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SÉMINAIRE

ASSISTEC FORM

Risk-management
des compagnies d’assurance

Par Mokhtar Naouri Du 01 juin 2013


Consultant
QUI SUIS-JE ?
o Mokhtar Naouri, 52 ans, diplômé de l’Université d’Alger en droit
(1981) et de l’IFID – 3ème cycle en gestion d’assurance (Tunis
1989) ;
o Ancien Sous directeur puis Directeur de succursale à la CAAR
(1982-1997) ;
o Ancien Secrétaire permanant du Conseil national des assurances
(1997-2002) ;
o Depuis janvier 2003 :
o Directeur de l’Eurl MN Consultant – société d’étude et conseil en
Risk-management et Assurance au profit des entreprises, des
banques (Project finances) et des compagnies d’assurance.
o Directeur associé de la Sarl ASSISTEC FORM – Société d’Études,
conseil et Ingénierie en formation et communication, d’Assistance
et d’Accompagnement dans la Mise à Niveau des Entreprises
2
Sommaire
1. L’entreprise face aux risques
2. Organisation des structures de contrôle et de suivi des
risques
3. Le Risk management stratégique
4. Le Risk management opérationnel classique
5. Le plan de gestion de crise
6. L’assurance en tant qu’instrument de financement des
risques et les alternatives à l’assurance
7. Mise en place d’un programme d’assurance
8. Le Risk management opérationnel spécifique à l’activité
d’assurance
9. La gestion prudentielle de l’activité d’assurance
10. L’organisation de la fonction Risk management au sein de la
Compagnie d’assurance
3
1. L’entreprise face aux risques

 Accroissement des sources de risques


 Pression des organismes de régulation
 Judiciarisation des relations…..

4
Accroissement des sources de risques

 Les sources de risques sont de plus en plus


nombreux :
 Risques liés à l’activité,
 Risques liés à la gestion,
 Risques liés à l’environnement,
 Etc.

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Pression des organismes de régulation

 Les organismes de régulation ne cessent


d’exercer des pressions sur les entreprises à
l’effet d’une réduction de leurs risques vis-à-
vis des consommateurs.
 Les organismes de régulation du secteur
financier (banques et assurances) exercent
des pressions supplémentaires au titre :
 Du contrôle de l’Etat,
 Du contrôle fiduciaire (à titre d’actionnaire)

6
Judiciarisation des relations

 Très souvent, la non maitrise des risques de


l’entreprise aboutit à la judiciarisation des
relations :
 Responsabilité civile pour erreur de gestion,
 Responsabilité du fait des préposés,
 Responsabilité du fait des choses,
 Etc.
 En outre, en Algérie : responsabilité pénale
des dirigeants d’entreprise.

7
2. Organisation des structures de
contrôle et de suivi des risques

 Audit Interne
 Direction financière et des placements
 Contrôle de gestion
 Risk Manager…..

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Audit interne

 L’ Audit Interne est très souvent mis en


place sur recommandation des commissaires
aux comptes .
 Objectifs de l’audit :
 vérifier la conformité des opérations au contrôle
interne
 Vérifier la régularité des opération au sein de
l’entreprise.
 Objectif suprême : éviter la fraude et le
gaspillage des ressources.

9
Direction financière et des placements

 La Direction financière et des placements est


un acteur incontournable de la gestion des
risques :
 Détermination du cash flow,
 Détermination des sources de financement des
risques
 Pour une compagnie d’assurance, du fait de
l’inversion du cycle de production, elle doit
fructifier les fonds appartenant aux assurés
et bénéficiaires de contrats tout en veillant à
ne pas trop les exposer aux risques.
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Contrôle de gestion

 La structure du contrôle de gestion est un


autre acteur de la gestion des risques par
les analyses qu’elle fait et des écarts qu’elle
tire.
 Elle sera d’un apport considérable pour la
détermination :
 Du coût des risques,
 des objectifs quantitatifs de la gestion des
risques, etc.

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Le Risk manager

 Le Risk Manager est le responsable de la


coordination de l’ensemble des activités
liées à la gestion des risques.
 La gestion des risques n’est pas l’affaire
d’une seule personne, ni d’une seule
fonction au sein de l’entreprise.
 Elle nécessite la collaboration de tous.
 Le Risk manager coordonne, écoute, suit,
gère…

12
3. Le Risk management stratégique

 Définition des préalables stratégiques


 Détermination des objectifs stratégiques

13
Définition des préalables stratégiques

 La gestion de risques : une question de


culture.
 La définition des préalables stratégiques,
c’est poser les questions de la vulnérabilité
de l’entreprise par rapport à :
 son devenir,
 Son développement,
 Son environnement,
 Sa rentabilité,
 Sa solvabilité,
 etc.
14
La culture du risque,
aujourd’hui ...
o 27 % seulement des chefs d’entreprise connaissent
l’assurance pertes d’exploitation,
o - 29 % seulement des chefs d’entreprise connaissent
l’assurance bris de machine,
o 2 % seulement des chefs d’entreprise connaissent
l’assurance responsabilité civile produits,
o 25 % des sinistres des PME sont réglés après
application de la règle proportionnelle,
o Un sinistre imprévisible est à l’origine de 9 % des
entreprises en difficultés (non assurance),
o Sur 16 000 faillites annuelles, 10 % ont lieu du fait
du décès de l’entrepreneur (homme–clé).

15
Développement du Risk
management
o Naissance aux USA dans les années 60 puis Introduction
dans l’Europe de l’Ouest dans les années 70 ;
o Cinq (05) périodes :
o Reconstruction d’après-guerre : grands pôles de construction
+ mauvaise utilisation des matériaux = grands sinistres en
dommages matériels dés les années 60 ;
o Fin du boom productif = dommages matériels + dommages
immatériels (perte de chiffres d’affaires ;
o Crainte de disparition momentanée après un gros sinistre =
assurance perte d’exploitation ;
o Préoccupation d’ordre juridique : protection des victimes +
recherche de l’indemnisation là où elle se trouve = Assurance
RC Exploitation et RC Produits livrés ;
o Grands sinistres d’origine nucléaire ou chimique + risques de
pollution = assurance des risques technologiques majeurs.

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Le Risk management aujourd’hui…

o Résultat : Le Risk Management devenu une nécessité


(phénomène de mode?)

o Création de filiales par les assureurs pour vendre


l’assurance en aval.

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Détermination des objectifs stratégiques

 Deux sortes d’objectifs stratégiques :


 Des objectifs qualitatifs
 Des objectifs quantitatifs

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Les objectifs qualitatifs sont

o Protection du personnel
o Protection du patrimoine,
o Maintien de l’activité (le plan de survie de
l ’entreprise);
o Protection de l'environnement.

19
Les objectifs quantitatifs sont

o Le maintien de la rentabilité de l’entreprise à


un niveau déterminé,
o Le renforcement de la solvabilité de
l’entreprise

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4. Le Risk management opérationnel
(classique)

 Analyse et évaluation des risques


 Cartographie des risques
 Traitement et financement des risques

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L’approche des risques

 La gestion des risques


 Le courtier et l’auditeur externe
 L’assureur …

22
Gestion des risques
d’entreprise

 Qu’est ce qu’une entreprise ?


 Qu’est ce qu’un risque ?
 Qu’est ce que gérer ?

23
Une entreprise, c’est

 Une combinaison dynamique de ressources …


Informationnelles
Financières
commerciales,
Communication,
Techniques,
Humaines,

24
Une entreprise, c’est

 Une combinaison dynamique de ressources

… Orientée pour atteindre des objectifs

(économiques, environnementaux, éthiques…)

25
Un risque, c’est

Oh , Mon Dieu

Risque = Probabilité x Exposition x Danger

26
Un risque, c’est

Danger , inconvénient plus ou moins

probable auquel on est exposé .

27
Un risque,
c’est

Il est classé en deux catégories :


o Les risques spéculatifs ou dynamiques
o Les risques aléatoires ou statiques
Le Risk-management, comme l’assurance, ont pour objet les risques
purs ou aléatoires.

