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La réticence ou la fausse déclaration du risque est un acte grave qui justifie des sanctions prévues par
l’article 8 du code des assurances.
L’assuré qui n’exécute pas loyalement son obligation de déclarer le risque change donc l’opinion de
l’assureur et influence sa décision et ses prévisions.
Les manquements de l’assuré à son obligation d’information sont sanctionnés par des mesures dont la
gravité varie selon la bonne ou la mauvaise foi de l’assuré.
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Aussi et conformément au droit commun, la nullité a un effet rétroactif.
La réticence (ou la fausse déclaration) commise en répondant au questionnaire, entraine la disparition
du contrat depuis sa conclusion.
Lorsque l’irrégularité est commise lors de l’exécution du contrat, elle aura pour effet sa disparition
depuis la fraude.
L’effet rétroactif de la nullité a pour conséquence l’obligation pour l’assuré de restituer à l’assureur
toutes les sommes perçues à titre d’indemnisation des sinistres antérieurs.
L’assureur devra pour sa part restituer à l’assuré les sommes encaissées à titre de primes d’assurance.
Soulignons enfin, que la nullité du contrat d’assurance est opposable au bénéficiaire du contrat et aux
tiers exerçant l’action directe (Ex : les victimes en matière d’assurance responsabilité civile)
La résiliation
Le code des assurances a accordé à l’assureur une option (le maintien du contrat ou sa résiliation).
Ceci veut dire que « l’assureur peut recourir directement à la résiliation du contrat.
A cet effet l’article 8 du code dispose que l’assureur a le droit de résilier le contrat dix jours après la
date de la notification adressée à l’assuré par lettre recommandée avec accusé de réception.
Ce délai lui permettra de trouver un autre assureur.
La règle de la divisibilité de la prime s’applique dans ce cas et l’assureur doit restituer à l’assuré de
bonne foi le prorata de prime qui correspond à la période non garantie : art8-al3 « Si le contrat est
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résilié, l’assureur est tenu de restituer à l’assuré le reliquat de la prime ou de la cotisation d’assurance
afférente à la période pendant laquelle le risque n’a pas couru»
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Chapitre4 : L’exécution du contrat d’assurance
Section 1 : La prime
L’assureur est un vendeur de sécurité.
La prime constitue la contre partie de la sécurité: c’est le prix que l’assuré verse à l’assureur en vue
d’obtenir la garantie en cas sinistre.
Le terme « prime » est un vocable générique qui désigne la somme payée à une entreprise d’assurance
pour la garantie d’un risque. Cette somme est désignée par le terme « cotisation », dans les entreprises
à caractère mutuel.
Les parties fixent en principe librement le taux de la prime.
Les composantes de la prime (prime pure / chargements) sont tributaires des bases mathématiques et
du but lucratif de l’activité d’assurance.
La prime pure ou technique : Elle correspond au coût statistique du risque garanti.
Elle est déterminée en fonction de la probabilité de la survenance de l’événement, de l’intensité de ses
conséquences de la durée du contrat, et de l’importance des sommes placées.
On entend par chargements, l’ensemble des charges nécessitées par la gestion de l’entreprise
d’assurance. (ex : les salaires du personnel de l’entreprise d’assurance, les frais de gestion
courante (loyers…), les commissions dues aux intermédiaires d’assurance.
La prime C°= prime pure + Chargements
La prime totale = prime C° + charges fiscales.
Le payement de la prime est régi par le principe de la divisibilité.
Ce principe trouve son fondement dans la théorie de la cause qui permet en cas de résiliation du
contrat en cours d’année d’assurance, de fractionner la prime, au prorata de la période garantie.
En effet, si pour une raison quelconque, le contrat est résilié avant la fin de l’année de garantie
l’assureur ne doit plus sa garantie la portion de prime perçue pour cette période doit être
restituée à l’assuré.
Ex : cas de vente ou perte de la chose assurée
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Paragraphe 1 : les conditions de paiement de la prime
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Conformément aux dispositions de l’article 6 du code des assurances, la prime ou la Cotisation
d’assurance est payable au domicile de l’assureur ou du mandataire désigné par lui à cet effet.
L’article consacre le règle de la portabilité de la prime(1) ce principe connait des exceptions(2).
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la remise en vigueur d’un contrat d’assurance qui a déjà été suspendu : cette remise se fait
après paiement de la prime.
A fin d’éviter ces inconvénients, le législateur français à prévu une dérogation à la législation sur le
chèque.
En matière d’assurance la simple remise d’un chèque vaut payement de la prime. L’assuré est garanti
dés le lendemain de la remise du chèque à l’assureur.
