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Licence professionnelle : Droit et Technique D’assurance

Exposé sous thème : La comptabilité des polices


d’assurances.

Présenté par : Encadré par :


MCHARKI Mohsssine M. FASSI FIHRI Zineb
HARKI Abdelaziz
DEBBAGH Larbi

ANNEE SCOLAIRE : 2015/2016

II. Calcul de la prime d’assurance :


La prime d'assurance est le prix que le preneur d’assurance doit payer pour pouvoir
bénéficier de la couverture d’assurance en cas de sinistre.
La prime se compose de trois parties: la partie risque, la partie frais et la partie
bénéfice. La prime est en principe due pour une période d’assurance entière (12
mois), même si d’autres modalités de paiement, p. ex. paiement mensuel, prime
unique, sont possibles.
La partie risque constitue le coût probable de sinistre que représente le risque à
assurer. Concrètement, l'assureur va modéliser le risque que représente l'objet à
assurer, en comparant son profil avec l'historique qu'il possède sur d'autres profils
similaires. L'évaluation du risque est donc liée à la connaissance historique de
risques similaires (ou à la capacité de modélisation). C'est la raison pour laquelle, les
assureurs proposent des primes d'assurance différentes, puisqu'ils n'ont pas le
même historique, la même expérience, la même base de clientèle. Ils évaluent donc
différemment les risques.
À cette prime de risque, on rajoute tous les frais de gestion, c'est-à-dire les frais qui
permettent (en les répartissant sur tous les clients) de couvrir les charges
opérationnelles de l'assureur (salaires, loyers, ...).
Enfin, la partie bénéfice correspond à la marge (positive ou négative) que l'assureur
consent à une population en fonction de ses objectifs commerciaux. Un assureur qui
veut attirer les jeunes peut accepter une marge négative sur cette population. En
revanche, sur les personnes plus âgées, qui ont moins tendance à résilier, il peut
décider d'avoir une marge plus forte.

Calcul d'une cotisation d'assurance ou prime


d’assurance :
La cotisation se découpe en quatre parts distinctes.

Cotisation nette

La cotisation nette est le montant utilisé pour payer les sinistres pris en charge par la
compagnie d'assurance, ainsi que les frais de fonctionnement de la compagnie. Sont
parfois assimilés aux frais de fonctionnement les rémunérations des salariés, des
agents généraux, des courtiers...
Accessoires

Les accessoires sont des frais supplémentaires liés aux petites dépenses répétitives
de la compagnie d'assurance. Il s'agit notamment des dépenses de courriers, de
rédaction ou de modification des contrats...

Indice

L'indice constitue un élément d'indexation des contrats sur le coût de différentes


prestations. Ainsi, les contrats disposant d'une clause d'indexation permettent à la
compagnie de faire coïncider l'évolution du montant des cotisations avec le niveau de
garantie, et ce, dans une proportion comparable.
Les assurances d'habitation se réfèrent généralement à l'indice du coût du bâtiment,
les assurances maladie se réfèrent quant à elles à l'indice du prix de la journée
d'hospitalisation...

Taxes

Les taxes sont la part que l'assureur est obligé de reverser au Trésor Public. Ces taxes sont d'un
pourcentage variable. Les taxes sont calculées à partir d'un barème établi sur la base des
cotisations nettes, avec les frais ou accessoires compris.

L'évolution du coût de la cotisation


Il est rare que les cotisations diminuent d'une année sur l'autre, il est même rare qu'elles
stagnent. Généralement, les cotisations d'assurance ont tendance à augmenter d'une année sur
l'autre, sauf cas particuliers.

Clause d'indexation

De nombreux contrats d'assurance prévoient une clause d'indexation. Dans ce cas, les
cotisations ont tendance à augmenter d'une année sur l'autre (même si ce n'est pas toujours le
cas dans les faits). Lorsque les cotisations d'un contrat augmentent en raison de la clause
d'indexation, le principe est connu des deux parties. Il s'agit en quelque sorte de la règle du jeu
applicable à la relation contractuelle.