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Nature
Risque spéculatif Risque aléatoire
Comparaison

- Normal - Anormal
Caractéristiques - Volontaire - pur

- Dynamique - Involontaire

- Nécessaire - Statique

-Soudain

Conséquences - Gains mais peut - Pertes exclusivement


entraîner des pertes - n’est pas délimitable
- Limitable

Non rentabilité Evènement naturel


Exemples -d’un investissement (grêle) ou provoqué par
-D’un produit nouveau
la faute, l’erreur ou les
négligences humaines
-D’une recherche

- Prévention
Traitement Techniques du - protection
management - l’assurance

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Un risque (vulnérabilité), c’est

 Un ALEA dont la survenance prive l’entreprise d’une


RESSOURCE
 et l’empêche d’atteindre ses OBJECTIFS

30
Mais, pour l’Entreprise, gérer les
risques est …

 Un processus itératif
 De diagnostic
 De traitement
 D’audit
 … des vulnérabilités pesant sur l’entreprise pour lui
permettre d’atteindre ses objectifs en toutes
circonstances

31
Un processus itératif…
Dans lequel
 L’entreprise,
 Le courtier et ou l’auditeur externe,
 L’assureur,

… sont amenés à jouer des rôles différents, mais


totalement complémentaires.

32
Les étapes du processus…

A. Le diagnostic des vulnérabilités


B. Le recensement des instruments de traitement
C. L’élaboration du programme RM
D. La mise en œuvre du programme RM
E. Les audits et contrôles

33
Les étapes du processus…

A. Le diagnostic des vulnérabilités

34
Étape 1 : Le diagnostic

1. l’identification des risques


2. l’évaluation des risques
3. la hiérarchisation des risques

35
L’identification des risques, c’est

o la détermination des événements susceptibles de


provoquer des pertes dans les différents secteurs de
l’activité de l’entreprise
o la distinction :
o causes
o fonctions atteintes
o effets

36
L’identification des risques, c’est

o La détermination des causes :


o Événement d’ordre naturel : séisme, tempête,
inondation ;
o D’ordre humain : vol, émeutes, etc.… ;
o D’ordre technique : incendie, bris de machine ,
accidents de manutention, accident de transport

37
L’identification des risques, c’est

o La détermination des fonctions atteintes:


o Production (fabrication, stockage);
o Recherche et développement (produits nouveaux);
o Juridique (responsabilités étendues dans certains
contrats);
o Commerciale (rapports avec les clients et les
fournisseurs);
o Financière (mouvements de fonds)

38
L’identification des risques, c’est

o La détermination des effets :


o Inventaire sur la base des comptes de l ’entreprise,
en examinant les principaux postes du bilan :
o Actif,
o Passif,
o états hors bilan.

39
L’identification des risques, c’est

o 1/ Risques pesant sur les éléments actifs du


patrimoine de l’entreprise :
o Les immeubles : usines, ateliers, entrepôts,
laboratoires, magasins, bureaux, etc.
o Le matériel et les équipements :
o - Matériel fixe : machines, équipements,
chaudières, ascenseurs, installations électriques,
ensembles informatiques, équipements
électroniques, etc.;
o - Matériel de transport : parc automobile, engins
de chantiers, les locomotives, wagons et
containers, navires de mer, avions, etc.

40
L’identification des risques, c’est
o Les stocks : matières premières, produits semi-finis et
finis, emballages commerciaux, déchets (en tant que
valeur de matière première ou en tant que source de
responsabilité dans le cas de déchets radioactifs ou
dangereux).
o Les marchandises en cours de transport ne doivent
pas être oubliés.
o Identification de leur statut juridique (propriété de
l’entreprise ou d’un tiers)
o Identification des moyens de remplacement rapide des
stocks détruits pour éviter une rupture
d’approvisionnement en amont et une perte de
clientèle en aval à la suite d’un contrat non exécuté.

41
L’identification des risques, c’est

o Les Valeurs incorporels et actifs immatériels : tels


que valeurs, espèces, effets à recevoir et tous
documents de l’entreprise (brevets, comptabilité,
fichier clients, etc.) ;
o Les créances : conservation des preuves pour leur
recouvrement.

42
L’identification des risques, c’est

2/ Risques pesant sur les éléments passif du


patrimoine de l’entreprise :
o RC contractuelle et délictuelle de l’entreprise vis-
à-vis des tiers ;
o RC des dirigeants et des mandataires sociaux de
l’entreprise ;
o Dettes envers la banque ;

o Dettes envers les fournisseurs, etc.

43
L’évaluation des risques, c’est

o Appel à l’espérance mathématique et aux techniques


d’évaluation :
o Espérance mathématique :
Risque = fréquence x coût moyen ;

o Limites : sinistres catastrophiques non recensés dans


le passé, utilité du coût maximum
o Coût maximum du risque : problème de capacité de
l’entreprise ;
D’où recours aux deux (02) notions.

44
L’évaluation des risques, c’est
o Études actuarielles : méthodes inductives se basant sur
le passé et faisant appel aux notions de mathématiques
financière (taux d’intérêt) ;

o Études par arbres de défauts : méthode déductive de


recherches des causes immédiates en partant de
l ’événement indésirable (utilisée dans le nucléaire, la
chimie et le transport)

45
La hiérarchisation des risques, c’est
Dans cette partie,
 La cartographie les risques doivent être
impérativement maîtrisés

• Décomposer en activités
Contrôle actif chaque processus supportant des
En raison de la vulnérabilités,
faiblesse de leur • Pour chaque activité, recenser
probabilité les risques associés ;
et de leur • Matricer les risques sur les axes
impact, ces Surveillance active
risques ne fréquence et préjudice
doivent être • Déterminer « visuellement », à
contrôlés que Contrôle partir de la matrice, les risques
périodiquement Ponctuel significatifs (c’est-à-dire ceux que
l’on décide de recueillir dans
l’outil de collecte).
En raison de leur nature, ces risques
doivent être attentivement surveillés
46
La hiérarchisation des risques, c’est
 La cartographie Pertinent

Considérable

Moyen
Outils: matrice de notation Mineur
de la probabilité
insignifiant
Identification de la
Probabilité /
fréquence de
l’évènement Identification
Base de des risques à
données X
Outils: matrice de notation
gérer
de l’impact

Identification des Ces risques incluent


également ceux considérés
impacts comme étant d’une
économiques importance majeure par celui
qui les gère

47
La hiérarchisation des risques,
c’est
FREQUENCE ELEVEE MOYENNE FAIBLE TRES QUASIMENT
> 5 par 5à>1 1à> FAIBLE NULLE
GRAVITE an 0,01 0,01 à 0,001 et en
>0,001 dessous
CATASTROPHIQUE 1 2 4 8 12
IMPORTANTE 3 5 6 10 15
MOYENNE 7 9 11 14 17
MINEURE 13 16 18 19 20
GRAVITE :
- CATASTROPHIQUE: Disparition de l’entreprise
- IMOPRTANTE : Disparition du bénéfice et des réserves
- MOYENNE : Disparition partielle des bénéfices
- MINEURE : Conséquence du sinistre pouvant être absorbée par l’entreprise

Risques élevés de 1 à 5 Risques moyens de 6 à 12


Risques faibles de 13 à 20

48
La hiérarchisation des risques, c’est

 Conclusion: « une matrice des risques »


Fréquence
+

STOP
Optimiser un
centre de coût
- + Gravité

Pas de Programme de RM,


programme plan de survie,
RM gestion de crise,…

49
Les étapes du processus

B. Les Instruments de Traitement

50
Étape 2: réduire et financer

Deux axes majeurs

REDUIRE FINANCER
LES VULNERABILITES DES RISQUES IDENTIFIEES… IRREDUCTIBLES…

51
1er axe : La réduction des risques
 Action sur les causes

La prévention Diminution de la fréquence

 Action sur les conséquences

La protection Diminution de la gravité

52
La réduction des risques, c’est
MESURE PREVENTION PROTECTION
But Diminuer la fréquence des Diminuer l’ampleur et la gravité
sinistres
Exemples de - Interdiction de fumer - Détecteur automatique
mesures - Normalisation du stockage - Extincteur automatique à eau ou

- Equipe de sécurité gaz


- Contrôle des entrées - R.I.A

- nature des matériaux de - Mur coupe - feu

construction - Séparation des ateliers, des

- Choix du site magasins


- Maintenance périodique

Rentabilité Le gain engendré par la mesure Le gain doit être également


doit être supérieur au coût supérieur au coût
qu’elle a nécessité

53
La réduction des risques, c’est

o Illustration des mesures de prévention et de


protection contre l’incendie, en milieu industriel :

o Au niveau de la conception
o Au niveau de l’exploitation.

