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ASSISTEC FORM
Risk-management
des compagnies d’assurance
4
Accroissement des sources de risques
5
Pression des organismes de régulation
6
Judiciarisation des relations
7
2. Organisation des structures de
contrôle et de suivi des risques
Audit Interne
Direction financière et des placements
Contrôle de gestion
Risk Manager…..
8
Audit interne
9
Direction financière et des placements
11
Le Risk manager
12
3. Le Risk management stratégique
13
Définition des préalables stratégiques
15
Développement du Risk
management
o Naissance aux USA dans les années 60 puis Introduction
dans l’Europe de l’Ouest dans les années 70 ;
o Cinq (05) périodes :
o Reconstruction d’après-guerre : grands pôles de construction
+ mauvaise utilisation des matériaux = grands sinistres en
dommages matériels dés les années 60 ;
o Fin du boom productif = dommages matériels + dommages
immatériels (perte de chiffres d’affaires ;
o Crainte de disparition momentanée après un gros sinistre =
assurance perte d’exploitation ;
o Préoccupation d’ordre juridique : protection des victimes +
recherche de l’indemnisation là où elle se trouve = Assurance
RC Exploitation et RC Produits livrés ;
o Grands sinistres d’origine nucléaire ou chimique + risques de
pollution = assurance des risques technologiques majeurs.
16
Le Risk management aujourd’hui…
17
Détermination des objectifs stratégiques
18
Les objectifs qualitatifs sont
o Protection du personnel
o Protection du patrimoine,
o Maintien de l’activité (le plan de survie de
l ’entreprise);
o Protection de l'environnement.
19
Les objectifs quantitatifs sont
20
4. Le Risk management opérationnel
(classique)
21
L’approche des risques
22
Gestion des risques
d’entreprise
23
Une entreprise, c’est
24
Une entreprise, c’est
25
Un risque, c’est
Oh , Mon Dieu
26
Un risque, c’est
27
Un risque,
c’est
28
Nature
Risque spéculatif Risque aléatoire
Comparaison
- Normal - Anormal
Caractéristiques - Volontaire - pur
- Dynamique - Involontaire
- Nécessaire - Statique
-Soudain
- Prévention
Traitement Techniques du - protection
management - l’assurance
29
Un risque (vulnérabilité), c’est
30
Mais, pour l’Entreprise, gérer les
risques est …
Un processus itératif
De diagnostic
De traitement
D’audit
… des vulnérabilités pesant sur l’entreprise pour lui
permettre d’atteindre ses objectifs en toutes
circonstances
31
Un processus itératif…
Dans lequel
L’entreprise,
Le courtier et ou l’auditeur externe,
L’assureur,
32
Les étapes du processus…
33
Les étapes du processus…
34
Étape 1 : Le diagnostic
35
L’identification des risques, c’est
36
L’identification des risques, c’est
37
L’identification des risques, c’est
38
L’identification des risques, c’est
39
L’identification des risques, c’est
40
L’identification des risques, c’est
o Les stocks : matières premières, produits semi-finis et
finis, emballages commerciaux, déchets (en tant que
valeur de matière première ou en tant que source de
responsabilité dans le cas de déchets radioactifs ou
dangereux).
o Les marchandises en cours de transport ne doivent
pas être oubliés.
o Identification de leur statut juridique (propriété de
l’entreprise ou d’un tiers)
o Identification des moyens de remplacement rapide des
stocks détruits pour éviter une rupture
d’approvisionnement en amont et une perte de
clientèle en aval à la suite d’un contrat non exécuté.