Malus-Bonus

Parfois, la cotisation peut augmenter en raison d'un malus. Dans ce cas de figure, cela signifie
que le contrat est régi par une clause de bonus-malus, qui récompense les bons comportements
et sanctionne les comportements fautifs de l'assuré.
Clause nouvelle

Il peut arriver que la cotisation d'un contrat d'assurance augmente en raison de l'instauration
dans le contrat d'une clause nouvelle non prévue initialement. Certaines garanties obligatoires
s'imposent à tous les souscripteurs d'un contrat, qu'ils soient ou non consentants.

Dans ce cas de figure, le montant de la cotisation augmente automatiquement sans qu'il soit
possible de s'y opposer. Il en va de même lorsque le montant des cotisations augmente en raison
d'une modification législative ou réglementaire des taxes. Là encore, il n'est pas possible pour
l'assuré de s'y opposer.

Augmentation de la prime
Dans certains cas, l'assureur peut décider unilatéralement d'augmenter le montant de la
cotisation. Dans ce cas, deux options sont à envisager. Soit le contrat comporte une clause
appelée « révision des cotisations », ou « adaptation des cotisations », soit ce n'est pas le cas.

Si le contrat contient une telle clause, la compagnie d'assurance a la possibilité d'augmenter le


montant des cotisations. L'assuré pourra néanmoins demander la résiliation du contrat par lettre
recommandée dans un délai réduit (souvent quinze jours ou un mois) à compter de la découverte
de l'augmentation.

De la même manière, l'assuré peut demander la résiliation en cas d'augmentation des frais ou
accessoires. La procédure est comparable à celle décrite dans le cas de la clause de « révision
des cotisations ». Si en revanche le contrat ne comprend pas de clause de révision des
cotisations, l'assureur n'a en principe pas le droit d'augmenter le montant de la cotisation de
façon unilatérale. Si cela se produit malgré tout, il est permis à l'assuré de s'opposer à
l'augmentation.

Le règlement de la cotisation
Le règlement de la cotisation d'assurance s'effectue à la date fixée par l'avis d'échéance.
L'assuré doit payer sa cotisation à la date convenue sur l'avis d'échéance, et il dispose pour le
faire d'un délai de dix jours après la date d'échéance.

En cas de non-paiement dans les dix jours, la compagnie d'assurance envoie une lettre
recommandée faisant office de mise en demeure.

Si le règlement n'intervient pas dans un délai de 30 jours à compter du jour de dépôt de la lettre
recommandée à la poste, la garantie prend fin.

Si le paiement intervient dans un délai supérieur à 30 jours à compter de la date d'envoi de la


lettre recommandée, deux cas de figure peuvent se produire :

 soit le contrat n'a pas encore été résilié et il reprend effet le lendemain de la réception du
paiement,
 soit le contrat a déjà été résilié par la compagnie d'assurance, et dans ce cas, le paiement ne
change rien. Le contrat demeure résilié.
Exemple :
Les éléments nécessaires pour calculer une prime d'assurance auto

Voici généralement les principaux critères qui sont demandés lorsqu’on veut effectuer un
devis pour assurer un véhicule et qui permettent aux assureurs de calculer la prime :

 Le lieu d'habitation du conducteur et le lieu de stationnement du véhicule : le territoire


national est découpé en zones déterminées en fonction de l'intensité de la circulation, du nombre
d'accidents, du nombre de vol...

 L'usage du véhicule : il existe différents usages du véhicule, le plus courant est l'usage privé et
trajet / travail.

 Le profil des conducteurs du véhicule : le nombre de conducteurs désignés, l'âge et la date de


permis des conducteurs ainsi que leurs bonus -malus et leurs antécédents d'assurance. Il s'agit
d'éléments importants dans la prime d'assurance. Cela reflète l'historique et le comportement de
l'assuré en tant que conducteur.

 Le kilométrage parcouru chaque année : plusieurs assureurs proposent des forfaits kilomètres
ou des assurances au kilomètre encore plus ajustées comme le « Pay as you drive » (vous
payez selon le nombre de kilomètres parcourus)

 Les garanties : selon la formule et les options que vous choisissez, votre tarif sera très différent
ainsi que votre couverture.

Les éléments nécessaires pour calculer une prime d'assurance habitation :

Les primes d’assurance habitation sont calculées selon certains critères, notamment :

 le risque de refoulement des égouts de votre quartier;


 le taux de criminalité dans votre quartier;
 la distance entre votre domicile, un poste d’incendie et une borne fontaine;
 la valeur de vos biens personnels;
 votre dossier d’assurance;
 l’historique des réclamations associées à la propriété.

