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Des alternatives variées de transfert de risque sont disponibles aux individus pour éviter,
prévenir, limiter, transférer ou accepter un risque.
Les mêmes options de transfert de risque sont disponibles pour une compagnie
d’assurance et la réassurance est une de ces options.
Un assureur choisit de transférer le risque via la réassurance pour les raisons suivantes :
Capacité : les assureurs acceptent les risques jusqu’à une certaine limite.
Raisons commerciales : la stabilisation ou lissage des sinistres.
Gestion des actifs : les assureurs préfèrent maintenir un certain montant de leur
risk management dans la réassurance traditionnelle que dans un marché financier
fluctuant. De plus, comme l’impot sur bénéfices est calculé sur les primes nettes
de réassurance, l’assureur peut réduire ses dépenses par l’achat de la réassurance.
Protection catastrophique. La réassurance agit comme un coussin financier
pour protéger les assureurs contre une catastrophe.
Répartition des risques. Les assureurs peuvent répartir leurs sinistres qui
peuvent être concentrés dans soit un type d’affaires, une branche de risque ou
une zone géographique.
Développement de nouveaux produits. La réassurance peut amortir l’impact
d’un résultat adverse qui peut survenir dans un nouveau domaine et le réassureur
pourrait offrir son assistance dans le développement de produits, la tarification et
la formation de personnel en se basant sur son expérience précédente.
Environnement de marché. Des questions telles que le prix et la disponibilité
de la réassurance peuvent affecter l’achat de la réassurance.
b) Syndicats de Lloyd’s
Comme le type des affaires souscrites par les syndicats peut être varié et complexe
(aviation, satellites, plateformes de forage, …), une approche plus sophistiquée pour l’achat de
la réassurance est requise. Ces affaires peuvent inclure des cessions facultatives et des traités
Cat XOL de toutes les parties du monde.
2.2.2. La rétention
La fixation de la limite de l’engagement conservé de l’assureur est le facteur le plus
important dans la planification du développement de tout portefeuille de risques.
Cette limite d’engagement est connue comme la rétention et peut être exprimée comme
un montant monétaire (plein de rétention) ou un pourcentage (taux de rétention).
La profitabilité potentielle d’un portefeuille dépend des aptitudes de souscription mais le
profit réel dépendra du niveau et de la forme de la rétention.
b) Syndicats de Lloyd’s
Ceux sont des fournisseurs importants de la réassurance qui dépendent exclusivement
des courtiers de Lloyd’s pour apporter des affaires.
Une part significative de leur revenu provient des affaires de réassurance.
Les cinq premiers réassureurs internationaux non vie (primes émises nettes) millions US$
Réassureur Pays Primes 2008 Primes 2007 Classement Classement
2008 2007
SWISS RE Suisse 23 437 29 975 1 2
MUNICH RE Allemagne 20 223 32 226 2 1
HANNOVER RE Allemagne 9 867 11 447 3 3
BERKSHIRE Etats Unis 9 400 10 270 4 4
HATHAWAY
LLOYD’S Royaume Uni 8 567 8 481 5 5
Le courtier doit disposer de deux marchés disponibles, un dans lequel il obtient les
affaires et un autre dans lequel il place les affaires acquises.
Les courtiers placent les affaires selon leur qualité, type et situation géographique
comme suit :
Localement par le biais de slip de réassurance, échanges électroniques
d’information ou téléphone.
Internationalement à l’aide de fax, lettres ou par communication électronique.
Par des contacts personnels lorsque le courtier voyage aux différents marchés.
Enfin, bien qu’il y ait des situations où le courtier de réassurance peut être un agent pour
les deux parties (où le courtier dispose d’une autorité de souscription pour le compte
d’un réassureur tout en étant le courtier de réassurance pour le placement du risque), il
est généralement admis que le courtier agisse pour compte de la cédante dans la
négociation du contrat de réassurance avec le réassureur.
1. La cédante reste la seule responsable vis-à-vis de ses assurés. L’assuré n’est pas tenu à
connaître le réassureur. De même, l’assureur n’est pas tenu de connaître le rétrocessionnaire.
2. La réassurance s’effectue en deuxième temps après les opérations habituelles d’assurance.
3. La réassurance s’effectue sur un ensemble de contrats sauf dans le cas de la réassurance
facultative où elle se fait d’une façon individuelle affaire par affaire. D’où, la dénomination
de traité dans le premier cas.