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Assurance crédit

Bon à savoir : en France, chaque année une entreprise sur quatre disparaisse en raison d’impayé ou de la perte
d’un ou plusieurs acheteurs.

C’est une protection destinée aux structures de toutes tailles (TPE, PME, ETI et grands comptes) pour
garantir les impayés.

Obtenir une offre d’assurance-crédit

Elle protège votre entreprise contre les risques commerciaux et politiques qui échappent à votre contrôle.
Elle améliore la qualité de vos résultats et vous aide à croître de manière rentable, en minimisant le danger
d’insolvabilité soudaine ou inattendue de votre clientèle. Elle vous donne la confiance nécessaire pour
accorder des crédits à de nouveaux clients et améliore également l’accès au financement, souvent à des taux
plus compétitifs. Elle concerne les créances à court terme, c’est-à-dire celles qui sont dues au maximum dans les
12 mois.

Elle protège le bilan et vous donne la confiance nécessaire non seulement pour savoir que votre portefeuille de
débiteurs est protégé, mais aussi pour minimiser le risque d’en faire plus avec vos consommateurs et d’attirer de
nouveaux prospects.

Les sommes assurées sont définies dans le contrat d’assurance crédit à hauteur d’un encours.

Cette garantie protège votre activité contre le non-paiement par vos acheteurs de leurs dettes commerciales
envers vous. Ces endettements peuvent résulter d’un dépôt de bilan de la société ou de son incapacité à payer
dans les délais de versement et conditions convenus (c’est ce qu’on nomme le « défaut de paiement prolongé »
ou « insolvabilité présumée »).

Pourquoi cela s’appelle-t-il assurance-crédit ?


Les créances avec délai de paiement ne sont en fait rien d’autre qu’un crédit fournisseur. Ce sont précisément
ces dernières qui sont couvertes par l’assurance-crédit. Important : il ne s’agit pas de la couverture des
financements ou des crédits bancaires. Certes, cela existe aussi, mais cela s’appelle l’assurance solde restant dû.
Afin de faire une distinction encore plus claire, l’assurance-crédit est aussi souvent appelée garantie contre
le non-paiement des créances.
Les avantages de l’assurance-crédit

En plus de fournir à votre entreprise un filet de sécurité financier que vous pouvez utiliser pour vous protéger
contre les débiteurs qui ne paient pas et pour poursuivre de nouvelles activités, les polices sont souvent assorties
des services avantageux suivants :
 l’entreprise limite ses pertes potentielles grâce au partage du risque entre l’assureur et l’assuré. Les clauses et
les franchises du contrat d’assurance-crédit permettent de répartir les menaces et de responsabiliser la société,
 l’information commerciale donnée par la compagnie réduit le risque d’un défaut de paiement et de travailler
avec des clients douteux. Pour les entités commerciales qui cherchent à pénétrer de nouveaux pays, les
assureurs peuvent fournir les recherches et les rapports nécessaires pour évaluer correctement les dangers
commerciaux sur ces marchés,
 le recouvrement est effectué par des professionnels ce qui augmente le taux pour recouvrir les factures
impayées,
 la couverture sur les facturations permet d’obtenir de meilleur financement auprès de sa banque car le
portefeuille client est sécurisé,
 les compagnies proposent des couvertures de garanties plus importantes que dans les protections intégrées
dans les contrats d’affacturage proposé par les Factors. Par ailleurs, contrairement au full factoring qui ne
couvre uniquement les factures non-payées avérées, l’assurance crédit indemnise en plus les créances impayées
présumées,
 Services de recouvrement : les assureurs crédit offrent souvent l’accès à des prestations pour recouvrir les
ventes à prix réduit.

Les garanties de l’assurance-crédit

La garantie de base de l’assurance crédit est le risque commercial en France et à l’export.

Il est possible de souscrire d’autres types de protection contre les dangers et les menaces sur :

 politique ou administratif du pays de l’acheteur,


 interruption de marché ou de contrat de la part d’un de vos clients,
 risque de fabrication,
 non-livraison d’un composant d’un sous-traitant,
 devises non convertibles ou impossibilité de transférer les règlements,
 acompte non remboursé,
 actes de terrorisme provoquant des dommages matériels ou des pertes d’exploitations,
 risque de catastrophes naturelles.

Les couvertures peuvent être sur l’ensemble de vos acheteurs ou sur vos clients les plus importants avec des
garanties non annulables pendant 1 ans sur le marché domestique ou à l’international.

Comment fonctionne la garantie impayée ?


Le fonctionnement est simple : les assureurs surveillent les performances financières et le bien-être de vos
débiteurs. Ils attribuent à chacun de ces clients une note qui reflète la santé de leur activité et la façon dont ils
mènent leurs affaires. Sur la base de cette évaluation des risques, chacun de vos acheteurs se voit ensuite
attribuer une limite de crédit spécifique jusqu’à laquelle vous, l’assuré, pouvez négocier et être en mesure de
faire valoir vos droits en cas de problème. Cette limitation peut être révisée à la hausse ou à la baisse à mesure
que de nouvelles informations sont disponibles.

Les créances commerciales peuvent représenter jusqu’à un tiers de l’actif total du bilan d’une entreprise. La
gestion efficace de vos facturations joue donc un rôle essentiel : fournir une protection complète contre le risque
d’insolvabilité, améliorer vos relations avec les clients, renforcer les relations bancaires, donner l’accès au
financement et enfin soutenir l’expansion des ventes.

Schéma de fonctionnement de l’assurance crédit


En amont, l’assureur crédit assure la prévention quotidienne en évaluant et en surveillant la situation
financière des entreprises clientes. En cas de factures impayées, la compagnie d’assurance crédit lance
les démarches amiables et judiciaires de recouvrement auprès du débiteur. Passé un délai de carence
déterminé, si l’assureur n’arrive pas à récupérer le montant de la créance, il indemnise l’assuré conformément
au contrat.

Assurance-crédit
En prévention
Assurance crédit
1. couverture du client
En sinistre
2. livraison
3. facturation 5. recou
4. surveillance régulière 6. indem
Que couvre l’assurance-crédit commercial ?
L’assurance-crédit fournit une couverture financière pour tout ou partie des pertes subies en raison du non-
paiement de biens ou de services par un client. En général, cette sécurité protège les structures qui ne sont pas en
mesure de payer en raison de leur insolvabilité, d’un défaut de règlement prolongé ou d’un risque politique.

Les polices sont souvent adaptées aux besoins de l’assuré, mais il existe des produits assurantiels standards qui
sont couramment utilisées par les petites entreprises ayant des exigences moins complexes.

Les sociétés peuvent décider du montant de la sûreté dont elles ont besoin dans leur police et si elles veulent
couvrir l’ensemble de leur portefeuille de clients ou un sous-ensemble. Voici les quatre types de couverture de
garantie impayés les plus courantes :

Globale sur l’ensemble du chiffre d’affaires total : c’est une assurance crédit contre le non-versement de tous
les acheteurs. Cette convention couvre tous vos prospects et, en général, les entreprises doivent seulement
décider si elles veulent s’assurer contre toutes les ventes domestiques ou à l’exportation ou les deux.
Grands comptes : contre le non-versement d’un ensemble de débiteurs clés. L’objectif est d’assurer les plus
gros clients, ceux dont la défaillance aurait un impact catastrophique sur l’activité.
Acheteur unique : couverture sur une seule société cliente. Ce type de police est couramment utilisé par les
assurés dont la majorité de leurs ventes proviennent d’un seul prospect.
Transactionnelle : elle assure contre le non-paiement pour chaque transaction. Les entreprises qui ne comptent
qu’un seul consommateur ou dont le chiffre d’affaires à assurer est très faible par rapport au volume global
utilisent souvent ce type de contrat.

