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INTERMEDIAIRES D’ASSURANCE
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1. ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE
1.1. Introduction
Il est un fait, que les assurances de responsabilité avaient fait l’objet pendant longtemps
de critiques, car elles ont été estimées comme étant contraire à l’éthique et aux principes
généraux de droit, dans la mesure où, leur souscription pourrait inciter à la négligence et à
l’insouciance.
Certains avaient même soutenu, que cette souscription était de nature à encourager la
multiplicité des accidents ; arguant du fait, que quel que soit le cas accidentel, il y aura
toujours un assureur solvable, qui prendra en charge les conséquences du préjudice subi.
Toutefois, d’aucuns ne conteste aujourd’hui plus que jamais, le rôle des assurances de
responsabilité et leur avantage indiscutable à protéger les victimes et à les mettre à l’abri
de l’insolvabilité réelle des auteurs des dommages, surtout pour des risques que même les
efforts inlassables de la société n’ont pu éliminer ou tout au moins réduire, comme les
accidents du travail et surtout les accidents de la circulation.
Il ressort de ce qui précède, que l’assurance de responsabilité ne se limite pas à couvrir les
dommages et intérêts proprement dus à la victime, dans la mesure, où elle couvre
également et à titre accessoire, les frais des instances judiciaires auxquels l’assuré
responsable pourrait être tenu d’y répondre.
Cette demande pourrait être judiciaire ou extra judiciaire. Mais comme la réclamation peut
ne pas être forcément fondée, il peut y avoir sinistre, même en l’absence de la
responsabilité de l’assuré.
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Il revient à dire par conséquent, que l’assurance de responsabilité, est en réalité une
assurance contre le recours en responsabilité.
C’est ce qui ressort des dispositions de l’article 61 du code des assurances, qui consacre
cette conception, dans la mesure où il dispose que « Dans les assurances de responsabilité,
l’assureur n’est tenu que si, à la suite du fait dommageable prévu au contrat, une
réclamation amiable ou judiciaire est faite par le tiers lésé à l’assuré ou à l’assureur. »
Cette formule souligne bien que le risque est réalisé non pas par le fait dommageable
même s’il engage la responsabilité de l’assuré, mais la demande d’indemnité faite par le
tiers même si cette demande n’est pas juridiquement fondée.
Dans un but de protection des tiers, le législateur a prévu des dispositions exorbitantes de
droit commun permettent à la victime d’avoir une action directe contre l’assureur qui
garantit la responsabilité de l’auteur du dommage.
En nous référant aux dispositions de l’article 62 du code des assurances, on relève que le
législateur a ordonné l’immobilisation de l’indemnité d’assurance entre les mains de
l’assureur au profit de la victime du dommage dont l’assureur en est l’auteur.
En effet, cet article précise que : « L’assureur ne peut payer à un autre que le tiers lésé ou
ses ayants-droit tout ou partie de la somme due par lui, dans les limites de la garantie
prévue au contrat, tant que ce tiers n’a pas été désintéressé, jusqu’à concurrence de ladite
somme, des conséquences pécuniaires du fait dommageable ayant entrainé la
responsabilité de l’assuré ».
L’action est intentée par la victime, c’est-à-dire celle qui a subi un préjudice personnel et
actuel ayant résulté directement de l’infraction par une relation de cause à effet ;
Toutefois, l’action peut être transmise, le cas échéant, à ses héritiers subrogés à la victime
ou à ses ayants-droit.
D’autre part, et afin d’intenter l’action directe et obtenir réparation du préjudice subi, la
victime peut choisir soit la voie civile, soit la voie pénale lorsque le fait générateur de la
responsabilité se trouve constituer en même temps, un délit ou infraction pénale tels
qu’homicide, ou blessures par négligence ou imprudence, et ce, par application des
dispositions des articles 432 et 433 du code pénal.
Afin d’exercer ce droit, la victime doit se constituer partie civile et joindre son action civile
à celle du Ministère Public.
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Par ailleurs, il importe de souligner aussi, que l’assureur est garant des pertes et dommages
causés par des personnes dont l’assuré est civilement responsable, c’est-à-dire ses propres
préposés, et ce, en vertu des dispositions de l’article 85 du D O C, quelles que soient la
nature et la gravité des fautes de ces personnes. C’est ce que l’on appelle, la responsabilité
du fait d’autrui.
Mais sachez bien, qu’aucune déchéance motivée par un manquement de l’assuré à ses
obligations commis postérieurement au sinistre n’est opposable aux tiers bénéficiaires.
Il faut savoir aussi, que l’assureur peut stipuler au contrat qu’aucune reconnaissance de
responsabilité, aucune transaction en dehors de lui, ne peut lui être opposables.
Mieux encore, précise l’article 64 du code des assurances, « l’aveu de la matérialité d’un
fait ne peut être assimilé à la reconnaissance d’une responsabilité ».
