Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Bon à savoir : en France, chaque année une entreprise sur quatre disparaisse en raison d’impayé ou de la perte
d’un ou plusieurs acheteurs.
C’est une protection destinée aux structures de toutes tailles (TPE, PME, ETI et grands comptes) pour
garantir les impayés.
Elle protège votre entreprise contre les risques commerciaux et politiques qui échappent à votre contrôle.
Elle améliore la qualité de vos résultats et vous aide à croître de manière rentable, en minimisant le danger
d’insolvabilité soudaine ou inattendue de votre clientèle. Elle vous donne la confiance nécessaire pour
accorder des crédits à de nouveaux clients et améliore également l’accès au financement, souvent à des taux
plus compétitifs. Elle concerne les créances à court terme, c’est-à-dire celles qui sont dues au maximum dans les
12 mois.
Elle protège le bilan et vous donne la confiance nécessaire non seulement pour savoir que votre portefeuille de
débiteurs est protégé, mais aussi pour minimiser le risque d’en faire plus avec vos consommateurs et d’attirer de
nouveaux prospects.
Les sommes assurées sont définies dans le contrat d’assurance crédit à hauteur d’un encours.
Cette garantie protège votre activité contre le non-paiement par vos acheteurs de leurs dettes commerciales
envers vous. Ces endettements peuvent résulter d’un dépôt de bilan de la société ou de son incapacité à payer
dans les délais de versement et conditions convenus (c’est ce qu’on nomme le « défaut de paiement prolongé »
ou « insolvabilité présumée »).
En plus de fournir à votre entreprise un filet de sécurité financier que vous pouvez utiliser pour vous protéger
contre les débiteurs qui ne paient pas et pour poursuivre de nouvelles activités, les polices sont souvent assorties
des services avantageux suivants :
l’entreprise limite ses pertes potentielles grâce au partage du risque entre l’assureur et l’assuré. Les clauses et
les franchises du contrat d’assurance-crédit permettent de répartir les menaces et de responsabiliser la société,
l’information commerciale donnée par la compagnie réduit le risque d’un défaut de paiement et de travailler
avec des clients douteux. Pour les entités commerciales qui cherchent à pénétrer de nouveaux pays, les
assureurs peuvent fournir les recherches et les rapports nécessaires pour évaluer correctement les dangers
commerciaux sur ces marchés,
le recouvrement est effectué par des professionnels ce qui augmente le taux pour recouvrir les factures
impayées,
la couverture sur les facturations permet d’obtenir de meilleur financement auprès de sa banque car le
portefeuille client est sécurisé,
les compagnies proposent des couvertures de garanties plus importantes que dans les protections intégrées
dans les contrats d’affacturage proposé par les Factors. Par ailleurs, contrairement au full factoring qui ne
couvre uniquement les factures non-payées avérées, l’assurance crédit indemnise en plus les créances impayées
présumées,
Services de recouvrement : les assureurs crédit offrent souvent l’accès à des prestations pour recouvrir les
ventes à prix réduit.
Il est possible de souscrire d’autres types de protection contre les dangers et les menaces sur :
Les couvertures peuvent être sur l’ensemble de vos acheteurs ou sur vos clients les plus importants avec des
garanties non annulables pendant 1 ans sur le marché domestique ou à l’international.
Les créances commerciales peuvent représenter jusqu’à un tiers de l’actif total du bilan d’une entreprise. La
gestion efficace de vos facturations joue donc un rôle essentiel : fournir une protection complète contre le risque
d’insolvabilité, améliorer vos relations avec les clients, renforcer les relations bancaires, donner l’accès au
financement et enfin soutenir l’expansion des ventes.
Assurance-crédit
En prévention
Assurance crédit
1. couverture du client
En sinistre
2. livraison
3. facturation 5. recou
4. surveillance régulière 6. indem
Que couvre l’assurance-crédit commercial ?
L’assurance-crédit fournit une couverture financière pour tout ou partie des pertes subies en raison du non-
paiement de biens ou de services par un client. En général, cette sécurité protège les structures qui ne sont pas en
mesure de payer en raison de leur insolvabilité, d’un défaut de règlement prolongé ou d’un risque politique.
Les polices sont souvent adaptées aux besoins de l’assuré, mais il existe des produits assurantiels standards qui
sont couramment utilisées par les petites entreprises ayant des exigences moins complexes.
Les sociétés peuvent décider du montant de la sûreté dont elles ont besoin dans leur police et si elles veulent
couvrir l’ensemble de leur portefeuille de clients ou un sous-ensemble. Voici les quatre types de couverture de
garantie impayés les plus courantes :
Globale sur l’ensemble du chiffre d’affaires total : c’est une assurance crédit contre le non-versement de tous
les acheteurs. Cette convention couvre tous vos prospects et, en général, les entreprises doivent seulement
décider si elles veulent s’assurer contre toutes les ventes domestiques ou à l’exportation ou les deux.
Grands comptes : contre le non-versement d’un ensemble de débiteurs clés. L’objectif est d’assurer les plus
gros clients, ceux dont la défaillance aurait un impact catastrophique sur l’activité.
Acheteur unique : couverture sur une seule société cliente. Ce type de police est couramment utilisé par les
assurés dont la majorité de leurs ventes proviennent d’un seul prospect.
Transactionnelle : elle assure contre le non-paiement pour chaque transaction. Les entreprises qui ne comptent
qu’un seul consommateur ou dont le chiffre d’affaires à assurer est très faible par rapport au volume global
utilisent souvent ce type de contrat.
