Vous êtes sur la page 1sur 1

Le contrat d’assurance passe par plusieurs étapes avant d’être définitivement formé, et la date

d’entrée en vigueur de la garantie ne coïncide pas toujours avec le jour de la signature du contrat
d’assurance, ce dernier est soumis à des règles particulières en matière de preuve. Le contrat
d’assurance est un contrat consensuel, conclu dès l’accord des parties sur l’objet de la garantie. Le
contrat passe par des étapes préalables et des négociations qui précèdent sa constitution, d’autant
plus que la relation n’est généralement pas directe entre l’assuré et l’assureur, mais plutôt par
l’intermédiaire d’un courtier d’assurance.

L’entrée en vigueur du contrat d’assurance est d’une importance primordiale pour de nombreuses
considérations, dont les plus importantes sont :

La date du contrat est ce qui détermine l’obligation de l’assureur de payer le montant de


l’indemnisation si l’accident assuré survient. S’il est survenu avant la conclusion du contrat, il n’est pas
tenu de payer aucune indemnisation, et s’il est survenu après, il est obligé de verser une indemnité.

La date de conclusion du contrat est ce qui détermine les obligations de l’assuré en termes de
déclaration du risque et d’information de l’assureur. L’assuré est tenu de déclarer exactement toutes
les circonstances dont il a eu connaissance au moment de la conclusion du contrat, de même qu’il est
tenu de déclarer à l’assureur les circonstances qui entrainent l’aggravation du risque après la
conclusion du contrat.

Connaître le moment de la conclusion du contrat d’assurance est important, dans le cas où la chose
objet de la garantie est détruite ou le risque garanti est passé, car les dispositions de ces cas est
différent selon qu’ils sont survenus avant ou après la réalisation de ce contrat.

Avant la conclusion du contrat d’assurance, les deux parties s’informent mutuellement sur l’objet de
la garantie, de ses modalités et de son prix, et pour cela elles délivrent plusieurs documents qui
ouvrent la voie à la conclusion du contrat.

Premierement l’information de l’assuré par l’assureur au moyen d’une notice d’information : L’article
10 du code des assurances oblige l’assureur à remettre à l’assuré, préalablement à la souscription du
contrat, une copie du projet du contrat qui comprend le prix ou une ‘’notice d’information’’ qui
indique spécifiquement les garanties et exceptions qui s’y rapportent, le prix de ces garanties et les
obligations de l’assuré.

Si les informations sont inexactes, incomplètes ou erronées, le relevé est considéré n’ayant pas été
délivré et le législateur marocain n’a pas indiqué, d’une part, les moyens pouvant être adopté pour
prouver la délivrance de cette déclaration. Contrairement à la loi française qui obligeait l’assureur à
faire figurer dans le contrat d’assurance la mention ‘’autoriser’’ par laquelle l’assuré a reçu la
déclaration d’information et doit la signer après avoir fixé la date13, et d’autre part, aucune sanction
n’a été infligée en cas de manquement à cette obligation. Certes l’obligation d’information a pour
objet la protection de l’assuré, ce dernier en cas d’erreur de la part de l’assureur (donner des
informations erronées incomplètes…) avant la conclusion du contrat peut poursuivre son assureur en
responsabilité délictuelle. (L’obligation de réparer le dommage causé à autrui par son fait
personnel, par le fait des choses dont on a la garde ou par les personnes dont on répond)

Vous aimerez peut-être aussi