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HISTORIQUE
• Définition économique
La réassurance se définit comme une activité financière qui s’articule autour
d’un ensemble de mécanisme techniques destiné à compléter le champ
d’intervention de l’assureur trop souvent limité par les engagements pris
dans le cadre des couvertures d’assurance.
1) Objet :
L’objet, qui tire son essence de la définition sur la réassurance, porte sur la
mise en place de capacités financières et techniques additionnelles qui
autorisent l’assureur à souscrire tout risque quelque soit le montant des
valeurs assurées sous réserves d’un accord préalablement négocié.
2) Le rôle de la réassurance :
La réassurance depuis son apparition a accompagné le progrès technique et
économique qu’ont connu les plus développés. Le principe d’indemnisation
reconnu à l’assurance et à la réassurance dans la reconstitution de tout bien
endommagé voire sinistré met en évidence l’importance du rôle que joue
l’assurance dans la sécurisation et la sauvegarde des moyens de production
dans la sphère économique d’un pays par le biais des investisseurs aussi bien
locaux qu’étrangers.
Or les capitaux investis de nos jours s’avèrent de plus en plus énormes qui
dépassent les capacités d’une seule compagnie d’assurance qui se trouve
contrainte à recouvrir à d’autres moyens et technique pour accepter de
souscrire de tels risques.
Si l’adage est toujours d’actualité qui doit que le réassureur suit le sort de
l’assureur on peut aisément dire par extrapolation que sans réassurance on
n’aurait pas d’activité d’assurance du moins elle s’en limiterait à la
couverture des petits risques dont les montants ne dépassent pas la capacité
réelle et propre d’une compagnie d’assurance.
• L’excédent de plein :
Caractéristiques :
- La notion de plein se définit comme le niveau d’acceptation optimale
que peut garder pour son propre compte la Cédante.
- Tout dépassement du plein fixé par la cédante doit être cédé aux
réassureurs.
- En conséquence tout risque dont la valeur assurée est inférieure au
plein est conservé par la cédante dans sa totalité.
- L’excédent de plein se caractérise par une sélection pat le bas des
risques dont les valeurs assurées ne dépassent pas le plein de
rétention.
- Absence donc de partage ou de recours systématique à la cession en
réassurance.
Conclusion :
- Ne sont cédés à la réassurance que les risques dont les montants
dépassent le plein de rétention.
b. Pratique et fonctionnement :
- Sur la base d’une expérience vécue dans une branche d’assurance la
cédante en partenariat avec son réassureur conviennent de la fixation
d’un plein de conservation.
- Plein de conservation : c’est le montant de capacité calculé et
déterminé par la cédante et son réassureur qui permet à la cédante de
garder (conserver) tous les risques qui ne dépassent pas en valeurs
assurées le montant de ce plein.
- Ce plein de conservation sera pris en compte pour la détermination de
la capacité totale du traité en excédent de plein. La capacité totale est
exprimée en termes de nombre de plein (exemple : 1 plein de rétention
et 9 pleins de cession = 10 pleins de capacités totales du traité ou
capacité totale de souscription.
- La capacité totale du traité dépend de :
-/- L’homogénéité de valeurs assurées des risques dans le portefeuille
de la branche.
-/- La sinistralité (voire le résultat de la branche).
-/- L’équilibre engagement/prime et quasiment atteint dans ce type de
traité.
-/- Fonds propres de la société déterminent la fixation du plein de
conservation de la compagnie d’assurance.