Les coûts de l’assurance-crédit


Combien coûte l’assurance-crédit ?
Le prix d’une police correspond à un faible pourcentage du chiffre d’affaires assurable de votre structure.
Le CA assuré est simplement celui des comptes pour lesquels vous offrez des conditions de crédit.
Le coût dépend d’un certain nombre de facteurs, dont le secteur d’activité, l’historique financier de votre
entreprise, les créances irrécouvrables subies dans le passé, le type de protocole que vous choisissez et les
risques couverts.

Un autre facteur important dont les assureurs tiennent compte est la situation financière de vos clients. Les
compagnies analysent la solvabilité de chaque acheteur et lui attribuent une limite de crédit. Il s’agit du montant
que l’assureur sera prêt à couvrir, et cette limitation peut changer en fonction des nouvelles informations qu’il
reçoit sur la structure. Généralement, les limites sont réduites ou annulées à la suite d’événements qui réduisent
la viabilité financière de l’activité (par exemple, un débiteur est poursuivi en justice en raison d’une fraude
présumée).

Quel est le prix d’une police ?


Le coût de l’assurance-crédit comprend :
 la prime de la couverture : souvent basée sur le chiffre d’affaires assurable,
 les frais d’enquête,
 les coûts de surveillance,
 les dépenses de contentieux : en cas de recouvrement.

Votre assureur évaluera le risque sur la base de l’historique des transactions, de la notation de vos débiteurs, des
conditions de crédit, du montant des pertes, du secteur d’activité et de la localisation du client.

D’autres facteurs tels que la nécessité de limites de règlement non résiliables ou d’une couverture de l’ensemble
du chiffre d’affaires seront également évalués.

L’assurance de vos créances est un peu différente de toute autre police en ce qui concerne les questions de coût.
Comme pour la plupart des contrats, le prix est calculé en fonction des menaces et des exigences spécifiques, ce
qui signifie que chaque garantie est évaluée individuellement. Vous pouvez également réduire le coût en
choisissant de prendre une plus grande part de risque.

Quelles sont les autres prestations de l’assureur-crédit ?


Les assureurs-crédit ont bien entendu tout intérêt à ce qu’une créance, c’est-à-dire un crédit fournisseur, ne fasse
pas défaut. Ils agissent donc comme une sorte de système d’alerte précoce. Cela signifie que la compagnie
vérifie en permanence la solvabilité de vos clients : les affaires marchent-elles bien ? Comment se porte
l’ensemble du secteur ? Quelle est la situation dans le pays où se trouve votre client ?
Les assureurs-crédit vérifient tous ces facteurs avec l’aide d’experts travaillant en réseau au niveau mondial. Si
les éléments de risque se multiplient quelque part, le fournisseur donne l’alerte. L’assurance-crédit est donc
unique en son genre : vous n’en profitez pas seulement lorsque le dommage est survenu, comme c’est le cas
avec d’autres assurances, mais déjà en amont.

Comment les entreprises qui ont une assurance-crédit depuis longtemps en profiteront-elles dans les années
à venir ?
Les clients qui avaient souscrit une assurance-crédit dans les années où les taux de sinistres étaient plus faibles
peuvent en profiter précisément maintenant : aujourd’hui, les cumuls ne sont pas étendus à l’infini lorsque les
limites sont difficiles. Dans leur examen des crédits, les assureurs évaluent précisément le risque
supplémentaire qu’ils veulent encore prendre pour certains engagements. « Assurer la maison qui brûle
contre l’incendie » ne fonctionne pas. Mais c’est justement en temps de crise qu’il est important de disposer
d’une assurance-crédit. En effet, l’évaluation de la solvabilité de vos clients peut évoluer si rapidement
aujourd’hui qu’un acheteur supposé bon ne paie plus à temps demain et devient un risque pour lui-même.

L’affirmation de nombreux entrepreneurs « Je connais mes clients, il ne leur arrivera rien » n’est plus une valeur
sûre à l’heure actuelle : en raison de la situation économique incertaine, il existe de nombreux impondérables
supplémentaires qui peuvent avoir un impact sur la situation d’une entreprise.

Comment fonctionnent les limites de crédit ?


Pour établir une couverture sur vos acheteurs, vous devez obtenir une limite de crédit sur eux. Un assureur-
crédit analyse les informations financières dont il dispose ainsi que les tendances du secteur commercial pour
déterminer si l’entreprise est solvable. Le souscripteur peut également essayer d’organiser des réunions avec la
société pour obtenir un meilleur aperçu. Il est plus facile de le faire souvent avec les grandes compagnies, car
celles-ci savent combien il est important d’être assurables, car de nombreux fournisseurs ne traiteront pas avec
des sociétés sur lesquelles ils ne peuvent pas obtenir de protection. Une fois l’analyse effectuée, vous recevrez
une limitation de crédit partiellement, refusée ou entièrement approuvée au montant demandé.
Une autre méthode pour établir un seuil de délai de règlement consiste à utiliser votre propre expérience
commerciale ou vos rapports de crédit dans le cadre d’un contrat non-dénommée. Dans ce cas, vous n’avez pas
besoin d’interroger et d’informer votre assureur. Cependant, dans ce cas la couverture est souvent limitée entre
65 et 80% du montant de la facture.

Comment faire une demande d’indemnisation ?

Il existe 3 causes de perte pouvant donner lieu à un sinistre, dont 2 sont beaucoup plus courantes :

L’insolvabilité déclarée : une fois que vous avez reçu une notification d’une entreprise non solvable, vous
pouvez remettre votre créance à la compagnie. Vous fournissez à l’assureur une copie des factures impayées et
des preuves de livraison (le cas échéant). Une fois cela terminé, la vente vous sera payée jusqu’à hauteur de 95
% de ce qui vous était dû sauf dans le cas d’une franchise. Dans ce cas, vous recevrez ce qui vous est dû moins
la rétention minimale.
L’insolvabilité présumée : il s’agit du cas où un client ne peut pas vous payer en raison de problèmes de
trésorerie. La procédure de réclamation peut être engagée 6 mois après la date d’échéance de la première facture
en souffrance. La procédure de réclamation est la même que celle de l’insolvabilité. La seule différence est que
vous remboursez l’assureur si le débiteur parvient à résoudre ses problèmes de trésorerie et vous paie.
L’avantage est que vous ne souffrez pas des difficultés financières d’une autre entreprise.
Le risque politique : il ne concerne que les polices qui comprennent une couverture des exportations et est
pertinent dans certains pays. Une fois que vous avez une date de sinistre, qui pourrait être due à une guerre ou à
un gouvernement, vous pouvez traiter une demande de réclamation.

L’objectif d’un établissement commercial étant d’accroître ses bénéfices et de se développer, la meilleure façon
d’y parvenir est d’augmenter vos revenus, mais cela s’accompagne d’une menace supplémentaire.

L’assurance-crédit est essentielle pour se protéger du risque de ne pas être payé, car vous pouvez facturer autant
que vous le souhaitez, mais si vous n’êtes pas physiquement réglé, vous ne gagnez pas d’argent ! Il a été prouvé
que la garantie impayée améliore votre trésorerie grâce à une meilleure connaissance de votre clientèle et des
processus qui accompagnent votre propre contrôle de crédit.

