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Introduction
Les technologies cellulaires spécifiées par le 3GPP sont les plus largement déployées au
monde, avec plus de 2,6 milliards d'utilisateurs en 2008. La dernière étape étudiée et développée
en 3GPP est une évolution de la 3G en un accès radio évolué dénommé Longue Durée Evolution
(LTE) est un réseau central d'accès par paquets évolué.
Dans notre modeste projet nous allons se concentrer et parler sur la HSPA.
2. Definition
HSPA (High Speed Packet Access), aussi appelé 3G+ dans sa dénomination commerciale
est l’évolution de l’UMTS est la combinaison de deux protocoles utilisés en téléphonie mobile
pour améliorer les performances obtenues avec la 3G UMTS : le HSDPA et HSUPA.
Les débits 3G actuels en flux descendant (environ 384 Kbps, et jusqu’à 2 Mbps selon les
normes) seront portés à 14 Mbps (débit maximal selon les normes) sur les systèmes HSDPA de
première génération. Les opérateurs pourront ainsi prendre en charge un nombre beaucoup plus
important d’abonnés haut débit sur la même fréquence radio (porteuse), et garantir à ces
derniers une utilisation optimale des services multimédias existants ou à venir.
HSUPA (High Speed Uplink Packet Access)
Est une mise à jour des réseaux WCDMA/UMTS/HSDPA. Il apporte des améliorations
de type HSDPA au flux ascendant des connexions et permet ainsi d’obtenir des débits de
chargement (upload) pouvant atteindre les 5,8 Mbps. Le HSUPA est considéré comme le
successeur du HSDPA qui permet d’obtenir des débits très élevés mais uniquement sur le flux
descendant (download). Le HSUPA devrait être normalisé par le 3GPP dans la spécification
UMTS Release 6. La technologie HSUPA permettra l’interactivité " peer-to-peer " : l’utilisateur
pourra par exemple envoyer une vidéo MPEG-4 de 60 secondes (24 images par seconde,
résolution 600 x 400 de type télévision) en seulement 16 secondes ! mais aussi la VoIP .
De la même façon que les réseaux 2G ont connu une évolution en débits entre le mode
GPRS et l'amélioration EDGE, les réseaux 3G UMTS ont un mode amélioré qualifié
de 3,5G (ou 3G+ chez certains opérateurs) sous la forme de la technologie HSDPA.
5.1.1. Présentation
HSDPA est un protocole pour la téléphonie mobile parfois appelé 3,5 G, 3G+, ou encore
turbo 3G dans sa dénomination commerciale.Il offre des performances dix fois supérieures à la
3G (UMTS R'99) dont il est une évolution logicielle. Cette évolution permet d'approcher les
performances des réseaux DSL (Digital Subscriber Line). Il permet de télécharger (débit
descendant) théoriquement à des débits de 1,8 Mbit/s, 3,6 Mbit/s, 7,2 Mbit/s et 14,4 Mbit/s. Il
est basé sur la technologie de communication WCDMA définie par la norme WCDMA 3GPP
Rel. 99 (3rd Generation Partnership Project Release 99). Il est le lien descendant du réseau
vers le terminal à haut débit en mode paquets.
Elle est une amélioration radio du lien descendant qui permet d'offrir du très haut débit
en téléchargement (jusqu'à 14,4 Mbps en théorie, 3,6 Mbps en pratique avec la Release5. Avec
la Release 6, le débit passe à 7,2 Mbps). Pour les transferts en voie montante, c'est le canal DCH
de l'UMTS qui est utilisé (128 kbps en Release 5, 384 kbps en Release 6).
Deux canaux physiques sont utilisés : le HS-PDSCH pour la transmission rapide des données
et le HS-DPCCH pour le contrôle des commandes. Sur le HS-PDSCH, les utilisateurs d'un
même Node B se partagent les intervalles de temps et les codes. Le HSDPCCH est utilisé pour
transporter les signaux d'acquittement pour chaque bloc transmis. Il indique également la
qualité du canal (CQI), le schéma de codage et la modulation utilisée.
Le HARQ ( Hybrid Automatic Repeat reQuest) est un mécanisme qui permet de limiter et
corriger les erreurs de transmission grâce à la redondance de la couche physique et à la
retransmission de la couche liaison de données. L'émetteur envoie un bloc d'informations et
attend une acceptation ou un refus du récepteur. Afin d'obtenir une acceptation rapide, un
processus de différentes demandes est lancé en parallèle. En cas de demande de retransmission,
suite à des données reçues incorrectes, les informations sont combinées entre l'original et la
nouvelle transmission pour obtenir le message entier.
