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Il existe deux grands types de captives : les captives d’assurances et les captives de
réassurances -plus fréquentes- .
Au Maroc, aucune législation ne régit les captives d’assurance et réassurance, il existe des
captives agrées, d’autres non agrées.
Il existe 8 captives rattachées à des établissements bancaires, d’autres sont rattachées a des
sociétés de financement en général non autorisées a la présentation des assurance
Exp.3 : Le caractère d’ordre public du droit des assurances
L’ordre public est l’ensemble des règles impératives de la vie en société, qui permet de
préserver la sécurité, la morale, le bon fonctionnement. Le contrat d’assurance, est d’ordre
public. Ainsi, certains risques sont inassurables, puisqu’ils dérogent à l’ordre public,
-caractère immoral ou illégal-, donc : les assureurs refusent de les garantir, ex : les fautes
intentionnelles ou volontaires de l’assuré, des opérations de contrebande, le
proxénétisme, le trafic de drogue, le suicide…
La JP a développé des critères pour classer les nullités absolues et relatives en fonction de
l’objectif loi :
- Si elle est destinée à préserver l’intérêt général : la nullité est absolue.
- Si elle est destinée à protéger un intérêt particulier : nullité relative
Tout contrat ou clause contraire à l’ordre public sera sanctionné d’une nullité absolue.
La violation d’une disposition impérative est sanctionnée par une nullité relative et même :
- Des sanctions préventives
- Des sanctions curatives
Un risque émergent est un risque en développement caractérisé par une forte incertitude,
chose qui provient du manque d’observations historiques que constituent les risques
nouveaux. Les criminologues ont identifié 23 risques émergents ayant un impact sur le
secteur de l’assurance et de la réassurance répartis en six groupes à savoir le risque
économique tel que le vieillissement de la population, le risque environnemental à savoir la
dégradation de l’habitation, un risque sociétal par le biais de la croissance des inégalités et
des tensions sociales. Il existe aussi des risques technologiques par la disruption du secteur
de l’assurance, et enfin des risques politiques et réglementaires qui se manifestent
essentiellement par le risque de non conformité.
Mais l’identification des risques émergents auxquels les sociétés d’assurance et de
réassurance doivent faire face, est compliquée, puisqu’elles doivent cerner ces risques qui
sont en perpétuelle évolution.
Ainsi, s’assurer contre un risque émergent représente une mesure de prévention, car
l’assurance est un outil de résilience face à ces risques. C’est ainsi que le processus de
gestion des risques émergents doit nécessairement passer par une phase d’évaluation par
un actuaire, qui, malgré ses compétences, est confronté à des obstacle lors de ce processus
d’évaluation. Par ailleurs, l’État joue un rôle considérable dans la couverture des risques
émergents : lui seul est habilité à légiférer et à imposer un cadre réglementaire.
Pour conclure, l’assurance doit s’adapter en permanence aux mutations de ces risques, et
ce, afin de fournir des solutions à des problèmes complexes.