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Sommaire :

Remerciements :

Introduction générale…………………………………………………………...1

Chapitre Préliminaire : Le secteur d’assurance-crédit à l’exportation ….........5

1. Définition du concept « Assurance-Crédit à l’Exportation »…..5


2. Historique du secteur ………………………………………….6

Chapitre 1 : COTUNACE : Mission et Rôle ……………………………………7

1. Secteur d’activité ……………………………………………….7


2. Présentation de la COTUNACE………………………………...8
3. L’organigramme de la COTUNACE
4. Historique de COTUNACE……………………………………..8
5. Le rôle de la COTUNACE ……………………………………...9

Chapitre 2: Les tâches effectuées ……………………15

2. Saisie déclaration mensuelle assurée…………………………...15

3. Classement dossier assurée …………………………………….15

4. Vérification et pointage des journées déclarations ……………..15

5. Edition des Etats statistique trimestrielle……………………….15

CONCLUSION………………………………………………………………...16

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Remerciements :

Le travail présenté dans ce rapport de stage a été effectué au sein de l’assurance –crédit à
l’exportation « COTUNACE ».

Et aussi, Mes vifs remerciements à toute l’équipe De la Direction Technico-Commercial de la


Compagnie pour m’avoir accueillie chaleureusement au cours de ce stage. Votre partage
d’expérience et votre soutien ont grandement enrichi ma compréhension de cette branche
d’activité dans le secteur d’assurance.

Un merci particulier à Monsieur NIZAR BEZZAI, le Directeur Technico-Commercial et son


adjoint Monsieur ANIS KHALIFA pour leur guidance précieuse.

Mes sincères remerciements à mes enseignements à l’Institut Supérieur des Etudes


Technologiques de SFAX.

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Introduction :

Le stage est le moment opportun pour confronter les connaissances théoriques à la réalité
pratique. C’est une porte ouverte pour l’apprentissage, le perfectionnement et l’amélioration des
capacités professionnelles.

Autrement dit, c’est l’occasion de s’intégrer dans le monde de travail tout en acquérant des
nouvelles connaissances dans le domaine des activités de l’entreprise.

Dans ce cadre s’inscrit le stage rattaché à la formation du Technicien Spécialisé en Gestion des
Entreprises à l’institut supérieur des études technologiques de SFAX, dont chaque stagiaire de la
1ere année est tenu d’effectuer un stage afin d’appliquer les enseignements qui lui ont été
prodigués.

Le présent rapport vous retranscrira mon vécu professionnel lors de ce stage réalisé du 11 janvier
au 03 février au siège social de la Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce
« COTUNACE » sous la direction de Mr NIZAR BEZZAI le directeur Technico-commercial.

Comme plan, j’ai devisé mon rapport en trois parties :

La première relatera Le secteur d’assurance-crédit à l’exportation.

Puis, dans un second temps COTUNACE : Mission et Rôle.

Enfin, la 3eme partie récapitulera les taches effectuées et observées durant mon stage.

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Chapitre 1 : Le secteur d’assurance-crédit à
l’exportation:

1.Définition du concept «Assurance-Crédit à l’Exportation


»:
D’une manière simple et générale, l’assurance-crédit à l’exportation pourrait être définie comme
étant une technique qui permet de couvrir des risques spécifiques à des opérations d’exportation.

Les professeurs Henri LOUBERGE et Pierre MAURER la définissent en ces termes :

« L’assurance-crédit à l’exportation est un contrat par lequel l’assureur s’engage, moyennant une
prime, à indemniser l’assuré de la perte qu’il subit par suit du non-recouvrement de sa créance en
ce paiement du prix des biens ou services exporté, ou à le dédommager des conséquences de
l’interruption ou de l’arrêt définitif d’un marché d’exportation, du manque de rentabilité de ce
marché ou de l’échec des efforts de prospection à l’étranger qui ont leur origine dans la
réalisation d’un risque de nature micro ou macro-économique, politique ou accidentelle »

En d’autres termes, Jean BASTIN, le père du système contemporain de l’assurance-crédit,


l’identifie comme étant « un système d’assurance qui permet à des créanciers (assurés),
moyennant le paiement d’une prime, de se couvrir sur le non-paiement des créances dues par des
personnes préalablement identifiées et en état de défaillance de paiement »

Même si la première a l’avantage d’être plus globale du fait qu’elle touche les diverses phases
d’une opération d’exportation, on constate que les deux définitions s’accordent sur le fait que
l’assurance-crédit à l’exportation est une assurance à la fois à caractère indemnitaire et à
caractère financier.