L’assurance-crédit face à l’auto-assurance


Une alternative courante est le concept d’auto-assurance, qui consiste pour une structure à mettre de côté des
liquidités pour couvrir les pertes au cas où un client ne paierait pas. Bien qu’il s’agisse d’une tactique souvent
utilisée dans les sociétés qui renoncent à souscrire une police, c’est généralement une stratégie irréalisable, en
particulier pour les petites et moyennes entreprises ou très risqué lorsque les montants des encours sont
importants.
L’immobilisation de capital pour prévenir une perte qui pourrait ne jamais se produire est fréquemment
prohibitive pour les petites structures qui disposent de moins d’argent. En outre, pour les sociétés qui sont en
mesure de réserver du cash pour une perte potentielle, on pourrait faire valoir que les liquidités pourraient être
utilisées de manière plus efficace, qu’il s’agisse de développer l’activité ou de générer davantage de ventes.
Avec l’assurance crédit, au lieu d’immobiliser la somme totale d’une vente pour se protéger contre un éventuel
défaut de paiement, vous n’utilisez qu’une fraction du montant total pour la même protection contre les pertes.
Une assurance-crédit peut-elle protéger contre sa propre insolvabilité ?
L’assurance-crédit est actuellement l’un des éléments les plus importants d’une stratégie de protection de
votre entreprise, car les défauts de paiement se répercutent directement sur le bilan et réduisent votre résultat.
Si votre société connaît de graves problèmes, aucune assurance au monde ne peut évidemment vous sauver de la
faillite. Mais souvent, des structures qui sont en fait parfaitement saines se retrouvent en manque de liquidités
parce que des débiteurs importants ne peuvent plus payer leurs factures. Cela peut alors effectivement conduire à
une insolvabilité consécutive. Une assurance-crédit vous protège contre cela. C’est pourquoi, la prévention est
un élément essentiel pour éviter les risques et nous recommandons aux entreprises de le faire, surtout à l’heure
actuelle, afin d’être mieux armées pour traverser la crise.
Affacturage et Assurance-crédit
L’affacturage de factures est une solution de financement par laquelle une entreprise vend ses créances en
cours à une société d’affacturage (le factor) en échange d’un règlement immédiat en espèces. Au lieu d’attendre
le versement du client, le factoring vous fournit un fonds de roulement immédiat qui vous permet de rattraper
vos retards de paiement, de payer vos salaires, de maintenir vos dépenses d’exploitation quotidiennes et de
développer votre activité en toute simplicité.

Le processus est très simple. Une TPE ou une PME fournit du travail, des prestations de services ou des produits
à ses acquéreurs. Lorsque celui est facturé, la créance impayée est d’abord envoyée à la société d’affacturation.
Le factor avance à la société, le jour même, un pourcentage de la valeur de la facture, généralement entre 80 et
95 %.

La facturation est ensuite envoyée à l’acheteur, qui la traite et la paie selon ses conditions habituelles. Le client
paie ensuite l’affactureur. Une fois l’encaissement de la facture traité, le solde de la créance, moins une
commission d’affacturage, est remis à l’entreprise.

L’assurance-crédit compris dans l’affacturage :


En mode « full-factoring », la protection est intégrée dans le contrat d’affacturage. Le factor assure les débiteurs
directement auprès d’une compagnie et définie lui-même les limites de sécurité en fonction des conditions
accordé par l’assureur. Dans ce cas, vous n’avez pas besoin de souscrire une garantie impayés. L’avantage de
cette solution est d’être plus simple.
L’assurance-crédit avec le factoring :
Il est possible de souscrire une police d’assurance crédit directement auprès des compagnies pour couvrir les
clients sans prendre celle du factor. Dans cette situation, l’affacturé doit gérer deux contrats.
On parle de délégation de bénéfice au profit de l’affactureur. L’indemnisation est reversé directement au factor.
Cette solution présente l’intérêt d’obtenir des couvertures plus importante et de mieux couvrir à l’exportation.
Par ailleurs, il permet d’obtenir une indemnisation même en cas d’insolvabilité présumée.
Si les couvertures fournies par l’assureur ne sont pas suffisantes par rapport au montant des créances cédées, le
factor peut accepter de financer en dépassement de garantie.
L’affacturage sans assurance crédit :
Dans les cas où les menaces sont très faibles car les clients sont fiables ou ont une solide structure financière
(grandes groupe, collectivités, administrations), les factors financent sans assurance-crédit. Cependant,
l’entreprise conserve à sa charge tous les risques d’impayés.

Bon à savoir : un contrat sur deux est utilisé dans le cadre du factoring pour garantir les facturations financées.

Attention, la garantie impayée ne couvre pas les retards de paiement. Pour combler ce besoin, votre activité
peut souscrire, en complément, un financement avec l’affacturage et négocier avec le factor un délai de
règlement après l’échéance.
Le warrantage, un système au service du financement des producteurs agricoles
Le crédit warrantage : un outil de gestion, de la trésorerie et du risque agricole, adapté aux petits
producteurs 
Le crédit warrantage, aussi appelé crédit stockage ou crédit warranté, est un système de crédit rural qui consiste,
pour une organisation paysanne (OP) et/ou ses membres producteurs, à obtenir un prêt en mettant en garantie leur
production (de mil, sorgho, riz, maïs, arachide etc.) susceptible d’augmenter de valeur.
Les systèmes de warrantage ont deux objectifs principaux : éviter aux petits producteurs de vendre juste après la
soudure (période, qui sépare la fin de la consommation de la récolte de l'année précédente et l'épuisement des
réserves des greniers, de la récolte suivante, durant laquelle la population est contrainte de se débrouiller pour
trouver des ressources monétaires afin d’acheter des vivres) lorsque les prix sont au plus bas et leur donner la
possibilité d’accéder à un crédit. 
  
Fonctionnement technique 
La forme la plus simple de warrantage à destination des petits producteurs est la suivante. Il s’agit d’un système
avec une banque ou IMF, un stockeur et seulement deux phases d’ouverture du grenier : une pour stocker en début
de saison, puis un déstockage pendant la période de soudure. 
 
Figure 1: Fonctionnement étape par étape d'un warrantage simple
Phase 1: à la récolte (constitution)

Phase 2: à la soudure (dénouement)

 
Fonctionnement économique 
La différence de prix à la récolte et en période de soudure doit ainsi être au minimum suffisante pour couvrir les
coûts du système. L’hypothèse générale pour le fonctionnement de tout système de warrantage est l’existence
d’une saisonnalité des prix importante. La différence de prix doit en effet toujours couvrir les coûts de crédit et de
stockage. 
 
Seulement, il n’est parfois pas possible de vendre toute la production stockée par les producteurs en période de
soudure. Le producteur peut avoir besoin de racheter une partie de la production stockée pour subvenir à ses
besoins. Ou bien il arrive que l’évolution des prix (des productions stockées) ne soit pas suffisamment croissante
entre les périodes de récolte et de soudure. Dans ces cas-ci, il existe pour l’entreposeur/le stockeur des systèmes de
clés qui fixent les droits de l’IMF et des producteurs qui peuvent étaler les ventes communes sur l’année puis
répartir le bénéfice.
 
Pour le stockeur, il s’agit d’une entreprise classique : il fait payer au producteur le coût du stockage et la garantie
qu’il apporte à la banque.
Pour l’IMF ou la banque, l’octroi d’un prêt présente un risque qui sera couvert par la prise en garantie du stock à
sa valeur au jour du stockage. Le montant du prêt pourra représenter un montant inférieur à cette valeur pour se
prémunir contre d’éventuelles baisses des prix. Généralement la banque prête de 60 à 75% de la valeur de la
production.
 