Les solutions du doit commun en cas de mon paiement des primes paraissent inadaptées au droit des
assurances. Aussi le code des assurances a mis en place des dispositions particulières applicables en
cas de défaut de paiement de la prime par l’assuré.
L’article 14 prévoit à cet effet que l’assureur peut suspendre le contrat et ces 20 jours après l’envoi à
l’assuré d’une lettre recommandée de mise en demeure.
Dans ce cas l’assuré dispose de 10 jours par régler la prime, à défaut l’assureur pourra résilier le
contrat ou en pour suivre l’exécution en justice.
I. La mise en demeure :
Il s’agit d’une formalité substantielle. Elle est préalable à la suspension de la garantie et à la résiliation
du contrat.
La forme :
Conformément aux dispositions de l’article 11 alinéa 1 du code, la mise en demeure doit se faire par
lettre recommandée avec accusé de réception envoyée au dernier domicile connu de l’assureur.
La jurisprudence française à considéré que cette formalité est obligatoire et ce même en cas d’absence
de l’assuré ou face à son refus si l’assuré de réceptionner la lettre recommandée.
Dans ces cas l’assureur doit présenter la lettre recommandée fermée au tribunal saisi de l’affaire.
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Le contenu :
L’article 11 alinéa à 2 CA dispose que la lettre recommandée doit comporter une mention claire
indiquant qu’elle est envoyée à titre de mise en demeure, rappeler la date de l’échéance de la prime et
reproduire le texte du présent article.
Les effets :
Conformément à l’article 15 CA cette mise en demeure interrompt le délai de prescription de l’action
en paiement de la prime d’assurance. Par ailleurs est conformément au doit commun l’assuré est tenu
des intérêts moratoires.
Après l’envoi de la mise en demeure il ne peut y avoir suspension systématique de la garantie.
Le législateur a encore une fois protégé l’assuré car la suspension ne peut prendre effet que 20 jours
après l’envoi à l’assuré de la mise en demeure.
Il s’en suit que si un sinistre survient pendant cette période l’assureur est tenu de le courir.
III. La résiliation
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Après l’expiration du délai de 10 jour de suspension du contrat, l’assureur peut conformément à
l’article 11du code poursuivre l’exécution en justice du contrat ou le résilier.
1. L’exécution en justice
Cette option permet à l’assureur de réclamer toutes les sommes que l’assuré lui doit. Il peut en plus
obtenir la réparation du préjudice que l’assuré à pu lui causer.
2. La résiliation
Cette faculté appartient à l’assureur. Il peut l’exercer après l’écoulement du délai de 10 jours.
L’assureur doit notifier la résiliation par une lettre recommandée avec accusé de réception.
La résiliation n’empêche pas l’assureur de demander en justice toute les sommes qui lui sont dues.
Une seule obligation incombe légalement à l’assuré en cas de sinistre : en aviser l’assureur (A).
Mais il peut être soumis conventionnellement à d’autres obligations (B) Le manquement aux
obligations peut entrainer des sanctions(C).
A- L’obligation légale de déclaration du sinistre
L’article 7 du code des assurances dispose que l’assuré est obligé « de donner avis à l’assureur, dés
qu’il en a eu connaissance et au plus tard dans un délai ne dépassant pas 5 jours ouvrés de tout sinistre
de nature à entrainer la garantie de l’assureur»… Ce délai est ramené à deux jours ouvrés en cas de vol
et à 24 heures en cas de mortalité du bétail…
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L’obligation de déclaration du sinistre est donc une obligation générale applicable à tous les contrats
d’assurance. Car étant donné que c’est l’assureur qui doit couvrir le sinistre il est obligatoire qu’il en
soit prévenu dans les délais, afin d’être en mesure de défendre ses intérêts.
Forme de la déclaration
Le législateur n’a soumis cette déclaration à aucune forme particulière. Il s’en suit que l’assuré peut la
faire par téléphone, télécopie, lettre, déclaration verbale…
Il va sans dire qu’il est toujours important pour l’assuré de garder une preuve de sa déclaration.
La déclaration peut être faite à la compagnie d’assurance ou auprès de l’agent général d’assurance
mandataire de la compagnie. (Selon ce que prévoit la police)
Le débiteur de la déclaration est en principe le souscripteur.
Dans l’assurance en cas de décès, c’est le bénéficiaire qui doit déclarer le sinistre.
Délais de la déclaration
Le délai de droit commun est de cinq jours ouvrés (c’est un délai qui ne comprend pas les dimanches
et jours fériés).
La police d’assurance peut fixer un autre délai, qui ne peut pas être inférieur à 5 jours ouvrés.
L’article 7 dispose que les délais prévus aux paragraphes 3 et4 du présent article peuvent être
prolongés d’un commun accord entre les 2 parties contractantes.
