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ASSURANCES
Exposé sous le thème
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Remerciement
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Sommaire
Introduction
Partie I : le contentieux du contrat
d’assurance
Section 1 : les types des litiges
Section 2 : les règles de compétence
Partie II : procédure à suivre en cas d’un litige
d’assurance
Section 1 : le mode de règlement des litiges
d’assurance
Section 2 : réclamation et recours en
assurance
Conclusion
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Liste d’abréviation
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Introduction
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L’étude de ce sujet revêt un double intérêt : sur le plan théorique,
analyser les différents types de litige dans le domaine des assurances
ou bien entre les parties du contrat d’assurance (l’assuré et
l’assureur). Sur le plan pratique, la procédure à suivre en cas d’un
litige d’assurance, le mode de règlement ,réclamation et recours de
ces litiges .
Ce constat nous renvoie à nous poser les questions suivantes :
Quelles sont les types des litiges du contrat assurance ? Quelles sont
les modes de règlement des contentieux du contrat d’assurance ?
Le but de ce sujet est de contribuer à une meilleure compréhension
le règlement des contentieux du contrat d’assurance alors pour la
première partie on va traiter les contentieux du contrat d’assurance
et dans la deuxième partie on va traiter la procédure à suivre en cas
d’un litige d’assurance
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Partie I : le contentieux du contrat
d’assurance
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Section 1: Les types des litiges
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d’appréciation conformément aux dispositions du droit
commun – articles 461 à 473 D.O.C.
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cause – assuré et assureur - Néanmoins, la partie pour laquelle le
contrat a une nature civile dispose d’un choix entre le tribunal civil et
le tribunal commercial alors même que le défendeur est un
commerçant. Par ailleurs, si les tribunaux administratifs – pour les
véhicules de l’administration – et les tribunaux d’exception sont
incompétents pour connaître de l’exécution d’un contrat
d’assurance, les tribunaux répressifs peuvent statuer sur les
exceptions de non garantie soulevées à l’occasion de l’intervention
de l’assureur lors des poursuites engagées contre l’assuré en cas de
dommages corporels. En revanche, en matière de couverture des
conséquences d’événements catastrophiques, les tribunaux
administratifs des lieux de la survenance des événements
catastrophiques sont exceptionnellement compétents lorsque à
l’expiration d’un délai de six (6) mois à compter de sa saisine, la
commission de règlement des différends n’a pas pris de décision –art
61/2°- ou la cour d’appel administrative de Rabat lorsque la
commission de règlement a violé la loi –art 63-, ou encore le
Président du tribunal administratif compétent qui, à la demande du
Président de la commission de règlement, accorde à la commission
un délai supplémentaire de six (6) mois pour rendre sa décision
définitive –art 61/1°- Jusqu’à l’institution des tribunaux de commerce
en vertu du Dahir n° 1-97-65 du 12.2.1997 portant promulgation de
la loi n° 53-95, le contentieux du contrat d’assurance était du seul
ressort des tribunaux de première instance – article 5 du Dahir du
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28.9.1974 – Actuellement, les juridictions civiles et commerciales
peuvent être appelées à statuer selon la qualité des parties en cause.
Le taux de la compétence en dernier ressort est déterminé
uniquement par le montant de la demande, non compris les frais de
justice, des intérêts moratoires, des astreintes et des amendes –
article 11 C.P.C. Ce taux varie selon la nature de la juridiction
compétente (jusqu’à 20.000,00 dirhams pour les Tribunaux
d’instance, 20.000,00 dirhams pour les tribunaux de commerce et
5000,00 dirhams pour les juridictions de proximité,)
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sanction. Il en est de même pour les entreprises d’assurances et de
réassurance, l’article 284 désigne le tribunal statuant sur les
infractions prévues aux articles 280-283 pour, sur requête de
l’administration ou d’office et en cas de condamnation, mettre à la
charge des personnes visées aux articles précités, tout ou partie avec
ou sans solidarité, les dettes de l’entreprise (cas de banqueroute).
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personne distincte du souscripteur. Quand l’action de l’assuré contre
l’assureur a pour cause le recours d’un tiers, le délai de la
prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action
contre l’assuré ou a été indemnisé par ce dernier.» L’article 37 code
des assurances dispose, par ailleurs, que: « La durée de la
prescription ne peut être abrégée par une clause du contrat. » Cette
prescription courte même contre les mineurs, les interdits et tous les
incapables lorsque ceux-ci sont pourvus d’un tuteur conformément à
leur statut personnel. Elle est interrompue par la désignation
d’experts à la suite d’un sinistre ou par toutes causes ordinaires
d’interruption de la prescription conformément aux règles de droit
commun, et notamment par l’envoi d’une lettre recommandée avec
accusé de réception adressée par l’assureur à l’assuré en ce qui
concerne l’action en paiement de la prime et par l’assuré à l’assureur
en ce qui concerne le règlement de l’indemnité: article 38 code des
assurances. Cette prescription biennale a consacrée par la loi n° 110-
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d’événements catastrophiques et modifiant et complétant la loi n°
17-99. En effet, l’article 53 dispose que : « Toute demande en
paiement des indemnités allouées par le Fonds de solidarité se
prescrit par deux (2) ans à compter de la date de publication de l’acte
administratif prévu à l’article 6 ci-dessus.