Le périmètre de la Fonction Comptable :


Les tendances actuelles des nouvelles organisations consistent à observer et à structurer
l’entreprise autour de ses processus clés. L’aboutissement de cette nouvelle organisation
nécessite la mise en place de nouvelles procédures de travail, une nouvelle circulation des
informations dans et à l’extérieur de l’organisation. Au-delà de l’efficacité des différentes
directions de l’entreprise, c’est la coordination transversale des actions au sein de processus
qui apparaît comme la condition de la maîtrise des flux. Cette façon de concevoir l’efficacité
de l’organisation est accélérée par les politiques de gestion de la qualité qui privilégient la
maîtrise des processus. La démarche qualité vise, en effet, à mettre en place un dispositif
permanent et efficace de la conception et du fonctionnement de ces processus. Afin
d’intégrer la Fonction comptable dans cette vision de l’entreprise décloisonnée et structurée
par ses processus, les travaux présentés ici, se sont appuyés sur deux concepts clés : d’une
part la notion de “ fonction ” et d’autre part le concept de “ processus ”.
La Fonction Comptable :
Intuitivement, tout responsable comptable pressent que le bon accomplissement de sa ou
de ses missions ne repose pas uniquement sur le seul travail réalisé par les collaborateurs
placés sous sa responsabilité hiérarchique mais sur la qualité d’un dispositif plus large,
transversal à l’entreprise, correspondant à des activités exercées en partie par des acteurs
situés hors de son champ de responsabilité hiérarchique. La notion de “ Fonction ” utilisée ici
rentre dans le cadre de cette vision transversale de l’entreprise à travers l’approche par les
processus. La Fonction Comptable peut ainsi se définir comme une fonction clé de
l’entreprise ayant en charge le bon fonctionnement d’un certain nombre de processus,
chacun correspondant à une finalité déterminée et devant satisfaire des “ clients ” internes
et externes et étant en relation avec des “ fournisseurs ” également internes ou externes à
l’entreprise. La fonction comptable dépasse de ce fait la notion strictement organisationnelle
des services comptables. Elle porte sur l’ensemble des activités de conception et des
activités opérationnelles qui contribuent à la satisfaction de sa mission. Ces activités se
situent, bien souvent en priorité au sein des services comptables mais aussi au sein des
autres directions opérationnelles de l’entreprise. L’identification des processus apparaît ainsi
de plus en plus comme le point de départ de la représentation des organisations .

Le périmètre de la fonction comptable :


La fonction comptable peut se définir comme un processus, ayant à satisfaire un certain
nombre de “ clients ” internes et externes à l’établissement et étant en relation avec un
certain nombre de “ fournisseurs ”, essentiellement internes à l’établissement. Ce processus
est lui-même interfacé avec d’autres processus de l’établissement et comme s’est un
ensemble complexe, 20 processus ont été identifiés par les professionnels, qui les ont
regroupés en cinq familles : ♦ Les processus de “ support ” (gestion des référentiels,
organisation et système d’information, gestion des arrêtés comptables etc.). ♦ les processus
de “ production ” des résultats comptables (reporting interne, externe, fiscaux,
réglementaires etc.) ♦ les processus “ en liaison avec les processus amont métiers
d’assurance » (primes et encaissements, sinistres et décaissements etc.), ♦ les processus “ en
liaison avec les processus amont gestion des actifs d’assurances » (placements immobiliers,
placements financiers etc.), ♦ les processus “ gestion internes ” en liaison avec les processus
de gestion interne (moyens généraux, frais de personnel etc.), Il est à noter, qu’à part les
processus « métiers d’assurance » et « gestion des actifs d’assurance » spécifiques aux
métiers de l’assurance, l’ensemble des autres processus sont pour l’essentiel communs aux
établissements de crédit et aux entreprises industrielles et commerciales.