41
L’identification des risques, c’est
42
L’identification des risques, c’est
43
L’évaluation des risques, c’est
44
L’évaluation des risques, c’est
o Études actuarielles : méthodes inductives se basant sur
le passé et faisant appel aux notions de mathématiques
financière (taux d’intérêt) ;
45
La hiérarchisation des risques, c’est
Dans cette partie,
La cartographie les risques doivent être
impérativement maîtrisés
• Décomposer en activités
Contrôle actif chaque processus supportant des
En raison de la vulnérabilités,
faiblesse de leur • Pour chaque activité, recenser
probabilité les risques associés ;
et de leur • Matricer les risques sur les axes
impact, ces Surveillance active
risques ne fréquence et préjudice
doivent être • Déterminer « visuellement », à
contrôlés que Contrôle partir de la matrice, les risques
périodiquement Ponctuel significatifs (c’est-à-dire ceux que
l’on décide de recueillir dans
l’outil de collecte).
En raison de leur nature, ces risques
doivent être attentivement surveillés
46
La hiérarchisation des risques, c’est
La cartographie Pertinent
Considérable
Moyen
Outils: matrice de notation Mineur
de la probabilité
insignifiant
Identification de la
Probabilité /
fréquence de
l’évènement Identification
Base de des risques à
données X
Outils: matrice de notation
gérer
de l’impact
47
La hiérarchisation des risques,
c’est
FREQUENCE ELEVEE MOYENNE FAIBLE TRES QUASIMENT
> 5 par 5à>1 1à> FAIBLE NULLE
GRAVITE an 0,01 0,01 à 0,001 et en
>0,001 dessous
CATASTROPHIQUE 1 2 4 8 12
IMPORTANTE 3 5 6 10 15
MOYENNE 7 9 11 14 17
MINEURE 13 16 18 19 20
GRAVITE :
- CATASTROPHIQUE: Disparition de l’entreprise
- IMOPRTANTE : Disparition du bénéfice et des réserves
- MOYENNE : Disparition partielle des bénéfices
- MINEURE : Conséquence du sinistre pouvant être absorbée par l’entreprise
48
La hiérarchisation des risques, c’est
STOP
Optimiser un
centre de coût
- + Gravité
49
Les étapes du processus
50
Étape 2: réduire et financer
REDUIRE FINANCER
LES VULNERABILITES DES RISQUES IDENTIFIEES… IRREDUCTIBLES…
51
1er axe : La réduction des risques
Action sur les causes
52
La réduction des risques, c’est
MESURE PREVENTION PROTECTION
But Diminuer la fréquence des Diminuer l’ampleur et la gravité
sinistres
Exemples de - Interdiction de fumer - Détecteur automatique
mesures - Normalisation du stockage - Extincteur automatique à eau ou
53
La réduction des risques, c’est
o Au niveau de la conception
o Au niveau de l’exploitation.
54
La réduction des risques, c’est
o Implantation , orientation ;
o Séparation des bâtiments et compartimentage ;
o Choix des matériaux et matériels ;
o Introduction de murs et portes coupe feu ;
o Eclairage et aération des locaux ;
o Protection contre la foudre ;
o Choix des matériels de sécurité.
55
SÉPARATION ENTRE BÂTIMENTS INSUFFISANTE
Mur coupe feu = 3/4 de l’ usine sauvés
57
La réduction des risques, c’est
o La discipline ;
o La propreté ;
o L’interdiction de fumer ;
o L’entretien ;
o Le contrôle des installations électriques ;
o Les accès ;
o L’organisation des stockages.
58
La discipline et la propreté
o La discipline de comportement ;
o Le respect des consignes de sécurité;
o En milieu industriel, un mélange d’huile et de
sciure de bois peut donner lieu à une combustion
spontanée.
