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Dans cette forme, la part du sinistre à la charge des réassureurs est égale à la part des
cotisations qu’ils ont reçues. Le rapport suivant est vérifié :
Dans ce traité, la cédante cède une proportion fixe sur tous les risques qui entrent dans le
cadre du traité. Par conséquent, le réassureur est engagé à concurrence de cette proportion pour
tous les sinistres qui frapperaient les polices réassurées.
Avantages
1. Le calcul de la part cédée est très simple, puisqu’on peut appliquer le taux de cession sur le
montant global du portefeuille.
2. Les frais de gestion sont limités, car les bordereaux de cession ne sont pas indispensables.
3. Les engagements de l’assureur sont réduits proportionnellement à la part cédée.
4. Il y a un partage du sort entre l’assureur et le réassureur, puisqu’ils partagent dans la même
proportion les cotisations et les indemnisations dues aux assurés.
5. Une couverture illimitée pour le cumul des risques sinistrés suite à la réalisation d’un même
événement.
6. Flexibilité dans l’augmentation ou la réduction du montant de la quote part cédée.
7. L’assureur reçoit une commission de réassurance ainsi qu’une participation aux bénéfices.
Inconvénients
1. Les primes cédées sont très importantes. L’assureur est obligé de céder sur toutes les polices
d’assurance souscrites, même celles dont le capital assuré est peu important.
2. Inflexibilité, comme il n’y a pas de choix dans la sélection de la rétention pour l’assureur.
3. Ce traité n’est pas capable d’homogénéiser les sommes assurées restant à la charge de la
cédante.
4. L’assureur est lié par les termes du traité et il ne peut pas changer le taux de rétention.
5. Dans le cas où le portefeuille de l’assureur est hétérogène (gravité du risque, risque de
pointes, cumuls de risque, ...), ce traité n’est pas capable de fournir des solutions viables.
Utilités
Ce traité est approprié dans les cas suivants :
1. Pour les sociétés d’assurance jeunes, en développement ayant besoin d’une capacité large de
souscription par risque leur permettant d’attirer des affaires, particulièrement lorsque le
marché a un surplus de capacité existante, ou pour les sociétés bien établies mais qui veulent
pratiquer des nouvelles branches. En d’autres termes, le réassureur apporte par son partage
du sort de la cédante, un soutien financier en cas de mauvais résultats.
2. Lorsque les risques sont homogènes (par exemple les habitations).
3. Lorsque le cash flow est un sujet important pour l’assureur puisque les traités en quote part
prévoient des taux plus élevés de commission de réassurance comparés avec les autres
réassurances proportionnelles (excédent de plein ou facultative).
4. C’est une méthode efficiente pour effectuer des transferts d’échanges réciproques entre deux
assureurs/réassureurs.
5. C’est une méthode temporaire pour restaurer l’équilibre lorsque l’assureur et le réassureur
ont souffert des mauvais résultats sous un autre traité de réassurance.
6. Le partage des affaires par les sociétés filiales d’un groupe d’assurance, peut être un moyen
de diluer les effets des sinistres survenant dans n’importe quelle partie de l’organisation.
7. Le partage de chaque risque sur base proportionnelle fournit à l’assureur une certaine
capacité de réassurance catastrophique.
8. Le traité Quote Part peut être utilisé pour fournir une protection spécifique mais peut être
placé dans un package en conjonction avec d’autres traités pour fournir une meilleure
répartition des risques.
9. Les réassureurs reçoivent un portefeuille d’affaires plus équilibré lorsque les cédantes créent
des petits traités en quote part.
10.Pour réduire le chiffre d’affaires net afin d’améliorer la marge de solvabilité de l’assureur.
11.Pour égaliser les résultats adverses occasionnels lorsque des comptes avec des sommes
assurées modérées sont sujets à des variations brusques du loss ratio d’une année à l’autre.
Réassureur
Polices d’assurance sans réassurance en quote part Polices après réassurance en quote part
C’est un système proportionnel où la cédante cède aux réassureurs sur chacun des
risques la partie qui dépasse son plein de conservation. Le plein de rétention est conservé par la
cédante pour son propre compte et en cas de sinistre qu’il soit total ou partiel, il y a partage de
l’indemnité. Par conséquent, le réassureur ne contribue que dans les risques dont le capital
assuré est supérieur au plein de rétention de l’assureur.
Ce traité est équivalent à un traité quote part dont le taux de cession est variable : le taux
de cession varie d’un risque à un autre suivant la somme assurée. De plus, la cession n’est
effectuée que pour les risques qui dépassent la rétention de l’Entreprise.