En effet, le caractère indemnitaire s’exprime par le fait suivant :le non-paiement d’une créance
qui représente la contrepartie d’un bien et/ou d’un service, constitue un dommage. En cas
d’impayés, le créancier reçoit une indemnité qui compense entièrement ou partiellement le
dommage qu’il a subit.

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Le caractère financier est exprimé par les spécificités propres qui régissent l’assurance-crédit à
l’exportation et la différencient des autres formes d’assurance, à savoir :

 L’appréciation du risque par l’assureur-crédit par l’intermédiaire d’un service de


renseignements.
 L’assureur-crédit sélectionne les débiteurs de son client : c’est le système de l’agrément
des acheteurs.
 L’assureur-crédit procède au recours contre le débiteur défaillant après avoir indemnisé le
créancier et ce afin de limiter ses pertes.
 L’Etat intervient pour la couverture des risques non commerciaux et ce pour des fins
politico-économiques visant la promotion des exportations.

Mais il est noté que les trois éléments qui caractérisent une opération d’assurance classique
(ordinaire) sont aussi présents dans le cas de l’assurance-crédit à l’exportation, à savoir le risque,
la prime et la prestation de l’assureur.

2. Historique du secteur :
Comme tout frome évolutif basé sur l’erreur et la correction de l’erreur, l’assurance-crédit n’a
pas été créée de toute pièce telle que nous la pratiquons aujourd’hui. Elle a vu le jour dès le
XVIIème siècle dans le monde occidental. Cette nouvelle usance a puisé son carburant de
l’expérience de plusieurs compagnies spécialisées telles que perçues à leurs époques.

La première de ces compagnies est « l’Autrichienne Générales de Trieste » qui a émis en 1837
un texte d’une police pour couvrir le risque de crédit.

Sur le plan doctrinal, ce fut en 1839 que survinrent les théories de l’Italien SANGUINETTI qui
est considéré comme le père fondateur du principe de l’Assurance-Crédit.

Ce principe est fondé sur l’idée que les faillites, qui sont le fait générateur du sinistre objet de
l’Assurance-Crédit, proviennent indépendamment de la volonté des commerçants. Donc c’est un
fait aléatoire soumis à une probabilité. D’où SANGUINETTI a trouvé une application nouvelle
des principes de l’assurance général traditionnelle pour la couverture des faillites : il s’agit de la
perception de sommes d’argent provenant de divers client en vue de payer les dommages subis
par certains d’entre-eux.

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Depuis lors, l’essor du commerce international et intercontinental n’a jamais cessé de se
confirmer et d’autres pays ont éprouvé le même besoin pour trouver un instrument de couverture
pour le commerce.

En effet, la première compagnie Française « Union du Commerce » spécialisée dans ce domaine


a été fondée en 1945 en se basant sur le principe de l’Assurance-Garantie, dit aujourd’hui
« mobilisation de créances » auprès des services bancaires.

Aussi, et dans le cadre de cet aspect de l’Assurance-Crédit, fut fondée en Angleterre en 1845 la
« Commercial Casualty Insurance ».

Aux Etats Unis, l’évolution de l’Assurance-Crédit a été plus marquée par l’innovation et l’esprit
de libre entreprise. En effet, en 1885 et 188, trois Etat Américains ont voté pour des lois
introduisant les compagnies d’Assurance-Crédit spécialisées. Elles profitèrent de l’expérience
européenne et fondèrent un système basé sur le remboursement partiel des sinistres ce qui a le
mérite de faire participer l’exportateur encore d’avantage dans la gestion du risque.

