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Année universitaire : 2019-2020

Travaux dirigés de comptabilité générale


Série 1 : La comptabilisation des effets de commerce
Groupes : 1-2-3-4-5-6

Exercice 1 :
Comptabiliser les opérations commerciales effectuées par l’entreprise « NEVARO ».
Le 15/02 : l’entreprise a envoyé à son client « Samir » la facture n° 77 suivante : MB (HT) : 7800 DH,
remise 5%, port forfaitaire 500 DH, TVA 20%.
Le 18/02 : l’entreprise reçoit de son client « Ali » un Billet à Ordre N°92 d’une valeur nominale de 48000
DH au 04/04.
Le 20/02 : l’entreprise tire sur Samir la lettre de change N°45 au 31/05 concernant l’opération du 15/02.
Le 23/02 : Samir accepte la lettre de change N°45.
Le 04/03 : l’entreprise adresse à sa cliente « Hakima » la facture n° 115 suivante : MB (HT) : 23400 Dh,
Remise 5%, TVA 20%.
Le 09/03 : Hakima souscrit un Billet à Ordre N° 35 au 20 décembre que l’entreprise reçoit le même jour.
Le 15/03 : l’entreprise endosse le billet à ordre N° 35 à son fournisseur « Hafidi ».
Le 25/03 : l’entreprise remet à l’escompte la lettre de change n°45 au 31/05.
Le 27/03 : l’entreprise reçoit le bordereau d’escompte n°123 : taux d’intérêt 8%, commission: 45 (HT),
TVA : 10%.
Le 29/03 : l’entreprise remet à la banque pour encaissement le Billet à Ordre N°92 au 04/04.
Le 05/04 : la banque adresse le bordereau d’encaissement n° 154 qui comporte un agio de 55 DH, TVA :
10%.
Le 16/04 : Avisé par le client « Ahmed » son incapacité de payer le BO N°41 (valeur nominale 26500 DH)
au 20/04 et demande l’annulation et la création d’un nouvel effet au 28/08, l’entreprise accepte sur la base
d’une majoration à un taux d’intérêt annuel de 12% et des frais postaux de 25Dh.
Le 17/04 : Reçu du nouveau BO °43 au 20/08, compte tenu des intérêts et frais postaux.
Le 19/04 : reçu de l’avis de débit n°2514 relatif à la domiciliation de la lettre de change n° 52 (valeur
nominal de 190000) échue le 17/04.
Le 25/04 : le client « Rachid », qui a accepté la lettre de change n° 1055 (valeur nominale = 5000 Dh,
échéance : le 27/04), demande à l’entreprise l’avance de fond. Cette dernière accepte de faire le fond et lui
envoie un chèque bancaire et une traite n°2055 comprenant autre que la somme due les intérêts de retards à
15% et une nouvelle échéance (25/05).

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Correction de l’exercice
Le 15/02 : l’entreprise a envoyé à son client « Samir » la facture n° 77 suivante : MB (HT) : 7800 DH,
remise 5%, port forfaitaire 500 DH, TVA 20%.
Avant d’enregistrer cette opération, il faut établir le décompte de la facture n°77.
Facture n° 77
Montant brut = 7800
Remise 5% - 390
Net commercial = 7410
Port Forfaitaire* + 500
Net à payer (HT) = 7910
TVA 20% = 1582
Net à payer (TTC) = 9492

15/02
3421 Client « Samir » 9492
7111 Vente de marchandises 7410
71276 Port et frais accessoires 500
4455 Etat TVA facturée 1582
Facture n° 77

Le 18/02 : l’entreprise reçoit de son client « Ali » un Billet à Ordre N°92 d’une valeur nominale de 48000
DH au 04/04.
Dans cette opération, le client « Ali » propose à son fournisseur « entreprise NEVARO » de régler sa dette
par la souscription d’un Billet à ordre n° 92. Le comptable de l’entreprise doit, par conséquent, change la
nature de la créance ordinaire à une créance mobilisable, et ce par l’inscription de l’écriture comptable
suivante :

18/02
3425 Client Effet à recevoir 48000
3421 Client « Ali » 48000
Billet à ordre n° 92

Le 20/02 : l’entreprise tire sur Samir la lettre de change N°45 au 31/05 concernant l’opération du 15/02.
Pour pouvoir encaisser sa créance envers le client « Samir », l’entreprise « NEVARO » choisie de la
remplacer par un effet de commerce. On dit que l’entreprise tire sur son client « Samir » une lettre de
change N°45 en attendant son acceptation. A cette date, aucune écriture comptable ne peut de présenter.