54
La réduction des risques, c’est

o Implantation , orientation ;
o Séparation des bâtiments et compartimentage ;
o Choix des matériaux et matériels ;
o Introduction de murs et portes coupe feu ;
o Eclairage et aération des locaux ;
o Protection contre la foudre ;
o Choix des matériels de sécurité.

55
SÉPARATION ENTRE BÂTIMENTS INSUFFISANTE
Mur coupe feu = 3/4 de l’ usine sauvés

57
La réduction des risques, c’est

o La discipline ;
o La propreté ;
o L’interdiction de fumer ;
o L’entretien ;
o Le contrôle des installations électriques ;
o Les accès ;
o L’organisation des stockages.

58
La discipline et la propreté

o La discipline de comportement ;
o Le respect des consignes de sécurité;
o En milieu industriel, un mélange d’huile et de
sciure de bois peut donner lieu à une combustion
spontanée.

59
L’ interdiction de fumer

o Affichage, création de zones pour fumeurs, etc. ;


o Quelques points de repères :
o Bout incandescent d’une cigarette : 800°c

o Flamme d’une allumette : 1600°c

o Inflammation du bois : 275°c

o Carbonisation du papier : 170°c

60
L’ entretien

o Les assureurs exigent souvent des conventions


d’entretien et de maintenance ;
o Les assurés ayant satisfait aux recommandations des
assureurs peuvent demander des avantages sur les
conditions tarifaires.

61
Le contrôle des installations électriques

o Les causes d’origine électriques occupent une grande


part dans les sinistres incendie (près de 25%);
o Les assureurs tendent à encourager la vérification
annuelle des installations électriques par des
spécialistes , en la prenant en considération dans les
conditions de tarification.

62
Les accès

o Éviter d’encombrer les accès ;


o Les issues de secours doivent rester ouvertes dés
que les locaux sont en exploitation.

63
Installation d’extincteur
automatique
Le sprinkler qui Un diamètre
caractérisé par : Un élément thermosensible
Une température à laquelle il se
déclenche
La forme du déflecteur
Le réseau de Relié à un poste de contrôle qui fait
canalisation fonctionner une alarme dès qu’un
sprinkler s’ouvre
La source d’eau Source A 5 M3/ 30’
Source B 15 M3/ 1H 30’

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Types de sprinkler
o Conventionnel
o Pulvérisation moyenne
o Projette de l’eau au dessus et en dessous du plan sur
lequel il est fixé
o Surface arrosée au sol : 9 m2
o Utilisation : réseau situé sous des éléments combustibles
o Spray
o Pulvérisation plus fine qu’un sprinkler conventionnel
o Projette de l’eau uniquement dans l’espace situé sous le plan
sur lequel il est fixé
o Surface arrosée : 12 m2

o Utilisation : réseau situé sous des éléments incombustibles

65
L’organisation des stockages

o L’utilisation de palettes ou rayonnages ;


o Le stockage par lot (hauteur et surface des lots selon
les recommandations et les règles qui régissent ces
opérations) ;
o Allées de circulation autour des lots…

66
Stockage sur palettes

H. max. S. max.
o Risques faibles 6m 450 m2
(produits inertes ou peu combustibles
sans emballage carton ou plastique)
o Risques moyens 6m 300 m2
(produits inertes ou peu combustibles avec
emballage carton ou plastique)
o Risques élevés 5m 225 m2
(produits très combustibles ou inflammables)
o Risques très élevés 4 m 150 m2
(produits très dangereux : mousse de
caoutchouc ou de plastique).
67
Stockage sur rayonnage

Hauteur Largeur circulation


o Moins de 6m 2,40 m
o Entre 6m et 7,20m 3,00m
o Supérieure à 7,20m moitié de H

68
Stockage non iloté

69
La réduction des risques, c’est

o Toujours calculer la rentabilité des mesures de


réduction de risques envisagées avant de décider de
leur mise en œuvre.
o Évaluation des mesures de prévention et de
protection : efficacité/coût

70
Rentabilité d’une mesure de prévention
Mesure prise Passage chauffage à feu nu à
chauffage à échangeur thermique
Coût 50 000 U, amortissable 10 ans
Entretien du nouveau procédé 10 000 unités
Rabais / Assurance 25 000 unités
Allègement des frais d’entretien 30 000 unités
Diminution fréquence des petits 15 000 unités
sinistres 25 % de 60 000 U/an
Coût total 10 000 + 5 000 = 15 000 unités
Efficacité de la mesure 25 000 + 30 000 + 15 000 = 70 000 U
Rentabilité 70 000 / 15 000 = 4,6
Pertinence 4,6 > 1
71
Rentabilité d’une mesure de protection
Mesure Extincteur Automatique à eau
Coût 160 000 unités amortissables en
Dix ans
Entretien 5 000 unités
Rabais 80 % DE 40 000 unités
Coût total de la mesure 16 000 + 5 000 = 21 000 unités
Evaluation de l’efficacité 32 000 unités

Rentabilité 32 000 / 21 000 = 1,5

Pertinence 1,5 > 1

72
Apport des assurances à la prévention
Moyens manuels Maximum 25 %
Conditions :
Installations d’extincteurs mobiles
Robinet d’incendie
Détecteur automatique

Extincteurs Automatiques à 35 à 80 %
eau, sprinkler

Extincteurs Automatiques à 35 % maximum


mousse, poudre ou halon

73
2ème axe : le financement des risques

 Mettre en place des outils fiables et économiques, qui


fourniront en cas de sinistre, la trésorerie nécessaire pour
remettre en état l’outil de l’organisation et lui permettre
ainsi de toujours atteindre ses objectifs fondamentaux.
 Par la rétention

 La trésorerie provient de l’entreprise ou du


groupe

 Par le transfert
 La trésorerie provient d’un tiers

74
Le financement des risques, c’est
 Les outils de transfert :
 Achats de couvertures d’assurance et/ou de
réassurance,
 Transfert contractuel pour financement à un non
assureur (clauses d’abandon de recours).

75
Le financement des risques, c’est

 Une Check List utile pour financer un risque :


 Quelle est l’origine des fonds?
 Comment a-t-on planifié?
 Impact comptable et/ou fiscal?
 Quand s’en sert-on?
 Y a-t-il congruence entre la disponibilité de la
ressource et les besoins de l’entreprise?

76
Le financement des risques, c’est
 Les paramètres de décision

ORGANISATION
Situation financière
Attitude des dirigeants
Capacité administrative
Capacité d’adaptation au changement

VULNERABILITE
Fréquences MARCHES
Gravité Marché de l’assurance
Schéma des sinistres : Marché des produits de
Déclaration l’entreprise
Développement Marché financier
Règlement clôture
77
Les étapes du processus…

C. Élaboration d’un programme


de gestion de risques

78
Élaborer des plans…

 Mettre au point une combinaison efficace des outils


de traitement recensés au regard :
 Des objectifs avant/après sinistre en optimisant le
coût total du risque

79
L’ élaboration de plans…

 Objectifs avant événements :


 Efficacité (rentabilité de l’organisation),

 Degré supportable d’incertitude, tolérance au


risques des dirigeants/actionnaires,
 Respect des lois et règlements,

 Être une entreprise « citoyenne ».

80
L’ élaboration de plans…
 Objectifs après événements :
 Survie,

 Continuité des opérations,

 Efficacité/profitabilité,

 Stabilité des bénéfices,

 Croissance,

 Objectifs humanitaires…

81
L’ élaboration de plans…

 Un exemple : la survie
 C’est l’objectif minimum de toute organisation

 Conserver une capacité de faire face aux

obligations financières et légales,


 Disposer des actifs suffisants pour reprendre

l’activité,
 Avoir une structure humaine d’animation et de

gestion suffisante,
 Jouir d’une réputation suffisante pour que le

public reconnaisse la capacité de l’entreprise à


maintenir un niveau de qualité.

82
L’ élaboration de plans…
 Le coût total du risque c’est…

1- le coût de la réduction 2- le coût de la rétention

Investissements Le coût des franchises


Entretien Le coût des sinistres
Frais courants non couverts
Le coût des sinistres
dépassant le montant
des couvertures

83
L’ élaboration de plans…

 Le coût total du risque, c’est…

3- le coût du transfert 4- les coûts de


gestion
Les primes Frais du service RM
Le coût de certaines Consultants
clauses contractuelles
Correspondants sur
sites…

84
L’ élaboration de plans…

Coût de la Coût de la
réduction rétention

Coût du Coût de la
transfert gestion

85
Les étapes du processus…

D. Mise en œuvre du plan élaboré

86
La mise en œuvre
 La mise en œuvre :
 Communication

 Intra organisation, coopération des

départements,
 Extra organisation

 Courtier,

 Assureur,

 Management des flux d’information

 Les systèmes d’information de gestion de risque.