Facteurs clés de succès du crédit warrantage


La mise en place d’un tel système requiert quelques bonnes pratiques. Les expériences menées par les IMF en
Tanzanie, au Kenya, au Niger, en Zambie, à Madagascar et dans d’autres pays ont permis de tirer quelques leçons.
Elles sont les suivantes :

 Fiabilité de l’entrepôt : si l’entreposeur est digne de confiance, les IMF peuvent accepter le reçu comme
une garantie solide. La fiabilité de l’entrepôt procure également un sentiment de sécurité au producteur
 Economies d’échelle : le coût d’administration et de supervision du système de crédit-warrantage diminue
avec l’augmentation de l’échelle. Plus le nombre d’entrepôts disponibles est important, plus le coût de
suivi du système baisse.
 Méthode appropriée de fixation des prix : en général, le coût qu’un agriculteur est censé supporter –
c’est-à-dire les intérêts du prêt plus les frais de stockage - tourne en moyenne autour de 25% du total
estimé des bénéfices au début des récoltes. C’est un pourcentage élevé répercuté sur les clients, mais les
IMF ont besoin de sommes suffisantes pour couvrir leurs coûts. Les IMF performantes peuvent cependant
chercher des moyens de réduire ces coûts. Une manière d’y parvenir est d’opérer dans une région qui
compte déjà des entrepôts fiables. Le contrôle et la gestion d’entrepôt sont très coûteux et très rarement
viables lorsque l’IMF s’en occupe
 Un effort permanent de formation et d’information : un système de warrantage ne peut  pas fonctionner
efficacement et bénéficier d’un taux de pénétration satisfaisant, sans mesure d’accompagnement. Un
travail de sensibilisation doit être entrepris à deux niveaux : d’un côté le renforcement des compétences
techniques des structures intermédiaires en charge de la distribution des produits (les IMF, les
gestionnaires des stocks,..), de l’autre l’information des agriculteurs sur le fonctionnement global du
système.
 Réglementation et supervision du secteur : la réglementation est essentielle à la réussite d’un
programme de crédit-warrantage. Le gouvernement doit s’attacher à trouver le mécanisme approprié de
contrôle réglementaire.

Comment se déroule un dépôt-vente ?


Le principe du dépôt-vente

Le contrat de dépôt-vente de marchandises consiste à confier un bien à un commerçant, pour qu’il le


vende au nom et pour compte de son propriétaire. Il peut s’agir de vêtements, de véhicules, de créations
artistiques, etc.

Le commerçant (le dépositaire) est donc mandaté par le propriétaire (le déposant) pour vendre son bien.
En contrepartie du service rendu, le dépositaire prélève une commission de dépôt-vente sur le prix de
la transaction avant de le reverser au vendeur.
Le vendeur du bien peut être un particulier ou un professionnel, notamment un artisan. Ainsi, il est
possible de conclure un contrat de dépôt-vente entre professionnels.

Les droits et obligations des parties au contrat de dépôt-vente

Le commerçant dépositaire est chargé de la commercialisation du bien. Il doit mettre en œuvre tous
les moyens possibles pour que la vente puisse avoir lieu. Cela implique par exemple d’exposer le bien
dans sa boutique, d’en assurer la promotion et de le présenter sur son site internet le cas échéant.
Toutefois, le dépositaire a une obligation de moyen et non une obligation de résultat.

Par ailleurs, le dépositaire est responsable du bien durant toute la durée du dépôt. Il doit donc veiller à
sa bonne conservation. De plus, un contrat d’assurance pour les biens entreposés doit être souscrit.

Dès que le bien est vendu, il a l’obligation de verser le prix au vendeur, déduction faite de la commission
convenue au préalable.

De son côté, le vendeur demeure responsable envers l’acheteur en cas de vice caché. En outre, le
vendeur ne peut pas vendre lui-même le bien durant toute la durée du contrat de dépôt-vente.

Comment rédiger un contrat de dépôt-vente ?

Le contrat de dépôt-vente n’existe pas en tant que tel en droit français. Il s’agit plutôt d’une situation de
fait, d’un modèle économique. C’est pourquoi, le contrat de dépôt-vente se compose d’une part
d’un contrat de dépôt, et d’autre part, d’un mandat de vente. Mais, il est possible de prévoir ces deux
parties dans un seul et même document.

Un contrat type de dépôt-vente doit obligatoirement comporter certaines mentions. Au contraire,


certaines clauses jugées abusives sont strictement interdites.

Les mentions à prévoir dans un contrat de dépôt-vente

Le contrat de dépôt-vente doit obligatoirement préciser les éléments suivants :

 l’identification des parties et leurs coordonnées ;


 le numéro du dépôt ;
 la description détaillée de l’objet remis pour vente ;
 le prix à afficher et la latitude de négociation avec le vendeur dont dispose le dépositaire ;
 le montant de la commission qui peut être exprimé en pourcentage ;
 la durée du contrat.

Les clauses interdites dans un contrat de dépôt-vente

Certaines clauses sont interdites dans un contrat de dépôt-vente. Ainsi, il n’est pas possible de prévoir
de :

 exonérer le dépositaire de toute responsabilité en cas de dégradation, de destruction ou de vol


du bien remis en dépôt-vente ;
 faire payer à un dépositaire les cotisations d’assurance ;
 la conservation définitive du bien par le dépositaire après un certain temps ou la restitution sous
forme de bon d’achat au profit du déposant.

Vous pouvez trouver des modèles de contrat de dépôt-vente sur internet. Toutefois, il est préférable
de le faire vérifier par un professionnel, comme un avocat.

Certificat de dépôt : quels sont les avantages et les inconvénients

Un certificat de dépôt est un instrument financier, notamment un outil d’épargne, à faible risque utilisé
principalement pour augmenter le montant qu’une entité peut gagner en intérêts tout en assurant que le
montant investi est gardé de manière relativement sûre. En effet, les certificats de dépôts, pareillement
aux comptes d’épargne, sont considérés à faible risques. Toutefois, ces instruments financiers
permettent à l’épargne de croître plus rapidement.
Entrepôt : définition, types, utilités et autres aspects

L’entreposage de marchandises est une étape par laquelle toute entreprise faisant du commerce de détail doit
passer. C’est pourquoi un entrepôt à présent un rôle essentiel dans une chaîne d’approvisionnement. En sachant
comment tirer parti de la bonne solution d’entreposage, toute entreprise peut prospérer rapidement. Voici donc
tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.

Qu’est-ce qu’un entrepôt ?

Un entrepôt est un espace où des matériaux et des produits finis peuvent être stockés avant qu’ils ne soient
expédiés vers d’autres endroits. Le fait de disposer des marchandises en entrepôt permet de les stocker durant
une période déterminée. Et cela peut être fait avant ou après que des droits de douane ne soient à payer pour
leur détention.

La gestion d’un entrepôt peut être simple ou complexe. Tout dépend de la façon dont cette structure est
organisée et de la manière dont les stocks sont administrés.

Dans le cas du e-commerce, les sociétés stockent les articles jusqu’à ce qu’une commande soit passée, puis ils
sont expédiés directement au consommateur depuis l’entrepôt. L’organisation de ce type de structure doit donc
être optimale afin d’assurer la livraison des produits demandés.

Types d'entrepôts
L’activité économique d’une entreprise peut parfois exiger un ou plusieurs types d’entrepôts : de matières
premières, produits semi-ouvrés, produits finis, etc. Tous ces entrepôts doivent être aménagés en fonction des
besoins spécifiques de leur fonctionnement et conformément aux restrictions ou aux possibilités de chaque
emplacement, ainsi que de son environnement.

La meilleure manière de classer ces différents types d’entrepôts, est de les regrouper selon leurs caractéristiques
communes.

 Selon la nature du produit, on trouve des entrepôts spécialisés dans les bobines, les produits
inflammables, les profils, le petit matériel, les pièces de rechange, les denrées périssables, etc., mais aussi
des entrepôts d’utilisation générale.
 Les bâtiments sont aussi d’une grande diversité. On recense des entrepôts en plein air, des hangars, des
sous-sols, des magasins ou dépôts, des chambres froides, des entrepôts autoportants (où les rayonnages
forment l’ossature du bâtiment), etc.
 Selon le flux des matériels, les installations peuvent être regroupées en installations destinées au stockage
de matières premières, de composants, de produits semi-ouvrés et de produits finis. Il peut également s’agir
d’entrepôts intermédiaires, de dépôts, de magasins de distribution, etc.
 En fonction de leur localisation, on parlera d’entrepôts centraux, régionaux et de transit.
 Selon leur degré de mécanisation, ils seront manuels, classiques ou automatiques.

