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Le contrat d’assurance c’est un e contrat synallagmatique qui nécessite une prestation ou il s’agit d’un

accord où les parties au contrat s’obligent et où les obligations contractées sont réciproques.

Parmi les obligations de l’assuré le paiement de la prime est la principale obligation du souscripteur du
contrat. Selon le type d’assurance, les primes n’ont pas le même régime. D’abord le paiement est
exigible par l’assureur ou son mandataire. En cas de non-paiement, les actions visent le souscripteur et
la garantie qu’il a prise. Toutefois, le paiement peut se faire par toute personne qui y trouve l’intérêt de
payer l’assurance selon la jurisprudence française. Le paiement des primes est exigible par avance et
non pas à la fin sauf quelques cas particuliers dont le montant de la prime dépend d’un résultat
économique ou d’un volume de risque.

On peut avoir des fractionnements de paiement, on peut payer la prime par compensation, le paiement
doit être daté, signé, au moment du paiement et le moyen de paiement doit être provisionné.

On peut ajouter aussi la déclaration du sinistre comme une obligation légale qui pèse sur tout
souscripteur. Elle a été prévue par l’article 12 du code des assurances : « le contrat d’assurance prévoit
… les conditions et modalités de la déclaration à faire en cas de sinistre », par l’article 20 : « l’assuré
est obligé : … de donner avis à l’assureur, dès qu’il en a eu connaissance et au plus tard dans les cinq
jours de sa survenance de tout sinistre de nature à entrainer la garantie de l’assureur ». Selon l’article
57 du code des assurances : « en matière d’assurance contre la grêle, l’envoi de la déclaration du
sinistre doit être effectué par l’assuré, sauf le cas fortuit ou de force majeure, et sauf prolongation
contractuelle dans les cinq jours de l’avènement du sinistre. En matière d’assurance contre la mortalité
du bétail ce délai est réduit, sous les mêmes réserves à quarante-huit heures non compris les jours
fériés’.

Cette obligation de déclaration est très justifiée car c’est l’assureur qui en définitive, devra supporter le
poids du sinistre. Il est donc nécessaire qu’il soit prévenu dès que possible afin d’être en mesure de
défendre ses intérêts et l’assuré est tenu de lui donner très rapidement un avis succinct sur la
réalisation de l’accident.

Aucune forme n’est imposée et l’assuré peut utiliser le télégramme, le téléphone une déclaration
verbale ou une lettre missive mais néanmoins il est toujours utile qu’il se réserve une preuve de sa
déclaration. Selon le contrat la déclaration doit être faite soit à la compagnie elle-même, soit auprès de
l’agent général d’assurance ou mandataire de la compagnie. Le délai commence à courir le lendemain
du jour ou l’assuré a eu connaissance du sinistre et se termine à minuit au terme du dernier jour
désigné. Les délais de déclaration du sinistre ne peuvent être réduits par convention contraire ; ils
peuvent être prolongés d’un commun accord entre les parties contractantes. En cas de retard dans la
déclaration des sanctions ont été prévues à cet effet.

Alors La déclaration des risques à assurer est l’une des obligations absolument fondamentales de
l’assuré, dont le but est de permettre à l’assureur de former son opinion sur le risque à garantir, de le
classer dans les catégories de risques répertoriés par ses statistiques et de déterminer ainsi le coût,
donc le prix de cette garantie.

Le contrat d’assurance étant à exécution successive, les risques qu’il couvre peuvent se modifier en
cours de contrat et notamment s’aggraver. C’est pourquoi le législateur a imposé à l’assuré non
seulement la déclaration des risques lors de la conclusion du contrat mais encore la déclaration des
circonstances nouvelles qui modifient le risque initial, et a assorti ces obligations de sanctions très
graves. Lors de la conclusion du contrat ; le législateur a prévu que l’assuré est obligé de déclarer
exactement, lors de la conclusion du contrat, toutes les circonstances connues de lui qui sont de nature
à faire apprécier par l’assureur les risques qu’il prend à sa charge. Ce qui se réalise suite à un
questionnaire limitatif, clair et précis sur tous les éléments intéressants l’assureur. Il s’agit d’une part
des circonstances objectives intéressants l’objet même du contrat et d’autre part les circonstances
subjectives qui concernent la personne même de l’assuré, sujet et souscripteur du contrat

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