Un autre facteur important dont les assureurs tiennent compte est la situation financière de vos clients. Les
compagnies analysent la solvabilité de chaque acheteur et lui attribuent une limite de crédit. Il s’agit du montant
que l’assureur sera prêt à couvrir, et cette limitation peut changer en fonction des nouvelles informations qu’il
reçoit sur la structure. Généralement, les limites sont réduites ou annulées à la suite d’événements qui réduisent
la viabilité financière de l’activité (par exemple, un débiteur est poursuivi en justice en raison d’une fraude
présumée).
Votre assureur évaluera le risque sur la base de l’historique des transactions, de la notation de vos débiteurs, des
conditions de crédit, du montant des pertes, du secteur d’activité et de la localisation du client.
D’autres facteurs tels que la nécessité de limites de règlement non résiliables ou d’une couverture de l’ensemble
du chiffre d’affaires seront également évalués.
L’assurance de vos créances est un peu différente de toute autre police en ce qui concerne les questions de coût.
Comme pour la plupart des contrats, le prix est calculé en fonction des menaces et des exigences spécifiques, ce
qui signifie que chaque garantie est évaluée individuellement. Vous pouvez également réduire le coût en
choisissant de prendre une plus grande part de risque.
Comment les entreprises qui ont une assurance-crédit depuis longtemps en profiteront-elles dans les années
à venir ?
Les clients qui avaient souscrit une assurance-crédit dans les années où les taux de sinistres étaient plus faibles
peuvent en profiter précisément maintenant : aujourd’hui, les cumuls ne sont pas étendus à l’infini lorsque les
limites sont difficiles. Dans leur examen des crédits, les assureurs évaluent précisément le risque
supplémentaire qu’ils veulent encore prendre pour certains engagements. « Assurer la maison qui brûle
contre l’incendie » ne fonctionne pas. Mais c’est justement en temps de crise qu’il est important de disposer
d’une assurance-crédit. En effet, l’évaluation de la solvabilité de vos clients peut évoluer si rapidement
aujourd’hui qu’un acheteur supposé bon ne paie plus à temps demain et devient un risque pour lui-même.
L’affirmation de nombreux entrepreneurs « Je connais mes clients, il ne leur arrivera rien » n’est plus une valeur
sûre à l’heure actuelle : en raison de la situation économique incertaine, il existe de nombreux impondérables
supplémentaires qui peuvent avoir un impact sur la situation d’une entreprise.
Il existe 3 causes de perte pouvant donner lieu à un sinistre, dont 2 sont beaucoup plus courantes :
L’insolvabilité déclarée : une fois que vous avez reçu une notification d’une entreprise non solvable, vous
pouvez remettre votre créance à la compagnie. Vous fournissez à l’assureur une copie des factures impayées et
des preuves de livraison (le cas échéant). Une fois cela terminé, la vente vous sera payée jusqu’à hauteur de 95
% de ce qui vous était dû sauf dans le cas d’une franchise. Dans ce cas, vous recevrez ce qui vous est dû moins
la rétention minimale.
L’insolvabilité présumée : il s’agit du cas où un client ne peut pas vous payer en raison de problèmes de
trésorerie. La procédure de réclamation peut être engagée 6 mois après la date d’échéance de la première facture
en souffrance. La procédure de réclamation est la même que celle de l’insolvabilité. La seule différence est que
vous remboursez l’assureur si le débiteur parvient à résoudre ses problèmes de trésorerie et vous paie.
L’avantage est que vous ne souffrez pas des difficultés financières d’une autre entreprise.
Le risque politique : il ne concerne que les polices qui comprennent une couverture des exportations et est
pertinent dans certains pays. Une fois que vous avez une date de sinistre, qui pourrait être due à une guerre ou à
un gouvernement, vous pouvez traiter une demande de réclamation.
L’objectif d’un établissement commercial étant d’accroître ses bénéfices et de se développer, la meilleure façon
d’y parvenir est d’augmenter vos revenus, mais cela s’accompagne d’une menace supplémentaire.
L’assurance-crédit est essentielle pour se protéger du risque de ne pas être payé, car vous pouvez facturer autant
que vous le souhaitez, mais si vous n’êtes pas physiquement réglé, vous ne gagnez pas d’argent ! Il a été prouvé
que la garantie impayée améliore votre trésorerie grâce à une meilleure connaissance de votre clientèle et des
processus qui accompagnent votre propre contrôle de crédit.
Le processus est très simple. Une TPE ou une PME fournit du travail, des prestations de services ou des produits
à ses acquéreurs. Lorsque celui est facturé, la créance impayée est d’abord envoyée à la société d’affacturation.
Le factor avance à la société, le jour même, un pourcentage de la valeur de la facture, généralement entre 80 et
95 %.
La facturation est ensuite envoyée à l’acheteur, qui la traite et la paie selon ses conditions habituelles. Le client
paie ensuite l’affactureur. Une fois l’encaissement de la facture traité, le solde de la créance, moins une
commission d’affacturage, est remis à l’entreprise.
Bon à savoir : un contrat sur deux est utilisé dans le cadre du factoring pour garantir les facturations financées.
Attention, la garantie impayée ne couvre pas les retards de paiement. Pour combler ce besoin, votre activité
peut souscrire, en complément, un financement avec l’affacturage et négocier avec le factor un délai de
règlement après l’échéance.
Le warrantage, un système au service du financement des producteurs agricoles
Le crédit warrantage : un outil de gestion, de la trésorerie et du risque agricole, adapté aux petits
producteurs
Le crédit warrantage, aussi appelé crédit stockage ou crédit warranté, est un système de crédit rural qui consiste,
pour une organisation paysanne (OP) et/ou ses membres producteurs, à obtenir un prêt en mettant en garantie leur
production (de mil, sorgho, riz, maïs, arachide etc.) susceptible d’augmenter de valeur.
