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Cuisine Trappeur Par Wapiti. Le coin des scouts > Bivouac On pariera ici de la cuisine en bivouac ol chacun fait son repas dans sa gamelle. Que lon soit en raid on en week-end de patrouille les principes sont les mémes. Pendant Vexplo on est moins dans les bois, le but recherché fest le contact avec les autochtones et la découverte des villages et des sites. Il n'est alors pas besoin de se camoufler au fond des bois pour le repas. En grand jeu il faut juste se nourrir, le plus important étant le jeu, la mission, Pas de grande cuisine ou de petits plats mais juste de quoi ne pas tomber en hypoglycémie. Les militaires en opérations mangent presque toujours froid par souci de rapidité mais aussi pour ne pas se faire repérer par deur, Bol de café a Vramidon nouvelle racette energétique ‘Jene vous explique pas comme c'est bon... a s'en faire Péter les bretelles Bon ties gars, i) va falloir pousser “Whaot un peu vos Réussite gamelies. Voici totale. Toute Super cordon Voau a été Bleu qui arrive absorbde et cast meme as attaché us réunis autour du feu, chacun qui fait sa délicieuse tambouille trappeur, En bivouac ou en raid on se recrée un petit chez soi au fond des bois. Le moral est souvent au fond de la gamelle, it convient donc de bien manger. Quand je dis bien manger ce nfest pas du Nutella, de fa creme Mont-Blanc et des plats de luxe de la société de consommation. C'est cuisiner soit méme un bon petit plat avec des ingrédients de base. Lorsqu’on est en patrouille, on a tout intérét 8 ce que chacun fasse son repas dans sa gamelle. On se sent davantage responsable et plus impliqué lorsqu’on cuisine son propre repas. Si un patrouillard fait la cuisine pour toute la patrouille, on tui en voudra si Cest raté. Inversement on trouvera normal que ce soit réussi et oubliera de remercier ou de féliciter Pendant tout le temps de la préparation du repas ce patrouillard sera seul responsable de la nourriture de la patrouille et les autres ne s? intéresseront uniquement a "heure du repas. On cuisine done tous ensemble (toute la patrouille ou les co-raideurs). Au début du repas chacun démarre avec le méme capital : sa gamelle personnelle et les ingrédients de base. La préparation du repas est intégrée dans le repas et cela devient un moment de convivialité autour du feu. Ne pas oublier de commencer par le bénédicité car on passe tout naturellement de la préparation au repas ‘sans s'en rendre compte et on mange un peu de fagon décalée. Les vieux scouts auront leur repas prét plus tét que les patte-tendres. Le CP ou un des ainés donne 'exemple et indique la bonne maniére de procéder. Les plus jeunes peuvent faire leurs propres expériences sans pénaliser tout le monde. Quand ily a un feu, en général ou essaye de tout faire griller: le fromage, les oranges. Le CP veillera tout de méme & ce que tous ses scouts aient suffisamment mangé & la fin du repas et stoppers les expériences les plus stupides. On se rappelle que la nourriture représente du travail et qu’elle mérite donc un certain respect. Les féculents forment la base du repas trappeur : riz, pattes, semoule ou autre. Tout d’abord on fait bouillir de eau dans son quart (militaire), environ un tiers de litre pour un scout normalement constitué. Dés que eau bout gros bouillon on rajoute une pincée de sel et un peu d'huile sion en a et on jette les féculents dans eau. Des que ga bout de nouveau, on sort du feu, on place le quart & sur le cété et on couvre d’un foutard ou d’un torchon pour garder la chaleur. It convient de placer son quart un endroit protégé pour étre certain de ne pas le voir renversé par mégarde. Les féculents finissent de cuire dans 'eau chaude. On peut procéder autrement pour étre certain de mettre la bonne quantité d'eau. 1 - Mettre les féculents dans le quart (riz = environ 60-80g, pates = 100 g) 2 -Recouvrir de deux fois plus d'eau. 3 - faire bouillir et surtout touiller pendant que eau chauffe (c'est 'inconvénient) 