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NOTE D’ INFORMATION ouveaces Darr 21 ea Eetteur ez COULIS POUR INJECTION DE CONDUITS DE PRECONTRAINTE Juillet 1996 Les coulis d’injection ont un réle tres important pour la durabilité des ouvrages eu béton précontraint. Des anomalies concernant le remplissage des conduits de précontrainte ont été détectées récemment sur plusieurs ouvrages : présence air, d'eau et de produits suspects en partie haute des cables. Cette note d'information fait état des connaissances actuelles sur ce phénomene. Elle donne également quelques enseignements pour la conception et V’exéeution des ouvrages. SMe introduit notamment un essai de stabilité sur tube incliné permettant de qualifier la formulation du coulis, la méthode de fabrication et la méthode dinjection. 1 - INTRODUCTION Les coulis adjuvantés sont aetuellement large nent utilisés en raison des intéréis quvils présentent pour Pexécution des ouvrag principalement une bonne fluidité et une mai- rise de la durée d'injectubilité des observations effectuées. sur es défauts de Récemmen plusieurs ouvr e des conduits et ki présence en purtie sont moniré remplissa haute d'un produit ayant 1a consistance d'une pate humide et molle surmonté d'une couche d'eau et dune poche dais, Ces observations, ont été sites tant sur des ouvrages importants que sur des ouvrages courants du type pont dalle en béton précontraint. Ce phénoméne a SE retrouvé au cours d'essais dinjection réa- lisés dans des tubes translucides de 5 metres dle longueur inclings & 30 degrés Méme en Vabsence de pénéiration d nis, extérieurs agressifs et méme si eau de res- Suage est fortement basique, on peut eraindre une oxyuation des aciers de précontrainte Jorsqu’ily traversent Vinterface eau-air compte tenu des phénomenes de condensation consé- ature (1 cet cutifs aux. variations de temp Egard les cables extéricurs au béton sont probublement plus exposés que les ables ntérieurs). A partir des expertises menées pur le L.C.P.C et le CE.B-T.P. il est aujourd'hui nécessaire de faire le point sur état des connaissances et de tirer quelques enseignements pour la conception des ouvrages et leur exéeution. Cette note est €galement Foceasion de faire état du projet d la Commission Précontrainte. Ement des coulis par Interministérielle de la 2- ETAT DES CONNAISSANCES La directive provisoire LCPC-SETRA de mars 1973 sur Minjeetion des gaines des ouvrages en béton précontraint, qui a été accompagnée par Ja mise au point de formules régionales de coulis et li mise en oeuvre d’une politique de controle par gammagraphie du remplissage des conduits de préconteainte, a permis de résoudre les problémes d’injection les plus importants qui avaient été découverts entre 1970 et 1973. A partir de 1978, le changement introduit dans la normalisation des ciments a conduit & un abandon progressif des formules régionales de coulis, et & partir du début des années 1980 les contrdles de remplissage des conduits par gammagraphie ont fortement diminué jusqu'd ne plus étre effectués que de fagon épisodique dans la mesure ot Ion esti- mait avoir une bonne maitrise des différentes opérations d’ injection. Pendant ces vingt dernigres années, une évolu tion s'est faite avec utilisation de coulis de plus en plus fluides pour facititer Minjection des conduits de précontrainte. La recherche d'une plus grande fluidité s'est accompagnée, & partir des années 80, d'une utilisation géné ralisée de superplastifiants. Cette évolution dans la formulation des coulis et les injection imposée cependant que l’on s’assure régulirement du effectif des conduits. dans méthodes s'est sans remplissa, c d'auscultation par gammagraphie des cables de précontrainte extérieure d'un pont-caisson récemment construit, que des anomalies ont été détectées au point haut des conduits exté- Fieurs qui avaient été injectés avec un coulis, de ciment adjuvanté, Des observations réali- est en 1994, 