Avantages
1. Les primes cédées sont limitées par rapport au traité quote part. L’assureur ne cède que les
primes relatives aux risques qui dépassent son plein de rétention.
2. L’engagement de l’assureur est réduit puisque il cède les pointes de risques qui dépassent sa
rétention. Par conséquent, la mutualité des risques est homogénéisée et son équilibre est
protégé.
3. L’assureur peut varier sa rétention sur un risque particulier (utilisation des tables de limites
de rétention qui prévoient des rétentions plus grandes sur des risques moins exposés).
4. Une capacité automatique est disponible sur une branche particulière et pour une certaine
taille de risque. En outre, la capacité de souscription est plus importante que celle d’un quote
part.
5. L’assureur reçoit une commission de réassurance ainsi qu’une participation bénéficiaire.
Inconvénients
1. C’est un système lourd qui demande beaucoup de gestion, puisque l’établissement des
bordereaux de cession est exigé. Toutefois, l’informatique a facilité énormément cette tâche.
2. L’assureur gagne ou perd en fonction de son niveau de rétention choisi.
3. Il est impossible à appliquer pour des risques qui offrent des garanties illimitées, puisque la
couverture du réassureur est limitée.
4. Le réassureur participe à tous les sinistres qu’ils soient partiels ou totaux, pourvu que la
valeur du risque assuré dépasse le plein de rétention de la cédante.
5. La comparaison des résultats entre le résultat net de l’assureur et ceux des réassureurs peut
être différente.
6. L’assureur doit recourir à la réassurance facultative lorsque le risque dépasse la capacité du
traité ou sort de son champ d’application.
7. L’assureur est lié par les termes du traité lorsque le risque entre dans les dispositions du
traité.
8. Pour le réassureur, ce traité peut générer un résultat très volatile ainsi que des affaires moins
désirables.
9. La commission de réassurance est généralement moins élevée que celle d’un traité en quote
part.
10.Ce traité est incapable de protéger l’assureur en cas de cumuls de risques. En d’autres
termes, la cédante n’est pas protégée contre la réalisation d’un nombre excessif de petits
sinistres pendant la même période.
Utilités
1. Il est indispensable dans les branches incendie industriel, bris de machine et maritime corps
vu la diversité des sommes assurées.
2. Il confère une capacité de souscription élevée pour les compagnies d’assurance modestes.
Ainsi, il leur permet de se maintenir dans un marché concurrentiel.
3. Il permet à l’assureur de retenir plus de primes sur des risques plus petits et de meilleure
qualité.
4. Il permet d’établir des limites de souscription adaptées à la situation spécifique dans telle
branche ou sous branche.
5. Il permet à l’assureur d’établir et maintenir un portefeuille de risques net plus consistant.
Réassureur
Somme assurée Somme assurée
Plein
Le coût de la réassurance pour un assureur est déterminé par la prime qu’il doit payer
aux réassureurs.
En réassurance proportionnelle, la cédante cherchera souvent à récupérer une part des
frais de gestion (frais de personnel, informatique, marketing) et d’acquisition (commissions
payées aux apporteurs d’affaires, courtiers et agents généraux) afférents aux affaires originales,
sous la forme d’une commission de réassurance.
La base de cession des primes aux réassureurs : si elles sont cédées sur une base
originale brute ou elles sont sujettes à des déductions. Si la prime de réassurance est
cédée nette de toute commission originale, la commission de réassurance sera réduite.
L’assureur peut demander au réassureur une commission supplémentaire pour des bons
résultats de souscription.
2. La commission à échelle
Les commissions à taux fixe sont inflexibles et la motivation pour l’assureur de mieux
souscrire ses risques a plus d’appel lorsque les commissions sont calculées sur la base d’une
échelle glissante.
Ceci prend en considération la possibilité d’imposer une pénalité lorsque les résultats
sont plus mauvais que prévu ainsi qu’une récompense lorsque les résultats sont meilleurs.
Si un traité est très profitable (le solde de primes cédées nettes de commission – sinistres
réglés et SAP à la charge du réassureur est positif), l’assureur demandera aux réassureurs une
commission supplémentaire, pour les avoir donné une part dans un bon compte.
Pour établir si le traité a fait un profit, toutes les parties composantes relatives à la
profitabilité du traité doivent être identifiées : comparaison du revenu du réassureur (primes
acceptées) avec ses charges (commissions payées à la cédante, sinistres réglés à l’assureur,
provisions pour sinistres à payer, provisions pour risques en cours, frais généraux, report de
pertes).