des émissions, réalise une faible
progression (+0,2%) en raison de la faiblesse de l’environnement
macroéconomique et de la persistance d’un haut niveau de chômage.
Figure : Parts
du marché
africain par
pays en 2018
24
1.1 Le marché de l’assurance Vie
En 2018, la branche Vie, qui représente 67,7% du total des affaires africaines,
renoue avec la croissance (+1,3%) après le repli enregistré l’an dernier (-2,9%).
Une montée en puissance difficile pour l’Afrique, eu égard à la faiblesse du
contexte macroéconomique de son plus grand marché, l’Afrique du Sud, qui
réalise 83,1% des affaires Vie mais ne progresse que de 0,4%.
Après avoir enregistré une croissance de 1,4%, les marchés africains voient leur
collecte en Assurance Non Vie stagner en termes réels, reflétant
l’intensification de la concurrence qui sévit dans plusieurs pays du continent.
Ainsi, l’Afrique du Sud, à l’image de plusieurs pays africains tels que l’Algérie,
l’Egypte, le Kenya et la Namibie, accusent des baisses sur les affaires Non Vie
variant entre -4,0% et -0,4%.
CHIFFRE D'AFFAIRES PART DU MARCHÉ AFRICAIN
En millions de dollars
AFRIQUE DU SUD 9 794,0 44,4%
MAROC 2 432,0 11,0%
KENYA 1 273,0 5,8%
ALGÉRIE 1 084,0 4,9%
Tableau : Répartition
EGYPTE 902,0 4,1%
des primes de la
branche Non Vie en TUNISIE 684,0 3,1%
Afrique en 2018 NIGERIA 671,0 3,0%
NAMIBIE 287,0 1,3%
ZIMBABWE 276,0 1,3%
AUTRES PAYS 4 673,0 21,2%
TOTAL 22 076,0 100,0%
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Primes émises
En 2018, le Maroc enregistre une collecte de primes estimée à 4,6 milliards de
dollars, lui permettant d’occuper le 51ème rang à l’échelle mondiale et de
conserver sa 3ème place dans le monde arabe, après les Emirats-Arabes Unis et
l’Arabie Saoudite.
Figure : Rangs du
secteur marocain
en termes de
chiffres d’affaires
(2016 – 2018)
Source : Swiss Ré
Densité d’assurance
En 2018, la densité4 d’assurance au Maroc se situe autour de 127,0 dollars en
moyenne. Un marocain dépense en près de 59,0 dollars en produits
d’assurance Vie et 67,0 dollars en produits d’assurance Non Vie. Le Maroc se
classe à la 66ème place mondiale et 7ème place parmi les pays arabes, après
les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Koweït, l’Arabie Saoudite, le Liban et le
Sultanat d’Oman.
Figure : Rangs du
secteur marocain
en termes de
densité (2016-
2018)
Source : Swiss Ré
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Section 2 : Le marché marocain des assurances
A. Chiffres clé se secteur.
1. Primes émises
En 2018, les émissions directes, toutes branches confondues, progressent de
6,2%, en réalisant un chiffre d’affaires de 41,2 milliards de dirhams contre 38,7
milliards un an auparavant.
Les opérations Non Vie sont en progression de 5,6% et représentent 55,8% du
total du business. La contribution de l’assurance automobile vient au premier
rang (27,1%), suivie de l’assurance maladie maternité (9,9%) et de l’assurance
accidents du travail (5,5%).
L’assurance des risques techniques enregistre, quant à elle, la plus grande
croissance de l’année (+24,0%), suivie de l’assistance-crédit-caution (10,8%).
PART DES
VARIATION
En millions de dirhams 2017 2018 AFFAIRES
2018/2017
DIRECTES
27
Les opérations Vie et Capitalisation affichent un taux d’évolution plus
important (+7,1%), grâce à l’épargne collectée par les entreprises d’assurances
et qui représente 35,5% du total des affaires directes.
2. Parts de marché en affaires directes au Maroc
Hormis la « Mutuelle Attamine Chaabi » et « Maroc Assurance International »
qui améliorent leurs positions et l’entrée dans le classement de la « Société
Marocaine d’Assurance à l’Exportation », les entreprises d’assurances et de
réassurance maintiennent leurs parts de marché et leurs positions occupées en
2017.
Parts de
Rang2018 EAR Vie Non Vie
marché
1 WAFA As s ura nce 20,3% 25,7% 16,1%
2 RMA As s ura nce 15,9% 18,4% 13,9%
3 SAHAM As s ura nce 12,5% 5,7% 17,9%
4 Mutuel l e Atta mi ne Cha a bi 10,3% 23,4% …
5 AXA As s ura nce Ma roc 10,2% 8,1% 11,9%
6 ATLANTA5 5,9% 2,6% 8,5%
7 SANAD 4,9% 2,6% 6,8%
Ta bl ea u : Pa rts de
ma rché pa r 8 La Ma roca i ne Vi e 4,4% 9,5% 0,4%
entrepri s es 9 Mutuelle Central e Ma roca i ne d’As s ura nce 3,4% 3,7% 3,2%
d’a s s ura nces a u 10 ALLIANZ Ma roc 3,3% 0,1% 5,9%
Ma roc en 2018 11 Mutuelle Agri col e Ma roca i ne d’As s ura nce 2,4% … 4,3%
(a ffa i res di rectes ) 12 Compa gni e d’As s ura nce Tra ns port 1,7% … 3,0%
13 Ma roc As s ura nce Interna ti ona l 1,3% … 2,3%
14 SAHAM As s i s ta nce 1,2% … 2,2%
15 Mutuelle d’Assurance des Tra nsporteurs Unis 0,8% … 1,4%
16 Wa fa Ima As s i s ta nce 0,6% … 1,0%
17 ACMAR 0,3% … 0,6%
18 AXA As s i s ta nce Ma roc 0,2% … 0,4%
19 Cofa ce Ma roc 0,1% … 0,2%
Soci été Ma roca i ne d'As s ura nce à
20 0,0% … 0,1%
l 'Exporta ti on
21 CHAABI As s i s ta nce 0,0% … 0,0%
28
3. Indicateurs d’activité du secteur de l’assurance
b. Résultat net
c. Fonds propres
Les fonds propres se sont établis à 40,1 milliards de dirhams, marquant une
progression de 2,1% par rapport à l’exercice précédent. Ils représentent 93,0%
du total du chiffre d’affaires, contre 96,5% l’an dernier. En s’établissant à 9,4%,
le rendement des fonds propres affiche ainsi un tassement de 1,6 points de
pourcentage par rapport à l’année précédente.