87
Les étapes du processus…

E. contrôle de l’efficacité

88
Le contrôle
 Les objectifs principaux :
 Vérifier que la mise en œuvre est effective,

 Détecter les évolutions et anticiper les


adaptations.

89
Contrôler l’efficacité, c’est
 Deux outils indispensables
 Les référentiels d’activité

 Ils mesurent les efforts réalisés et l’allocation

des ressources pour atteindre les objectifs,


 Les référentiels de résultats

 Ils mesurent le chemin accompli par rapport

aux objectifs souhaités.

90
Contrôler l’efficacité, c’est

 Principales qualités d’un référentiel :


 Objectifs,

 Quantifiables,

 Fiables,

 Flexibles,

 Déclenchant des clignotants,

 Aidant la décision.

91
Contrôler l’efficacité, c’est

 Le monde change, l’entreprise aussi…


 Évolution des vulnérabilités de l’entreprise,

 Environnement légal, réglementaire, etc.,

 Modification

 Des objectifs,

 Des ressources de l’entreprise,

 Évolution des rapports coûts/bénéfices des


différents instruments de réduction des risques.

92
Un processus itératif

Identification / hiérarchisation

Audits et Recensement
mesures des outils
correctrices disponibles

Élaboration de plans/Mise en oeuvre


93
Un processus itératif
Identification / hiérarchisation

Audits et mesures Recensement des outils


correctrices disponibles

Élaboration de plans
mise en oeuvre

Réduction Financement

Prévention Protection Transfert Rétention

94
5. Le plan de gestion de crise
 Définition
 Méthodologie
 Aspects pratiques

95
Le plan de survie, c’est

o Le plan de survie de l’entreprise :


o But : assurer la reprise d’activité la plus rapide et la
plus efficace pour :
se maintenir sur le marché
+
ne pas perdre sa clientèle
=
maintenir son chiffre d’affaire ;

96
Assurance pertes d’exploitation
et plan de survie

o L’assurance perte d’exploitation après incendie,


inondation, bris de machine : permet de financer les
charges fixes de l’entreprise pendant la période de
reconstruction après sinistre ainsi que les frais
supplémentaires induits ;
o Objectif : maintenir le niveau de résultat net d’avant
sinistre (bénéfice ou perte) ;

97
Le plan de survie, c’est

o Contenu du plan de survie :


o Où reprendre l’activité ?
o Avec quel personnel ?
o Avec quel produit ?
o Avec quel fournisseur ?
o Avec quel client ?, etc.

98
6. L’assurance en tant qu’instrument de
financement des risques et les alternatives à
l’assurance

 La conservation du risque
 La captive d’assurance ou de réassurance
 Le transfert à l’assurance

99
Le conservation des risques, c’est
 La rétention
 Rétention passive

 L’entreprise puise dans des ressources sans

l’avoir prévu…
 Il n’existe pas de couverture sur le marché.

 Rétention active

 L’entreprise doit déterminer:

 Les plafonds de rétention,

 Les classes de risques sur lesquelles


s’applique la rétention,
 La (les) source(s) de fonds nécessaire(s)

100
La conservation des risques, c’est
o Méthodes de rétention utilisées :
o Franchise,
o Diminution de la valeur assurée,
o Décision de non assurance.

o Justification :
o Risque très protégé,
o SMP ou SRE faibles,
o Garantie limitée de l’assureur,
o Coût très élevé du transfert.

101
La conservation des risques, c’est

o Fondements de la décision

Mesure de sa rentabilité :

R = (non assurance/assurance) >1

102
La conservation des risques, c’est

Exemple :
Non - assurance : 28 000 unités
Gestion des dossiers : 3 000 unités
TOTAL : 31 000 unités
Gain de prime : 30 000 unités

R = ( 30 000 / 31 000) < 1


D’où : Mauvaise Décision

103
La conservation des risques, c’est
 Les outils de la rétention :
 Recours à la trésorerie,
 Provisions
 Non financées
 Financées,
 Lignes de crédit,

104
La conservation des risques, c’est

 Avantages de la rétention
 Simplicité de gestion administrative

 Peu d’encadrement réglementaire

 Réduction du coût du risque

 Limites
 Capacités financières de l’Entreprise

 Connaissance des risques

 Prédictibilité des sinistres

105
La conservation des risques, c’est

 Critères de détermination des niveaux de rétention:


 Typologie des vulnérabilités de l’organisation,

 Conditions du marché de l’assurance,

 Taux d’intérêt des marchés financiers,

 Analyse des flux de trésorerie.

106
Les alternatives à l’assurance, c’est

 Les Captives monoparentales


 Captives d’assurance :
 Avantages
 inconvénients
 Captives de réassurance :
 Avantages
 inconvénients

107
Le transfert à l’assurance, c’est

 Arguments en faveur de l’assurance :


 Niveau tolérable de l’incertitude,

 Valeur ajoutée des services connexes,

 Lissage des pertes dans le temps et dans


l’espace,
 Impact fiscal favorable,

 Protection de la trésorerie,

 Coût perçu comme faible par rapport à la


rétention.

108
Le financement des risques, c’est
 Arguments en défaveur de l’assurance :
 Mauvais rendement de l’investissement

 Bonne sinistralité,

 Coût de transaction élevé

 Placement / suivi des indemnisation

 Taxes non récupérables,

 Solvabilité / bonne foi des assureurs,

 Cycles et variabilité des marchés,

 Existence de risques non assurables.

109
Le transfert à l’assurance, ce n’est pas
o Le transfert Parapluie :
o Quasi – élimination du risque par l’assurance, coût
exorbitant
o Le transfert Irresponsable :
o Conservation d’une partie des risques sous forme de
franchises empiriquement constituées ou par le biais
d’une assurance arbitraire
o La diminution de la valeur assurée :
o Diminution du coût du transfert, mais augmentation
considérable de l’engagement de l’entreprise.

110
Le transfert à l’assurance, c’est

o Le transfert Managérial :
o Il se fait après identification et évaluation des risques,
puis du coût de leur transfert ou de leur conservation

111
Choix de l’assureur et recours au
courtage et à l’audit des risques

o On ne choisit pas son assureur au seul regard du niveau


de la prime d’assurance ;
o Importance de sa solvabilité, du professionnalisme de
ses cadres et de ses représentants commerciaux, sa
capacité de bien gérer les sinistres (délais de règlement,
évaluation, etc.) ;
o Le courtier d’assurance et l’auditeur des risques : des
partenaires susceptibles de contribuer au Risk
management.
o Quel assureur pour assurer les risques d’une compagnie
d’assurance ?

112
7. Mise en place d’un
programme d’assurance
 Les acteurs
 L’enseignement de la cartographie des
risques
 L’optimisation du financement par
l’assurance

113
Les acteurs
 Les acteurs internes :
 Le Risk manager,
 La collaboration de l’ensemble des
responsables au sein de l’entreprise,
 La prise en charge des préoccupations de
l’ensemble des fonctions au sein de
l’entreprise
 Les acteurs externes :
 Le courtier,
 L’auditeur externe,
 L’assureur.

114
L’enseignement de la cartographie
des risques
 A partir des enseignements de la
cartographie des risques, il sera aisé de
déterminer :
 Les évènements à assurer,
 Les dommages à garantir,
 Les fonctions à couvrir.
 Et, compte tenu des polices proposées,
déterminer :
 Les garanties à acheter,
 Les extensions de garanties à ajouter aux
polices,
 Les exclusions de risques à racheter, etc.
115
L’optimisation du financement
par l’assurance
 L’optimisation du financement par
l’assurance constitue le 2ème volet du
programme d’assurance à travers la
détermination du domaine de :
 La non couverture ou rétention ou conservation :
les franchises, les limitations contractuelles
d’indemnité et les exclusions de risques,
 La couverture d’assurance : la sinistralité prise
en charge par l’assureur.
 Le calcul du coût d’opportunité = moyen
d’optimiser le financement par l’assurance.