59
L’ interdiction de fumer
60
L’ entretien
61
Le contrôle des installations électriques
62
Les accès
63
Installation d’extincteur
automatique
Le sprinkler qui Un diamètre
caractérisé par : Un élément thermosensible
Une température à laquelle il se
déclenche
La forme du déflecteur
Le réseau de Relié à un poste de contrôle qui fait
canalisation fonctionner une alarme dès qu’un
sprinkler s’ouvre
La source d’eau Source A 5 M3/ 30’
Source B 15 M3/ 1H 30’
64
Types de sprinkler
o Conventionnel
o Pulvérisation moyenne
o Projette de l’eau au dessus et en dessous du plan sur
lequel il est fixé
o Surface arrosée au sol : 9 m2
o Utilisation : réseau situé sous des éléments combustibles
o Spray
o Pulvérisation plus fine qu’un sprinkler conventionnel
o Projette de l’eau uniquement dans l’espace situé sous le plan
sur lequel il est fixé
o Surface arrosée : 12 m2
65
L’organisation des stockages
66
Stockage sur palettes
H. max. S. max.
o Risques faibles 6m 450 m2
(produits inertes ou peu combustibles
sans emballage carton ou plastique)
o Risques moyens 6m 300 m2
(produits inertes ou peu combustibles avec
emballage carton ou plastique)
o Risques élevés 5m 225 m2
(produits très combustibles ou inflammables)
o Risques très élevés 4 m 150 m2
(produits très dangereux : mousse de
caoutchouc ou de plastique).
67
Stockage sur rayonnage
68
Stockage non iloté
69
La réduction des risques, c’est
70
Rentabilité d’une mesure de prévention
Mesure prise Passage chauffage à feu nu à
chauffage à échangeur thermique
Coût 50 000 U, amortissable 10 ans
Entretien du nouveau procédé 10 000 unités
Rabais / Assurance 25 000 unités
Allègement des frais d’entretien 30 000 unités
Diminution fréquence des petits 15 000 unités
sinistres 25 % de 60 000 U/an
Coût total 10 000 + 5 000 = 15 000 unités
Efficacité de la mesure 25 000 + 30 000 + 15 000 = 70 000 U
Rentabilité 70 000 / 15 000 = 4,6
Pertinence 4,6 > 1
71
Rentabilité d’une mesure de protection
Mesure Extincteur Automatique à eau
Coût 160 000 unités amortissables en
Dix ans
Entretien 5 000 unités
Rabais 80 % DE 40 000 unités
Coût total de la mesure 16 000 + 5 000 = 21 000 unités
Evaluation de l’efficacité 32 000 unités
72
Apport des assurances à la prévention
Moyens manuels Maximum 25 %
Conditions :
Installations d’extincteurs mobiles
Robinet d’incendie
Détecteur automatique
Extincteurs Automatiques à 35 à 80 %
eau, sprinkler
73
2ème axe : le financement des risques
Par le transfert
La trésorerie provient d’un tiers
74
Le financement des risques, c’est
Les outils de transfert :
Achats de couvertures d’assurance et/ou de
réassurance,
Transfert contractuel pour financement à un non
assureur (clauses d’abandon de recours).
75
Le financement des risques, c’est
76
Le financement des risques, c’est
Les paramètres de décision
ORGANISATION
Situation financière
Attitude des dirigeants
Capacité administrative
Capacité d’adaptation au changement
VULNERABILITE
Fréquences MARCHES
Gravité Marché de l’assurance
Schéma des sinistres : Marché des produits de
Déclaration l’entreprise
Développement Marché financier
Règlement clôture
77
Les étapes du processus…
78
Élaborer des plans…
79
L’ élaboration de plans…
80
L’ élaboration de plans…
Objectifs après événements :
Survie,
Efficacité/profitabilité,
Croissance,
Objectifs humanitaires…
81
L’ élaboration de plans…
Un exemple : la survie
C’est l’objectif minimum de toute organisation
l’activité,
Avoir une structure humaine d’animation et de
gestion suffisante,
Jouir d’une réputation suffisante pour que le
82
L’ élaboration de plans…
Le coût total du risque c’est…
83
L’ élaboration de plans…
84
L’ élaboration de plans…
Coût de la Coût de la
réduction rétention
Coût du Coût de la
transfert gestion
85
Les étapes du processus…
86
La mise en œuvre
La mise en œuvre :
Communication
départements,
Extra organisation
Courtier,
Assureur,
87
Les étapes du processus…
E. contrôle de l’efficacité
88
Le contrôle
Les objectifs principaux :
Vérifier que la mise en œuvre est effective,
89
Contrôler l’efficacité, c’est
Deux outils indispensables
Les référentiels d’activité
90
Contrôler l’efficacité, c’est
Quantifiables,
Fiables,
Flexibles,
Aidant la décision.