Il importe de préciser ici, qu’il est impossible aux assureurs de délivrer par un seul contrat
la garantie de toutes les responsabilités civiles sans distinction et sans limitation.
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En effet, le propre de l’assurance est de calculer la prime d’assurance en fonction du coût
du risque couru et ceci n’est possible qu’à l’aide de statistiques tenues séparément pour
chacun des risques considérés.
Ces notions ressortent des conditions générales, lesquelles sont complétées par des
conditions particulières ou des conventions spéciales, en fonction de la nature de l’activité
couverte et de ses spécificités.
Vous trouverez dans les séquences qui vont suivre dans ce thème un certain nombre de cas
inhérents à l’une et à l’autre de ces formes d’assurance. Mais, il est essentiel de souligner
que la forme qui retient le plus d’attention de l’assureur, ainsi que l’intermédiaire conseil,
que vous êtes, c’est l’assurance de responsabilité de l’entreprise.
Il doit enfin avoir une idée claire et précise sur l’étendue et les limites des garanties de ses
polices d’assurances.
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Nul doute que vous partagez son sentiment et que vous contribuer en tant conseil
d’assurance à fournir ces informations qui peuvent s’articuler comme suit :
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Est considéré comme événement catastrophique, le fait générateur :
• Les crues ;
• Les inondations ;
• Le débordement des cours d'eau ;
• La remontée de la nappe phréatique ;
• La rupture de barrages causée par un phénomène naturel ;
• Les coulées de boue ;
• Les tremblements de terre ;
• Les tsunamis.
L'action violente de l'homme est considérée comme un événement catastrophique :
• Si elle constitue un acte de terrorisme ;
• Si elle est la conséquence directe de la survenance d'émeutes ou de mouvements
populaires, lorsque les effets sont d'une intensité grave pour la collectivité.
2.1.2. Evènements exclus
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Cette commission est chargée de :
• collecter toute information auprès des administrations, des services de l'Etat, des
collectivités territoriales ou autre organisme public ou privé et diligenter toute
étude sur les circonstances et la portée d'un évènement dont elle est saisie ;
• donner au gouvernement un avis sur le caractère catastrophique de l'évènement
dont elle est saisie ;
• assister le Fonds de solidarité contre les évènements catastrophiques, institué en
vertu de l'article 15 de la présente loi, dans l'évaluation des dommages subis par les
victimes d'un évènement catastrophique visées au 2) de l'article 28 ci-dessous ;
• proposer à l'administration toutes mesures visant l'amélioration du régime.
2.1.3.2. Comité d’expertise
La commission de suivi comprend en son sein un comité d'expertise chargé :
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gestion des placements de ses fonds peuvent être confiées à des personnes morales de
droit public ou privé, selon des conventions approuvées par son conseil d'administration.
Les ressources de ce Fonds sont constituées par une taxe parafiscale sur les primes
d’assurances. Le Fonds bénéficie d'une dotation initiale du Fonds de solidarité des
assurances et peut émettre des emprunts garantis par l'Etat.
Ne sont pas concernées par l'obligation, les assurances de responsabilité civile des
véhicules maritimes, fluviaux et aériens, l’assurance RC décennale
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1) Dommages corporels
Ainsi, la garantie incluse dans les contrats d'assurance couvrant la responsabilité civile
automobile couvre les préjudices résultant directement d'un événement catastrophique
concernant :
2) Dommages matériels
Si les véhicules et les remorques et semis remorques dont l’objet d’une assurance
dommages annexée à la garantie responsabilité civile automobile, le plafond de 200.000
dirhams et la franchise s'entendent par véhicule ou remorque ou semi-remorque assurés.
3) Prime
• Pour les dommages aux véhicules : 1,5% de la prime afférente aux garanties annexes
• Pour les dommages corporels :
o 2 % pour les véhicules à usage « transport public de voyageurs » ;
o 3,5 % pour les véhicules destinés aux autres usages.
Les dommages corporels sont indemnisés par application des dispositions du dahir du 2
octobre 1984 relatif à l'indemnisation des victimes des accidents causés par des véhicules
terrestres à moteur.
4) Clause
Cette inclusion est assortie par l’insertion à la police d’une clause dont le modèle est fixé
par arrêté.