116
8. Le Risk management opérationnel
spécifique à l’activité d’assurance
 Risques spécifiques à l’activité d’assurance
 Les risques relatifs à l’actif de la compagnie
 Les risques relatifs au passif de la compagnie
 Les risques liés à l’activité de réassurance
 Les risques relatifs aux fluctuations des
conditions du marché de réassurance
 Les risques relatifs à la solvabilité des
réassureurs

117
Les risques spécifiques à l’activité
d’assurance (1)
 Les risques relatifs à l’actif de la
compagnie
 Les risques liés à l’immobilier
 Les risques liés à la sécurité des placements :
 Actions,
 Obligations,
 Titres.
 Le risque de liquidité
 Le risque de non recouvrement des créances

118
Les risques spécifiques à l’activité
d’assurance (2)
 Les risques relatifs au passif de la
compagnie :
 Les risques lié à la tarification
 Les risques lié au provisionnement technique
 Le risque de solvabilité

119
Les risques spécifiques à l’activité
d’assurance (3)
 Les risques exceptionnels affectant à la
fois l’actif et le passif :
 Le cas des attentats du 11 septembre
 Le cas de l’AIG lors de la crise financière
internationale

120
Les risques liés à l’activité de
réassurance (1)
 Les risques relatifs aux fluctuations des
conditions du marché de réassurance
concernent :
 Les risque liés à la rétention
 Les risque liés à la cession
 Les risques lié à la différence de conditions
(entre assurance et réassurance)
 Les risques liés à la rémunération des dépôts
des réassureurs

121
Les risques liés à l’activité de
réassurance (2)
 Les risques relatifs à la solvabilité des
réassureurs concernent principalement la
faillite :
 Les cycles en réassurance
 Le rating des agences de notation
 La gestion des crises par les agences de
notation

122
9. La gestion prudentielle de
l’activité d’assurance
 Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise
 La représentation financière des
engagements techniques
 La marge de solvabilité
 La réassurance

123
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (1)
 Les engagements techniques de l’entreprise
sont provisionnés selon des méthodes
prévues par la réglementation.
 Selon l’article 224 de l’ord.95-07, les
sociétés d’assurance et/ou de réassurance
doivent, à tout moment, être en mesure de
justifier l’évaluation des engagements
réglementés qu’elles sont tenues de
constituer.

124
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (2)
 Ces engagements sont les suivants :
 Les réserves
 Les provisions techniques
 Les dettes techniques
 Les réserves comprennent les réserves
mentionnées par le plan comptable sectoriel
+ toute autre réserve facultative constituée
par la société (Art.3 – Décret n°95-342 du
30/10/1995 relatif aux engagements
réglementés)
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (3)
 Les provisions techniques (Art.4 – Décret n°95-342
du 30/10/1995) sont principalement constituées de :
1. la provision de garantie : destinée à renforcer la solvabilité
de la société = alimentée par un prélèvement de 1% des
primes émises au cours de l’exercice, nettes d’annulations
et de taxes sans déduction des cessions en réassurances.
Elle cesse d’être alimentée, lorsque le total formé par cette
provision et le capital social est égal au plus élevé des
ratios suivants :
 5% des dettes techniques
 7,5% du total des primes émises au cours du dernier exercice,
nettes d’annulations et de taxes
 10% de la moyenne annuelle de la charge de sinistres des 3
derniers exercices
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (4)
2. La provision pour complément obligatoire aux
dettes techniques : destinée à suppléer une
éventuelle insuffisance des dettes techniques
résultant de leur sous évaluation, de déclaration
de sinistres après la clôture de l’exercice = elle
est alimentée par un prélèvement de 5% du
montant des sinistres et frais à payer au titre des
opérations d’assurance, à l’exception des
assurances de personnes, arrêté à la clôture de
l’exercice
 Elle est réajustée, chaque année,
proportionnellement au sinistres et frais à payer
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (5)
 Les dettes techniques ont pour objet de
représenter, au passif du bilan, les
engagements techniques envers les assurés
et bénéficiaires de contrats.
 Elles sont constituées :
 En matière d’assurance dommage : des SAP et
des REC
 En matière d’Assurance de Personnes : des
provisions mathématiques
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (6)
 Les méthodes de calcul des dettes techniques sont
prévues par le décret n°95-342 du 30/10/1995 :
 Article 6 : SAP en assurance dommages, autres que
l’automobile = dossier par dossier
 Article 7 : SAP en assurance automobile = 4 méthodes
possibles en distinguant dommages matériels/corporels
(dossier par dossier, coût moyen des 3 derniers exercices,
cadence de règlement des sinistres des 5 derniers
exercices, forfaitaire dite « de blocage des primes »
basée sur le calcul du rapport S/P)
 Article 8 : REC = police par police au prorata temporis,
selon la règle des 36%
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (7)
 Article 9 : les provisions mathématiques sont
déterminées par la méthode actuarielle = elles
représentent la différence entre les valeurs
actuelles des dettes de l’assureur (paiement
ultérieur des sinistres) et de l’assuré (paiement
ultérieur des primes) sur une période
déterminée
La représentation financière des
engagements techniques (1)
 Il ne suffit pas pour les compagnies
d’assurance d’inscrire au passif de leur
bilan les engagements qu’elles ont vis-à-
vis de leurs clients et des tiers
bénéficiaires de prestations, encore faut-il
que ces engagements soient équilibrés à
l’actif, par des placements qui doivent
répondre aux impératifs imposés par leur
objet :

131
La représentation financière des
engagements techniques (2)

 Impératif de sécurité : il s’agit de l’argent des clients


et de leurs ayants droit = cela impose que les
placements soient réalisés dans des conditions de
sécurité maximale, excluant toute idée de spéculation
 Impératif de rendement : l’assureur, en tant que
gestionnaire de la mutualité dont il a la charge doit
veiller à optimiser le rendement des placements = les
produits financiers augmentent les recettes de la
mutualité et permettent de réduire les primes
La représentation financière des
engagements techniques (3)
 Impératif de liquidité : les placements doivent être
suffisamment liquides pour pouvoir être facilement
réalisables, si cela devient nécessaire, pour permettre à
l’assureur d‘honorer ponctuellement ses engagements
(règlement d’une prestation à un assuré ou à un ayant
droit)
 Impératif de congruence : l’assureur doit éviter d’être
victime des fluctuations des taux de change et doit donc,
dans la mesure du possible, choisir des actifs, dans la
monnaie dans laquelle il devra régler ses sinistres
La représentation financière des
engagements techniques (4)
 Pour obliger les assureurs à respecter ces
impératifs, les autorités de tutelle leur
imposent des règles précises à suivre quant
à la répartition, à la dispersion et à la
localisation des placements représentatifs
des engagements techniques .
La représentation financière des
engagements techniques (5)
1. Répartition : Les assureurs doivent répartir leur
placements dans les 3 catégories suivantes :
 valeurs immobilières,
 valeurs mobilières,
 prêts et dépôts.
 Les assureurs anglais donnent la préférence aux
actions qui peuvent offrir le meilleur taux de
rendement sur le long terme
 En France et en Italie, après une longue période de
préférence des placements immobiliers et suite à la
crise immobilière de la fin des années 80 = transfert
vers les obligations, notamment celles émises par
l’État et les entreprises publiques
La représentation financière des
engagements techniques (6)
 En Allemagne, les prêts aux entreprises, aux
organismes publics et même aux particuliers ont
une part importante dans les placements
 Les législations imposent des plafonds aux parts
respectives réparties entre les différentes
catégories.
 Dans l’Union Européenne :
 les actions ne doivent pas représenter + de 65% des
engagements techniques,
 les immeubles pas + de 40%
 les prêts pas + de 10%
La représentation financière des
engagements techniques (7)
 En Algérie, selon l’article 10 du décret 95-342, les assureurs
doivent répartir leur placements dans les 4 catégories suivantes :
 valeurs d’État,
 autres valeurs mobilières et titres assimilés,
 actifs immobiliers,
 autres placements
 L’arrêté n°01 du 07/01/2002 fixe les proportions à affecter
à chaque type de placement, comme suit :
 50% minimum en valeurs d’État (bons du trésor, dépôts auprès du trésor
et obligations émises par l’État ou jouissant de sa garantie), dont la moitié,
au moins, pour les valeurs à moyen et long termes,
 le reste est à répartir entre les autres éléments d’actifs en fonction des
opportunités offertes par le marché
La représentation financière des
engagements techniques (8)
2. Dispersion : Pour faciliter la revente des
placements et limiter les risques de fluctuations
brusques de valeurs, la loi impose un maximum
pour chaque ligne de l’actif
 En Europe :
 un même immeuble ne doit pas représenter + de 10%
de l’actif d’un assureur,
 les actions dans une même entreprise ne doivent pas
représenter + de 50% du capital de l’entreprise ni + de
5% des engagements techniques,
 l’investissement dans des obligations et prêts d’un même
émetteur ne doivent pas représenter + de 5% des
engagements réglementés, à l’exception des fonds d’État
La représentation financière des
engagements techniques (9)
 En Algérie : il est prévu que les placements
dans les titres et valeurs mobilières émises
par des sociétés algériennes non cotées en
bourse ne dépassent pas le taux de 20% des
engagements réglementés (Art.3 – arrêté
n°01 du 07/01/2002)
 La loi 06-04 soumet toute prise de
participation d’une société d’assurance
dépassant 20% de ses fonds propres à
l’accord préalable de la CSA.
La représentation financière des
engagements réglementés (10)