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A – Domaine de la prescription biennale. La prescription biennale
s’applique aux actions dérivant d’un contrat d’assurance et qui visent
sa validité ou son exécution à savoir :
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Actions soumises à la prescription de droit commun. Ces
actions sont au nombre de Cinq, à savoir :
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par cinq (5) ans à compter du fait dommageable, ou s’il a été
dissimulé, de sa révélation : article 195/3 code des assurances
L’Action en responsabilité contre les administrateurs, lorsque
le fait est qualifié crime, l’action se prescrit par vingt (20) ans :
article 195/3 code des assurances.
L’Actions en nullité de la société d’assurances mutuelle ou
d’actes ou délibérations postérieures à sa constitution, se
prescrivent par trois (3) ans à compter du jour où la nullité est
encourue : article 220 code des assurances.
L’Action en responsabilité des fondateurs et premiers
administrateurs en raison du préjudice causé par le défaut
d’une mention obligatoire dans les statuts ainsi que par
l’omission ou l’accomplissement irrégulier d’une formalité
requise par la loi, se prescrit par cinq (5) ans à compter de la
date de constitution de la société ou de la modification des
statuts : article 223 code des assurances.
L’Action en responsabilité fondée sur l’annulation de la société
d’assurance mutuelle ou des actes de délibérations postérieurs
à sa constitution se prescrit par cinq (5) ans à compter du jour
où la décision d’annulation est devenue irrévocable : article
224/1 code des assurances.
L’Action en dommages et intérêts tendant à réparer le
préjudice causé par le vice dont la société, l’acte ou la
délibération était entachée et qui était à l’origine de la décision
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d’annulation de la société, se prescrit par cinq (5) ans à compter
du jour où la nullité a été couverte : article 224/3 code des
assurances.
L’Action dérivant du contrat d’assurance en cas de vie et de
capitalisation lorsque le bénéficiaire est une personne distincte
du souscripteur. Dans ce cas, la loi n° 39-05 modifiant et
complétant la loi n° 17-99 a porté le délai de prescription à dix
(10) ans
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Partie II : procédure à suivre en cas d’un litige
d’assurance
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Section 1 : le mode de règlement des litiges
d’assurance
1-Litige d’assurance
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3- L’ACAPS
1- Réclamations et recours
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refus d’indemnisation, dédommagement insuffisant, différend
concernant le règlement d’un litige. Devant les tribunaux, les assurés
doivent, dans la majorité des cas, faire appel à un avocat du fait que
les textes sont compliqués et pas faciles à comprendre, en plus d’une
procédure qu’il faut absolument suivre. Outre l’instruction du
dossier, les notifications et l’exécution du jugement nécessitent des
dispositions bien précises.
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Conclusion
Le contentieux du contrat d’assurance des personnes publiques a
connu une formidable évolution, due à l’intégration successive du
contrat dans la catégorie des marchés publics, puis dans celle des
contrats administratifs. Parallèlement, la multiplication des relations
de nature diverse entre personnes publiques et personnes privées
augmente les probabilités de litige entre elles. Chacune étant
aujourd’hui couverte par une assurance, les hypothèses d’exercice de
recours impliquant celles-ci et leurs assureurs deviennent très
fréquents. Un point sur les règles applicables au contentieux du
contrat paraît indispensable. L’accumulation des voies de droit contre
le contrat tend à brouiller les repères habituels du contentieux du
contrat d’assurance. En particulier, la distinction entre les actions
relatives aux phases de formation du contrat, d’une part, et
d’exécution, d’autre part, est moins nette. Sous cette réserve, le plan
sacrifiera néanmoins à la distinction entre le contentieux lié à la
passation du marché public d’assurance ,qui est le plus important, et
celui lié à son exécution ,qui est encore embryonnaire.
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Bibliographie
Webographie
https://www.autonews.ma/
https://www.labase-lextenso.fr/
https://www.Guidedel’assuré.ma/
https://www.labaselextenso.ma
https://www.autonews.ma/
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Table de matière
Dédicace ……………………………………………………………………………………2
Remerciement …………………………………………………………………………..3
Sommaire…………………………………………………………………………………..4
Liste d’abréviation……………………………………………………………………..5
Introduction ………………………………………………………………………………6
1- Compétence d’attribution……………………………………………………..10
2- Compétence territoriale ……………………………………………………….12
3- La prescription biennale…………………………………………………………13
1- Réclamation et recours………………………………..……………………….21
2- La résolution amiable des litiges ………………………………………….21
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3- Résolution contentieuse des litiges …………………………………….23
Conclusion ………………………………………………………………………………...25
Bibliographie ……………………………………………………………………………..26
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