4 Retirer, emmitoufler, mettre & part. Normalement les féculents cuisent en absorbant toute l'eau. — 3 - Faire boulir'seu en toullant de temps en temps '6 — Leriz continue de cuire ou su, en restart chau t 4 -Lorsque ga bout, retieretemmitouter pour gerderia chaleur || Sarasa et ean auc 5 - aisser cure ainsi a carts fu ot des pies) aqued attache ay fora (Toute reaua —_ (4 -etre sn (ou 6a petites ptes) dans le quar mitre 2 - Recount eau Ge mantre a doubler \enoucureie J Pendant que les féculents cuisent tout seuls et sans risque d'attacher en dehors du feu, n récupére de Laplace sur le foyer pour la suite des opérations. Il faut une poéle pour la fricassée, les gamelles personnelles avec un manche pliables sont parfaites. Tous les ingrédients sont mis les uns 3 la suite des autres dans un ordre logique. Par exemple les lardons seront mis en premier parce quills doivent étre légerement grilés et que la graisse qui en suinte sert de lubrifiant pour la gamelle. ensuite les champignons, des tomates et enfin des ceufs qu'on peut faire au plat. Mis & part les ceufs, le tout est coupé en lamelles ou en dés avec votre pukko. mettre du fromage rapé peu de temps avant de déguster, Pour les champignons on prendra ceux qu’on aura trouvé durant la marche, Ne prenez que des champignons dont vous étes certains. Sily @le moindre doute abstenez-vous. . Peu & peu la gamelle se remplit et tout cela commence 8 sertir bon. L'eau monte 3 la bouche. A ce moment on se souvient de notre quart qu’on avait laissé sur le cdté pour fiir de cuire. Sila quantité d'eau initiale était correcte, les féculents sont cuits & point et il ne reste plus d'eau et le quart n’a pas attaché. Si on a mis trop d’eau il faut en retirer en inclinant délicatement le quart pour ne pas perdre la moindre parcelle de la précieuse pitance. Si on ne retire pas 'eau et qu'on attend encore les féculents seront tout mous et trop gorgés d’eau Si au contraire il n'y avait pas assez d'eau le contenu du quart est tout sec. On peut rajouter un peu d'eau et remettre sur le feu mais on risque de faire accrocher le fond. Iconvient donc de bien doser l'eau au début pour ne pas gaspiller eau et pour réussir ses féculents. Lorsqu'on ne dispose pas de riviére potable & proximité on doit porter l'eau, il faut donc l’économiser. (On mélange alors les féculents au contenu de la poéle et le repas commence. Tout le monde est assis autour du feu. et ¢a, les petits amis, c'est de la bonne nourriture et c'est convivial. De toute ma vie (scoute et pékin) ce sont ces repas trappeurs pris en patrouille ou en HP qui restent dans ma mémoire comme le summum des meilleurs repas. Ala fin, pas de corvée de vaisselle puisqu’il n'y a pas de grosse gamelle 8 laver. Comme on a surveillé en permanence sa poéle, rien n’est vraiment accroché au fond. Le quart qui a servi la cuisson du riz ou des pattes ressert directement pour la tisane vespérale ou le café si on est vraiment rationné en eau. Ily @ un petit godt d'amidon mais il est largement masqué par Vodeur du feu de bois. Si on dispose de suffisamment d'eau on peut tout de méme rincer son quart avant la tisane. Un petit jus bien chaud pris dans son bivouac tapis au fond des bois posséde le goct le plus exquis du monde méme si, en soi, ce n'est qu'une eau trouble vaguement parfurnée. Finalement & la fin du raid ou de Vactivité de patrouille il faudra juste frotter un coup le dessous des gamelles pour enlever le noir de fumée éventuel. Lintérieur est presque propre, un coup de torchon et c'est reparti pour un tour. Les maniaques de la propreté ou les guides peuvent quand méme mettre un peu de liquide vaisselle. Voici pour finir un exemple de menu trappeur lardons. és de jambon, tomates coupés en petits cubes. ‘chompignons de Paris émincés. ceufs en omelette saupoudré de fromage répé (le désert est superflu) Retour en haut Page précédente: bivouaquer par grand froid Page suivante: Allumer un feu sous la pluie

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