Quelles activités sont réalisées dans un entrepôt ?


Les opérations effectuées dans un entrepôt sont principalement des tâches de : 

1. Réception de la marchandise
2. Vérification de la marchandise
3. Transport interne (entre les différentes zones de l’entrepôt)
4. Stockage et dépôt
5. Préparation de commandes
6. Expédition de marchandises
7. Gestion et saisie des informations relatives aux stocks, aux flux, à la demande, etc.
 
Quels éléments interviennent dans un entrepôt ?
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte lors de l’élaboration d'un projet d’installation, mais les éléments
essentiels seront : le produit à stocker, le flux de matériaux ou de marchandises, l’espace disponible pour le
stockage, les équipements de stockage (rayonnages et engins de manutention), les facteurs humains (le
personnel), le système de gestion et la politique de l’entreprise.

À partir de tous ces éléments, il faut collecter une série de données détaillées ci-après, qui influeront à leur tour sur
différents aspects de l’installation et dont il faudra tenir compte pour son développement.

Importance du choix de l’emplacement d’un entrepôt

Afin que le transport et l’entreposage de marchandises soient facilités, l’emplacement géographique et


stratégique des entrepôts est aussi un point dont il faut tenir compte. Toute entreprise peut choisir d’entreposer
son stock dans des endroits précis se trouvant le long d’une supply chain. Toutefois, afin de réaliser des
économies en matière de coûts de stockage, 2 choix s’offrent aux entreprises.

En campagne

D’un côté, le fait de se servir d’entrepôts situés dans des zones rurales et enclavées, afin de pouvoir y stocker des
marchandises durant une longue période. Cela coûte effectivement moins cher. Par contre, le transport de celles-
ci jusqu’aux clients finaux peut s’avérer compliqué et coûteux.

Près des villes

De l’autre, l’entreposage des stocks dans des entrepôts situés près de zones dynamiques (villes, métropoles) où
les activités économiques sont nombreuses, permet d’acheminer plus facilement les marchandises jusqu’aux
clients finaux. Mais là, il faut prendre conscience que le coût d’entreposage des marchandises dans ces zones est
élevé.

Ces 2 solutions présentent donc des avantages et des inconvénients. Mais le mieux étant de privilégier la livraison
des produits en temps et en heure afin de satisfaire la demande des clients.

Les différents types d’entrepôts

L’entrepôt industriel

Généralement situé à proximité d’une zone de production, un entrepôt industriel sert à stocker les produits finis
ou les matières premières destinées à être transformées dans la chaîne de production. L’entrepôt industriel peut
être divisé en trois sections :

 La première partie de ce lieu peut être dédiée à l’entreposage des matières premières
 La seconde partie de ce lieu peut être dédiée à l’entreposage des produits semi-finis
 La seconde partie de ce lieu peut être dédiée à l’entreposage des produits finis destinés à la distribution

Dans tous les cas, les espaces industriels sont souvent utilisés de manière interchangeable, ils n'offrent pas
toujours les mêmes avantages. Toute entreprise doit donc adapter son rayonnage industriel selon ses besoins. Il
est donc préférable que le flux physique d’une supply chain et son flux d’information soient coordonnés avant
que des marchandises n’y soient traitées.

L’entrepôt de distribution

Un espace de stockage est considéré comme un entrepôt de distribution lorsque des marchandises en attente de
livraison y sont stockées.
Aussi appelé site d’enlèvement, il se trouve généralement à la sortie d’une ville ou sur les abords d’un quai afin
de faciliter le chargement et le déchargement de marchandises. Cette position permet alors à ce type d’entrepôt
d’optimiser le flux de sortie et de transport des produits d’une chaîne d’approvisionnement.

Dans cette configuration, trois sous catégories d’entrepôt de distribution sont distinguables :

Les entrepôts de gros, détenus par de grandes firmes sont bien souvent des entrepôts privés dédiés à une seule
unité de production

Les entrepôts de semi gros, gérés par des entreprises intermédiaires sont très souvent mis à leur disposition par
les services publics en échange d’un loyer

Les entrepôts de détail sont des structures utilisées pour garder et procurer des stocks aux commerçants de
détails. Il peut s’agir d’entrepôts coopératifs, car les sociétés coopératives sont souvent propriétaires d’entrepôts
dont la gestion et l’utilisation sont mises en commun entre eux.

L’entrepôt 3PL

Un entrepôt logistique tiers, ou entrepôt 3PL, est un lieu de stockage qui fournit des services d'entreposage à
d'autres entreprises. C’est la solution idéale pour les sociétés du e-commerce en pleine expansion. Un entrepôt
3PL est notamment capable de réceptionner, traiter, entreposer et expédier les produits d'une entreprise. Elle
peut donc se concentrer sur les aspects cruciaux de son activité, comme le marketing, les ventes et le lancement
de produits, sans avoir à se soucier de la gestion de l'entrepôt.

L’entrepôt terminal

Enfin, un entrepôt terminal permet de gérer les stocks invendus ou en fin de vie. Ils y sont stockés pour y être
recyclés, donnés ou détruits. Le traitement de ces marchandises nécessite donc un tri et beaucoup de
précautions, car des produits dangereux ou toxiques peuvent y atterrir. Il est donc du ressort des entreprises de
protéger les manutentionnaires travaillant sur place.

Entrepôts régionaux/internationaux

De nombreuses organisations internationales d'intervention humanitaire ont adopté une stratégie de


repositionnement des fournitures de secours dans de grands entrepôts ne se trouvant pas dans les pays
d'intervention, généralement situés dans un ou plusieurs endroits stratégiques de la région.

Un entrepôt international ou régional sert de point de consolidation pour les articles au fur et à mesure
qu'ils sont reçus des fournisseurs, des donateurs ou des partenaires, permettant aux organisations
d'intervention humanitaire d'inspecter, de préparer, de trier, de reconditionner ou de préparer d'une autre
manière les cargaisons en vue de leur acheminement ultérieur. Ce faisant, les entrepôts régionaux et
internationaux fonctionnent à la fois comme des installations de prépositionnement - retenant les
cargaisons en cas d'urgence imprévue et rapide - et comme des installations de ravitaillement - des
entrepôts qui réapprovisionnent lentement les entrepôts situés plus en aval de la chaîne
d'approvisionnement.

Positionnement d'un entrepôt régional

Pour décider de l'emplacement d'un entrepôt régional, il convient de tenir compte des points suivants :

 Accès facile à un volume élevé de transport international intermodal - l'entrepôt situé à proximité
des ports maritimes et des aéroports est-il suffisamment grand et performant ?
 Situation relative par rapport à la zone d'intervention - la région dispose-t-elle d'activités
d'intervention suffisantes et la situation correspond-elle à la zone globale d'intervention prévue ?
 La nature des interventions prévues - l'entrepôt servira-t-il à des activités de réaction rapide ? Ou
bien l'entrepôt ne servira-t-il qu'à alimenter les activités en cours à plus long terme ?
 Climat politique du pays - le gouvernement du pays dans lequel se trouve l'entrepôt régional est-
il stable et non sujet à des conflits, à l'éviction ou à des changements de politique drastiques ?
 Faisabilité économique - est-il rentable d'opérer dans le pays ? Existe-t-il des incitations telles
que des zones de libre-échange ou des exemptions humanitaires qui réduisent les coûts des
opérations internationales ?
 Accès aux installations appropriées - le site dispose-t-il d'installations de la taille et de la qualité
requises ? Est-il nécessaire de recourir à un stockage climatisé ou sous douane ?
 Accès à une assistance technique suffisante - y a-t-il sur le marché des ouvriers qualifiés/des
entreprises facilement disponibles qui peuvent gérer et effectuer des tâches spécialisées comme
des réparations ?