3. Localisation : les États ont intérêt à ce que les


épargnes à long terme générées par l’activité
des assureurs soit investies dans l’économie
nationale pour :
 y favoriser le développement industriel et social et la
création d’emploi
 la sécurité des placements et les facilités de contrôle
 Aujourd’hui, en Europe, les assureurs peuvent
non seulement investir sans restriction dans les
États de l’Union, mais également représenter
leurs engagements en actions et obligations
cotées dans l’une des bourses de l’OCDE
La représentation financière des
engagements réglementés (11)
 En Algérie : l’article 11 du décret 95-342
prévoit que les placements doivent être
effectués en Algérie :
 immeubles bâtis en Algérie,
 actions dans des entreprises algériennes
 Une Seule exception est prévue = placement dans des
actions d’entreprises étrangères d’assurance et/ou de
réassurance après accord du Ministre chargé des
finances
La marge de solvabilité (1)
 La marge de solvabilité constitue une exigence pour
les assureurs de proportionner leurs fonds propres
(capital + réserves + bénéfices non distribués –
pertes éventuelles) à leur volume d’activité
 Elle a pour but d’améliorer la sécurité des assurés et
de les prémunir contre les risques qui peuvent peser
sur les résultats des assureurs, tels que : sous
évaluation des dettes techniques, insuffisance de
certains tarifs, dépréciation de la valeur de certains
placements, augmentation de la fréquence ou du
coût des sinistres, faillite de certains réassureurs,
dégradation du ratio de frais généraux, etc.
La marge de solvabilité (2)

 Elle doit permettre de passer le cap de


quelques exercices déficitaires éventuels et
de prendre les mesures de redressements
tarifaires, financières, commerciales ou
opérationnelles avant que la situation
bilancielle ne se dégrade trop profondément
La marge de solvabilité (3)

 Selon l’article 2 du décret 95-343 du


30/10/1995, la marge de solvabilité est
constituée par :
 La portion de capital social ou fonds
d’établissement libéré
 Les réserves réglementés ou non constituées par
l’organisme d’assurance, même si elles ne
correspondent pas à des engagements envers les
assurés ou les tiers
 La provision de garantie
 La provision pour complément obligatoire aux
dettes techniques
La marge de solvabilité (4)
 Les autres provisions, réglementées ou non, qui
ne correspondent pas à des engagements envers
les assurés et les tiers, à l’exclusion des provisions
pour engagement prévisible ou pour dépréciation
d’éléments d’actifs
La marge de solvabilité (5)

 Elle doit être égale au moins à 15% des dettes


techniques telles que déterminées au passif du
bilan et, à tout moment de l’année, elle ne doit pas
être inférieure à 20% du CA TTC, net d’annulation
et de réassurance (Art.3 – Décret 95-343)
 S’il est constaté une marge de solvabilité
insuffisante, la société d’assurance et/ou de
réassurance est tenue, au plus tard dans les 6
mois, de procéder à la libération du capital social ou
d’augmenter son capital ou de déposer une caution
au trésor public (Art.4 - Décret 95-343)
La marge de solvabilité (6)

 Tunisie : la marge est comparée au chiffre


d’affaire hors taxes, brut de réassurance
 Europe : la déduction de la réassurance (qui
incite à l’utilisation des services des
réassureurs, surtout pour les sociétés
faiblement capitalisées et qui veulent,
néanmoins développer leur chiffre d’affaires
brut) est opérée par rapport au taux de
cession des charges de sinistre en
réassurance, mais dans la limite de 50%
La réassurance
 Rôle technique et financier de la
réassurance :
 Réduction des écarts statistiques
 Augmentation de la capacité de souscription
 Allègement de la trésorerie de la cédante.

148
10. L’organisation de la fonction Risk
management au sein de la compagnie
d’assurance

 Organisation de la fonction et
positionnement des structures dédiées,
 Comité de gestion actif-Passif,
 Système d'information et tableaux de
bord.

149
Organisation de la fonction et positionnement
des structures dédiées

 La fonction Risk management est une


fonction de coordination
 Profil du Risk manager
 Positionnement des structures dédiées :
 La structure centrale,
 Les correspondants sur site,
 Le système d’information dédié au Risk
management

150
Comité de gestion Actif - Passif

 Utilité du Comité de gestion Actif-Passif


 Rôle du Comité de gestion Actif-Passif
 Composition de comité de gestion Actif-
Passif

151
Système d’information et tableaux de bord

 Le système d'information de la gestion


Actif-Passif
 Les tableaux de bord.

152
Les tableaux de bord (1)
 Bilan (Etat A1)
 TCR (Etat A2)
 Caisse
 Banque
 CCP
 Relevé de compte
 Bordereaux des primes
 Bordereaux des sinistres réglés
 Bordereaux des quittances retournées
 Bordereaux des primes impayées
 Etat n°1 : Résultats techniques des branches
d’assurance (Etat A3)
153
Les tableaux de bord (2)
 Etat n°2 : Résultats techniques de la branche Vie
(Etat A3)
 Etat n°3 : Etats modèles (Etat B10) avec 6
tableaux
 Tableau A : Primes acquises au dernier exercice
 Tableau B : Sinistres déclarés
 Tableau C : Sinistres réglés ou à régler - Nombre
 Tableau D : Sinistres – Règlements et réserves
 Tableau E : Coût moyen des sinistres des 3
derniers exercices
 Tableau F : Coût moyen par exercice –
Pourcentage Sinistres à Primes

154
Bilan au 31/12/1999
N° des ACTIF Montant Brut Amortissements Montant Net Totaux Partiels
Comptes ou Provisions
Investissement
20 Frais Préliminaires 9 601 052.38 7 200 789.30 2 400 263.08
21 Valeurs Incorporelles
22 Terrains
24 Equipements de Production 22 557 449.74 5 189 581.86 17 367 867.88

25 Equipements Sociaux 78 536.36 11 760.00 66 776.36


28 Investissements en Cours

TOTAL 2 32 237 038.48 12 402 131.16 19 834 907.32 19 834 907.32

Stocks
31 Matières et Fournitures 8 441 333.77 8 441 333.77 8 441 333.77
37 Stocks à l’Extérieur

8 441 333.77
TOTAL 3 8 441 333.77 8 441 333.77
Créances
41 Créances Techniques 105 510 834 ,83 105 510 834,83
42 Créances d’Investissement 1 086 662 494.83 1 086 662 494.83
43 Créances de Stocks
44 Créances sur Associés et Sociétés 900 000 000.00 900 000 000.00
Apparentées
45 Avances pour Compte 3 338 863.04 3 338 863.04
46 Avances d’Exploitation 2 280 947.45 2 280 947.45
47 Créances sur Assurés, Cédants et 225 888 493,47 3000.000 ,00 222 888 493,47
Rétrocédants
48 Disponibilités 63 411 350.24 63 411 350.24
40 Comptes Débiteurs du Passif

TOTAL 4 2 387 092 983,86 3 000.000,00 2 384 092 983,86 2 384 092 983,86

TOTAL GENERAL 2 427 771 356,11 15 402 131.16 2 412 369 224 ,95 2 412 369 224,95
Bilan au 31 /12/1999

N° des Passif Montant Totaux Partiels


Comptes

Fonds Propres
10 Fonds Social 1 800 000 000.00
12 Primes d’Apports
13 Réserves 4 939 340.00
16 Provisions Techniques 23 394 997.32
18 Résultats en Instance d’Affectation 39 214 719.02
19 Provisions pour Pertes de Change