Les systèmes de warrantage ont deux objectifs principaux : éviter aux petits producteurs de vendre juste après la
soudure (période, qui sépare la fin de la consommation de la récolte de l'année précédente et l'épuisement des
réserves des greniers, de la récolte suivante, durant laquelle la population est contrainte de se débrouiller pour
trouver des ressources monétaires afin d’acheter des vivres) lorsque les prix sont au plus bas et leur donner la
possibilité d’accéder à un crédit.
Fonctionnement technique
La forme la plus simple de warrantage à destination des petits producteurs est la suivante. Il s’agit d’un système
avec une banque ou IMF, un stockeur et seulement deux phases d’ouverture du grenier : une pour stocker en début
de saison, puis un déstockage pendant la période de soudure.
Figure 1: Fonctionnement étape par étape d'un warrantage simple
Phase 1: à la récolte (constitution)
Fonctionnement économique
La différence de prix à la récolte et en période de soudure doit ainsi être au minimum suffisante pour couvrir les
coûts du système. L’hypothèse générale pour le fonctionnement de tout système de warrantage est l’existence
d’une saisonnalité des prix importante. La différence de prix doit en effet toujours couvrir les coûts de crédit et de
stockage.
Seulement, il n’est parfois pas possible de vendre toute la production stockée par les producteurs en période de
soudure. Le producteur peut avoir besoin de racheter une partie de la production stockée pour subvenir à ses
besoins. Ou bien il arrive que l’évolution des prix (des productions stockées) ne soit pas suffisamment croissante
entre les périodes de récolte et de soudure. Dans ces cas-ci, il existe pour l’entreposeur/le stockeur des systèmes de
clés qui fixent les droits de l’IMF et des producteurs qui peuvent étaler les ventes communes sur l’année puis
répartir le bénéfice.
Pour le stockeur, il s’agit d’une entreprise classique : il fait payer au producteur le coût du stockage et la garantie
qu’il apporte à la banque.
Pour l’IMF ou la banque, l’octroi d’un prêt présente un risque qui sera couvert par la prise en garantie du stock à
sa valeur au jour du stockage. Le montant du prêt pourra représenter un montant inférieur à cette valeur pour se
prémunir contre d’éventuelles baisses des prix. Généralement la banque prête de 60 à 75% de la valeur de la
production.
Fiabilité de l’entrepôt : si l’entreposeur est digne de confiance, les IMF peuvent accepter le reçu comme
une garantie solide. La fiabilité de l’entrepôt procure également un sentiment de sécurité au producteur
Economies d’échelle : le coût d’administration et de supervision du système de crédit-warrantage diminue
avec l’augmentation de l’échelle. Plus le nombre d’entrepôts disponibles est important, plus le coût de
suivi du système baisse.
Méthode appropriée de fixation des prix : en général, le coût qu’un agriculteur est censé supporter –
c’est-à-dire les intérêts du prêt plus les frais de stockage - tourne en moyenne autour de 25% du total
estimé des bénéfices au début des récoltes. C’est un pourcentage élevé répercuté sur les clients, mais les
IMF ont besoin de sommes suffisantes pour couvrir leurs coûts. Les IMF performantes peuvent cependant
chercher des moyens de réduire ces coûts. Une manière d’y parvenir est d’opérer dans une région qui
compte déjà des entrepôts fiables. Le contrôle et la gestion d’entrepôt sont très coûteux et très rarement
viables lorsque l’IMF s’en occupe
Un effort permanent de formation et d’information : un système de warrantage ne peut pas fonctionner
efficacement et bénéficier d’un taux de pénétration satisfaisant, sans mesure d’accompagnement. Un
travail de sensibilisation doit être entrepris à deux niveaux : d’un côté le renforcement des compétences
techniques des structures intermédiaires en charge de la distribution des produits (les IMF, les
gestionnaires des stocks,..), de l’autre l’information des agriculteurs sur le fonctionnement global du
système.
Réglementation et supervision du secteur : la réglementation est essentielle à la réussite d’un
programme de crédit-warrantage. Le gouvernement doit s’attacher à trouver le mécanisme approprié de
contrôle réglementaire.
Le commerçant (le dépositaire) est donc mandaté par le propriétaire (le déposant) pour vendre son bien.
En contrepartie du service rendu, le dépositaire prélève une commission de dépôt-vente sur le prix de
la transaction avant de le reverser au vendeur.
Le vendeur du bien peut être un particulier ou un professionnel, notamment un artisan. Ainsi, il est
possible de conclure un contrat de dépôt-vente entre professionnels.
Le commerçant dépositaire est chargé de la commercialisation du bien. Il doit mettre en œuvre tous
les moyens possibles pour que la vente puisse avoir lieu. Cela implique par exemple d’exposer le bien
dans sa boutique, d’en assurer la promotion et de le présenter sur son site internet le cas échéant.
Toutefois, le dépositaire a une obligation de moyen et non une obligation de résultat.
Par ailleurs, le dépositaire est responsable du bien durant toute la durée du dépôt. Il doit donc veiller à
sa bonne conservation. De plus, un contrat d’assurance pour les biens entreposés doit être souscrit.
Dès que le bien est vendu, il a l’obligation de verser le prix au vendeur, déduction faite de la commission
convenue au préalable.
De son côté, le vendeur demeure responsable envers l’acheteur en cas de vice caché. En outre, le
vendeur ne peut pas vendre lui-même le bien durant toute la durée du contrat de dépôt-vente.
Le contrat de dépôt-vente n’existe pas en tant que tel en droit français. Il s’agit plutôt d’une situation de
fait, d’un modèle économique. C’est pourquoi, le contrat de dépôt-vente se compose d’une part
d’un contrat de dépôt, et d’autre part, d’un mandat de vente. Mais, il est possible de prévoir ces deux
parties dans un seul et même document.