Les flux de marchandises dans l'entrepôt


Les flux de marchandises dans un entrepôt sont un élément essentiel de son fonctionnement étant donné que le
stockage des produits à l'intérieur de l'entrepôt est temporaire et que tout ce qui entre dans l'installation doit en
ressortir. Ces flux peuvent être simples ou complexes, en fonction de l'entreprise, des opérations internes réalisées
sur la marchandise, de sa quantité et de la façon de la manipuler. Les différents flux de marchandises peuvent être
illustrés grâce à de simples organigrammes ou diagrammes de flux.

Les types de flux 


Les flux correspondent aux mouvements des unités : entrée dans l'entrepôt, déplacement à l'intérieur de celui-ci, et
sortie.

 Flux simple : pour mieux comprendre le fonctionnement de ces mouvements, on peut prendre
l’exemple du flux le plus simple qui puisse exister, la livraison par le fournisseur des unités de charge non
fractionnées.

 Flux moyen : dans ce type de flux, les mouvements commencent à se compliquer. On peut rencontrer
ce type de flux au sein d’entrepôts dans lesquels des opérations simples de picking ou des opérations
combinées sont réalisées, généralement avec la livraison de palettes complètes.
 

 Flux complexe : certains entrepôts disposent de différentes zones de travail en fonction des types de
produit et de leur consommation. En général, ces bâtiments possèdent des zones de manutentions
intermédiaires, dans lesquelles différentes opérations peuvent être nécessaires, ce qui génère des flux
d’une certaine complexité, voire d’une grande complexité. Le diagramme ci-dessous dresse un exemple
de ce type d’installations et illustre les mouvements de charges qui peuvent s’y produire.

Les opérations de picking sont les plus coûteuses (jusqu’à plus de 60 % du montant total des
opérations de l’entrepôt). C’est pourquoi l’étude de la conception de ces zones revêt une grande importance.

La gestion des stocks en entrepôt

A leur arrivée, les marchandises ne sont pas directement disposées au pif dans un entrepôt. Elles subissent des
manipulations diverses, afin que leur état d’origine soit conservé. Voici donc en détail, quelles sont les principales
tâches exécutées en entrepôt :

Réception des marchandises aux portes d’un entrepôt et déploiement des équipes logistiques (coordinateur
supply chain, assistants et manutentionnaires)

 Vérification du nombre et du volume de marchandises après déchargement


 Transport à l’intérieur de l’entrepôt au moyen d’engins de manutention
 Tri, enregistrement et classification des marchandises
 Répartition des lots de produits dans les rayons de l’entrepôt en fonction de ses différentes parties
 Après avoir été rangées, les marchandises ne seront de nouveau manipulées qu’au moment d’être
expédiées ailleurs.

Les étapes suivantes sont alors mises en œuvre quand cela se produit :

 Préparation des commandes et regroupement des charges à l’aide de robots logistiques


 Contrôles et vérification de l’état général des marchandises
 Préparation des véhicules devant transporter les marchandises
 Arrimage et rédaction de la ou des lettres de voiture, si plusieurs véhicules transportent des lots
différents
 Expédition et suivi des marchandises à distance

L'espace attribué à chaque zone où ces étapes sont exécutées doit donc être approprié, compte tenu de la taille
du terrain ou du bâtiment dont la supply chain dispose. La capacité d’un entrepôt doit donc être suffisante afin
d’y réaliser toutes les opérations logistiques requises.

Les exigences en matière de documentation pour l'entreposage peuvent être vastes, selon le type
d'entrepôt, les contrôles réglementaires sur le stock ou l'installation, les types de marchandises stockées
ou les activités spécifiques de l'agence qui gère l'installation. Les documents peuvent comprendre des
rapports d'inspection, des calendriers de fumigation, des réparations, des documents
d'importation/exportation relatifs au stockage sous douane, etc.
Lettre de transport/bon de livraison - Les entrepôts utilisent souvent des lettres de transport
courantes dans le cadre du processus de documentation global. Les lettres de transport - parfois
appelées « bons de livraison » - se présentent sous de nombreux formats et peuvent concerner des
livraisons nationales ou internationales.
Bon de réception des marchandises (GRN) - Une certaine forme de GRN est généralement générée
au point de réception dans un entrepôt. En théorie, un GRN contient les mêmes informations sur les
envois entrants qu'une lettre de transport, mais remplit quelques fonctions clés :
• Une GRN peut capter des informations sur plusieurs envois arrivant en même temps.
• Les GRN peuvent remplacer les lettres de transport, qui peuvent présenter des informations
incomplètes ou incorrectes, ou ne pas se présenter du tout.
• Les GRN sont une forme de normalisation des informations entrantes dans le format le plus utile
à l'organisation.
• Avec une bonne planification, une GRN peut être générée avant l'arrivée d'une expédition afin
que les équipes des entrepôts sachent à quoi s'attendre au moment du déchargement.

Bon de sortie des marchandises - Un bon de sortie des marchandises remplit une fonction similaire à
celle d'un GRN, mais est de capter les informations sur les articles au moment où ils quittent l'entrepôt.

Fiche de stock / pile / bac - Une fiche de stock est un document physique, écrit à la main, qui reste
avec la cargaison physique correspondante dans un entrepôt ou une installation de stockage.

Une fiche de stock doit inclure :


• La description de l'article.
• Toute information relative à l'expédition ou à l'approvisionnement.
• Dates et quantités des articles de cargaison reçus.
• Dates et quantités des articles de cargaison sortis.
• Solde total courant.

Certains types de marchandises qui nécessitent un contrôle et une analyse plus méticuleux peuvent et
doivent être suivis à l'aide de fiches de stock contenant des informations spécifiques, y compris, mais sans s'y
limiter :
• Les affectations aux projets ou aux donateurs.
• Le code SKU (si disponible).
• Informations pertinentes sur le produit - Dates de péremption, numéros de production, numéros de
lot, date de fabrication.
• Seuil de réapprovisionnement.
• Références constructeurs.
• Exigences en matière de contrôle de la température.

Registre d'entrepôt - Un registre d'entrepôt est défini comme tout système qui conserve un historique en cours et
le total actuel de tous les articles de cargaison dans une installation de stockage, ainsi que toutes les informations
pertinentes (dates d'expiration, informations sur les donateurs, etc.).

Planification de la réception

Dans un processus idéal de réception des marchandises, les expéditions entrantes doivent être organisées avant
l'arrivée du véhicule de livraison et les informations sur les expéditions entrantes doivent être communiquées à
l'avance à l'équipe de l'entrepôt. Idéalement, le contenu et le volume de l'envoi, et éventuellement une copie
scannée d'une liste de colisage et/ou d'une lettre de transport, sont également communiqués à l'avance.

 Si une seule organisation déplace des marchandises entre deux entrepôts/lieux de stockages qu'elle gère
directement, il doit être relativement facile de fournir des informations précises sur la livraison au lieu de
réception.
 Si l'entrepôt en question reçoit des marchandises de sources extérieures telles qu'un fournisseur, les agences
doivent s'efforcer d'obtenir autant d'informations que possible dès le départ.
 Dans tous les cas, les véhicules qui s'approchent de l'entrepôt ou de l'installation de stockage doivent avoir pour
instruction d'appeler au moins une heure à l'avance pour s'assurer que l'entrepôt peut recevoir et décharger le
véhicule de manière adéquate. Dans les installations de stockage où les activités sont très intenses, le véhicule
devra être programmé pour une heure précise de déchargement.