TOTAL 1 1 867 549 056.34 1 867 549 056.34

Dettes
51 Dettes Techniques 332 331 450,39
52 Dettes d’Investissement 67 985 223.92
53 Dettes de Stocks 243 384.24
54 Détention pour Compte 12 976 858.27
55 Dettes envers les Associés et les Sociétés Apparentées
56 Dettes d’Exploitation 16 835 656.56
57 Dettes envers les Assurés, Cessionnaires et Rétro 5 306 594.69
cessionnaires
58 Dettes Financières 7 000 000.00
50 Comptes Créditeurs de l’Actif

TOTAL 5 442 679 168,07 442 679 168,07


102 141 000,54 102 141 000,54
88 Résultat de l’Exercice 2 412 369 224,95 2 412 369 224,95
TOTAL GENERAL PASSIF
Tableau des Comptes de Résultats au 31/12/1999
Tableau N° 2
N° des Comptes Débit Crédit
Désignation des Comptes
70 Primes
708 Primes cédées en réassurances 265 942 048,11 623 891 612.85
71 Primes Reportées 96 671 751,96
72 Commissions Reçues des Cessionnaires / Rétro cessionnaires 78 161 734,69
75 Transfert de Charges d’Assurance ou de Réassurance 148 475.70
60 Sinistres 158 741 214,29
67 Commissions Versées aux Cédants ou Rétrocédants
521 355 014,36 702 201 823,24
TOTAL
80 Marge d’Assurance ou de Réassurance 180 846 808,88
80 Marge d’Assurance ou de Réassurance 180 846 808,88
74 Prestations Fournies
77 Produits Divers 89 874 414.18
78 Transfert de Charges d’Exploitation 1 908 444.46
61 Matières et Fournitures Consommées 8 161 487.68
62 Services 98 522 852.38
63 Frais de Personnel 33 980 034.42
64 Impôts et Taxes 687 115.38
65 Frais Financiers 353 579.01
66 Frais Divers 5 614 498.10
68 Dotations aux Amortissements et Provisions 14 448 616.78
161 768 183.75 272 629 667,52
TOTAL
83 Résultat d’Exploitation 110 861 483,77
79 Produits hors Exploitation 7 746 875,51
69 Charges hors Exploitation 10 256 948,82
84 Résultat hors Exploitation 2 510 073,31
83 Résultat d’Exploitation 110 861 483,77
84 Résultat hors Exploitation 2 510 073,31
880 Résultat Brut de l’Exploitation 108 351 410,46
888 Dotation pour Provisions de Garantie 6 210 409.92
889 Impôts sur les Bénéfices
88 Résultat de l’Exercice 102 141 000,54
I-CAISSE.

LIBELLE DES N° DE POLICE ECHEANCE MOUVEMENTS N° DE POLICE ECHEANCE MOUVEMENTS


OPERATIONS OU DE SINISTRE DE PRIME RECETTES DEPENSES OU DE SINISTRE DE PRIME RECETTES DEPENSES
II-BANQUE.

LIBELLE DES N° DE POLICE ECHEANCE MOUVEMENTS N° DE POLICE ECHEANCE MOUVEMENTS


OPERATIONS OU DE SINISTRE DE PRIME RECETTES DEPENSES OU DE SINISTRE DE PRIME RECETTES DEPENSES
III-CCP.

LIBELLE DES N° DE POLICE ECHEANCE MOUVEMENTS N° DE POLICE ECHEANCE MOUVEMENTS


OPERATIONS OU DE SINISTRE DE PRIME RECETTES DEPENSES OU DE SINISTRE DE PRIME RECETTES DEPENSES
RELEVE DE COM PT E

AGENCE DE : … TRIMESTRE 200.

DATE LIBELLE DE L'OPERATION COMMISSIONS DEBIT CREDIT


J : M : A AGENCE AGENCE

SOLDE FINANCIER
A FIN DE TRIMESTRE
BORDEREAU DE PRIMES

MOIS DE ……...…….200. AGENCE ……………………

N° DE ASSURE ECHEANCE PAIMENT PRIME NETTE TAXES PRIME TOTALE COMMISSION OBSERVATIONS
POLICE DE TAXES % MONTANT
BORDEREAU DE SINIST RES REGLES

DU MOIS DE …………200. PAR L'AGENCE …………………..

BRANCHE EXERCICE N° DE N° DE NATURE DU ASSURE MONTANT DU RECOURS


POLICE SINISTRE SINISTRE REGLEMENT
BORDEREAU DES QUIT T ANCES RET OURNEES

DU MOIS DE …………200. PAR L'AGENCE …………………..

BRANCHE N° DE ASSURE DATE DATE DE PRIME COMMISSION MOTIF DU


POLICE D'ECHEANCE DEBIT RETOUR
BORDEREAU DES PRIM ES IM PAYEES

A LA FIN DU …. TRIMESTRE 200. A L'AGENCE DE…………………..

BRANCHE N° DE ASSURE DATE DATE DE PRIME COMMISSION MOTIF DU


POLICE D'ECHEANCE DEBIT NON PAIEMENT
ETAT N° 1 U=106 DA
RESULTATS TECHNIQUES DES BRANCHES D'ASSURANCE
incendie R/A Incendie r/divers Engenering Rc Générale Transport Automobile Autres assurances TOTAL
N° Désignations des comptes DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
CPTE

700 Primes émises 30,31 6,36 5,81 3,03 63,05 34,61 2,97 146,14
7100 primes reportées
exercices antérieurs
715 Primes à reporter 14,18 3,93 1,37 1,63 5,78 26,71 1,50 55,10
1-P/ acquises à l'exercice 16,13 2,43 4,44 1,40 57,27 7,90 1,47 91,04
600 Sinistres sur opérations 3,81 0,19 8,81 9,52 0,15 22,48
directes
603 Frais sur sinistres 0,07 0,04 0,15 0,26
607 Recours
750 Transfert des sinistres
sur opérations directes
753 Transfert des frais de sinistres
757 Transfert des frais de recours
2-Sinistres de l'exercice 3,88 0,19 8,85 9,67 0,15 22,74
3-Commissions versées 3,26 0,68 0,63 0,33 6,80 3,73 0,36 15,79
4-Marge brute d'assurance
(1-2-3) 8,99 1,56 3,81 1,07 41,62 5,50 0,96 52,51
708 Primes cédées 17,00 2,13 2,66 0,31 51,94 74,04
##### Primes cédées reportées
des exercices anterieurs
##### Primes cédées à reporter 10,68 1,48 2,05 0,27 6,06 20,54
5-Primes cédées de 6,32 0,65 0,61 0,04 45,88 53,50
l'exercie
608 Sinistres à la charge des 1,39 6,94 8,34
cessionnaires
758 Transfert de siniste à
la charge des cessionnaires
6-Sinistres de l'exercice 1,39 6,94 8,34
à la charge des cessionnaires
ETAT N° 1(SUITE) RESULTATS TECHNIQUES DES BRANCHES D'ASSURANCE
U=106 DA
Incendie r/annexes Risques divers Engeniring RC générale Transport Automobile Autres assurances TOTAL
N° CPTE Désignations des comptes DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT

72 7-Commissions reçues 5,49 0,71 0,64 0,09 16,36 23,29


8-Marge nette d'assurance 9,55 1,62 3,84 1,12 19,05 5,5 0,96 30,64
(4-5+6+7)

Charges d'exploitation 11,57 2,43 2,22 1,15 24,04 13,2 1,32 55,93
cptes (61 à 68)

78 Transfert des charges 1,98 0,42 0,38 0,2 4,13 2,27 0,22 9,60
d'exploitation
9-Charges d'exploitation 9,59 2,01 1,84 0,95 19,91 10,93 1,1 46,33
de l'exercice

Resultat terchnique de
l'exercice
(8-9) 0,04 0,39 2 0,17 0,86 16,43 0,14 15,69
ETAT N° 2

RESULTATS TECHNIQUES DE LA BRANCHE VIE

COMBINAISONS
DESIGNATIONS VIE DECES MIXTE

Sinistres et capitaux échus

Dotations aux provisions mathématiques

Autres charges

TOTAL
Primes

Résultats techniques

Provisions mathématiques à la clôture


ÉTAT N° 3

SINISTRES ET PROVISIONS POUR SINISTRES A PAYER


BRANCHE:11 Automobile (Matériel et corporel)