Certaines clauses sont interdites dans un contrat de dépôt-vente. Ainsi, il n’est pas possible de prévoir
de :
Vous pouvez trouver des modèles de contrat de dépôt-vente sur internet. Toutefois, il est préférable
de le faire vérifier par un professionnel, comme un avocat.
Un certificat de dépôt est un instrument financier, notamment un outil d’épargne, à faible risque utilisé
principalement pour augmenter le montant qu’une entité peut gagner en intérêts tout en assurant que le
montant investi est gardé de manière relativement sûre. En effet, les certificats de dépôts, pareillement
aux comptes d’épargne, sont considérés à faible risques. Toutefois, ces instruments financiers
permettent à l’épargne de croître plus rapidement.
Entrepôt : définition, types, utilités et autres aspects
L’entreposage de marchandises est une étape par laquelle toute entreprise faisant du commerce de détail doit
passer. C’est pourquoi un entrepôt à présent un rôle essentiel dans une chaîne d’approvisionnement. En sachant
comment tirer parti de la bonne solution d’entreposage, toute entreprise peut prospérer rapidement. Voici donc
tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.
Un entrepôt est un espace où des matériaux et des produits finis peuvent être stockés avant qu’ils ne soient
expédiés vers d’autres endroits. Le fait de disposer des marchandises en entrepôt permet de les stocker durant
une période déterminée. Et cela peut être fait avant ou après que des droits de douane ne soient à payer pour
leur détention.
La gestion d’un entrepôt peut être simple ou complexe. Tout dépend de la façon dont cette structure est
organisée et de la manière dont les stocks sont administrés.
Dans le cas du e-commerce, les sociétés stockent les articles jusqu’à ce qu’une commande soit passée, puis ils
sont expédiés directement au consommateur depuis l’entrepôt. L’organisation de ce type de structure doit donc
être optimale afin d’assurer la livraison des produits demandés.
Types d'entrepôts
L’activité économique d’une entreprise peut parfois exiger un ou plusieurs types d’entrepôts : de matières
premières, produits semi-ouvrés, produits finis, etc. Tous ces entrepôts doivent être aménagés en fonction des
besoins spécifiques de leur fonctionnement et conformément aux restrictions ou aux possibilités de chaque
emplacement, ainsi que de son environnement.
La meilleure manière de classer ces différents types d’entrepôts, est de les regrouper selon leurs caractéristiques
communes.
Selon la nature du produit, on trouve des entrepôts spécialisés dans les bobines, les produits
inflammables, les profils, le petit matériel, les pièces de rechange, les denrées périssables, etc., mais aussi
des entrepôts d’utilisation générale.
Les bâtiments sont aussi d’une grande diversité. On recense des entrepôts en plein air, des hangars, des
sous-sols, des magasins ou dépôts, des chambres froides, des entrepôts autoportants (où les rayonnages
forment l’ossature du bâtiment), etc.
Selon le flux des matériels, les installations peuvent être regroupées en installations destinées au stockage
de matières premières, de composants, de produits semi-ouvrés et de produits finis. Il peut également s’agir
d’entrepôts intermédiaires, de dépôts, de magasins de distribution, etc.
En fonction de leur localisation, on parlera d’entrepôts centraux, régionaux et de transit.
Selon leur degré de mécanisation, ils seront manuels, classiques ou automatiques.
1. Réception de la marchandise
2. Vérification de la marchandise
3. Transport interne (entre les différentes zones de l’entrepôt)
4. Stockage et dépôt
5. Préparation de commandes
6. Expédition de marchandises
7. Gestion et saisie des informations relatives aux stocks, aux flux, à la demande, etc.
Quels éléments interviennent dans un entrepôt ?
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte lors de l’élaboration d'un projet d’installation, mais les éléments
essentiels seront : le produit à stocker, le flux de matériaux ou de marchandises, l’espace disponible pour le
stockage, les équipements de stockage (rayonnages et engins de manutention), les facteurs humains (le
personnel), le système de gestion et la politique de l’entreprise.
À partir de tous ces éléments, il faut collecter une série de données détaillées ci-après, qui influeront à leur tour sur
différents aspects de l’installation et dont il faudra tenir compte pour son développement.
En campagne
D’un côté, le fait de se servir d’entrepôts situés dans des zones rurales et enclavées, afin de pouvoir y stocker des
marchandises durant une longue période. Cela coûte effectivement moins cher. Par contre, le transport de celles-
ci jusqu’aux clients finaux peut s’avérer compliqué et coûteux.
De l’autre, l’entreposage des stocks dans des entrepôts situés près de zones dynamiques (villes, métropoles) où
les activités économiques sont nombreuses, permet d’acheminer plus facilement les marchandises jusqu’aux
clients finaux. Mais là, il faut prendre conscience que le coût d’entreposage des marchandises dans ces zones est
élevé.
Ces 2 solutions présentent donc des avantages et des inconvénients. Mais le mieux étant de privilégier la livraison
des produits en temps et en heure afin de satisfaire la demande des clients.
L’entrepôt industriel
Généralement situé à proximité d’une zone de production, un entrepôt industriel sert à stocker les produits finis
ou les matières premières destinées à être transformées dans la chaîne de production. L’entrepôt industriel peut
être divisé en trois sections :
La première partie de ce lieu peut être dédiée à l’entreposage des matières premières
La seconde partie de ce lieu peut être dédiée à l’entreposage des produits semi-finis
La seconde partie de ce lieu peut être dédiée à l’entreposage des produits finis destinés à la distribution
Dans tous les cas, les espaces industriels sont souvent utilisés de manière interchangeable, ils n'offrent pas
toujours les mêmes avantages. Toute entreprise doit donc adapter son rayonnage industriel selon ses besoins. Il
est donc préférable que le flux physique d’une supply chain et son flux d’information soient coordonnés avant
que des marchandises n’y soient traitées.