4 occasion d’une campag sées aprés ouverture de quelques conduits ont mis en évidence un manque de remplissage et la présence d'un produit ayant 1a consistance d'une pate humide et molle qui durcissait par Des contrdles réalisés en 1995 sen construction ont per la suite a Pair sur autres ouvr: mis de constater que ce phénoméne existait aussi dans des ponts courants comme ponts-dalle et qu'il était plus répandu qu’on ne pouyait le penser de prime abord. Ces anomalies ont pu étre reproduites lors d'essais d’ injection de coulis adjuvanté réalisés en laboratoire dans des tubes transparents inclinés. Lorsque certaines conditions sont réunies, Memploi d’un superplastifiant favorise la migration d’especes mingrales qui se for- ment pendant la prise du coulis. I se produit une séparation par densité entre la suspension de ciment en cours d’hydratation et espéces minérales plus légéres (en particulier Fettringite et ta portlandite). I se crée ainsi un produit blanchatre dont la migration qui se produit tout le long du tube s*accompagne d'une remontée de bulles d'air. A la fin de Vessai, il se forme en partie supérieure du tube une couche de pate blanchatre surmontée d'un liquide de couleur plus ou moins jau natre, lui-méme surmonté d'un espace rempli Aair (photo 1). Photo 1 - Visualisation de la poche d'air en partie haute du tube d'essais 10 minutes apres Vinjection Bien que le mécanisme de formation de ces produits ne soit pas a l'heure actuelle comple- tement élucidé, les analyses effectuées tendent A montrer qu'il s‘agit d'un phénomene de res suage conjugué & un tassement du coulis, © que ce phénoméne est amplifié par la présence du superplastifiant. cet adjuvant pouvant py senter dans certains cas une incompatibilité le ciment. L'inadéquation du couple ciment-adjuvant provoque alors une instabilité du coulis pendant la phase dormante de la prise. La coexistence d'une poche d’air et d'une phase liquide av sein d'un conduit de précon- trainte peut poser A long terme un probleme de pérennité de la précontrainte, En effet. bien que le milieu soit confiné et que le pH du liquide soit ues élevé, |'air est toujours saturé en eau et de la condensation peut se produire Sur les parties des aciers de précontrainte exposées a cet air tres humide ; Jes conditions, sont alors réunies pour qu'une corrosion des aciers puisse se développer préférentiellement a Fimterface eau-air. 3- ESSAIS DE STABILITE SUR TUBE INCLINE. Objet Lrobjet de cet essai est de caractériser en vraie randeur [exsudation et 1a stubilité du coulis, proposé pour injecter les conduits de précon trainte en tenant compte de effet de filtre da Ja présence des torons. II permet également de vérifier la validité des méthodes de Fabrica tion et Pinjection (en particulier le délai pro- posé entre la tin de lu premiére injection et le début de la reprise Winjection)., Lrobjectit est de S'assurer qu'on aura un remplissage com- plet des conduits de précontrainte et une pro- tection durable des cAbles de précontraime mis en oeuvre dans les ouvrages dart 3.2, Principe Leessai consiste. dans une premitre phase. 2 mesurer la quantité d'eau ressuge et 1a quantité Wair accumulée 2 la surface d'un coulis de Fant bydraulique injeeté sous pression dans un conduit transparent et haissé au repos et a Fabri de toute évaporation. puis dans une seconde phase & procéder une réinjection du coulis et A mesurer une nouvelle Fois les qun- rites d'eau et dain. 3.3. Appareillage ~ 2tubes en PVC transparent de diamétre inté- rieur 81 mm £ 2 mm et de longueur 5 m. munis de houchons a chaque extrémité avec vanne d’arrét a la partie infériewre et vis de purge & Ja partie supérieure. Ces tubes. qui doivent résister i une pression intérieure dau moins | Mpa. sont posés sur des sup ports de fagon 4 avoir une inclinaison de 30° £ 2° (Vinelinaison correspond i une denivellation de hauteur 2.50 m) = 24 torons de précontrainte = le matériel de malaxage et