91
Contrôler l’efficacité, c’est
Modification
Des objectifs,
92
Un processus itératif
Identification / hiérarchisation
Audits et Recensement
mesures des outils
correctrices disponibles
Élaboration de plans
mise en oeuvre
Réduction Financement
94
5. Le plan de gestion de crise
Définition
Méthodologie
Aspects pratiques
95
Le plan de survie, c’est
96
Assurance pertes d’exploitation
et plan de survie
97
Le plan de survie, c’est
98
6. L’assurance en tant qu’instrument de
financement des risques et les alternatives à
l’assurance
La conservation du risque
La captive d’assurance ou de réassurance
Le transfert à l’assurance
99
Le conservation des risques, c’est
La rétention
Rétention passive
l’avoir prévu…
Il n’existe pas de couverture sur le marché.
Rétention active
100
La conservation des risques, c’est
o Méthodes de rétention utilisées :
o Franchise,
o Diminution de la valeur assurée,
o Décision de non assurance.
o Justification :
o Risque très protégé,
o SMP ou SRE faibles,
o Garantie limitée de l’assureur,
o Coût très élevé du transfert.
101
La conservation des risques, c’est
o Fondements de la décision
Mesure de sa rentabilité :
102
La conservation des risques, c’est
Exemple :
Non - assurance : 28 000 unités
Gestion des dossiers : 3 000 unités
TOTAL : 31 000 unités
Gain de prime : 30 000 unités
103
La conservation des risques, c’est
Les outils de la rétention :
Recours à la trésorerie,
Provisions
Non financées
Financées,
Lignes de crédit,
104
La conservation des risques, c’est
Avantages de la rétention
Simplicité de gestion administrative
Limites
Capacités financières de l’Entreprise
105
La conservation des risques, c’est
106
Les alternatives à l’assurance, c’est
107
Le transfert à l’assurance, c’est
Protection de la trésorerie,
108
Le financement des risques, c’est
Arguments en défaveur de l’assurance :
Mauvais rendement de l’investissement
Bonne sinistralité,
109
Le transfert à l’assurance, ce n’est pas
o Le transfert Parapluie :
o Quasi – élimination du risque par l’assurance, coût
exorbitant
o Le transfert Irresponsable :
o Conservation d’une partie des risques sous forme de
franchises empiriquement constituées ou par le biais
d’une assurance arbitraire
o La diminution de la valeur assurée :
o Diminution du coût du transfert, mais augmentation
considérable de l’engagement de l’entreprise.
110
Le transfert à l’assurance, c’est
o Le transfert Managérial :
o Il se fait après identification et évaluation des risques,
puis du coût de leur transfert ou de leur conservation
111
Choix de l’assureur et recours au
courtage et à l’audit des risques
112
7. Mise en place d’un
programme d’assurance
Les acteurs
L’enseignement de la cartographie des
risques
L’optimisation du financement par
l’assurance
113
Les acteurs
Les acteurs internes :
Le Risk manager,
La collaboration de l’ensemble des
responsables au sein de l’entreprise,
La prise en charge des préoccupations de
l’ensemble des fonctions au sein de
l’entreprise
Les acteurs externes :
Le courtier,
L’auditeur externe,
L’assureur.
114
L’enseignement de la cartographie
des risques
A partir des enseignements de la
cartographie des risques, il sera aisé de
déterminer :
Les évènements à assurer,
Les dommages à garantir,
Les fonctions à couvrir.