Réassurance :
acceptations et cessions Finalité Ce processus comprend les activités de comptabilité
relatives aux opérations de cessions et d’acceptation en réassurance et au suivi des comptes
des cessionnaires et des cédantes. Liste des principales activités ♦ Enregistrement des
éléments techniques (primes, sinistres, commissions), et éventuellement des traités liés aux
Cessions acceptations : ƒ centralisation des éléments techniques établis/recueillis par le
service de réassurance (comptes financiers, etc.), ƒ enregistrement comptable des éléments
techniques, ƒ alimentation des comptes courants des cessionnaires et des cédantes. ♦ Suivi
des comptes courants des cédantes et des cessionnaires : ƒ lettrage des comptes courants
des cessionnaires et des cédantes, ƒ justification des comptes de tiers et rapprochement
avec la comptabilité technique, ƒ enregistrement des mouvements de trésorerie
(encaissements/décaissements). ♦ Inventaire technique : ƒ centralisation des états de calcul
établis/recueillis par le service de réassurance (quote-part des charges techniques ƒ à la
charge des cessionnaires / provisions techniques acceptées…), ƒ pour les acceptations,
centralisation des « évaluations techniques de réassurance » réalisées par le service
technique, ƒ enregistrement des différents états de calcul et évaluations techniques de
réassurance, ƒ détermination et/ou contrôle comptable : - du résultat des cessions en
réassurance (par branche), - du résultat technique de la réassurance acceptée. ♦ Autres
travaux : ƒ Enregistrement et suivi des dépôts et nantissements

Inventaire technique :
Finalité Ce processus comprend les activités relatives à la comptabilisation des provisions
techniques et à la validation du résultat technique brut de cession et hors acceptations Liste
des principales activités élaboration du « cahier des charges » de l’arrêté à destination des
différents fournisseurs d’informations (date limite, nature et format des informations
nécessaires) ♦ Primes, sinistres, provisions pour sinistres à payer (non vie, prévoyance) ƒ
centralisation et contrôle des informations en provenance de l’actuariat, de la gestion
technique, des intermédiaires (gestion déléguée), des coassureurs apériteurs ou des pools
(**) ƒ calcul des provisions complémentaires pour sinistres à payer, des prévisions de
recours à encaisser, des PAP et des PANE ♦ Provisions de primes et provisions
mathématiques ƒ centralisation des états de calcul des PNA, et des provisions
mathématiques ƒ contrôle de ces états de calcul, traitement des anomalies ♦ Provisions
mathématiques des contrats en unités de compte ƒ obtention de la valeur liquidative des
parts ƒ obtention des provisions mathématiques des contrats en unités de compte ƒ
centralisation des inventaires et de la valorisation des placements représentatifs des
contrats en unités de compte et calcul de l’ajustement ACAV ♦ Provisions mathématiques
des contrats dédiés en francs ƒ obtention et enregistrement des provisions mathématiques
des contrats dédiés ƒ obtention et enregistrement de la participation aux bénéfices des
contrats dédiés ♦ Participation aux bénéfices ƒ centralisation des résultats financiers,
ventilés, le cas échéant, par sousmutualité ou canton

Objectifs de la formation

 Connaître le cadre réglementaire de la comptabilité d’assurance.

 Maîtriser les règles d’enregistrement comptable des compagnies d’assurance.

 Appréhender les flux de la comptabilité technique.

Principes comptables de l’assurance


 Les particularités du plan de compte des compagnies d’assurance.

 Comment traiter comptablement les opérations techniques Vie et Non Vie ?

 primes et encaissements ;

 sinistres et décaissements ;

 frais généraux (acquisitions, sinistres, placements).

 Les provisions techniques Vie et non Vie : quelles sont les règles d’évaluation et
d’enregistrement ?

 Les opérations en devises.

 Les règles de comptabilisation des placements financiers.

 L’essentiel des opérations de co-assurance et de réassurance : définition ; traitement


comptable et impact sur la présentation des états financiers des cessions de
primes ; provisions et prestations.

 L’imputation des charges par destination et l’allocation des produits financiers.

 Les opérations hors bilan : garanties financières reçues et données ; évaluation des valeurs
données en nantissement.

Cas pratique : comptabilisation des principales opérations courantes et des principales opérations
d’inventaire d’une compagnie d’assurance

Les obligations réglementaires

 Élaboration des comptes sociaux.

 Établissement des états réglementaires.

 Le tableau complémentaire aux états des placements.

 Les autres obligations réglementaires : états spécifiques et états trimestriels.