20/02

Aucune écriture

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Le 23/02 : Samir accepte la lettre de change N°45.
Après cette acceptation, l’entreprise « NEVARO » procède à l’enregistrement de l’écriture comptable
suivante :
23/02
3425 Client Effet à recevoir 9492
3421 Client « Samir » 9492
Lettre de change n° 45

Le 04/03 : l’entreprise adresse à sa cliente « Hakima » la facture n° 115 suivante : MB (HT) : 23400 Dh,
Remise 5%, TVA 20%.
Avant d’enregistrer cette opération, il faut établir le décompte de la facture n°155.

Facture n° 155
Montant brut = 23400
Remise 5% - 1170
Net commercial = 22230
TVA 20% = 4446
Net à payer (TTC) = 26676

04/03
3421 Client « Hakima » 26676
7111 Vente de marchandises 22230
4455 Etat TVA facturée 4446
Facture 115

Le 09/03 : Hakima souscrit un Billet à Ordre N° 35 au 20 décembre que l’entreprise reçoit le même jour.
Dans cette opération, la cliente « Hakima » propose à son fournisseur « entreprise NEVARO » de régler sa
dette par la souscription d’un Billet à ordre n° 35. Par conséquent, le comptable enregistre l’écriture
suivante :
09/03
3425 Client Effet à recevoir 26676
3421 Client « Hakima » 26676
Billet à ordre n° 35

Le 15/03 : l’entreprise endosse le billet à ordre N° 35 à son fournisseur « Hafidi ».


Pour régler sa dette envers le fournisseur « Hafidi », l’entreprise « NEVARO » lui transfert la propriété du
billet à ordre, précédemment souscrit par la cliente « Hakima ». Dans ce cas, on enregistre cette opération
d’endossement par l’écriture comptable suivante :

15/03
4411 Fournisseur « Hafidi » 26676
3425 Client Effet à recevoir 26676

Endossement du Billet à ordre n° 35

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Le 25/03 : l’entreprise remet à l’escompte la lettre de change n°45 au 31/05.
Dans cette opération, l’entreprise « NEVARO » a besoin de disposer de fonds avant l’échéance. Pour ce
faire, elle choisit de remettre la lettre de change n°45 à l’escompte auprès de sa banque. En attendant la
repose de la banque, le comptable n’enregistre à cette date aucune écriture.
25/03

Aucune écriture

Le 27/03 : l’entreprise reçoit le bordereau d’escompte : taux d’intérêt 8%, commission: 45 (HT), TVA :
10%.
A cette date, la banque répond favorablement à la demande de l’entreprise et l’envoie à cet effet un
bordereau d’escompte qui comprend le montant de la traite, moins les prélèvements bancaires et la TVA
correspondante.
Les prélèvements bancaires représentent les agios qui sont égale à : Intérêts + Commissions de service +
TVA 10%. Pour enregistrer cette opération, on doit établir le bordereau d’escompte.
Bordereau d'escompte n° 123
Valeur nominale de la lettre de change n°45 9492
Intérêts bancaires (9492*8%*67/360) 141,32
Services bancaires 45
Agios (HT) 186,32
TVA 10% 18,632
Agios (TTC) 204,95
Net à votre crédit (9492-835,637) 9287,05
Nombre de jours considérés depuis le jour de remise à l'escompte à la date d'échéance =
(31-25)j (mois mars) + 30j (mois avril)+ 31j (mois mai) = 67 jours

27/03
5141 Banque 9287,05
63115 Intérêts bancaires et sur opérations de financement 141,32
6147 Services bancaires 45
34552 Etat TVA récupérable sur charges 18,632
5520 Crédit d’escompte 9492
Bordereau d’escompte n°123

Le 29/03 : l’entreprise remet à la banque pour encaissement le Billet à Ordre N°92 au 04/04.
Le jour de l’échéance, le comptable enregistre l’écriture suivante :

29/03
5113 Effet à encaisser ou à l’encaissement 48000

3425 Client Effet à recevoir 48000


Billet à ordre n° 35

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Le 05/04 : la banque adresse le bordereau d’encaissement n° 154 qui comporte un agio de 55 DH, TVA :
10%.
La réception du bordereau d’encaissement auprès de la banque veut dire que le montant de l’effet est en
crédit du compte bancaire de l’entreprise (moins faite les prélèvements bancaires représentés par les
services bancaires et TVA correspondante).