Et, compte tenu des polices proposées,
déterminer :
Les garanties à acheter,
Les extensions de garanties à ajouter aux
polices,
Les exclusions de risques à racheter, etc.
115
L’optimisation du financement
par l’assurance
L’optimisation du financement par
l’assurance constitue le 2ème volet du
programme d’assurance à travers la
détermination du domaine de :
La non couverture ou rétention ou conservation :
les franchises, les limitations contractuelles
d’indemnité et les exclusions de risques,
La couverture d’assurance : la sinistralité prise
en charge par l’assureur.
Le calcul du coût d’opportunité = moyen
d’optimiser le financement par l’assurance.
116
8. Le Risk management opérationnel
spécifique à l’activité d’assurance
Risques spécifiques à l’activité d’assurance
Les risques relatifs à l’actif de la compagnie
Les risques relatifs au passif de la compagnie
Les risques liés à l’activité de réassurance
Les risques relatifs aux fluctuations des
conditions du marché de réassurance
Les risques relatifs à la solvabilité des
réassureurs
117
Les risques spécifiques à l’activité
d’assurance (1)
Les risques relatifs à l’actif de la
compagnie
Les risques liés à l’immobilier
Les risques liés à la sécurité des placements :
Actions,
Obligations,
Titres.
Le risque de liquidité
Le risque de non recouvrement des créances
118
Les risques spécifiques à l’activité
d’assurance (2)
Les risques relatifs au passif de la
compagnie :
Les risques lié à la tarification
Les risques lié au provisionnement technique
Le risque de solvabilité
119
Les risques spécifiques à l’activité
d’assurance (3)
Les risques exceptionnels affectant à la
fois l’actif et le passif :
Le cas des attentats du 11 septembre
Le cas de l’AIG lors de la crise financière
internationale
120
Les risques liés à l’activité de
réassurance (1)
Les risques relatifs aux fluctuations des
conditions du marché de réassurance
concernent :
Les risque liés à la rétention
Les risque liés à la cession
Les risques lié à la différence de conditions
(entre assurance et réassurance)
Les risques liés à la rémunération des dépôts
des réassureurs
121
Les risques liés à l’activité de
réassurance (2)
Les risques relatifs à la solvabilité des
réassureurs concernent principalement la
faillite :
Les cycles en réassurance
Le rating des agences de notation
La gestion des crises par les agences de
notation
122
9. La gestion prudentielle de
l’activité d’assurance
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise
La représentation financière des
engagements techniques
La marge de solvabilité
La réassurance
123
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (1)
Les engagements techniques de l’entreprise
sont provisionnés selon des méthodes
prévues par la réglementation.
Selon l’article 224 de l’ord.95-07, les
sociétés d’assurance et/ou de réassurance
doivent, à tout moment, être en mesure de
justifier l’évaluation des engagements
réglementés qu’elles sont tenues de
constituer.
124
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (2)
Ces engagements sont les suivants :
Les réserves
Les provisions techniques
Les dettes techniques
Les réserves comprennent les réserves
mentionnées par le plan comptable sectoriel
+ toute autre réserve facultative constituée
par la société (Art.3 – Décret n°95-342 du
30/10/1995 relatif aux engagements
réglementés)
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (3)
Les provisions techniques (Art.4 – Décret n°95-342
du 30/10/1995) sont principalement constituées de :
1. la provision de garantie : destinée à renforcer la solvabilité
de la société = alimentée par un prélèvement de 1% des
primes émises au cours de l’exercice, nettes d’annulations
et de taxes sans déduction des cessions en réassurances.