L’entrepôt de distribution
Un espace de stockage est considéré comme un entrepôt de distribution lorsque des marchandises en attente de
livraison y sont stockées.
Aussi appelé site d’enlèvement, il se trouve généralement à la sortie d’une ville ou sur les abords d’un quai afin
de faciliter le chargement et le déchargement de marchandises. Cette position permet alors à ce type d’entrepôt
d’optimiser le flux de sortie et de transport des produits d’une chaîne d’approvisionnement.
Dans cette configuration, trois sous catégories d’entrepôt de distribution sont distinguables :
Les entrepôts de gros, détenus par de grandes firmes sont bien souvent des entrepôts privés dédiés à une seule
unité de production
Les entrepôts de semi gros, gérés par des entreprises intermédiaires sont très souvent mis à leur disposition par
les services publics en échange d’un loyer
Les entrepôts de détail sont des structures utilisées pour garder et procurer des stocks aux commerçants de
détails. Il peut s’agir d’entrepôts coopératifs, car les sociétés coopératives sont souvent propriétaires d’entrepôts
dont la gestion et l’utilisation sont mises en commun entre eux.
L’entrepôt 3PL
Un entrepôt logistique tiers, ou entrepôt 3PL, est un lieu de stockage qui fournit des services d'entreposage à
d'autres entreprises. C’est la solution idéale pour les sociétés du e-commerce en pleine expansion. Un entrepôt
3PL est notamment capable de réceptionner, traiter, entreposer et expédier les produits d'une entreprise. Elle
peut donc se concentrer sur les aspects cruciaux de son activité, comme le marketing, les ventes et le lancement
de produits, sans avoir à se soucier de la gestion de l'entrepôt.
L’entrepôt terminal
Enfin, un entrepôt terminal permet de gérer les stocks invendus ou en fin de vie. Ils y sont stockés pour y être
recyclés, donnés ou détruits. Le traitement de ces marchandises nécessite donc un tri et beaucoup de
précautions, car des produits dangereux ou toxiques peuvent y atterrir. Il est donc du ressort des entreprises de
protéger les manutentionnaires travaillant sur place.
Entrepôts régionaux/internationaux
Un entrepôt international ou régional sert de point de consolidation pour les articles au fur et à mesure
qu'ils sont reçus des fournisseurs, des donateurs ou des partenaires, permettant aux organisations
d'intervention humanitaire d'inspecter, de préparer, de trier, de reconditionner ou de préparer d'une autre
manière les cargaisons en vue de leur acheminement ultérieur. Ce faisant, les entrepôts régionaux et
internationaux fonctionnent à la fois comme des installations de prépositionnement - retenant les
cargaisons en cas d'urgence imprévue et rapide - et comme des installations de ravitaillement - des
entrepôts qui réapprovisionnent lentement les entrepôts situés plus en aval de la chaîne
d'approvisionnement.
Pour décider de l'emplacement d'un entrepôt régional, il convient de tenir compte des points suivants :
Accès facile à un volume élevé de transport international intermodal - l'entrepôt situé à proximité
des ports maritimes et des aéroports est-il suffisamment grand et performant ?
Situation relative par rapport à la zone d'intervention - la région dispose-t-elle d'activités
d'intervention suffisantes et la situation correspond-elle à la zone globale d'intervention prévue ?
La nature des interventions prévues - l'entrepôt servira-t-il à des activités de réaction rapide ? Ou
bien l'entrepôt ne servira-t-il qu'à alimenter les activités en cours à plus long terme ?
Climat politique du pays - le gouvernement du pays dans lequel se trouve l'entrepôt régional est-
il stable et non sujet à des conflits, à l'éviction ou à des changements de politique drastiques ?
Faisabilité économique - est-il rentable d'opérer dans le pays ? Existe-t-il des incitations telles
que des zones de libre-échange ou des exemptions humanitaires qui réduisent les coûts des
opérations internationales ?
Accès aux installations appropriées - le site dispose-t-il d'installations de la taille et de la qualité
requises ? Est-il nécessaire de recourir à un stockage climatisé ou sous douane ?
Accès à une assistance technique suffisante - y a-t-il sur le marché des ouvriers qualifiés/des
entreprises facilement disponibles qui peuvent gérer et effectuer des tâches spécialisées comme
des réparations ?
Flux simple : pour mieux comprendre le fonctionnement de ces mouvements, on peut prendre
l’exemple du flux le plus simple qui puisse exister, la livraison par le fournisseur des unités de charge non
fractionnées.
Flux moyen : dans ce type de flux, les mouvements commencent à se compliquer. On peut rencontrer
ce type de flux au sein d’entrepôts dans lesquels des opérations simples de picking ou des opérations
combinées sont réalisées, généralement avec la livraison de palettes complètes.
Flux complexe : certains entrepôts disposent de différentes zones de travail en fonction des types de
produit et de leur consommation. En général, ces bâtiments possèdent des zones de manutentions
intermédiaires, dans lesquelles différentes opérations peuvent être nécessaires, ce qui génère des flux
d’une certaine complexité, voire d’une grande complexité. Le diagramme ci-dessous dresse un exemple
de ce type d’installations et illustre les mouvements de charges qui peuvent s’y produire.
Les opérations de picking sont les plus coûteuses (jusqu’à plus de 60 % du montant total des
opérations de l’entrepôt). C’est pourquoi l’étude de la conception de ces zones revêt une grande importance.