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Elle détermine les modalités suivantes :
a. Objet de la garantie
Conformément à l'article 64-3 de la loi n°17-99, la garantie contre les conséquences
d'événements catastrophiques couvre ce qui suit :
i - les préjudices corporels subis par le conducteur et toute personne transportée dans le
véhicule assuré, ainsi que les préjudices subis par leurs ayants droit du fait de leur décès,
lorsque lesdits préjudices résultent directement d'un événement catastrophique
frappant le véhicule assuré ;
iii- les préjudices corporels subis par le propriétaire du véhicule, ses conjoints et ses
enfants à charge, ainsi que les préjudices subis par leurs ayants droit du fait de leur décès,
lorsque le propriétaire du véhicule est une personne physique, à condition que lesdits
préjudices résultent directement d'un événement catastrophique.
c. Déclaration du sinistre
L'assuré est tenu d'aviser l'assureur ou son représentant de la survenance de tout
événement de nature à entraîner la garantie de ce dernier dès qu'il en a eu connaissance
et au plus tard dans les vingt (20) jours de ladite survenance sauf lorsque ce délai est
prolongé par l'autorité gouvernementale chargée des finances. L'assuré peut aviser
l'assureur ou son représentant de la survenance de l'événement précité au-delà du délai
précité en cas d'impossibilité absolue d'y procéder, ou en cas de motif légitime, de cas
fortuit ou de force majeure.
La déclaration du sinistre visée au 1er alinéa ci-dessus peut se faire par le propriétaire du
véhicule ou par la victime.
d. Valeur assurée
La valeur assurée de chaque véhicule est égale à la valeur vénale du véhicule et le cas
échéant la valeur de ses remorques ou semi-remorques, sans qu'elle puisse dépasser le
plafond de la garantie fixé par l'arrêté du ministre de l'économie, des finances et de la
réforme de l'administration n°4150-19 du 30 rabii II 1441 (27 décembre 2019) fixant les
primes ou cotisations relatives à la garantie contre les conséquences d'événements
catastrophiques et les taux de commissionnement pour la présentation des opérations
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d'assurances au titre de cette garantie ainsi que les plafonds des montants de la garantie
et des franchises.
e. Franchise
La couverture au titre de cette garantie est accordée pour chaque véhicule y compris ses
remorques et semi-remorques assurés, sous réserve de la franchise fixée conformément
aux dispositions de l'arrêté du ministre de l'économie, des finances et de la réforme de
l'administration n° 4150-19 précité.
f. Étendue de la garantie
Toute clause du contrat ayant pour effet de conditionner ou de réduire l'étendue de la
garantie ne lui est pas applicable, sauf celle :
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• Les préjudices subis par leurs ayants droit du fait de leur décès, lorsque lesdits
préjudices résultent directement d'un événement catastrophique.
Les préposés de l’assuré sont exclus de cette garantie.
2) Prime
La prime de la garantie contre les conséquences d'événements catastrophiques est fixée à
2% de la prime de la garantie responsabilité civile.
Les dommages corporels sont indemnisés par application des dispositions du dahir du 2
octobre 1984 relatif à l'indemnisation des victimes des accidents causés par des véhicules
terrestres à moteur.
3) Clause
Cette inclusion est assortie par l’insertion à la police d’une clause dont le modèle est fixé
par arrêté. Elle détermine les modalités suivantes :
a. Objet de la garantie
La garantie contre les conséquences d'événements catastrophiques couvre les dommages
corporels causés aux personnes, autres que les préposés de l'assuré, se trouvant dans les
locaux prévus au contrat d'assurance, ainsi que les préjudices subis par leurs ayants droit
du fait de leur décès ou disparition, lorsque lesdits préjudices résultent directement d'un
événement catastrophique.
c. Déclaration du sinistre
L'assuré est tenu d'aviser l'assureur ou son représentant de la survenance de tout
événement de nature à entraîner la garantie de ce dernier dès qu'il en a eu connaissance
et au plus tard dans les vingt (20) jours de ladite survenance sauf lorsque ce délai est
prolongé par l'autorité gouvernementale chargée des finances.
La déclaration du sinistre visée au 1er alinéa ci-dessus peut se faire par la victime.
d. Etendue de la garantie
Toute clause du contrat ayant pour effet de conditionner ou de réduire l'étendue de la
garantie ne lui est pas applicable, sauf celle :
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• appliquée de plein droit ;
• déterminant le ou les locaux prévus au contrat d'assurance ;
• faisant partie des clauses fixées dans la présente annexe.
e. Evaluation des dommages
L'indemnité due à la victime pour préjudice corporel ou à ses ayants droit du fait de son
décès ou de sa disparition, au titre de la présente garantie, est déterminée conformément
aux dispositions du dahir portant loi n°1-84-177 du 6 moharrem 1405 (2 octobre 1984) relatif
à l'indemnisation des victimes des accidents causés par des véhicules terrestres à moteur
et ce, sans tenir compte de la part de responsabilité de la victime, sous réserve des
dispositions de l'article 17 de la loi n° 17-99 précitée.
La garantie est accordée dans les limites des indemnisations découlant du dahir du 2
octobre 1984 relatif à la réparation des accidents de la circulation. Le système est borné
par des plafonds fixés au niveau national par événement et par année.