Bordereau d’encaissement n° 154


Valeur nominale de la lettre de change n°45 48000
Services bancaires 55
TVA 10% 5,5
Net à votre crédit (48000-60,5) 47939,5

05/04
5141 Banque 47939,5
6147 Services bancaires 55
34552 Etat TVA récupérable sur charges 5,5
5113 Effet à encaisser ou à l’encaissement 48000

Bordereau d’encaissement n° 154

Le 16/04 : Avisé par le client « Ahmed » son incapacité de payer le BO N°41 (valeur nominale 26500 DH)
au 20/04 et demande l’annulation et la création d’un nouvel effet au 28/08, l’entreprise accepte sur la base
d’une majoration à un taux d’intérêt annuel de 12% et des frais postaux de 25 Dhs.
Le 17/04 : Reçu du nouveau BO °43 au 20/08, compte tenu des intérêts et frais postaux.

Dans cette situation, on constate que le client « Ahmed » se trouve dans la difficulté d’honorer son
engagement qui consiste à payer sa dette envers l’entreprise à la date d’échéance. Et par ce que, le Billet à
ordre reste encore à la propriété de l’entreprise (n’est pas endossé et n’est pas remis à l’escompte), la date
d’échéance peut être prolongée en ajoutant au montant de l’ancien effet des majorations de retard de
paiement et TVA 20%. L’enregistrement comptable de cette opération se fait de la manière suivante :
Premièrement, à la date du 16/04, la comptable annule le montant de l’ancien effet ;

16/04
3421 Client « Ahmed » 26500
3425 Client Effet à recevoir 26500

Annulation de la création du Billet à ordre n° 41

Deuxièment, au 17/04, le comptable procède à la création d’un nouvel effet qui comporte une nouvelle
échéance et qui sera majoré par des intérêts de retard et des autres frais postaux. Ici on applique le taux
normal pour calculer la TVA sur ces intérêts (20%).
Intérêts de retard = Valeur nominale de l’effet * taux d’intérêt de retard * (nombre de jours entre
l’ancienne et la nouvelle échéance) / 360 = 26500 * 12% * 122/360 = 1077,67
Nombre de jours = (30-20) j (avril) + 31j (mai) + 30j (juin) + 31j (juillet) + 20j (aout) = 10+31+30+31+20
= 122j

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17/04
3425 Client Effet à recevoir 27818,20
3421 Client « Ahmed » 26500
7381 Intérêts et produits assimilés 1077,67
61671 Droit d’enregistrement et de timbres 25
4455 Etat, TVA facturée 215,53
Nouveau Billet à ordre n° 43

Le 19/04 : Reçu de l’avis de débit n°2514 relatif à la domiciliation de la lettre de change n° 52 (valeur
nominal de 190000) échue le 17/04.
La réception de l’avis de débit auprès de la banque de, montre que l’entreprise paye et verse le montant de
l’effet n°52 à son bénéficiaire (fournisseur de l’entreprise ou un autre tiers). Le comptable de l’entreprise
enregistre l’opération suivante :

19/04
4411 Fournisseur effet à payer 190000

5141 Banque 190000


Avis de débit n° 2514

Le 25/04 : le client « Rachid », qui a accepté la lettre de change n° 1055 (valeur nominale = 5000 Dh,
échéance : le 27/04), demande à l’entreprise l’avance de fond. Cette dernière accepte de faire le fond et lui
envoie un chèque bancaire et une traite n°2055 comprenant autre que la somme due les intérêts de retards à
15% et une nouvelle échéance (25/05).