Parmi les compagnies spécialisées dans l’Assurance-Crédit qui exercent encore leurs activités
avec succès, on distingue :

 Aux Etats-Unis « The American Credit Indemnity », fondée en 1891, et rachetée en 1918
par la puissante agence de renseignements « Dun & Bradstreet »
 En Allemagne « Hermes » fondée en 1917
 En Engleterre « Trade Indemnity » créée en 1918
 En France la « SFAC » et la COFACE » qui ont été créées respectivement 1927et 1946
 En Belgique « Les Assurances du Crédit » créée en 1946
 En Italie la « Société Italienne des Assurances-Crédits » fondée en 1927

Par la suit, l’Assurance-Crédit a commencé à s’infiltrer des certains pays en développement


pour constater, ainsi, son hégémonie comme idée et application part entière. On y trouve, par
exemple, la « Export Crédit & Guarantee Corporation Ltd » fondée en 1957.

La Tunisie à son tour n’est pas allée contre-courant. En fait, le principe de l’Assurance-Crédit a
été introduit dans notre pays en 1984 par le biais de la « Compagnie Tunisienne pour
l’Assurance du Commerce Extérieur » (la COTUNACE).

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Chapitre 1 : La COTUNACE: Mission et Rôle

1- Domaine d’activité :
La Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce Extérieur est une société d’assurance
parmi les 21 sociétés (à part Tunis Ré et les caisses nationales) qui forment le secteur des
assurances en Tunisie.

Le taux de la pénétration de ce secteur dans l’économie nationale est de 1.96%1en 2015.

L’Etat accorde un intérêt particulier à ce secteur vu la spécificité du métier (collecteur d’épargne


public et combattant de l’aléa).

L’activité des assurances se manifeste à travers 16 branches y compris l’assurance-crédit dont la


COTUNACE est spécialisée (Société Monobranche).

Cette branche est définit par l’article 101-loi n°97-24 du 28 Avril 1997 comme suit :
«l’assurance à l’exportation couvre les opérations d’exportation ainsi que les opérations
connexes contre les pertes résultant de la réalisation des risques commerciaux et non
commerciaux ou l’un de ces deux risques… ».

En effet, l’assurance-crédit est une assurance qui garantit les entreprises contre les Risques
d’Impayé, d’Origine Commerciale ou Non Commercial (Risque pays : Politique et Catastrophe)
de leurs acheteurs locaux ou étrangers.

L’assurance-crédit souffre d’un taux d’intégration trop faible en Tunisie suite à plusieurs raisons
:

- -la sous-évaluation du risque crédit.

- le tissu économique basé sur les petites entreprises qui réalisent un faible VA.

- une telle assurance est peu connue.

- La dégradation continue des exportations nationales.

Malgré tout, l’assurance-crédit reste le partenaire incontournable pour l’ensemble de l’économie


nationale.

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2- Présentation de la COTUNACE :
La Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce Extérieur est une société anonyme
monobranche spécialisée en assurance-crédit à l’export et ventes locales, présidée par Madame

Nebgha DRISS, sise à rue Bourjine (ex 8006) Montplaisir 1073 Tunis.

Fiche d’identité :

DENOMINATION : Compagnie Tunisienne pour l’Assurance du Commerce Extérieur

PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL : Mme Nebgha DRISS

FORME JURIDIQUE : société anonyme

CAPITAL SOCIAL : 26,500 MILLIONS DINARS

CODE TVA : 32415W/P/M/000

RC : B 1259311997

SIEGE SOCIAL : Rue Bourjine - Montplaisir Tunis.

NOMBRE D’AGENCE : 3 agences (Sousse, Sfax et Tunis)

NOMBRE D’EMPLOYES : 65 employés

TELEPHONE : 71908600 - 71901991

FAX : 71 909439

DATE DE CONSTITUTION : 8 Septembre 1984

SITE WEB : www.cotunace.com.tn

3-Périodes et dates marquantes :


Créée en 1984 et durant les 30 ans d’expérience acquise dans le domaine des assurances
notamment l’assurance-crédit, la COTUNACE a connu plusieurs évènements importants ; nous
citons :

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 Période 1985-1987 : C’est le démarrage de l’activité de COTUNACE.
 1988-1996 : cette période a été marquée par des sinistres importants à cause de la guerre
de golf et COTUNACE a assumé son rôle indemnitaire.
 1997-2002 : cette période est caractérisée par :

-création du conseil supérieur de l’exportation en 1997

- accroissement de la concurrence : ouverture de la branche pour d’autre compagnie d’assurance.