le dispositif d°in- jection (avee manométre de controle de pression) prévus dans Ia méthode de fubri- + [ thermometre enregistreur, 3.4, Process: s opératoire Les deux tubes transparents sont fixés sur leurs supports de fagon i ce qu’ils ne présen- tent pas de fléche notable. et quéily soient inclinés de 30° * 2° par rapport a Vhorizontale, cun des tubes. Les bouchons sant ensuite fixés (par cole lage) sur les cubes pour obturer les extrémités. Douze trons sont enfilés dans. chi Le coulis & tester est préparé en respectant la formulation et la méthode de fabrication pro- posées (ef. § 5.1 et $.2). A la fin du malaxage. un échantillon de coulis est prélevé atin de vérifier que la fluidité preserite est bien atteinte. Ce controle est réalisé A aide un c6ne de Marsh seton la norme NF P18 358. Dans le cas d’un coulis thixotropé on peut uti- le mode opératoire E.D.F, référence “EDF CE 88-148 Mortiers et coulis thixotropés, = Mesure de la cohésion sité avec un scissomatre). (mesure de la visco- Injection du premier tube Le coulis est injecté 4 la partic basse du pre- mier tube (tube 1) aprés ouverture de ta vis de purge, Quand le coulis sort a la partie supé- rieure du tube. avec Ia méme consistince qu'a Vente Ja vis de purge est fermée et la pres- sion Winjection est muintenue pendant la durée prévue par la méthode dinjection. Le robinet situé en partie inférieure est alors fermé et Vopération d’ injection est considérée comme terminge Les hauteurs air. d'eau et éventuellement de substance liquide surnageant au dessus du coulis de ciment 4 la partie supérieure du tube sont mesurées (fig.1). Cette substance liquide éventuellement formée se distingue du coulis, de ciment proprement dit par une couleur blanchdtre ou jaundtre, généralement plus claire que celle du coulis. Les mesures de hau- teurs sont effectuées a des échéances comprises. entre 0 heure et 24 heures apres la fin de I"in- jection, l'une des échéances devant coincider avec le moment de la reprise d'injection du deuxitme tube. A titre indicatif, les mesures. peuvent éire fuites & 30 minutes, | heure, 2 heures. et 24 heures aprés la fin de linjection: Injection du second tube Un processus injection identique & celui uti- lisé pour injecter le tube 1 est employé pour injecter le second tube (tube 2), les deux tubes tant injectés de fagon quasi-simultanée, Aw bout d'une période de temps définie et comptée a partir de la fin de la premiére injection, le malaxage du coulis restant dans Ja cuve du malaxeur est repris. Une nouvelle mesure de la fluidité du coulis est effectuée. La vis de purge et le robinet du tube 2 sont réouverts, et une reprise d'injection a lieu Cette dernigre permet d’évacuer les sub- stances liquides qui ont pu s‘accumuler en partie haute du tube et de remplir le tube 2 par du coulis de la maniére 1a plus complte pos- sible. Quand le coulis sort & la partie supé- rieure du tube, Ja vis de purge est fermée et Ta pression de réinjection est maintenue pendant la durée prescrite. Le robinet situé en partic inférieure est alors fermé et Mopération de reprise d’injection est considérée comme achevée. La durée entre Ia premigre injection et la reprise d’injection (usuellement comprise entre 30 minutes et 2 heures) et le temps de remalaxage sont définis par la méthode d°in- jection a valider Comme pour le tube I, les mesures de hauteurs sont effectuges & des échéances comprises entre O heure et 24 heures aprés Ia fin de la premiére injection ; en particulier, elles ont lieu juste avant la reprise d’injection, puis 30 minutes, I heure et 2 heures aprés la fin de la reprise injection vis de purge << EAU Détail de la partie supérieure du tube injection de coulis vis de purge tube PVC. transparent E Figure 1 : Dispositif d'essai de stabilité sur tube incliné et mesure des hauteurs d'eau et dair pression des résultats Le compte rendu essai doit comporter les éléments suivants = la description du dispositif