Les délais particuliers : en cas de Vol, le délai légal est de deux jours ouvrés.
La mortalité du bétail : le législateur à prévu un délai très bref de 24 heures.
Computation des délais
Conformément aux dispositions du code des assurances (art7-4) les délais ne commencent à courir
qu’à partir du moment où l’assuré a eu connaissance du sinistre, car il ne saurait être en faute de ne pas
déclarer ce qu’il ignore.
(Ex : vol dans une résidence secondaire inoccupée)
Le jour de la connaissance du sinistre ne compte pas et le délai ne commence à courir que le lendemain
à 0h.
Dans certains cas, le délai légal est compte par heures.
Ex : L’assurance contre la mortalité du bétail).
B- Les Obligations conventionnelles :
L’assuré peut être conventionnellement soumis à d’autres obligations.
Ainsi, il est possible que le contrat impose à l’assuré une déclaration détaillée (qui s’ajoute à la
déclaration initiale), ou encore un mode précis de déclaration du sinistre afin d’éviter toute
contestation. Dans ces cas l’assureur est en droit de ne pas prendre en considération une déclaration,
dont la forme va à l’encontre des stipulations de la police.
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Certains contrats imposent aux assurés d’aviser immédiatement les autorités compétentes en cas de vol
du véhicule assuré ou encore de ne pas transiger avec la victime en matière d’assurance de
responsabilité.
En matière d’assurance incendie, le contrat peut obliger l’assuré à faire son possible pour essayer de
sauver les objets assurés et de les conserver.
Il s’agit donc de clauses qui aggravant la situation de l’assuré.
Certaines clauses allègent par contre les obligations de l’assuré et lui sont favorables.
L’article 7 al 4 dispose que les délais prévus aux paragraphes 3 et4 peuvent être prolongés d’un
commun accord entre les deux parties contractantes.
C- La sanction des obligations de l’assuré en cas de sinistre:
Le législateur n’a pas prévu de sanction aux manquements de l’assuré à ses obligations en cas de
sinistre. Ceci ne veut nullement dire qu’il n’existe aucune sanction car le législateur permet l’insertion,
dans les contrats de clauses précisant les sanctions de l’assuré après sinistre.
La sanction prévue dans cas et la déchéance.
Il convient de préciser la notion de déchéance, son objet ses conditions de validité et ses effets.
1. La notion de déchéance
La déchéance signifie la perte d’un droit.
En matière d’assurance, elle peut être définie comme « La perte du droit à la garantie de l’assureur,
édictée conventionnellement à l’encontre d’un assuré qui n’a pas exécuté ses obligations en cas de
sinistre »
Cette sanction est applicable à un assuré qui a droit à la garantie de l’assureur au moment de la
survenance du sinistre.
Donc à contrario, lorsque l’assuré n’a pas droit à la garantie soit parce que le contrat est nul, ou que le
risque est exclu, d’appliquer la ou bien quand la garantie est suspendue pour mon paiement des primes,
il n’y a pas lieu déchéance. Dans ces cas il y a exclusion, nullité ou suspension.
Il faut ajouter que la déchéance est la sanction qui s’applique aux fautes commises par l’assuré
postérieurement au sinistre même si parfois le terme est employé par les contractants pour désigner
une sanction qui s’applique l’encontre d’un assuré qui a commis une faute antérieure au sinistre.
2. L’objet de la déchéance :
La déchéance constitue certes, une sanction conventionnelle, mais ce ci ne veut pour autant pas dire
qu’elle est laissée à l’entière discrétion de l’assureur.
Aussi les clauses de déchéance ne peuvent pas sanctionner la violation des lois et règlements, ainsi
qu’un simple retard dans la déclaration aux autorités ou dans la production des pièces.
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Violation des lois et règlements :
L’article 12 al 1er CA prévoit la nullité de toutes les clauses générales frappant de déchéance l’assuré
en cas de violation des lois et règlements, à moins que cette violation ne constitue un crime ou un délit
intentionnel.
L’emploi par législateur du terme déchéance dans cet article à été jugé inapproprié, car l’hypothèse
visée par l’article ne concerne pas la perte d’un droit à la garantie né à la suite d’un sinistre. Elle
concerne plutôt un cas d’exclusion de risque qui n’obéit pas aux conditions précédemment étudiées.
(Dans le cas visé par l’article, l’exclusion est générale... )
Le code aurait du parler de non garantie et non de déchéance.
Le simple retard dans la déclaration aux autorités:
L’article 12 al 2 frappe de nullité toute clause édictant la déchéance de l’assuré en cas de simple retard
apporté par lui à La déclaration du sinistre aux autorités.