Elle cesse d’être alimentée, lorsque le total formé par cette
provision et le capital social est égal au plus élevé des
ratios suivants :
5% des dettes techniques
7,5% du total des primes émises au cours du dernier exercice,
nettes d’annulations et de taxes
10% de la moyenne annuelle de la charge de sinistres des 3
derniers exercices
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (4)
2. La provision pour complément obligatoire aux
dettes techniques : destinée à suppléer une
éventuelle insuffisance des dettes techniques
résultant de leur sous évaluation, de déclaration
de sinistres après la clôture de l’exercice = elle
est alimentée par un prélèvement de 5% du
montant des sinistres et frais à payer au titre des
opérations d’assurance, à l’exception des
assurances de personnes, arrêté à la clôture de
l’exercice
Elle est réajustée, chaque année,
proportionnellement au sinistres et frais à payer
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (5)
Les dettes techniques ont pour objet de
représenter, au passif du bilan, les
engagements techniques envers les assurés
et bénéficiaires de contrats.
Elles sont constituées :
En matière d’assurance dommage : des SAP et
des REC
En matière d’Assurance de Personnes : des
provisions mathématiques
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (6)
Les méthodes de calcul des dettes techniques sont
prévues par le décret n°95-342 du 30/10/1995 :
Article 6 : SAP en assurance dommages, autres que
l’automobile = dossier par dossier
Article 7 : SAP en assurance automobile = 4 méthodes
possibles en distinguant dommages matériels/corporels
(dossier par dossier, coût moyen des 3 derniers exercices,
cadence de règlement des sinistres des 5 derniers
exercices, forfaitaire dite « de blocage des primes »
basée sur le calcul du rapport S/P)
Article 8 : REC = police par police au prorata temporis,
selon la règle des 36%
Le provisionnement technique des
engagements de l’entreprise (7)
Article 9 : les provisions mathématiques sont
déterminées par la méthode actuarielle = elles
représentent la différence entre les valeurs
actuelles des dettes de l’assureur (paiement
ultérieur des sinistres) et de l’assuré (paiement
ultérieur des primes) sur une période
déterminée
La représentation financière des
engagements techniques (1)
Il ne suffit pas pour les compagnies
d’assurance d’inscrire au passif de leur
bilan les engagements qu’elles ont vis-à-
vis de leurs clients et des tiers
bénéficiaires de prestations, encore faut-il
que ces engagements soient équilibrés à
l’actif, par des placements qui doivent
répondre aux impératifs imposés par leur
objet :
131
La représentation financière des
engagements techniques (2)
148
10. L’organisation de la fonction Risk
management au sein de la compagnie
d’assurance
Organisation de la fonction et
positionnement des structures dédiées,
Comité de gestion actif-Passif,
Système d'information et tableaux de
bord.
149
Organisation de la fonction et positionnement
des structures dédiées
150
Comité de gestion Actif - Passif
151
Système d’information et tableaux de bord
152
Les tableaux de bord (1)
Bilan (Etat A1)
TCR (Etat A2)
Caisse
Banque
CCP
Relevé de compte
Bordereaux des primes
Bordereaux des sinistres réglés
Bordereaux des quittances retournées