d’essai; la formulation du coulis testé (eau. ciment, adjuvants éventuels...) la méthode de fabrication du coulis les résultats de mesure de fluidité du coulis injeeté dans les tubes la méthode injection suivie (pres sion. durée. délai de réinjection ...) : = les mesures de hauteur d'air, d'eau et d’éventuelles substances liquides.sur- nageuntes, ainsi que toutes observa- tions et constatations en relation avec la formation de produits d’exsudations ow ayee des difficultés appurues pen- dant Fessai : Févolution des températures. pendant toute la durée de essai = des photos illustrant. Minstallation essai et Ia partie haute des tubes 4- CONSEQUENCES SUR LA CONCEPTION DES OUVRAGES Les constatationy évogquées précédemment arrivent a point nommé pour rappeler 3 Vingé- nieur que Vacier de précontrainte. comme tout autre matériau. n’est pas éternel. Ceci n'a rien Walurmant si ["uffaiblissement progressif de lat structure s‘accompagne. 4 partic d'un certain seuil, de signes avant-coureurs fucilement observables au cours "une visite et si Fouvrage conserve alors une marge de sécurité suffisamte ant le temps nécessaire a la réalisation (investigations complémentaires. La mise au point d'un projet de réparation et 4 |'exécution des travaux correspondants, Cet objectif de maintien d'une ductilité mini- male peut impliquer la mise en place. dans cer- taines Zones, dun ferraillage passit spécifique: La partie 2 de 'Eurocode 2. propose des regles de dimensionnement en ce sens. Elles ne sont matheureusement pas satisfaisantes, La réflexion engagée & l'occasion de I"élabo- ration du DAN (document. d’application nationale) devrait permettre de les améliorer substantiellement 11 n’est pas inutile, dés maintenant. de rappe- ler quelques idées simples + pour améliorer la longévité de la pré- contrainte : par une conception de détail soignée. il convient d°éviter tout ruissellement, coulure, infiltration ou retenue d’eau dans les zones dancr ‘ou de passage de gaine ~ pour fuciliter la mie en ceuvre d'un renforcement actif : il importe. chaque fois que la structure s'y préte, de prévoir des points d’ancrage et de déviation pour des cables additionnels extérieurs. en S‘assurant que l'on dispose d’une réserve de compression suffisante pour absorber la précontrainte correspon- dante compte tenu de la tres grosse incertitude sur la valeur résiduelle de la précontrainte dorigine dans cer- taines zones pour faciliter le remplissage correct des conduits : mise en place d’évents de part et dautre des points hauts... se reporter & Varticle 65 de Vadditit au fascicule 65 A 5 - CONSEQUENCES SUR EXECUTION DES OUVRAGES IL est clair que le maitre d'euvre doit veiller au respect des clauses du tascicule 65-A et de son additif, tant en ce qui concerne le coulis proprement dit que sa mise en auvre, et las- surance de la qualité, Les éléments ci-dessous précisent ou complétent toutefois le fascicule 65-A, certainy d'entre eux conduisant a des ex gences & introduire dans les pigces du marché. Le P.A.Q doit traiter de ensemble des points influant sur la qualité de Finjeetion : la formu- lation du coulis. la méthode de fabrication. 1a méthode d'injection. 11 doit également désigner a personne responsable de l'ensemble des operations injection. Le maitre d cuvre doit svassurer de La qualité de l'ensemble. Minsuff sance dun de ces éléments pouvant conduire a une mauvaise protection des armatures. Il doit lement disposer suffisamment t6t de la pro- position de V'entrepreneur afin de pouvoir consulter éventuellement le réseau technique. 5.1. Formulation du coulis La formulation du coulis définit les différents constituants avec mention des tolérances sur les dosages. Le ciment doit étre un CPA- CEM I, un CPJ-CEMII/A-L ou un CPJ- CEM IVA-D limité & 8 % de fumée de silice. 