Dans ce cas, on constate que l’effet n’est plus à la propriété de l’entreprise (peut être endossé à un tiers ou
mis à l’escompte auprès de la banque). Par conséquent, le fournisseur ne peut pas prolonger le délai de
paiement. La seule solution à apporter pour régler le montant de l’effet à la date d’échéance est d’avancer
au client la somme de cet effet, et ensuite créer sur lui un nouvel effet majoré des intérêts de retards, les
frais postaux et la TVA 20%. Deux étapes doivent ainsi respecter :
La première, est d’avancer la somme de l’effet au client :

25/04
3421 Client « Rachid » 5000
5141 Banque 5000
Avance de fonds au client

La deuxième, est de créer un nouvel effet majoré des intérêts de retard et autres frais conditionnés :
25/04
3425 Client Effet à recevoir 5070
3421 Client « Rachid » 5000
7381 Intérêts et produits assimilés 58,33
4455 Etat, TVA facturée 11,67
Nouvelle LC n° 2055

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Rappel du cours

1. Introduction
Les effets de commerce font partie des moyens de règlement des opérations de vente et d’achat qui se
réalisent naturellement entre les fournisseurs et leurs clients. Ce règlement peut être au comptant ou à
crédit (voir figure suivante).
 Au comptant s’effectue à travers le chèque ou en espèce (comptes de trésorerie).
 A crédit qui peut être un crédit classique (ou ordinaire), sinon via les effets de commerce.

a- Définition et avantages des effets de commerce


Par définition, Un effet de commerce est un titre qui transforme une créance classique en une créance
mobilisable, c’est-à-dire négociable auprès d’une banque. Par rapport au crédit ordinaire, un effet de
commerce présente pour son bénéficiaire trois avantages:

Un moyen de garantie de la créance à l’échéance : Un effet de commerce est un moyen qui offre au
créancier (fournisseur) une meilleure garantie de la créance à l’échéance.
Un moyen de paiement : le bénéficiaire peut transmettre un effet de commerce à une autre personne
(endossement) ;
Un moyen de financement : l’entreprise présente l’effet à la banque en vue d’avoir la liquidité avant
l’échéance (la remise de l’effet à l’escompte).

b- Types d’effets de commerce


Les effets de commerce peuvent se présenter sous deux formes : la lettre de change (traite) et le billet à
ordre.
 La lettre de change est un écrit par lequel une personne, le tireur, donne l’ordre à une autre
personne, le tiré, de payer à une échéance une somme déterminée à un bénéficiaire, qui est le tireur
lui-même ou un tiers. Elle constitue un acte de commerce par la forme.
 Le billet à ordre est un écrit, par lequel une personne appelée souscripteur s’engage à payer à une
certaine échéance une somme déterminée, à une autre personne appelée bénéficiaire.
NB 1 : A la différence de la lettre de change, deux personnes sont concernées par le billet à ordre et non
trois.

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NB 2 : L’existence du billet à ordre est à l’initiative du client, en tant qu’engagement de paiement, et
non à l’initiative du fournisseur en tant qu’invitation à payer.

2. Etapes dans l’enregistrement comptable


D’après le schéma, nous pouvons comprendre que la comptabilisation des effets de commerce passe par
trois étapes :

La création de L’endossement au
l’effet Profit d’un tiers

Trois étapes dans


l’enregistrement La circulation de La remise à
l’effet l’escompte
comptable

Le règlement de La remise à
l’effet l’encaissement

1ère étape : Création des effets de commerce


Il y a création d’effet de commerce lorsque le fournisseur tire une lettre de change sur son client ; ou
lorsque le fournisseur reçoit un billet à ordre souscrit par son client.

La création d’un effet de commerce ajoute des droits supplémentaires à la créance initiale :

 Elle devient une créance exigible à une date donnée et payable dans un lieu donné ;

 La créance devient transmissible au moyen de la formalité de l’endossement, et en cas de besoin


de l’escompter auprès de la banque.

Tout effet de commerce constitue en même temps :

 Chez le fournisseur, un effet à recevoir : créance mobilisable mise en portefeuille ;

 Chez le client, un effet à payer : engagement de payer, mentionné sur un échéancier

a- Comptabilisation comptable
La création des effets de commerce (l’acceptation d’une traite ou la souscription d’un billet à ordre) donne
lieu aux écritures suivantes :

 Chez le client : on crédite le compte 4415 « fournisseur effet à payer » par le débit du compte 4411
fournisseurs.