QCM sur : les obligations réglementaires à respecter de la part d’une compagnie d’assurance

Article 434 :
Les inscriptions faites sur les livres de commerce par le commis qui tient les
écritures, ou qui est chargé de la comptabilité, ont la même foi que si elles étaient
écrites par le commettant lui-même.
Article 1069 :
Dès son entrée en fonctions, le liquidateur, qu'il soit judiciaire ou non, est tenu de
dresser conjointement avec les administrateurs de la société l'inventaire et le
bilan actif et passif de la société, qui est souscrit par les uns et par les autres. Il
doit recevoir et conserver les livres, les documents et les valeurs de la société qui
lui seront remis par les administrateurs ; il prend note, en forme de journal et par
ordre de date, de toutes les opérations relatives à la liquidation, selon les règles
de la comptabilité usitée dans le commerce, et garde tous les documents
justificatifs et autres pièces relatifs à cette liquidation.

Article 166

Le ou les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l'exclusion de


toute immixtion dans la gestion, de vérifier, les valeurs et les livres, les documents
comptables de la société et de vérifier la conformité de sa comptabilité, aux règles
en vigueur. Ils vérifient également la sincérité et la concordance, avec les états de
synthèse, des informations données dans le rapport de gestion du conseil
d'administration ou du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires
sur le patrimoine de la société, sa situation financière et ses résultats.

Le ou les commissaires aux comptes s'assurent que l'égalité a été respectée entre les

47 actionnaires.

Article 133

On entend par Fonds de garantie des accidents de 1a circulation l’organisme créé


par le dahir du 28 joumada II 1374 (22 février 1955) et qui est désormais régi par
les dispositions de la présente loi.

Il est doté de la personnalité morale. Sa comptabilité est tenue conformément aux


dispositions du titre IV du livre III de la présente loi. Toutefois, il est dispensé de
l'établissement de l'état des soldes de gestion, du tableau de financement et de l'état
des informations complémentaires.

Article 214

L’union est chargée pour le compte et à la place de la société d’assurance mutuelle


réassurée de tenir à son siège les livres de comptabilité, documents et fichiers
exigés des entreprises d’assurances et de réassurance soumises aux dispositions de
la présente loi, établir et produire les comptes et les états dont la publication et le
dépôt auprès de l’administration sont imposés par la législation en vigueur.

L’union doit constituer et représenter dans les conditions prévues par la présente loi
l’intégralité des dettes, réserves et provisions afférentes aux engagements souscrits
par la société d’assurance mutuelle réassurée.

Toutes les écritures comptables afférentes aux engagements pris par la société
d’assurance mutuelle réassurée doivent apparaître dans la comptabilité de l’union.

Article 280

Si la situation financière de l'entreprise dissoute, à la suite d'un retrait total


d’agrément est telle que celle-ci n'offre plus de garanties suffisantes pour
l'exécution de ses engagements, sont passibles des peines de la banque route
simple, le président, les administrateurs, les directeurs généraux ou gérants de
l'entreprise et d'une manière générale toute personne ayant directement ou par
personne interposée, administré ou géré l'entreprise sous couvert ou aux lieu et
place de ses représentants légaux, qui en cette qualité ont :

- soit utilisé des sommes élevées appartenant à l’entreprise en faisant des opérations
de pur hasard ou fictives ;

- soit employé des moyens ruineux pour se procurer des fonds dans l'intention de
retarder le retrait d’agrément de l'entreprise ;

- soit payé ou fait payer irrégulièrement un créancier après le retrait d'agrément ;

- soit tenu ou fait tenir, ou laissé tenir irrégulièrement la comptabilité de


l'entreprise.

Article 282

Est puni des peines prévues pour banqueroute simple tout liquidateur ou toute
personne ayant participé à l’administration de la liquidation qui, en violation des
dispositions de l'article 274 ci-dessus, s'est rendu acquéreur pour son compte,
directement ou indirectement, des biens de l'entreprise en liquidation.

Est puni des mêmes peines tout liquidateur ou toute personne ayant participé à
l’administration de la liquidation qui a :

- utilisé des sommes élevée appartenant à l'entreprise en se faisant des opérations de


pur hasard ou fictives ;
- payé ou fait payer irrégulièrement un créancier ;

- tenu, fait tenir, ou laissé tenir irrégulièrement la comptabilité de l'entreprise.

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