11 doit étre admis & la marque "NF - Liants hydrauligues” et ne doit pas comporter plus de 3% de constituants secondaires. Seul l'additif agent de mouture est autorisé, dans une pro- portion inférieure a 0,1 %. Bien que le fascicule 65-A prescrive que les adjuvants utilisés doivent @re inserits a la marque "NF Adjuvants” dans la catégorie "adjuvants pour coulis d’injection”, il n’existe pas actuellement d’adjuvants inserits & cette marque. A défaut, il est recommandé de n°uti- liser que des adjuvants inscrits & la marque NF- adjuvants (pour béton), Vinscription a cette marque donnant des garanties sur la composition de l’adjuvant mais également sur le controle de qualité. Toutefois on tiendra compte des spécifications complémentaires suivantes, - les adjuvants contenant des thiocia- nates, des nitrites, des nitrates, des formiates et des sulfures sont exclus ; - la teneur en chlorures (CI*) est limitée 20,10 % de Ia masse des adjuvants en poudre et & 100 mg/l pour les adjuvants liquides ; - la teneur en sulfates (SO,"-) est limitée & 2 % de la masse des adjuvants en poudre et 4 2g/l pour les adjuvants liquides. Le P.A.Q. doit préciser Jes mesures prises par Ventrepreneur pour garantir la conformité des constituants du coulis Les exigences ci-dessus sont des conditions nécessaires mais non suffisantes pour formuler un coulis. En particulier, il convient de s'assurer de la compatibilité des produits entre-eux. celle-ci étant jugée au travers des épreuves étude. 5.2, Méthode de fabrication du coulis La méthode de fabrication doit préciser = le type de matériel utilisé : - ordre «introduction des constituants ; = le temps de malaxage, décomposé en fonction de ordre d’introduction des différents constituants ; = le temps de remalaxage. Un défaut de malaxage peut conduire 4 une hétérogén€ité du coulis, on doit donc veiller au respect du temps de malaxage sur le chantier. 5.3. Méthode d’injection du coulis La méthode d'injection doit définir ~ le type de matériel utilisé ; - la pression d'injection du coulis : -la durée de maintien sous pression aprés la fin d'injection et la valeur de la pression correspondante - la reprise d’injection (durée entre la fin de la premiére injection et la reprise) La reprise d"injection doit étre imposée car elle permet de limiter fortement le risque de présence de vide et/ou d'eau dans le conduit Elle doit étre faite au minimum une demi- heure aprés la fin de la premigre injection. La méthode d'injection sous vide ne présente pas d’intérét particulier vis-a-vis du probleme pos€ car elle n°évite pas le ressuage et le tas- sement du coulis aprés injection. 5.4. Epreuve d’étude du coulis Liarticle 92.3.3 du fascicule 65-A indique qu'une "épreuve d’ étude est effectuge, & moins que lentrepreneur ne propose une formule ayant fait objet d'une étude précédente a Foceasion d'un ouvrage A injecter dans des conditions similaires”, On doit comprendre ici que la formulation, les méthodes de fabrication et d'injection doivent tre identiques. Par ailleurs le type de cablage doit étre semblable ; tracé (importance des Aéviations et des dénivelées) ct longueur des cables en particulier, I convient également que lentreprise fournisse dans son PA.Q.. l'ensemble des éléments de I'épreuve d°étude pour Vouvrage faisunt référence Un essai de stabilité sur tube incling peut étre réalisé au cours de l’épreuve d’étude du cou- lis. Epreuve de convenance En complément au fascicule 65-A, pour les ‘ouvrages importants ou pour un tot conséquent Wouvrages courants (4 titre indieatif plus de cing ouveages). Messai de stubilité sur tube incliné doit étre considéré comme obligatoire Le C.C.TP. doit alors indiquer cette obligation ainsi que les spécifications requises : quasi absence dair, d'eau, ou de produit quelconque aprés prise du coulis. Dans le cas d'un chantier de longue durée. notamment si la formulation du coulis évolue ou si les conditions de tem- pérature Soni notablement différentes. il pourra Gtre nécessaire de procéder un nouvel essai Dans les autres cas on peut se dispenser de réaliser essai sur tube