En HSDPA, il n'y a pas de Soft Handover. La mobilité est permise par le mécanisme HS-
DSCH Cell Change. Par conséquent lorsque l'usager se déplace et qu'un Hard Handover est
exécuté, cela se traduit par un passage en Compressed Mode et donc une interruption du trafic
durant quelques secondes. Le Compressed Mode permet de réserver des ressources pour
permettre au mobile de réaliser des mesures sur les cellules voisines avant de sélectionner celle
ayant le meilleur champ.
L'AMC désigne l'adaptation dynamique du schéma de codage (et donc du débit) en fonction
des conditions radio. Le mobile remonte le CQI au Node B qui réajuste le schéma de codage
toutes les 2 ms : choix d'un codage plus ou moins protecteur avec plus ou moins de redondance,
choix d'une modulation QPSK ou 16 QAM. La modulation QPSK (Quadrature Phase Shift
Keying) permet de coder 2 bits par symbole. En revanche la modulation 16-QAM (Quadrature
Amplitude Modulation) permet de coder 4 bits par symbole, ce qui augmente considérablement
le débit. Par contre cette modulation n'est possible qu'en présence de bonnes conditions radio
car peu tolérante aux erreurs.
En UMTS, l'établissement de la transmission par paquet se fait à partir du RNC, tandis qu'en
HSDPA, elle se fait à partir du Node B. Cela permet de réagir beaucoup plus rapidement,
notamment grâce à un TTI (Transmission Time Interval) plus court. Ainsi, chaque utilisateur
dispose du même temps mais grâce à l'AMC, le schéma de codage est propre à chacun ce qui
lui permet d'obtenir le meilleur débit possible en fonction de ses conditions radio.
Le TTI (Time Transmission Interval) est l'intervalle entre la transmission des blocks de
données. D'une durée variable de 10 ms à 80 ms en UMTS, il passe à 2 ms en HSDPA ce qui
permet de réagir plus vite en fonction des conditions radio, d'adapter le schéma de codage plus
régulièrement et de supporter un trafic et un nombre d'utilisateurs plus importants.
5.2.1. Présentation
L'accès à internet à haute vitesse via des mobiles est le défi des opérateurs pour ces
prochaines années. Les utilisateurs devenant de plus en plus mobiles, les réseaux de téléphonie
mobile doivent devenir aussi performants que les accès à internet par le réseau fixe. Si en l'an
2000, tout le monde pensait que la téléphonie mobile de troisième génération (3G ou UMTS)
allait ouvrir la voie à la vidéoconférence, en 2007, après le flop de cette application, les vrais
besoins se sont révélés être dans l'échange de données entre mobile et fixe. Et vice-versa.
5.2.2. Technologie
Le Consortium 3GPP, lancé en 1998, a anticipé les attentes des utilisateurs et a publié les
spécifications de la technologie HSUPA dans la << Release 6 >> du standard UMTS. Ces
nouvelles définitions font suite aux spécifications HSDPA dans la série HSPA. Pour sa part, le
réseau de quatrième génération risque fort d'être basé sur la norme à venir HSOPA.
Pour répondre aux besoins de certaines applications critiques, l'architecture HSUPA permet une
réduction de l'intervalle du temps de transmission à 2 millisecondes, correspondant à 3
«Timeslots» contre 10 millisecondes normalement dans un lien radio standard composé de 5
«subframes». Toutefois, cette réduction de temps n'est pas obligatoire dans cette technologie.
5.2.4. Différents nouveaux mécanismes nécessaires
6. HSPA vs UMTS
Downlink HSDPA
Uplink HSUPA
L’HSPA offre des débits-crête bien supérieurs jusqu’à 14 Mbit/s dans le sens descendant
et 5,4 Mbit/s dans le sens montant avec une réduction des délais.
Les principes clés de HSPA sont :
Retransmissions rapides PHY : HARQ
Ordonnancement fait par la station de base
Trames plus courtes (2ms - DL et 2 ou 10ms - UL)
Modulation et codages améliorés ; adaptation dynamique
Dans le sens descendant