 Chez le fournisseur : on débite le compte 3425 « clients effets à recevoir » par le crédit du compte
3421 clients.

2ère étape : Circulation des effets de commerce


La phase de circulation des effets de commerce s’explique par deux techniques : l’endossement et la remise
à l’escompte de l’effet.

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a- L’endossement d’un effet de commerce au profit d’un tiers
L’endossement d’un effet de commerce au profit d’un tiers consiste à transférer à ce tiers le bénéfice de
l’une de nos créances en règlement complet ou partiel de notre dette.
b- La remise à l’escompte d’un effet de commerce
Lorsque le bénéficiaire d’un effet de commerce souhaite disposer de fonds rapidement (avant l’échéance),
il peut remettre l’effet à l’escompte auprès de sa banque.
La banque met alors les fonds à la disposition du bénéficiaire, mais prélève en rémunération du service
rendu des agios et la TVA correspondante.
Les agios : Intérêts sont calculés sur la valeur nominale de l’effet : taux d’intérêt annuel applicable au
prorata temporis (nombre de jour compris entre la date de la remise à l’escompte et la date de l’échéance) +
Commissions de service + TVA 10%.
3ère étape : La remise à l’encaissement
A la date d’échéance (la date de paiement de l’effet), le bénéficiaire peut encaisser l’effet de deux
manières :
 S’adresser directement au domicile professionnel du débiteur ;
 Mettre l’effet à l’encaissement auprès de la banque.
L’encaissement des effets domiciliés engendre des frais pour l’entreprise. La banque perçoit une
commission d’encaissement en rémunération du service rendu.
Généralement lorsque l’effet de commerce arrive à son échéance, l’entreprise le présente à son banquier
pour encaissement, nous distinguons deux étapes :
- 1ère étape : La remise à l’encaissement
Débiter le compte 5113 – Effets à encaisser ou à l’encaissement
Créditer le compte 3425 – Clients – Effets à recevoir
- 2ème étape : Réception de l’avis de crédit
Débiter le compte 5141 – Banques, 6147 – Services bancaires, 3455 – Etat TVA récupérable
Créditer le compte 5113 – Effets à encaisser ou à l’encaissement

3. Les incidents de paiement des effets de commerce


Un certain nombre d’incidents peuvent survenir dans le règlement des effets de commerce. Ils sont liés à
des difficultés de trésorerie du tiré (ou souscripteur), qui peut dans ce cas demander :

• La prorogation d’échéance

• L’avance de fonds

• Ou refusé d’honorer son engagement

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 Le renouvellement des effets de commerce :

 La prorogation d’échéance : Traitement comptable


_ Chez le fournisseur:
_ 1ère étape : L’annulation de l’ancien effet
- Débiter le compte 3421 – Clients
- Créditer le compte 3425 – Clients effets à recevoir
_ 2ème étape : Création du nouvel effet
- Débiter le compte 3425 – Clients effets à recevoir
- Créditer les comptes :
- 3421 – Clients
- 7381 – Intérêts et produits assimilés
- 61671 – Droits d’enregistrement et de timbres
- 61451 – Frais postaux
- 4455 – Etat TVA facturée
_ Chez le client :
1ère étape : L’annulation de l’ancien effet
- Débiter le compte 4415 – Fournisseurs effets à payer
- Créditer le compte 4411 – Fournisseurs
2ème étape : Création du nouvel effet
- Débiter les comptes :
- 4411 – Fournisseurs
- 63115 – Intérêts bancaires et sur opérations de financement
- 61671 – Droits d’enregistrement et de timbres
- 61451 – Frais postaux
- 34552 – Etat TVA récupérable sur les charges
Créditer le compte 4415 – Fournisseurs effets à payer
 L’avance de fonds
Le tireur n’est plus en possession de l’effet
L’effet peut être endossé à l’ordre d’une autre personne ou encore remis à l’escompte. Dans ce cas, au lieu
de réclamer l’effet au bénéficiaire, le tireur avance au tiré à titre exceptionnel, les fonds nécessaires au
paiement de l’effet et tire une nouvelle traite dont le nominal est égal au montant de l’avance, augmenté
des frais de correspondance et des intérêts de retard.

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