A réception de la cargaison

Les mesures à prendre au moment de la réception des marchandises dans un entrepôt sont notamment les
suivantes :

 Les poids et les volumes de chaque ligne d'article sont enregistrés.


 Le comptage complet est effectué sur la lettre de transport. Les écarts entre le nombre de pièces et la lettre de
transport ou les dommages doivent être notés sur la lettre de transport.
 Un bon de réception des marchandises (GRN) est généré pour les articles reçus.
 Les articles sont placés à un endroit approprié et correspondant dans l'entrepôt/la salle de stockage.
 Les copies physiques du GRN et de la lettre de transport sont sauvegardées dans un endroit sécurisé dans l'entrepôt
du bureau.
 Au fur et à mesure que les articles sont placés dans l'entrepôt, les fiches de stock doivent être mises à jour. Si
aucune fiche de stock n'existe encore, une nouvelle fiche de stock doit être générée.
 Les envois qui arrivent sans notification préalable peuvent être rejetés, en fonction de la sécurité, de la capacité de
l'entrepôt et de la politique de l'organisation.
 Si des articles endommagés sont reçus, ils doivent être séparés de l'envoi principal et placés dans un endroit bien
identifié, pour être réparés ou éliminés ultérieurement.

Planification des envois

Tout comme pour la réception des marchandises, les entrepôts et les organisations peuvent prendre des mesures
pour planifier l'expédition des marchandises.

 L'expédition des cargaisons doit être planifiée à l'avance et communiquée à l'entrepôt ; les ordres de prélèvement
doivent être clairs, et les entrepôts doivent avoir le temps de descendre les cargaisons, de compiler les expéditions
et de les préparer pour le prélèvement.
 Les véhicules arrivant pour être pris en charge doivent être connus et programmés à l'avance. Les véhicules
arrivant pour un ramassage de cargaison non prévus ou annoncés peuvent être retardés ou refusés selon la politique
de l'organisme gestionnaire.

Répartition des cargaisons

Mesures à prendre au moment de la sortie d'une cargaison d'un entrepôt :

 Un comptage physique des pièces sur la cargaison consolidée est effectué pour confirmer le nombre correct.
 Une lettre de transport ou un bon de sortie des marchandises est généré (si les conditions du mouvement l'exigent),
contenant des informations sur la cargaison sortie, les dates et les noms des personnes qui les ont sorties ainsi que
du chauffeur qui prend la cargaison.
 Les fiches de stock et le registre de l'entrepôt sont mis à jour avec les nouveaux comptages de pièces.

Indépendamment de la taille de l'entrepôt ou de l'installation de stockage ou de la nature des modalités de stockage,


il existe des règles de base que les organisations humanitaires peuvent utiliser pour améliorer leurs processus de
gestion des stocks physiques.

Dans toute situation où le fret est stocké pour une période donnée, il est fortement conseillé aux gestionnaires
d'entrepôts humanitaires d'utiliser à la fois une forme de registre d'entrepôt et un système de fiches de
stock/pile/boîte papier.

Un registre d'entrepôt idéal sera tenu électroniquement, à l'aide d'une forme de tableur ou d'un logiciel à usage
spécial. Le registre doit être constamment tenu à jour et doit être facile d'accès et de compréhension pour tout
membre de l'équipe chargé de comptabiliser les cargaisons sur place.

Les fiches de stock/pile doivent être clairement visibles depuis le sol de l'entrepôt, lisibles, faciles à lire et utiliser
la langue locale d'exploitation. Les fiches de stock/pile doivent correspondre au registre de l'entrepôt.

Les gestionnaires de stocks doivent par défaut pratiquer la méthode FIFO - Premier entré / premier sorti - à moins
qu'ils ne soient contraints de pratiquer différemment. Dans certaines installations de stockage, de gros volumes
peuvent entrer et sortir de l'installation physique, et les gestionnaires doivent veiller à ce que les anciens stocks ne
soient pas oubliés ou ignorés.

Les denrées périssables avec des dates d'expiration doivent être suivies de près. Les articles dont la date
d'expiration est inférieure à trois mois dans le futur ou les articles périmés doivent être signalés et communiqués au
personnel du programme afin de s'assurer qu'ils sont correctement utilisés.

Les marchandises stockées doivent toujours être séparées du sol, à l'aide de palettes, de bâches, d'étagères ou de
rayonnages. Les gestionnaires d'entrepôts doivent constamment contrôler l'état et la condition des stocks
disponibles. Toutes les unités de manutention doivent paraître en bon état et ne pas présenter de dommages
évitables de quelque nature que ce soit, y compris des dégâts des eaux, des perforations ou de la rouille. Si les
cartons ou les articles semblent être écrasés, perforés ou endommagés par l'usure normale, ils doivent être séparés,
réparés (si possible) et retournés en stock de manière à prévenir tout dommage futur.

Comptage des stocks

Il existe une variété de méthodes pour effectuer des inventaires physiques. Les agences devraient examiner
différentes méthodes d'inventaire et établir des lignes directrices et des intervalles de temps pour la réalisation
d'inventaires, y compris des inventaires annuels ponctuels et réguliers.
Articles endommagés

Tout au long de la gestion du stock physique, des articles endommagés sont découverts, soit en raison de leur âge,
de leur expiration, d'une mauvaise manipulation, ou même d'articles qui étaient défectueux au départ. Lorsque des
dommages sont découverts, ils doivent être clairement marqués et traités. Certains articles endommagés peuvent
être réparés, surtout si les dommages ne concernent que l'emballage extérieur. Un article qui est finalement encore
utilisable, mais dont l'emballage extérieur est endommagé, peut être réemballé dans de nouveaux cartons/sacs
lorsque cela est possible, l'emballage lui-même pouvant être scotché ou scellé. Même s'il n'y a pas de cartons/sacs
de remplacement disponibles, les articles utilisables peuvent être stockés en vrac sur les rayonnages/étagères/piles
et être marqués pour être utilisés en premier lors du prochain ordre de prélèvement.

Si l'article de base n'est finalement pas utilisable en raison de dommages importants, de la détérioration ou de la
péremption, il devra être séparé des autres marchandises stockées. Les biens endommagés doivent être clairement
marqués et stockés dans une zone séparée. En fonction de la gravité des dommages, il peut être nécessaire de
générer un rapport de perte, comprenant le nombre d'unités endommagées et les valeurs associées. Lorsque des
articles endommagés sont retirés de l'inventaire général, les registres des entrepôts doivent être entièrement mis à
jour, les articles endommagés étant clairement indiqués comme étant déduits du compte d'inventaire complet. 

Les articles endommagés peuvent devoir être retournés à un fournisseur, remis à des autorités tierces ou être
éliminés. 

Gestion des expirations

Dans des circonstances normales, il est conseillé aux entrepôts de ne pas accepter les marchandises qui sont
proches de leur date d'expiration et de chercher à faire pivoter les articles approchant 6 mois avant l'expiration si
possible. Les responsables d'entrepôt/de stock doivent générer régulièrement des rapports réguliers qui identifient
les articles qui doivent expirer dans un délai spécifié par l'utilisateur, en identifiant chaque SKU, lot, quantité et
date d'expiration.

Règles générales de gestion des expirations


Commander des Les commandes entrantes qui contiennent des dates d'expiration doivent être identifiées et notif
articles avec les personnes ou services concernés qui possèdent le stock.
À la reception Tous les articles en stock entrants doivent être inspectés pour les dates d'expiration au point de
Contrôles physiques La vérification des dates d'expiration devrait faire partie du processus d'inventaire physique, y c
continus d'expiration non encore identifiées dans le système de suivi des stocks/inventaires.
Articles avec 1 à 3 Les personnes ou les départements stockant des articles avec des dates d'expiration doivent être
mois d'expiration avant l'expiration sur une base hebdomadaire ou mensuelle, par e-mail ou autre communication
Pour les articles dont la date de péremption est inférieure à un mois, il est conseillé d'informer l
Articles avec 0-1 mois
stock - en personne ou par téléphone - en leur rappelant la situation et en suggérant que les mar
d'expiration
Plusieurs rappels peuvent être nécessaires.
Tous les articles périmés doivent être séparés du reste du stock et toutes les commandes mises e
Marchandises soit accidentellement livré. La personne ou le service propriétaire du stock doit être informé par
périmées toutes les étapes d'élimination appropriées doivent être suivies conformément aux réglementatio
l'organisation.