Il est possible en effet que la police impose à l’assuré de déclarer le sinistre à certaines autorités.
Il en est ainsi pas exemple en cas de mortalité du bétail (l’assuré doit faire une déclaration aux
autorités sanitaires).
Dans les cas de vols, également, l’assuré peut être tenu de déposer une déclaration au parquet.
Il convient de préciser, que la nullité prévue par le texte si limite aux cas de simple retard.
Par conséquent dans les cas d’absence totale de déclaration, ou de retards abusifs, la déchéance devient
applicable.
Ajoutons enfin que même en cas de simple retard, l’assureur peut réclamer une indemnité
proportionnée au dommage que ce retard lui a causé.
Le simple retard dans la production de pièces
La production des pièces est importante, car elle permet à l’assureur de défendre ses intérêts, de
transiger, ou de préparer sa défense (surtout dans les procès intentes contre l’assureur en matière
d’assurance de responsabilité).
Le simple retard dans la production de pièces ne peut être sanctionné par la déchéance, car la perte de
la garantie est une sanction excessive à l’égard d’un assuré négligent qui se trouve simplement en
retard de quelques jours dans sa déclaration.
Par contre lorsqu’il n’y a pas production de pièces, ou qu’il y eu un a retard abusif dans leur
présentation l’application de la déchéance parait la sanction appropriée.
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Cette sanction est une sanction conventionnelle. Elle peut être prévue par une clause expresse du
contrat, et ne saurait donc être présumée. la clause doit être suffisamment claire quant à son objet. En
cas d’ambigüité, son interprétation se fera toujours dans l’intérêt de l’assuré.
L’article 12 a prévu dans son alinéa 3 que toute clause édictant des nullités, des déchéances ou des
exclusions doit être mentionnée en caractères très apparents.
Cette disposition tend à mettre en relief la clause, soit par des caractères gars, soit par une encre de
couleur différente.
La doctrine considère que cette exigence de forme s’applique à la clause de déchéance proprement dite
ainsi dite qu’à l’obligation à laquelle elle s’applique.
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Le créancier de la prestation est tenu conformément aux règles de droit commun d’apporter la preuve
de l’existence de l’assurance et de la réalisation du sinistre qui doit bien évidement être compris dans
la garantie dûe par l’assureur.
2. La compétence territoriale :
Conformément aux dispositions de l’article 13 C.A, pour les actions dérivant du contrat d’assurance, le
tribunal compétent est celui du domicile de l’assuré dés lors que l’action est engagée par l’assureur.
(Il s’agit d’une disposition conforme aux règles de droit commun)
Par contre, lorsque l’action est engagée par l’assuré, celui-ci peut saisir soit le tribunal du lieu de son
domicile, soit celui du lieu du domicile de l’assureur, soit le tribunal du lieu ou se trouvent les meubles
objets du contrat d’assurance, soit le tribunal du lieu ou s’est produit le dommage.
Le législateur à prévu une exception en matière d’immeubles.
Aux termes de l’article 13-2ème CA l’action est dans ce cas « portée devant le tribunal du lieu de la
situation des immeubles concernes»
Il s’agit d’une exception qui vise à faciliter les expertises de l’immeuble sinistré.
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Paragraphe 2 : La prescription :
Conformément aux dispositions de l’article 14 CA toutes actions dérivant d’un contrat d’assurance
sont prescrites dans un délai de deux ans à compter de l’événement qui y donne naissance.
Ce délai concerne les actions en nullité et en résiliation du contrat d’assurance. Il s‘applique également
aux actions en paiement des primes intentées par les assureurs.
Les actions des assurés et bénéficiaires après sinistres obéissent au même délai.
Remarque : ce délai et inapplicable aux actions du tiers victime contre l’assuré et à l’action
subrogatoire intentée par l’assureur contre le tiers responsable du sinistre application des délais de
droit commun
* Cpcc : code de procédures civiles et commerciales
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Il s’agit en l’occurrence des dispositions de l’article 393-5 du coc qui prévoit la suspension de la
prescription « Lorsque le créancier s’est trouvé en fait dans l’impossibilité d’agir, et par exemple dans
le cas ou en raison de la vacance des tribunaux, ou d’une autre cause indépendante de sa volonté, il n’a
pu exercer son action dans le délai établi pour la prescription.
L’interruption de la prescription :
L’article 15 du CA décide que la prescription peut être interrompue par les procédés de droit commun,
et par des modes spécifiques à l’assurance.
Procédés de droit commun
Les dispositions des articles 396 et 397 COC reçoivent application en matière d’assurance.
Aux termes de ces articles la prescription peut être interrompue par le débiteur ou par le créancier.