Bordereaux des primes impayées
Etat n°1 : Résultats techniques des branches
d’assurance (Etat A3)
153
Les tableaux de bord (2)
Etat n°2 : Résultats techniques de la branche Vie
(Etat A3)
Etat n°3 : Etats modèles (Etat B10) avec 6
tableaux
Tableau A : Primes acquises au dernier exercice
Tableau B : Sinistres déclarés
Tableau C : Sinistres réglés ou à régler - Nombre
Tableau D : Sinistres – Règlements et réserves
Tableau E : Coût moyen des sinistres des 3
derniers exercices
Tableau F : Coût moyen par exercice –
Pourcentage Sinistres à Primes
154
Bilan au 31/12/1999
N° des ACTIF Montant Brut Amortissements Montant Net Totaux Partiels
Comptes ou Provisions
Investissement
20 Frais Préliminaires 9 601 052.38 7 200 789.30 2 400 263.08
21 Valeurs Incorporelles
22 Terrains
24 Equipements de Production 22 557 449.74 5 189 581.86 17 367 867.88
Stocks
31 Matières et Fournitures 8 441 333.77 8 441 333.77 8 441 333.77
37 Stocks à l’Extérieur
8 441 333.77
TOTAL 3 8 441 333.77 8 441 333.77
Créances
41 Créances Techniques 105 510 834 ,83 105 510 834,83
42 Créances d’Investissement 1 086 662 494.83 1 086 662 494.83
43 Créances de Stocks
44 Créances sur Associés et Sociétés 900 000 000.00 900 000 000.00
Apparentées
45 Avances pour Compte 3 338 863.04 3 338 863.04
46 Avances d’Exploitation 2 280 947.45 2 280 947.45
47 Créances sur Assurés, Cédants et 225 888 493,47 3000.000 ,00 222 888 493,47
Rétrocédants
48 Disponibilités 63 411 350.24 63 411 350.24
40 Comptes Débiteurs du Passif
TOTAL 4 2 387 092 983,86 3 000.000,00 2 384 092 983,86 2 384 092 983,86
TOTAL GENERAL 2 427 771 356,11 15 402 131.16 2 412 369 224 ,95 2 412 369 224,95
Bilan au 31 /12/1999
Fonds Propres
10 Fonds Social 1 800 000 000.00
12 Primes d’Apports
13 Réserves 4 939 340.00
16 Provisions Techniques 23 394 997.32
18 Résultats en Instance d’Affectation 39 214 719.02
19 Provisions pour Pertes de Change
Dettes
51 Dettes Techniques 332 331 450,39
52 Dettes d’Investissement 67 985 223.92
53 Dettes de Stocks 243 384.24
54 Détention pour Compte 12 976 858.27
55 Dettes envers les Associés et les Sociétés Apparentées
56 Dettes d’Exploitation 16 835 656.56
57 Dettes envers les Assurés, Cessionnaires et Rétro 5 306 594.69
cessionnaires
58 Dettes Financières 7 000 000.00
50 Comptes Créditeurs de l’Actif
SOLDE FINANCIER
A FIN DE TRIMESTRE
BORDEREAU DE PRIMES
N° DE ASSURE ECHEANCE PAIMENT PRIME NETTE TAXES PRIME TOTALE COMMISSION OBSERVATIONS
POLICE DE TAXES % MONTANT
BORDEREAU DE SINIST RES REGLES
700 Primes émises 30,31 6,36 5,81 3,03 63,05 34,61 2,97 146,14
7100 primes reportées
exercices antérieurs
715 Primes à reporter 14,18 3,93 1,37 1,63 5,78 26,71 1,50 55,10
1-P/ acquises à l'exercice 16,13 2,43 4,44 1,40 57,27 7,90 1,47 91,04
600 Sinistres sur opérations 3,81 0,19 8,81 9,52 0,15 22,48
directes
603 Frais sur sinistres 0,07 0,04 0,15 0,26
607 Recours
750 Transfert des sinistres
sur opérations directes
753 Transfert des frais de sinistres
757 Transfert des frais de recours
2-Sinistres de l'exercice 3,88 0,19 8,85 9,67 0,15 22,74
3-Commissions versées 3,26 0,68 0,63 0,33 6,80 3,73 0,36 15,79
4-Marge brute d'assurance
(1-2-3) 8,99 1,56 3,81 1,07 41,62 5,50 0,96 52,51
708 Primes cédées 17,00 2,13 2,66 0,31 51,94 74,04
##### Primes cédées reportées
des exercices anterieurs