-lancement des nouveaux services notamment l’assistance de recouvrement sur l’étranger et la


garantie des préfinancements d’exportation

-l’ouverture de deux agences régionales à Sousse et à Sfax

 En 2003 : l’intégration des nouvelles technologies de communication et l’adhésion au


système de Management Qualité ISO9001 version 2000 et la signature d’une convention
de collaboration en matière d’information commerciale et de recouvrement avec
 ‘Export Garantee fund’ en Iran.
 2004 : la signature d’une convention de collaboration en matière d’information
commerciale, de recouvrement et de formation avec la banque de reconstruction et de
développement Croatie.
 2005 : consolidation de l’activité de la réassurance et implication des nouveaux
réassureurs.
 2009 : Certification ISO 9001 version 2000 et le lancement de la garantie des
investissements.
 2012 : Pour la première fois en Tunisie, la COTUNACE lance le contrat d’assurance des
investissements.
 2013 : l’absorption de la compagnie ASSURCREDIT par la COTUNACE qui permet
l’augmentation du capital social de la COTUNACE à 21.568.300 DT.
 2014 : l’élargissement et le renforcement de la garantie de « DHAMEN FINANCE » et
le lancement de l’assurance-crédit globale qui couvre aussi bien les exportations que les
ventes locales.
 2016 : augmentation du capital social de 5 MD pour atteindre 26.5 MD

4-LE ROLE DE LA COTUNACE :


La COTUNACE vise à travers ses produits d’assurance offerts à protéger les entreprises
tunisiennes contre le risque de non-paiement et d’interruption du marché d’origine commerciale
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ou non commerciale ( hors volonté de l’acheteur) inhérent au commerce international qui peut
endommager la performance des entreprises. Davantage, elle garantit le financement de besoin
en fond de roulement des entreprises exportatrices auprès les banques afin de faciliter le
développement des exportations.

Donc le rôle de la COTUNACE se positionne, d’un côté, en amont de l’opération commerciale

(évaluation et suivi des risques acheteurs et la facilitation de financement des exportations avant
expédition), et d’un autre coté, en aval de l’opération commerciale (indemnisation des pertes et
le recouvrement des créances impayées).

PREVENTION

FACILISATION
DU
RECOUVREMENT COTUNACE FINANCEMENT

REPARATION

(INDEMNISAT
ION)

Figure 1 : LE ROLE DE LA COTUNACE

A) Les risques couverts par COTUNACE :

Les 4 principaux risques couverts par COTUNACE sont :

- Risque de non-paiement :

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Le risque prend naissance le jour où l’opération d’exportation est réalisée, et il est constitué par
l’impossibilité pour l’exportateur de recouvrir tout ou une partie de sa créance.

- Risque d’interruption de marché :

On appelle aussi risque de fabrication suite au non performance de la production de l’assuré.

C’est un risque qui intervient au cours de la période d’exécution du contrat par l’exportateur. Il
se résulte dans le fait que la fourniture en cours de fabrication ne sera revendue qu’avec des
pertes suite à une cause hors volonté de l’exportateur.

- Risque lié à l’investissement :

Il concerne les entreprises qui réalisent des investissements à l’étranger. La garantie de la


COTUNACE vise dans ce cas la protection des capitaux sociaux des entreprises et ses
dividendes réalisés contre les risques politiques non commerciaux tels que la nationalisation,
confiscation, difficulté de transfert des capitaux et des dividendes…

- Risque de non remboursement de crédit de préfinancement:

La COTUNACE gère le fonds de garantie des financements des exportations avant expédition
(DHAMEN FINANCE) qui couvre le risque de non remboursement de crédit accordé par les
banques aux entreprises dans le but de financer leurs besoin en fond de roulement afin de
promouvoir leurs exportations.

 Ces risques sont couverts à travers les différents produits offerts par COTUNACE.

B) Les produits offerts :

La COTUNACE offre un ensemble des produits d’assurance-crédit bien diversifié qui vise à
prémunir contre les divers risques inhérents du commerce local et international, nous citons :

- Le contrat de crédit commercial courant d’affaire (CCCA) :

Le contrat du crédit commercial courant d’affaire appelé MABI3ATI, c’est un contrat concerne
à la fois les exportations et les ventes locales revolving (flux régulier).

Il couvre le risque de non-paiement d’origine commerciale ou non commerciale dû à la


détérioration de la situation financière de l’acheteur (faillite, …) ou à son comportement (refus
de paiement…). Le délai d’indemnisation (entre 80% et 90% de montant de sinistre) est de 4
mois.