inclin€ sous réserve que le coulis proposé ait fait Pobjet d'un tel essai Sur un chantier récent, Les documents concernant Vessai réalisé (ef. 3.5 en particu- lier) devront alors étre Fournis par l'entreprise ef joints au P.A.Q, 5.6. Réle du chargé de la mise en cuvre de la précontrainte (C.M.P.) En application de Marticle 95.1 du fascicule 65-A. le controle et la direction des injections ne relevent pas obligatoirement du C.M.P. Liinjection faisant partic intégrante de la tech- nologic de la précontrainte et affeetant directe- ment la pérennité de effort de précontrsinte dans Fouvrage. il nous semble nécessaire dexiger qu'elle soit supervisée par le CMP. On rappelle que le maitre d°muvre peut véri- fier auprés du secrétariat de la Commission Interminisigrielle de Ia. Précontrainte Vagr ment du C.M.P. par le distributeur du procédé 5.7. Contréle extéri La situation présente impose une vigilance acerue du controle extérieur 4 qui il revient de Sassurer - de Videntification et de la conformité des canstituants utilises = du caractére coneluant des essais de convenunce, = du respect des procédures de fubriea- tion (dosages. ordre dintroduction des vet constituants, temps de m: injection. A posteriori, il convient d'examiner attentive- ment le remplissage des évents (avant et apres recépage) et des capots provisoires d'injection (lorsguril en est utilisé) au moment de leur démontage : les vides en partie haute, ily sae compagnent d'une absence de coulis entre les brins d'une claveite sont caractéristiques d'une injection imparfaite, Les cables extérieurs peu- vent également étre auscultés a la massette | les trongons mal remplis sonnent crew Enfin. i est conseillé de prévoir au marché des mmagraphiques. : lempkacement ment guidé par ensemble contrales g des clichés sera uti des constatations précédemment effectu 6 - AGREMENT DES COULIS La Commission Interministérielle de la Précontrainte a entrepris Mélaboration d'un réglement qui permettra de délivrer des ments de coulis, Cette procédure d'agrément permettra de garantir 2 l'utilisateur que le co lis employé présente les caractéristiques requises et que le titulairetde lagrément assure un controle de production et de conformité. Dans un premier temps. les coulis bénéficie- ront d'une autorisation de fourniture Loutilisation d'un coulis agréé permettra de Salfranchir de Fépreuve d'étude. Ley essais de fluidité et d'exsudation prévus au titre essais de convenance par le fascicule 65-A, resteront bien entenduy nécessaires Cotte note a é1é rédigée par R. CHAUSSIN - Direction Technique des Ouvrages d’ Art B. GODART - Division Fonctionnement et Durabilité des Ouvrages d°Art LEPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées) 58, boulevard Lefebvre 75732 Paris Cedex 15 J. LEFEVRE - Division des Grands Ouvrages - Centre des Techniques Ouvrages d'Art SETRA ( Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes) vance SETRA - 46, Avenue Aristide Briand, F-92223 BAGNEUX-FRANCE, ‘Téléphone : 01.46.11.31.31 - Télécopie : 01.46.11.31.69 Renseignements techniques : R. CHAUSSIN - LCPC/DTOA - Tél. : 01.40.43.50.91 B.GODART - LCPC/DFDOA - Tél, : 01.40.43,53.32 J. LEFEVRE - SETRA/CTOA- Tél. : 01.46.11.31.44 Bureau de Vente - Tél : 04.46.11.31.53 - 01.46.11.31.55 Référence du document : F 9648 - ISSN 1250-8705 Classification thématique au catalogue des publications du SETRA ; AD6 [Ce documenta dé at palo SETRA ire pour ie uss ou repro méme,arttemen ans son aot, AVERTISSEMENT : Cette série de documents est destinge 2 fournir une information rapide. La contrepartie de cee rapi dité est le risque d'erreur et la non exhaustivité. Ce document ne peut engager Ia responsabilité, ni de son auteur, ni de Vadmi- nistration, Les sociétés citées le cas échéant dans cette série He sont & titre | exemple d'application jugé nécessaire & la bonne compréhension du texte et sa mise en pratique

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