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Sommaire
ont les mêmes chances de se réaliser et occasionnent des débours du même ordre
Risques homogènes
Exemple
- Un portefeuille Incendie de logements résidentiels serait déséquilibré si on y incluait
une raffinerie de pétrole ou un grand château.
- Tarifer séparemment les maisons individuelles construites en bois ou celles
construites en maçonnerie ou en béton.
Construction de sous-mutualités
Proposition d'un tarif majoré pour l'assurance d'un risque plus grave
que la normale
Exemple
1. Assurance contre la grêle de tous les exploitants agricoles d'une même région.
il faut éviter d'accepter un trop gros risque dont le coût, en cas de sinistre, ne
pourrait être compensé par les primes
En pratique, l'assureur n'accepte qu'une partie d'un risque trop important pour sa
mutualité.
La coassurance
La réassurance
Remarque : ces deux techniques peuvent être mises en œuvre en même temps.
C'est le cas de l'acceptation par un assureur d'une part sur un risque très important
et que ce dernier décide de réassurer une partie de cette même acceptation vu son
importance.
Pleins de conservation
La somme maximale qu'un assureur est prêt à débourser pour compte propre (au net de
la coassurance et de la réassurance).
Exemple
- Un plein de conservation de 100 millions DA en Incendie.
- Un plein de conservation de 50 millions DA en Transports sur facultés.
Les montants des pleins sont déterminés en fonction de moyens financiers de l'assureur
et de la taille du portefeuille dans chaque branche.
En pratique, l'assureur doit pouvoir prendre des engagements bruts plus importants que
ceux fixés par les pleins de conservation.
Exemple
- En incendie ou en Transport, le plein de souscription = 15-20 du plein de
conservation ;
- En incendie
- le plein de conservation est de 100 millions DA ;
- le plein de souscription est de 2 milliards DA ;
Le plein de souscription est la somme maximale qu'un assureur peut accepter sur un
risque déterminé
Les pleins sont déterminés par catégories d'assurance et par nature des risques.
Exemple n°1
Exemple n°2
En Assurance "Incendie & Risques Annexes", les capitaux garantis ne peuvent excéder
les sommes suivantes :
- 2 000 000 000 DA pour les risques simples,
- 1 000 000 000 DA pour les risques de l’industrie de plastique, textile, tabac, papier,
1.4.3. La coassurance
Elle consiste en un partage proportionnel d'un même risque entre plusieurs assureurs.
Dans la pratique, on établit une seule police dite "police collective à quittance unique".
L'apériteur est :
Remarque
1. L'apériteur n'est pas nécessairement l'assureur qui a accepté la plus grosse "quote
part".
2. L'apériteur n'est tenu qu'à concurrence du pourcentage qu'il a retenu bien que l'assuré
le considère comme "son assureur"
3. Pour des risques importants, on fait appel à des dizaines voir des centaines de
coassureurs.
Exemple
2. La réassurance
Lorsque les risques sont plus importants que la moyenne des risques assurés, la
survenance des sinistres, peut mettre en péril l’équilibre de la mutualité des risques et par
conséquence l’équilibre financier de la société d’assurance.
D’autre part, cet équilibre peut être menacé par un cumul des risques qui malgré proches
de la moyenne, ils sont susceptibles d’être sinistrés à l’occasion d’un même événement.
Pour éliminer ou minimiser le risque de déséquilibre de la mutualité des risques, les
assureurs ont recours à plusieurs techniques de division des risques. Ces techniques permettent
de pulvériser le risque et le rendre supportable et compatible avec la capacité financière de
l’assureur.
1. la coassurance
2. la réassurance
De plus, elle permet une division des risques à l’échelle planétaire en fonction des
capacités financières des différents marchés. Ceci est du au fait que les réassureurs
professionnels activent sur plusieurs marchés locaux et régionaux.
La division des risques à l’échelle planétaire se fait lorsque le réassureur qui a déjà
accepté une part du risque proposé par la cédante, se réassure lui-même auprès d’un autre
réassureur étranger en général. Il protège ainsi son équilibre financier en rétrocédant une part
des primes reçues au rétrocessionnaire.
1. Réassurance passive, où l’assureur se contente de céder les risques qui dépassent sa capacité
de rétention, aux réassureurs. C’est la cession.
2. Réassurance active, où l’assureur recherche et accepte la couverture des risques des autres
compagnies. C’est l’acceptation.
Assurés Assurés
Rétrocessionnaire Rétrocessionnaire