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- Le contrat d’assurance-crédit simplifié (ACS) :

Le contrat d’assurance-crédit simplifié accordé aux petites et moyennes entreprises qui réalisent
un flux d’affaires revolving à l’exportation.

Il couvre le risque de non-paiement d’origine commerciale. Le délai d’indemnisation (85% de

montant de sinistre) en cas de survenance d’un sinistre couvert est de 4 mois.

- Assurance TASDIR :

C’est un contrat d’assurance accordé aux entreprises exportatrices, généralement de grand taille,
réalisant un chiffre d’affaire révolving.

Il couvre le risque de non-paiement d’origine commerciale ou non commerciale. Le délai


d’indemnisation (80% à 90% des pertes subies) est de 6 mois et de 4 mois en cas de la faillite de
l’acheteur.

- Contrat individuel :

C’est un contrat d’assurance accordé dans le cas des exportations ponctuelles, il couvre les
risques de non-paiement et l’interruption de marché.

- Contrat ESSALAMA :

C’est un contrat d’assurance-crédit qui couvre les risques d’impayés d’origine commerciale sur
le marché local.

- La garantie du fond de financement des exportations avant expédition :

Cette garantie facilite l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) exportatrices aux
crédits bancaire destinés au préfinancement à l’exportation.

La loi 99-95 dans son premier article définit cette activité comme étant : « la garantie des crédits
de financement des exportations avant expédition accordés par les établissements bancaires aux
petites et moyennes entreprises réalisant à partir de la Tunisie des exportations assorties par un
crédit documentaire confirmé par une banque établie en Tunisie ou couverte par un contrat
d’assurance à l’exportation couvrant les risques de non-paiement et d’interruption de marché ».
Cette garantie couvre le risque de non remboursement des crédits de préfinancement octroyés par
les établissements bancaire à des PME suite à non performance de la production de l’entreprise

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exportatrice c.à.d. son incapacité totale ou partielle de réaliser l’opération d’exportation
conformément au contrat commercial passé avec l’acheteur étranger (marchandise non conforme
en matière quantité, qualité et normes, non-respect du délai de livraison…). A noter qu’elle ne
couvre pas en aucun cas les risques couverts par une assurance dommages.

- Contrat d’assurance multirisque export (CAMEX) :

Il accompagne la garantie de fonds de financement des exportations avant expédition ; il couvre


les risques de non-paiement et d’interruption de marché d’origine commerciale ou non
commerciale.

- Assistance recouvrement :

La COTUNACE offre, grâce à son expérience et ses différents partenaires internationaux, un


service d’assistance recouvrement destiné aux différents opérateurs commerciaux non assurés
par l’une des polices qu’elle propose moyennant un frais lors de l’ouverture d’un dossier (frais
d’ouverture) :

- Gestion du fonds de garantie des risques à l’exportation :

La COTUNACE gère, au compte de l’Etat, le fond de garantie des risques à l’exportation qui
couvre les risques commerciaux énormes nationaux et/ou les risques qui dépassent la capacité
des sociétés des assurances dont elles ne peuvent pas supportés.

 Grâce à la garantie COTUNACE, l’accès au financement bancaire (escompte,


préfinancement…) sera plus facile.

C) Le capital humain et l’organigramme :


- Direction du développement et de la communication :

Son objectif est de mettre en place les stratégies et les plans d’action en se basant sur des études
sectorielles afin d’orienter la politique générale de la compagnie ainsi que le développement de
la communication avec l’environnement.

- Direction des agréments et des risques spéciaux :

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On l’appelle aussi la direction d’arbitrage, elle a pour mission principale l’appréciation et la
gestion des risques liés aux intervenants de contrat d’assurance. Entre autre, elle crée, maintien et
actualise les bases de données informationnelles concernant les acheteurs.

- Direction indemnisation, du recouvrement et des études juridiques :

Elle a comme mission principale le suivi juridique des dossiers d’indemnisation. Cette direction,
afin de promouvoir son efficacité, fait la distinction entre le contentieux sur la Tunisie et celui
sur l’étranger. Davantage, pour une meilleure maitrise juridique des dossiers étrangers, on trouve
une répartition des tâches selon la zone du risque (spécialisation géographique).