Ces limites, qui sont fixés par l’administration en fonction des ressources disponibles, ne
peuvent être inférieures :
Cette assurance fonctionne au sein d’un système national de couverture basé sur les
plafonds de garantie au niveau national. Ces limites sont fixées par évènement et par
année.
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2.2.3.1. Structure de la couverture
La couverture est assurée par trois paliers :
Les montants des prêts doivent être affectés au financement des besoins de trésorerie des
entreprises d'assurances et de réassurance, constatés à la suite des indemnisations au titre
de la garantie contre les conséquences d'événements catastrophiques.
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Pour encadrer l'impact de la garantie de l’État sur le Trésor public, le système prévoit la
fixation, par l'administration, de plafonds globaux d'indemnisation par événement et par
année, tout en fixant les limites minimales à respecter.
• Pour les événements ayant pour origine un agent naturel : 2 milliards de dirhams
pour un événement et 4 milliards de dirhams par année.
• Pour les événements ayant pour origine l'action violente de l'Homme : 300 millions
de dirhams par un événement et 600 millions de dirhams par année.
C’est cette déclaration qui va définir le vrai sinistre en précisant les zones sinistrées, la date
et la durée de survenance de l'événement en question. Cela signifie que les dommages
subis en dehors du périmètre géographique et de la période de temps considérés ne sont
pas éligibles à la couverture EVCAT.
Comme d’habitude, il est stipulé bien évidemment que dès la survenance d’un sinistre de
nature à mettre en jeu la garantie EVCAT, l’assuré doit aviser l'assureur dans un délai de 20
jours. Vu les circonstances, ce délai peut être prolongé par l'administration.
Mais, vous le savez, nous sommes dans le cadre d’une assurance de responsabilité, la
déclaration de l’assuré n’est pas suffisante pour déclencher un processus d’indemnisation.
• En assurance automobile, les nom et prénom des victimes ainsi que son lien avec
elles.
• En assurance responsabilité civile générale, le nombre de victimes et toute
information complémentaire disponible permettant leur identification.
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Ce sont donc les victimes, qui sont pour la plupart des tiers, qui doivent entreprendre des
démarches tant vis-à-vis de l’assureur que des organismes publics en charge de la gestion
du dispositif.
La première étape étant leur inscription sur le registre de recensement dans les 90 jours de
la déclaration du sinistre catastrophique.
Ce recensement est effectué soit auprès des bureaux d'inscription ouverts à cet effet, soit
par une inscription en ligne par le biais de portails électroniques dédiés.
• Les personnes se trouvant dans les locaux assurés (sauf les préposés).
• Leurs ayants droit du fait de leur décès.
2.3.3. Demande d’indemnisation
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Au vu de cette évaluation, le ministre des finances décide :
En cas d’option pour la réduction des indemnités, cette réduction est effectuée en tenant
compte des plafonds fixés lorsque le montant total des indemnités atteint une certaine
proportion du plafond par événement ou du reliquat disponible de la limite annuelle.
Cette réduction est applicable en fonction du poids total des indemnités par rapport aux
plafonds.
Ce poids est mesuré par un ratio (R1) qui est le rapport entre le montant du plafond par
événement ou du reliquat annuel encore disponible et le montant des indemnités du
sinistre considéré :
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• De procéder à une évaluation définitive des indemnités avant la fin du 37eme mois
suivant la date de déclaration de survenance du sinistre.
2.4.4. Étape 4 – Évaluation définitive
Sur la base de l’évaluation définitive le ministre fixe la valeur du ratio R3 pour le calcul des
indemnités définitives dues au titre de chaque sinistre ce selon la formule suivante :
Avec :
I : montant de l'indemnité sans réduction ;
R3 = D3/M3, avec
M3 = montant de l’évaluation définitive
D3 = montant global disponible à la date du calcul.
Si l’indemnité définitive ainsi calculée dépasse le montant déjà accordé par l'assureur au
titre du sinistre concerné, l'assureur est tenu de verser le complément d'indemnité qui
résulte.
2.4.5. Exemple
Victimes :
• Propriétaire : cadre, âge 50 ans, revenu 10 000 dirhams mois, IPP 25%, Pretium
doloris important.
• Epouse : sans profession, âge 45 ans, IPP 35%, pretium doloris très important.
• Un fils : étudiant, 2ème année fac, âge 22 ans, IPP 20%, pretium doloris assez
important.
Dommages au véhicule 220 000
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Calcul des indemnités :
• Régime assurantiel
Dommages corporels
Victime Salaire Capital IPP Ind. IPP PD Ind. PD Total
Propriétaire 120 000,00 356 800,00 25% 89 200,00 7% 24 976,00 114 176,00
Dommages matériels
Dommages Plafond Franchise Indemnité
• Régime allocataire
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