Élimination

Comme les entrepôts poursuivent leurs activités, ils devront inévitablement se débarrasser des marchandises
endommagées, périmées ou dont ils n'ont plus besoin. L'élimination de tout article doit se faire de manière éthique,
écologique et légale, le tout en conformité avec les politiques internes de l'organisation qui gère l'installation.
Options d'élimination :

 
Règles générales de gestion de l'élimination
Les articles encore en état de marche peuvent être vendus ou donnés à d'autres organismes ou à
Donation/revente la population locale conformément aux règlements des donateurs et aux politiques financières
internes.
Certains articles peuvent être mis au rebut directement sans problème, comme de petites
Élimination
quantités de denrées alimentaires périmées ou de carton.
Certains articles, tels que les médicaments périmés, les produits chimiques nocifs, les denrées
alimentaires en vrac et le matériel spécialisé à « double usage » ou de qualité militaire, peuvent
devoir être activement détruits. De nombreuses autorités locales ont des règlementations sur la
Destructio
destruction de ces articles, et il peut même y avoir des entreprises autorisées et certifiées pour la
destruction des matériaux clés. Les agences doivent s'informer des lois locales et rechercher des
entreprises d'élimination chaque fois que cela est nécessaire.
Certains articles, tels que les machines lourdes, peuvent devoir être réexportés du pays
Réexportation d'exploitation. La réexportation d'articles clés peut être exigée par les donateurs et les autorités
nationales, ou peut être simplement plus rentable que l'élimination locale.

Lors de la création d'un entrepôt ou d'une installation de stockage, des mesures de sécurité physique
adéquates doivent être adoptées. Dans les contextes humanitaires, les fournitures de secours sont
incroyablement attrayantes pour les voleurs. Souvent, les fournitures humanitaires sont rares et les
environnements chaotiques et les infrastructures limitées rendent les vols fréquents et difficiles à
repérer. En outre, l'environnement général d'exploitation peut rendre difficile la réponse aux blessures
causées sur le lieu de travail. Les organismes d'aide doivent mettre en place des mesures robustes pour
garantir un lieu de travail sûr et sécurisé pour les articles stockés et les travailleurs.

Périmètre de sécurité - Les installations d'entreposage doivent avoir des murs d'enceinte ou des
clôtures en bon état. Les premiers ne doivent pas comporter de trous ou d'interstices et doivent être
suffisamment hauts et solides pour empêcher les vols occasionnels ou un accès facile. Les zones du
périmètre doivent être aussi régulières que possible pour éviter les angles morts potentiels où un accès
non autorisé pourrait se produire. Si possible, il convient d'installer un éclairage suffisant du périmètre et
le faire fonctionner pendant toute la nuit.

Service de gardiennage - L'entrepôt doit idéalement disposer d'une forme de service de gardiennage,
géré par le secteur privé ou sous-traité à une société tierce. Les services de gardiennage doivent être
suffisamment nombreux pour couvrir toutes les heures du jour et de la nuit avec des équipes régulières
de 8 à 10 heures. Le fait d'avoir un ou quelques gardiens à domicile peut signifier que les gardiens sont
fatigués et/ou ne sont pas vigilants à tout moment, surtout pendant la nuit. Tout service de gardiennage
doit également contrôler le flux des visiteurs et des véhicules à l'aide de feuilles de signalisation d'entrée
et de sortie et éventuellement même la nécessité de demander une autorisation avant de laisser entrer
des personnes extérieures. Les gardiens doivent également effectuer des contrôles de routine du
périmètre, en vérifiant si les portes ont été compromises et en réagissant à tout bruit ou activité
suspects.

Lutte contre l'incendie - Les entrepôts et les installations de stockage de toutes tailles doivent disposer
d'un plan de lutte contre l'incendie.

Classes d'extincteurs par région :


Sécurité au travail - Les travailleurs des entrepôts doivent être instruits et encouragés à s'engager
dans la sécurité au travail dans toute situation où le stockage est nécessaire. La sécurité au travail
comprend :

 Gilets à haute visibilité portés par les magasiniers et les visiteurs en cas de besoin.
 Les travailleurs des entrepôts bénéficient de pauses suffisantes et adéquates.
 Le MHE est correctement entretenu, et les équipements d'assistance tels que les échelles ne sont pas
compromis ou endommagés.
 Le personnel qui fait fonctionner le MHE est formé et/ou certifié pour cet équipement lorsque cela est
nécessaire.
 Des trousses de premiers secours sont disponibles sur place.
 Les travailleurs des entrepôts portent un équipement de protection approprié, notamment des gants,
des casques de protection, des protections auditives et oculaires, selon les besoins.
 Les sorties de secours sont clairement indiquées.
 Les voies de circulation de MHE sont clairement indiquées au sol.

Sécurité situationnelle - Au fur et à mesure que le site de stockage est établi, le personnel de sécurité
de l'agence effectue des examens périodiques et suit les incidents en conséquence. Des évaluations de
la sûreté et de la sécurité de l'entrepôt et des zones environnantes doivent être effectuées au moins une
fois par an et les incidents de sécurité survenant sur le site ou dans les environs immédiats doivent être
signalés de manière appropriée et en temps utile.

ous trouverez ci-dessous des directives générales pour les types d'articles les plus couramment stockés
dans un contexte humanitaire.

Certains articles peuvent ne pas être dangereux à manipuler, mais sont considérés comme
« réglementés », en raison de leur valeur ou pour des raisons juridiques. Certains gouvernements
peuvent considérer certains médicaments, équipements de communication ou autres articles
spécialisés comme des articles réglementés, ce qui entraîne une obligation de traitement spécial. Des
espaces de stockage contrôlés peuvent également être utilisés pour les cargaisons sous douane ou
pré-dédouanées.

Les articles réglementés doivent être séparés en toute sécurité du reste de l'installation de stockage.
Les espaces de stockage réglementés doivent être contrôlés en termes d'accès, seul le personnel
approprié ayant les clés ou l'autorisation d'y entrer. En fonction de la réglementation spécifique, les
articles réglementés peuvent nécessiter un étiquetage spécial et une inspection plus fréquente, et
peuvent même nécessiter une inspection par des entreprises ou des services gouvernementaux
extérieurs.

Éléments d'assistance de base - Un entrepôt qui fonctionne bien doit pouvoir effectuer une
maintenance simple, procéder à une inspection de routine des produits et régler les petits problèmes
sans avoir à recourir à une aide extérieure. Les outils de base et les articles d'assistance qui doivent
être disponibles dans tout entrepôt comprennent :

 Balances de pesée
 Matériel de mesure - ruban à mesurer ou mètre
 Des échelles et des tabourets robustes
 Corde, ficelle, reliure en plastique et fil de fer solide
 Ruban d'emballage et ruban adhésif
 (si nécessaire) Pellicule plastique pour palettes
 Fournitures de nettoyage - balai, seau, serpillière
 Masques et gants
 Protection auditive et oculaire
 Gilets haute visibilité
 Stylos résistants
 Blocs-notes et matériel d'écriture
 Couteau et ciseaux de sécurité
 (si nécessaire) Ventilateurs industriels
 Chaises et table pliante

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