A leur arrivée, les marchandises ne sont pas directement disposées au pif dans un entrepôt. Elles subissent des
manipulations diverses, afin que leur état d’origine soit conservé. Voici donc en détail, quelles sont les principales
tâches exécutées en entrepôt :
Réception des marchandises aux portes d’un entrepôt et déploiement des équipes logistiques (coordinateur
supply chain, assistants et manutentionnaires)
Les étapes suivantes sont alors mises en œuvre quand cela se produit :
L'espace attribué à chaque zone où ces étapes sont exécutées doit donc être approprié, compte tenu de la taille
du terrain ou du bâtiment dont la supply chain dispose. La capacité d’un entrepôt doit donc être suffisante afin
d’y réaliser toutes les opérations logistiques requises.
Les exigences en matière de documentation pour l'entreposage peuvent être vastes, selon le type
d'entrepôt, les contrôles réglementaires sur le stock ou l'installation, les types de marchandises stockées
ou les activités spécifiques de l'agence qui gère l'installation. Les documents peuvent comprendre des
rapports d'inspection, des calendriers de fumigation, des réparations, des documents
d'importation/exportation relatifs au stockage sous douane, etc.
Lettre de transport/bon de livraison - Les entrepôts utilisent souvent des lettres de transport
courantes dans le cadre du processus de documentation global. Les lettres de transport - parfois
appelées « bons de livraison » - se présentent sous de nombreux formats et peuvent concerner des
livraisons nationales ou internationales.
Bon de réception des marchandises (GRN) - Une certaine forme de GRN est généralement générée
au point de réception dans un entrepôt. En théorie, un GRN contient les mêmes informations sur les
envois entrants qu'une lettre de transport, mais remplit quelques fonctions clés :
• Une GRN peut capter des informations sur plusieurs envois arrivant en même temps.
• Les GRN peuvent remplacer les lettres de transport, qui peuvent présenter des informations
incomplètes ou incorrectes, ou ne pas se présenter du tout.
• Les GRN sont une forme de normalisation des informations entrantes dans le format le plus utile
à l'organisation.
• Avec une bonne planification, une GRN peut être générée avant l'arrivée d'une expédition afin
que les équipes des entrepôts sachent à quoi s'attendre au moment du déchargement.
Bon de sortie des marchandises - Un bon de sortie des marchandises remplit une fonction similaire à
celle d'un GRN, mais est de capter les informations sur les articles au moment où ils quittent l'entrepôt.
Fiche de stock / pile / bac - Une fiche de stock est un document physique, écrit à la main, qui reste
avec la cargaison physique correspondante dans un entrepôt ou une installation de stockage.
Certains types de marchandises qui nécessitent un contrôle et une analyse plus méticuleux peuvent et
doivent être suivis à l'aide de fiches de stock contenant des informations spécifiques, y compris, mais sans s'y
limiter :
• Les affectations aux projets ou aux donateurs.
• Le code SKU (si disponible).
• Informations pertinentes sur le produit - Dates de péremption, numéros de production, numéros de
lot, date de fabrication.
• Seuil de réapprovisionnement.
• Références constructeurs.
• Exigences en matière de contrôle de la température.
Registre d'entrepôt - Un registre d'entrepôt est défini comme tout système qui conserve un historique en cours et
le total actuel de tous les articles de cargaison dans une installation de stockage, ainsi que toutes les informations
pertinentes (dates d'expiration, informations sur les donateurs, etc.).
Planification de la réception
Dans un processus idéal de réception des marchandises, les expéditions entrantes doivent être organisées avant
l'arrivée du véhicule de livraison et les informations sur les expéditions entrantes doivent être communiquées à
l'avance à l'équipe de l'entrepôt. Idéalement, le contenu et le volume de l'envoi, et éventuellement une copie
scannée d'une liste de colisage et/ou d'une lettre de transport, sont également communiqués à l'avance.
Si une seule organisation déplace des marchandises entre deux entrepôts/lieux de stockages qu'elle gère
directement, il doit être relativement facile de fournir des informations précises sur la livraison au lieu de
réception.
Si l'entrepôt en question reçoit des marchandises de sources extérieures telles qu'un fournisseur, les agences
doivent s'efforcer d'obtenir autant d'informations que possible dès le départ.
Dans tous les cas, les véhicules qui s'approchent de l'entrepôt ou de l'installation de stockage doivent avoir pour
instruction d'appeler au moins une heure à l'avance pour s'assurer que l'entrepôt peut recevoir et décharger le
véhicule de manière adéquate. Dans les installations de stockage où les activités sont très intenses, le véhicule
devra être programmé pour une heure précise de déchargement.
A réception de la cargaison
Les mesures à prendre au moment de la réception des marchandises dans un entrepôt sont notamment les
suivantes :
Tout comme pour la réception des marchandises, les entrepôts et les organisations peuvent prendre des mesures
pour planifier l'expédition des marchandises.
L'expédition des cargaisons doit être planifiée à l'avance et communiquée à l'entrepôt ; les ordres de prélèvement
doivent être clairs, et les entrepôts doivent avoir le temps de descendre les cargaisons, de compiler les expéditions
et de les préparer pour le prélèvement.
Les véhicules arrivant pour être pris en charge doivent être connus et programmés à l'avance. Les véhicules
arrivant pour un ramassage de cargaison non prévus ou annoncés peuvent être retardés ou refusés selon la politique
de l'organisme gestionnaire.
Un comptage physique des pièces sur la cargaison consolidée est effectué pour confirmer le nombre correct.
Une lettre de transport ou un bon de sortie des marchandises est généré (si les conditions du mouvement l'exigent),
contenant des informations sur la cargaison sortie, les dates et les noms des personnes qui les ont sorties ainsi que
du chauffeur qui prend la cargaison.