- Direction de l’informatique :

Elle s’occupe au développement et à la protection de système informatique de la COTUNACE.


Elle essaie de créer et de moderniser les bases informatiques adoptées au besoin des différentes
directions.

- Direction des ressources humaines et financières :

Cette direction est subdivisée en deux sous-directions, une s’intéresse aux ressources humaines
(gestion des compétences et des carrières) et l’autre est la sous-direction des affaires financières
qui s’occupe de la gestion financières, de la comptabilité de la compagnie et à la comptabilité
analytique qui facilite la tâche des contrôleurs de gestion.

- Direction technico-commerciale:

Ayant pour objectif le développement des ventes des contrats et l’accompagnement des assurés.
L’organisation de cette direction se base sur une répartition des tâches entre un front office
(chargé de la vente et de la commercialisation) et un back office (chargé de la gestion courante
des contrats).

 Le front office :

Chargé de la vente et de la commercialisation, le front office a comme missions principales la


fidélisation des assurés actuels et la prospection des nouveaux assurés. En outre, il reçoit les
réclamations des clients et il essaie de détecter leurs besoins et de les satisfaire en collaboration

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avec les autres directions notamment la direction de gestion du risque (l’arbitrage) et la direction
d’indemnisation et les études juridiques.

 Le back office :

Chargé de la gestion courante des contrats, le back office a comme missions principales le suivi
pertinent des déclarations mensuelles de chiffre d’affaire réalisé par les assurés en les envoyant
les formulaires de pré-déclaration et d’assurer la conformité des déclarations avec le contrat
signé (vérification de la liste des acheteurs agréés, les capitaux assurés, les échéances…). En
outre, le back office est chargé de la facturation.

 Une mission bien précise adoptée aux spécificités de chaque secteur et de chaque contrat
est confiée pour chaque commercial.

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Chapitre 3 : Les taches réalisées au cours de stage
Lors de mon stage au sein de COTUNACE, j’ai pu découvrir plus en détail le secteur
d'assurance. Au cours de cette période de quatre semaines, mes missions se sont articulées autour
de quatre grands axes:

1. Saisie déclaration mensuelle assurée :

Je demande à l'assuré d'envoyer chaque mois une déclaration de chiffre d'affaires à chaque
acheteur, puis je la vérifie auprès des douanes pour m'assurer de son exactitude.

2. Classement dossier assurée :

Je demander au client de compléter la demande d'agrément, la demande d'étude d'assurance et


d'envoyer les documents à joindre, qui sont :

Copie des statuts en vigueur


Extrait du registre d'entreprise, identifiant unique
Copie d'agrément (API, APIA, CEPEX)
Les trois derniers bilans, compte de résultats et annexes
Les demandes d'agréments dument remplies sur les acheteurs couvrir
Copie de la pièce d'identité du dirigeant (CIN ou Passeport)

Lorsque l'assuré envoie ces documents, je prépare un rapport de filtrage rapide pour m'assurer
qu'il n'est impliqué dans aucune forme de litige, et enfin je classée ces documents dans u dossier.

3. Vérification et pointage des journées déclarations :

4. Edition des Etats statistique trimestrielle :

Afin de produire des données statistiques trimestrielles, j'établis des statistiques sur : le
portefeuille d'assurance, le capital assuré, le chiffre d'affaires/primes émises, les engagements les
charges des sinistres et les placements.

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CONCLUSION :

Pendant le déroulement de mon stage, j’ai eu l’opportunité de travailler sur différents aspects.
Le travail réalisé s’est avéré très enrichissant pour mon expérience professionnelle aussi bien en
ce qui concerne le domaine technique que l’aspect humain.

Le fait de travailler dans une agence d’assurance m’a permis d’avoir une vision détaillée sur le
secteur d’assurance en général et sur l’assurance du commerce extérieur en particulier.

Pendant le stage, j’ai découvert comment réaliser des contrats d’assurance, les garanties offertes
par la compagnie d’assurance, utiliser le système et les applications d’assurances, les opérations
ordinaires d’assurance et comment numériser et archiver les documents.

Le fait de travailler en équipe dans une agence d’assurance m’a permis de m’intégrer dans un
groupe de travail et de voir en quoi consistait le travail dans le secteur d’assurance.

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