Quant au capital social (ou fonds d’établissement) consolidé, il s’élève à 7,7
milliards de dirhams.
29
Chapitre 2 : Analyse financière des données assurantielles
Section 1 : L’évolution du secteur des assurances marocaines
A. La croissance du secteur.
Les placements affectés aux opérations d’assurances et de réassurance du
secteur se sont établis à 163 814.8 millions de dirhams au terme de l’exercice
2018, en progression de 5.7% par rapport à l’année précédente. Cette
évolution provient des placements en actions et parts sociales qui ont cru de
5.9% et qui détiennent la part majoritaire de l’ensemble des placements
affectés (68.3%). Les obligations, bons et titres de créances négociables ont cru
de 4.2% et ont occupé 22.1% de l’ensemble des placements affectés
3,60%
2,10%
3,80%
68,30%
30
En millions de dirhams 2017 2018 Variation
B. la rentabilité financière.
Le secteur des assurances voit son résultat net baisser de 9,5% cette année
avec un total de 3,5 milliards de dirhams, après avoir enregistré 3,8 milliards en
2017. En incluant les réassureurs exclusifs, ce résultat se situe à 3,8 milliards de
dirhams contre 4,3 milliards un an auparavant (-12,8%).
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Source : ACAPS
Le recul du résultat net réalisé par le secteur des assurances cette année est dû
essentiellement à :
• Une forte baisse de la marge d’exploitation, devenue négative et nettement
impactée par la baisse de celle des opérations non vie (-71,1 %), suite à la
dépréciation des marges des assurances automobile (-60,5%), incendie et
éléments naturels (-94,8%), risques techniques (-362,3%) et transport (-57,0%);
• Une baisse de 3,2% du solde financier qui n’a pas pu améliorer la situation de
la marge d’exploitation ;
• Un solde de réassurance toujours en faveur des réassureurs, en dépit de son
amélioration de 52,4% durant cette année. Cette amélioration est due au
paiement par les réassureurs de 3 sinistres majeurs enregistrés cette année.
Ainsi, le résultat technique net s’est établi à 4,0 milliards de dirhams contre 4,9
milliards en 2017, soit un retrait de 17,4%. Le résultat non technique s’est, par
contre, amélioré pour atteindre un montant de 281,1 millions de dirhams cette
année.
Section 2 : Analyse financière des entreprises d’assurances
A. Analyse des charges.
Les prestations et frais se sont élevés à 37 508.6 millions de dirhams (dont 35
437.4 à la charge des entreprises d’assurances et de réassurance) contre 33
408.0 millions à fin décembre 2017. Les prestations et frais représentent 87,1%
des émissions totales.
Les prestations et frais à la charge des entreprises d’assurances et de
réassurance ont augmenté de 9.9%, spécialement pour la branche non-vie
(14.3%).
Pour les réassureurs exclusifs, les prestations et frais ont augmenté de 77.0%
par rapport à l’exercice précédent, tirés par la forte évolution des prestations
et frais au titre des opérations non vie.
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Figure : Répartition des
prestations et frais par type
d’entreprise
Les prestations et frais payés du secteur ont totalisé cet exercice un montant
de 26 959.1 millions de dirhams contre 26 148.8 un an auparavant. L’ensemble
des prestations et frais payés au titre des assurances vie et capitalisation a
atteint cette année 11 300.6 millions de dirhams contre 11 082.1 millions, soit
une évolution de 2.0%. Concernant les opérations non-vie, les prestations et
frais payés ont augmenté de 3.9% en passant de 15 066.7 millions de dirhams à
15 658.5 millions.
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chiffre d’affaires total et sont réparties en charges d’acquisition des contrats et
des autres charges techniques d’exploitation comme suit :
Figure : Répartition des charges techniques d’exploi tation à la charge des entreprises d’assurances en 2018
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Figure : Répartition des charges techniques d’exploitation à la charge des réassureurs exclusifs en 2018
Au cours de cet exercice, les réassureurs exclusifs ont enregistré la plus grande
baisse du résultat net (-38.7%) en passant de 494.5 millions de dirhams à 303.3
millions. Dans la même lignée, les entreprises d’assurances et de réassurance
ont enregistré une baisse moins importante du résultat net (-9.5%), en passant
de 3 835.8 millions de dirhams à 3 472.9 millions.
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Conclusion
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Bibliographie :
Un document PDF publié sur internet sous le titre « Le secteur des
assurances au Maroc »
Un article sur internet sous le titre « Le marché des Assurances s’ouvre à
l’international » par Afifa Dasso dans le site web www.africatime.com
Un article sous le titre « Assurances au Maroc » publié sur le site web
www.blogmania.typepad.com
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