Les fiches de stock et le registre de l'entrepôt sont mis à jour avec les nouveaux comptages de pièces.
Dans toute situation où le fret est stocké pour une période donnée, il est fortement conseillé aux gestionnaires
d'entrepôts humanitaires d'utiliser à la fois une forme de registre d'entrepôt et un système de fiches de
stock/pile/boîte papier.
Un registre d'entrepôt idéal sera tenu électroniquement, à l'aide d'une forme de tableur ou d'un logiciel à usage
spécial. Le registre doit être constamment tenu à jour et doit être facile d'accès et de compréhension pour tout
membre de l'équipe chargé de comptabiliser les cargaisons sur place.
Les fiches de stock/pile doivent être clairement visibles depuis le sol de l'entrepôt, lisibles, faciles à lire et utiliser
la langue locale d'exploitation. Les fiches de stock/pile doivent correspondre au registre de l'entrepôt.
Les gestionnaires de stocks doivent par défaut pratiquer la méthode FIFO - Premier entré / premier sorti - à moins
qu'ils ne soient contraints de pratiquer différemment. Dans certaines installations de stockage, de gros volumes
peuvent entrer et sortir de l'installation physique, et les gestionnaires doivent veiller à ce que les anciens stocks ne
soient pas oubliés ou ignorés.
Les denrées périssables avec des dates d'expiration doivent être suivies de près. Les articles dont la date
d'expiration est inférieure à trois mois dans le futur ou les articles périmés doivent être signalés et communiqués au
personnel du programme afin de s'assurer qu'ils sont correctement utilisés.
Les marchandises stockées doivent toujours être séparées du sol, à l'aide de palettes, de bâches, d'étagères ou de
rayonnages. Les gestionnaires d'entrepôts doivent constamment contrôler l'état et la condition des stocks
disponibles. Toutes les unités de manutention doivent paraître en bon état et ne pas présenter de dommages
évitables de quelque nature que ce soit, y compris des dégâts des eaux, des perforations ou de la rouille. Si les
cartons ou les articles semblent être écrasés, perforés ou endommagés par l'usure normale, ils doivent être séparés,
réparés (si possible) et retournés en stock de manière à prévenir tout dommage futur.
Il existe une variété de méthodes pour effectuer des inventaires physiques. Les agences devraient examiner
différentes méthodes d'inventaire et établir des lignes directrices et des intervalles de temps pour la réalisation
d'inventaires, y compris des inventaires annuels ponctuels et réguliers.
Articles endommagés
Tout au long de la gestion du stock physique, des articles endommagés sont découverts, soit en raison de leur âge,
de leur expiration, d'une mauvaise manipulation, ou même d'articles qui étaient défectueux au départ. Lorsque des
dommages sont découverts, ils doivent être clairement marqués et traités. Certains articles endommagés peuvent
être réparés, surtout si les dommages ne concernent que l'emballage extérieur. Un article qui est finalement encore
utilisable, mais dont l'emballage extérieur est endommagé, peut être réemballé dans de nouveaux cartons/sacs
lorsque cela est possible, l'emballage lui-même pouvant être scotché ou scellé. Même s'il n'y a pas de cartons/sacs
de remplacement disponibles, les articles utilisables peuvent être stockés en vrac sur les rayonnages/étagères/piles
et être marqués pour être utilisés en premier lors du prochain ordre de prélèvement.
Si l'article de base n'est finalement pas utilisable en raison de dommages importants, de la détérioration ou de la
péremption, il devra être séparé des autres marchandises stockées. Les biens endommagés doivent être clairement
marqués et stockés dans une zone séparée. En fonction de la gravité des dommages, il peut être nécessaire de
générer un rapport de perte, comprenant le nombre d'unités endommagées et les valeurs associées. Lorsque des
articles endommagés sont retirés de l'inventaire général, les registres des entrepôts doivent être entièrement mis à
jour, les articles endommagés étant clairement indiqués comme étant déduits du compte d'inventaire complet.
Les articles endommagés peuvent devoir être retournés à un fournisseur, remis à des autorités tierces ou être
éliminés.
Dans des circonstances normales, il est conseillé aux entrepôts de ne pas accepter les marchandises qui sont
proches de leur date d'expiration et de chercher à faire pivoter les articles approchant 6 mois avant l'expiration si
possible. Les responsables d'entrepôt/de stock doivent générer régulièrement des rapports réguliers qui identifient
les articles qui doivent expirer dans un délai spécifié par l'utilisateur, en identifiant chaque SKU, lot, quantité et
date d'expiration.
Élimination
Comme les entrepôts poursuivent leurs activités, ils devront inévitablement se débarrasser des marchandises
endommagées, périmées ou dont ils n'ont plus besoin. L'élimination de tout article doit se faire de manière éthique,
écologique et légale, le tout en conformité avec les politiques internes de l'organisation qui gère l'installation.
Options d'élimination :
Règles générales de gestion de l'élimination
Les articles encore en état de marche peuvent être vendus ou donnés à d'autres organismes ou à
Donation/revente la population locale conformément aux règlements des donateurs et aux politiques financières
internes.
Certains articles peuvent être mis au rebut directement sans problème, comme de petites
Élimination
quantités de denrées alimentaires périmées ou de carton.
Certains articles, tels que les médicaments périmés, les produits chimiques nocifs, les denrées
alimentaires en vrac et le matériel spécialisé à « double usage » ou de qualité militaire, peuvent
devoir être activement détruits. De nombreuses autorités locales ont des règlementations sur la
Destructio
destruction de ces articles, et il peut même y avoir des entreprises autorisées et certifiées pour la
destruction des matériaux clés. Les agences doivent s'informer des lois locales et rechercher des
entreprises d'élimination chaque fois que cela est nécessaire.