A- PRIMES OU COTISATIONS ACQUISES AU DERNIER EXERCICE


décompte des primes ou cotisations, accessoires et coût de police, nets de taxes, appartenant à l'exercice

a) Primes ou portions de primes des exercices précédents


b)Primes payables d'avance,émises dans l'exercice, nettes d'annulation 34 844 379,06
(primes sur exercices antérieurs exclues)
b bis)Primes payables à terme échus
c) Primes acquises à l'exercice et non émises.
TOTAL 1 (a+b+b bis+c)
D)Estimation des annulations à effectuer sur Primes de l'exercice
E)Primes payables d'avance à reporter au 31 Décembre de l'exercice 26 709 604,85
TOTAL 2 (d+e)
Montant net=(Total 1-Total 2) 8 134 774,21
Les primes ou portions payables d'avances reportées de l'exercice précédent ainsi que celle à reporter au 31 décembre de l'exercice
doivent être calculées en tenant compte de l'inégale répartition des échéances de primes ou fractions de primes au cours de l'exercice.
Les entreprises qui ne sont pas encore en mesure de faire une analyse suffisante peuvent porter sur la ligne (b bis) l'ensemble des
émissions et sur la ligne C la variation des primes acquises et non émises.
NOMBRE de contrats 6548
Nombre de contrats au 31 Décembre précédent.
Nombre de contrats au 31 Décembre 1998. 6548
NOMBRE de sinistres payes et a payer
Détail par exercice de survenance
Nombre de sinistres
1998 total
a)considérés comme liquidés au 31/12 précédent
b)Liquidés au cours de l'exercice 139 139
c)Restant à payer(1) 270 270
Total 409 409
dont déclarés au cours de l'exercice écoulé
(1) cette ligne doit comporter l'estimation du nombre de sinistres déclarés et non liquidés
ÉTAT N° 3 SUITE
BRANCHE :11 Automobile SINISTRES ET PROVISIONS POUR SINISTRES A PAYER
Sinistres règlements et réserves
Détail par exercice de survenance, des opérations effectuées au cours de l'exercice écoulé(y compris la réassurance)

1998 total
Règlements (principal et frais) 1 123 108 1 123 108
Réserves pour sinistres restant à payer au 31/12 6 187 364 6 187 364
Total 7 310 472 7 310 472
Provisions au 31 décembre de l'exercice précédent
RECOURS et sauvetages
Montant par exercice de survenance des sinistres des recours et sauvetages encaissés et prévus

1998 total
Recours encaissés pendant l'exercice
Estimation des recours restant à encaisser
Total
Report de l'estimation au 31 Décembre précédent
des recours à encaisser.
COÛT moyen et pourcentage par exercice
Détail par exercice en cours de liquidation

1998 total
Paiements cumulés des exercices antérieurs par
exercice de survenance
Paiements de l'exercice 1 123 108 1 123 108
Provisions au 31/12 6 187 364 6 187 364
Total 7 310 472 7 310 472
Cumul des recours encaissés
Estimation des recours à encaisser
Total
Nombre de sinistres ou d'évènements 409 409
Coût moyen net de recours 17 872 17 872
Primes acquises à chaque exercice 8 134 774 8 134 774
Rapport des sinistres net de recours aux primes 0,9 0,9
6
ETAT N° 5 u=10 DA
RESULTATS DES CESSIONS
EXERCICE 1998
BRANCHE INCENDIE& Risque s Anne x e s

DESIGNATIONS CESSIONS CESSIONS TOTAL


FACULTATIVES PAR TRAITES
30,31
1/Primes émises

nettes de taxes et
d'annulations.

2/Primes cédées 0,4 16,60 17

PC/PE 0,56

3/Commissions reçues 5,49

4/Participations bénéficiaires

5/Part du réassureur dans les sinistres


payés

6/Part du réassureyr dans les recours

Part du réassureur dans les


sinistres à payer.

7/ à l'ouverture

8/à la clôture de l'exercice 1,39

Part du réassureur dans les REC

9/ à l'ouverture de l'exercice

10/ à la clôture de l'exercice 10,68

11/ Iintérêts sur dépôts

Résultats techniques de la réassurance 0,56


(3+4+5+8+10)-6-7-9-11-2
ETAT 6

RESULTATS DES ACCEPTATIONS

Affaires facultatives Affaires conventionnelles


INTITULES

1)Primes brutes
(nettes d'annulation)

2)Commissions

3)Participation bénéficiaire

4)Sinistres payés nets de recours

Reserves pour sinistres à payer

5) à l'ouverture de l'exercice

6)à la clôture de l'exercice

Reserves pour R.E.C

7) à l'ouverture de l'exercice

8) à la clôture de l'exercice

9) Intérêts sur dépôts

Résultats techniques

(1+5+7+9)-2-3-4-6-8

NB : le présent état est élaboré par branche et en récapitulation générale.


ETAT N° 7

TABLEAU DES REASSURANCES NATIONALES ET INTERNATIONALE

ACCEPTATIONS MARCHE ALGERIEN MARCHE ETRANGER

PRIMES ACCEPTEES

RESULTATS TECHNIQUES

INTERETS SUR DEPOTS

CESSIONS ET /OU MARCHE ALGERIEN MARCHE ETRANGER


RETROCESSIONS (CCR) (TRUST INTERNATIONAL)

PRIMES CEDEES ET OU 32 653 739,89 41 394 621,68


RETROCEDEES

RESULTATS TECHNIQUES 8 209 124,31 13 634 573,00

RESULTATS SUR DEPOTS


ETAT N° 8
LA COASSURANCE
Cet état retrace le détail des affaires reçues ou cédées en
coassurance au cours de l'exercice d'inventaire
commissions commissions sinistres provisions Résultats
contrats primes d'aperition aux payes pour techniques
intermédiair/ SAP
ETAT N° 9
ETAT DE LA MARGE DE SOLVABILITE

A-ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LA MARGE


EN DINARS ALGERIENS

1)-La portion du capital social 900 000 000,00


ou de fonds d'établissement libéré.

2)-les reserves (à détailler)


Reserve légale 4 939 340,00
Reserve facultative(IBNR) 9 500 000,00
3)-La provision de garantie 7 671 787,01
4)-La provision pour complément 6 223 210,31
obligatoire au dettes.

5)-Autres provisions ne correspondant


pas à des engagements.

TOTAL 928 334 337,32

B-LA MARGE A CONSTITUER

SUR LA BASE DES PRIMES SUR LA BASE DES DETTES TECHNIQUES

Primes émises nettes d'annulation: Sinistres et frais à payer 125 645 301,60

623 891 612,85

Primes accéptées nettes d'annulation Primes émises reportées 293 029 418,96

Déduire :

Primes cédées ou rétrocédées

249 374 277,59

TOTAL (2) 374 517 335,26 TOTAL (1) 418 674 720,56

(2)x20% 74 903 467,05 (1)x15% 62 801 208,08


ETAT N° 10

TABLEAUX DES PLACEMENTS AU 31/12/99


Solde Mouvements de la période Solde
INTITULES début fin Produits
de l'exercice Débit crédit solde de l'exercice financiers
TRESOR

Court terme(CT) 120 500 045,60 45,60 120500 000,00 120 500 000,00 3 344 265,37
Moyen terme(MT) 50 000 228,00 228,00 50 000 000,00 50 000 000,00 3 273 287,67
Long terme(LT)

TOTAL(1) 170 500 273,60 273,60 170 500 000,00 170 500 000,00 6 617 553,04
MARCHE MONETAIRE 210 000 000 2 346 000 000,00 2 377 000 000,00 - 31 000 000,00 179 000 000,00 21 151 161,58

TOTAL (2) 210 000 000 2 346 000 000 2 377 000 000,00 -31 000 000 179 000 000,00 21 151 161,58

EFFETS A TERME

(DA) Court terme(CT)


(USD) Moyen terme(MT) 586 049 995,00 42 801 499,00 42 801 499,00 628 851 494,00 49 067 722,66
Obligations Long terme(MT) 100 000 000,00 100 000 000,00 13 000 000,00

TOTAL (3) 686 049 995 42 801 499 42 801 499 728 851 494 62 067 722,66

AUTRES

Titres de participations 7 000 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00


Placements immobilier

TOTAL (''4) 7 000 000,00 7 000 000,00 7 000 000,00


Total(1+2+3+4) 896 049 995 2 566 301 773 2 377 000 274 189 301 499 1 085 351 494 89 836 437,28
DETTES TECHNIQUES 70 970 539,51 281 819 240,10 503 878 119,55 -222 058 879,45 293 029 418,96 89 836 437,28
MERCI DE VOTRE ATTENTION

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