##### Primes cédées à reporter 10,68 1,48 2,05 0,27 6,06 20,54
5-Primes cédées de 6,32 0,65 0,61 0,04 45,88 53,50
l'exercie
608 Sinistres à la charge des 1,39 6,94 8,34
cessionnaires
758 Transfert de siniste à
la charge des cessionnaires
6-Sinistres de l'exercice 1,39 6,94 8,34
à la charge des cessionnaires
ETAT N° 1(SUITE) RESULTATS TECHNIQUES DES BRANCHES D'ASSURANCE
U=106 DA
Incendie r/annexes Risques divers Engeniring RC générale Transport Automobile Autres assurances TOTAL
N° CPTE Désignations des comptes DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
Charges d'exploitation 11,57 2,43 2,22 1,15 24,04 13,2 1,32 55,93
cptes (61 à 68)
78 Transfert des charges 1,98 0,42 0,38 0,2 4,13 2,27 0,22 9,60
d'exploitation
9-Charges d'exploitation 9,59 2,01 1,84 0,95 19,91 10,93 1,1 46,33
de l'exercice
Resultat terchnique de
l'exercice
(8-9) 0,04 0,39 2 0,17 0,86 16,43 0,14 15,69
ETAT N° 2
COMBINAISONS
DESIGNATIONS VIE DECES MIXTE
Autres charges
TOTAL
Primes
Résultats techniques
1998 total
Règlements (principal et frais) 1 123 108 1 123 108
Réserves pour sinistres restant à payer au 31/12 6 187 364 6 187 364
Total 7 310 472 7 310 472
Provisions au 31 décembre de l'exercice précédent
RECOURS et sauvetages
Montant par exercice de survenance des sinistres des recours et sauvetages encaissés et prévus
1998 total
Recours encaissés pendant l'exercice
Estimation des recours restant à encaisser
Total
Report de l'estimation au 31 Décembre précédent
des recours à encaisser.
COÛT moyen et pourcentage par exercice
Détail par exercice en cours de liquidation
1998 total
Paiements cumulés des exercices antérieurs par
exercice de survenance
Paiements de l'exercice 1 123 108 1 123 108
Provisions au 31/12 6 187 364 6 187 364
Total 7 310 472 7 310 472
Cumul des recours encaissés
Estimation des recours à encaisser
Total
Nombre de sinistres ou d'évènements 409 409
Coût moyen net de recours 17 872 17 872
Primes acquises à chaque exercice 8 134 774 8 134 774
Rapport des sinistres net de recours aux primes 0,9 0,9
6
ETAT N° 5 u=10 DA
RESULTATS DES CESSIONS
EXERCICE 1998
BRANCHE INCENDIE& Risque s Anne x e s
nettes de taxes et
d'annulations.
PC/PE 0,56
4/Participations bénéficiaires
7/ à l'ouverture
9/ à l'ouverture de l'exercice
1)Primes brutes
(nettes d'annulation)
2)Commissions
3)Participation bénéficiaire
5) à l'ouverture de l'exercice
7) à l'ouverture de l'exercice
8) à la clôture de l'exercice
Résultats techniques
(1+5+7+9)-2-3-4-6-8
PRIMES ACCEPTEES
RESULTATS TECHNIQUES
Primes émises nettes d'annulation: Sinistres et frais à payer 125 645 301,60
Primes accéptées nettes d'annulation Primes émises reportées 293 029 418,96
Déduire :
TOTAL (2) 374 517 335,26 TOTAL (1) 418 674 720,56
Court terme(CT) 120 500 045,60 45,60 120500 000,00 120 500 000,00 3 344 265,37
Moyen terme(MT) 50 000 228,00 228,00 50 000 000,00 50 000 000,00 3 273 287,67
Long terme(LT)
TOTAL(1) 170 500 273,60 273,60 170 500 000,00 170 500 000,00 6 617 553,04
MARCHE MONETAIRE 210 000 000 2 346 000 000,00 2 377 000 000,00 - 31 000 000,00 179 000 000,00 21 151 161,58
TOTAL (2) 210 000 000 2 346 000 000 2 377 000 000,00 -31 000 000 179 000 000,00 21 151 161,58
EFFETS A TERME
TOTAL (3) 686 049 995 42 801 499 42 801 499 728 851 494 62 067 722,66
AUTRES
177