Certains articles, tels que les machines lourdes, peuvent devoir être réexportés du pays
Réexportation d'exploitation. La réexportation d'articles clés peut être exigée par les donateurs et les autorités
nationales, ou peut être simplement plus rentable que l'élimination locale.
Lors de la création d'un entrepôt ou d'une installation de stockage, des mesures de sécurité physique
adéquates doivent être adoptées. Dans les contextes humanitaires, les fournitures de secours sont
incroyablement attrayantes pour les voleurs. Souvent, les fournitures humanitaires sont rares et les
environnements chaotiques et les infrastructures limitées rendent les vols fréquents et difficiles à
repérer. En outre, l'environnement général d'exploitation peut rendre difficile la réponse aux blessures
causées sur le lieu de travail. Les organismes d'aide doivent mettre en place des mesures robustes pour
garantir un lieu de travail sûr et sécurisé pour les articles stockés et les travailleurs.
Périmètre de sécurité - Les installations d'entreposage doivent avoir des murs d'enceinte ou des
clôtures en bon état. Les premiers ne doivent pas comporter de trous ou d'interstices et doivent être
suffisamment hauts et solides pour empêcher les vols occasionnels ou un accès facile. Les zones du
périmètre doivent être aussi régulières que possible pour éviter les angles morts potentiels où un accès
non autorisé pourrait se produire. Si possible, il convient d'installer un éclairage suffisant du périmètre et
le faire fonctionner pendant toute la nuit.
Service de gardiennage - L'entrepôt doit idéalement disposer d'une forme de service de gardiennage,
géré par le secteur privé ou sous-traité à une société tierce. Les services de gardiennage doivent être
suffisamment nombreux pour couvrir toutes les heures du jour et de la nuit avec des équipes régulières
de 8 à 10 heures. Le fait d'avoir un ou quelques gardiens à domicile peut signifier que les gardiens sont
fatigués et/ou ne sont pas vigilants à tout moment, surtout pendant la nuit. Tout service de gardiennage
doit également contrôler le flux des visiteurs et des véhicules à l'aide de feuilles de signalisation d'entrée
et de sortie et éventuellement même la nécessité de demander une autorisation avant de laisser entrer
des personnes extérieures. Les gardiens doivent également effectuer des contrôles de routine du
périmètre, en vérifiant si les portes ont été compromises et en réagissant à tout bruit ou activité
suspects.
Lutte contre l'incendie - Les entrepôts et les installations de stockage de toutes tailles doivent disposer
d'un plan de lutte contre l'incendie.
Gilets à haute visibilité portés par les magasiniers et les visiteurs en cas de besoin.
Les travailleurs des entrepôts bénéficient de pauses suffisantes et adéquates.
Le MHE est correctement entretenu, et les équipements d'assistance tels que les échelles ne sont pas
compromis ou endommagés.
Le personnel qui fait fonctionner le MHE est formé et/ou certifié pour cet équipement lorsque cela est
nécessaire.
Des trousses de premiers secours sont disponibles sur place.
Les travailleurs des entrepôts portent un équipement de protection approprié, notamment des gants,
des casques de protection, des protections auditives et oculaires, selon les besoins.
Les sorties de secours sont clairement indiquées.
Les voies de circulation de MHE sont clairement indiquées au sol.
Sécurité situationnelle - Au fur et à mesure que le site de stockage est établi, le personnel de sécurité
de l'agence effectue des examens périodiques et suit les incidents en conséquence. Des évaluations de
la sûreté et de la sécurité de l'entrepôt et des zones environnantes doivent être effectuées au moins une
fois par an et les incidents de sécurité survenant sur le site ou dans les environs immédiats doivent être
signalés de manière appropriée et en temps utile.
ous trouverez ci-dessous des directives générales pour les types d'articles les plus couramment stockés
dans un contexte humanitaire.
Certains articles peuvent ne pas être dangereux à manipuler, mais sont considérés comme
« réglementés », en raison de leur valeur ou pour des raisons juridiques. Certains gouvernements
peuvent considérer certains médicaments, équipements de communication ou autres articles
spécialisés comme des articles réglementés, ce qui entraîne une obligation de traitement spécial. Des
espaces de stockage contrôlés peuvent également être utilisés pour les cargaisons sous douane ou
pré-dédouanées.
Les articles réglementés doivent être séparés en toute sécurité du reste de l'installation de stockage.
Les espaces de stockage réglementés doivent être contrôlés en termes d'accès, seul le personnel
approprié ayant les clés ou l'autorisation d'y entrer. En fonction de la réglementation spécifique, les
articles réglementés peuvent nécessiter un étiquetage spécial et une inspection plus fréquente, et
peuvent même nécessiter une inspection par des entreprises ou des services gouvernementaux
extérieurs.
Éléments d'assistance de base - Un entrepôt qui fonctionne bien doit pouvoir effectuer une
maintenance simple, procéder à une inspection de routine des produits et régler les petits problèmes
sans avoir à recourir à une aide extérieure. Les outils de base et les articles d'assistance qui doivent
être disponibles dans tout entrepôt comprennent :
Balances de pesée
Matériel de mesure - ruban à mesurer ou mètre
Des échelles et des tabourets robustes
Corde, ficelle, reliure en plastique et fil de fer solide
Ruban d'emballage et ruban adhésif
(si nécessaire) Pellicule plastique pour palettes
Fournitures de nettoyage - balai, seau, serpillière
Masques et gants
Protection auditive et oculaire
Gilets haute visibilité
Stylos résistants
Blocs-notes et matériel d'écriture
Couteau et ciseaux de sécurité
(si nécessaire) Ventilateurs industriels
Chaises et table pliante