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ATLAS, -PLANTES DE FRANCE. UTILES, “NUISIBLES ET ORNEMENTALES 4 400 PLANCHES COLORIEES REPRESENTANT 450 PLANTES COMMUNES Aveo de nombreuses.tignres de détail | BTN TEXTE EXPLICATIF DES pnopnitrés DES PLANTES, DE LEURS USAGES ET APPLICATIONS: ex MDRCINN, AGRICULTURE, WonTICULTUNE DANS L'INDUSTRIE, 1°ECONOMIA DOMRSTIQUE, RTC. ae A. MASCLEF, . - . Complément de la NOUVELLE FLORE de MM. Gaston BONNIER et Georges de LAYENS TOME PREMIER Texte a PARIS) LIBRAIRIE DES SCIENCES NATURELLES , PAUL KLINCKSIECK, EDITEUR 82, rue des Ezoles (en face de la Sorbonne) 1893 Taxonomic literature | A selective guide to botanical publications and © collections with dates, commentaries and types Frans A. Stafleu and Richard S. Cowan Second edition Taxonomic Literature refers to the title filmed here as follows: Masclef, Amédée (1858-)), Freneh clergyman and botanist, tache Séminaire of Array Mtéstlef) the Petit. © 5579: -Ailas des plantes de France wiles, nuisibles et ornementales, 400 planches color Teprésencant 450 plantes communes avee de nombreuses figures de esplicatifdes propriétés des plantes, de leurs tsages ¢ re, horticulture, dans Pindustrie, Peeouomie domest par A. Mas de ly Nouvelle tlore de MM.-Gasion Bonnier et de Layeas. Paris (Librairie d aturcites, Paul Klincksieck, ...) [1890+] 1893. text and atlas, Qu. (cas pl. F Fol. 4, texte: 1Bo0-1893 (p. 8 15 Jul i891), p. [1 ]-8, [1]-367, [goth inde Vol. 25 plates( 1): 1890 (tp. 1891-1893, p. [isi], pl. 1-200 (col, Val. 3, plates(2): [18g2-] 1893 (t.p.), p. [itil], pl 201-go (id) Cupies: G, MO. NY, USDA.” Published in go partsof 10 plates each, with 8 p. text, 1891 Bo. Party 1-12 were already announced by Bot. Zeit. on 26 Sep 18go, The NY copy has title-pages for vols, 2 and 3 dated 1893. Past 1 came out Jan 1890 (ObZ 1 Feb 1890) ALA MAME LIBRAIRIE Ouvrages couronmés par TAcadémle doe sciences ot par 1a Société wagrieulture de France, Nouvelle Flore pour la détermination facile des plantes, sans mots techniques, aver 2145 figures inédites, par M. Gaston Bo: Sorboune, et eR, professcur de Botanique A la 4. de Lavuns, lauréat de 'Académie des Sciences, 3° édition, tevue et augniontée, { volume de poche de 324 pages. Avec reliure anglaise ; prix, tranco. . B fr. Flore du Nord de la France et de la Belgique, avec 2282 figures dans le tewte, par les mémes auteurs. 2° édition, revue et augmentée, Avec reliure aise ; prix, franco... in NAZUE. — Coeur, Imprimerie Catrt. M. GASTON BONNIER PROFESSEUR DE DOTANIQUE A LA ‘FACULTE DES SCIENCES bi’ PARIS Hommage de profonde reconnaissance. A, MASCLER, { : Un_ouvrage de botanique présenté ‘an public comme le, Coimplement de la Novvante Fcone de Mi. Gaston Bonnier et Georges de Layens n'a pas. besoin de préface. Son but est tout indiqaé. Avec la Nouvette Fiore, eit effet, grice a la suppression de la plupart des mots techniques et aux nombreuses figures intercalées dans le-texte, toutes les personnes qui s‘intéressent aux plantex peuvent en apprendre Je nom. Mais dans ce manuel dherborisation, d'un prix si modique, on ne poivait évidem- ment pas introduire de ces belles planches en couleur qui, dans_un livre de botanique, sont comme de véritables portraits permettant a tous de reconnaltre, d'un coup d’cil et sans aucune étude des caractares, les’ plantes qu’elles repré- sentent; de plus il était égatemont impossible aux auteurs de s'étendre sur les propriétés et les usages des plantes que l'on aime généralement, 4 connattre en’ détail. Gest en ce sens que notre Areas pss No PLANTRS_of France. vient compléter la 00 planches de Vouvrage représentent en grandeur naturelle et, avec ours eproduites $50 plantes communes. Ces plantes n'ont pas &ié priges au hasard: Pour permetire aux commencants ct aux amateurs de trouver facilement le nom-de-n'importe quelle plante, nous avons ‘choisi avec grand soin, dans chaque famille et dans les genres principaux, les.espéces lés plus caractéristiques; comme l'on arrive & la connaissance-de ces espices par la seule inspection des planches, il devient dés lors facile, en s’en servant comme d'un terme de comparaison, de déterminer avec une flore les autres espaces qui leur ressemblent plus ou moins. En outre les espaces figurdes sont toutes des plantes utiles, nuisibles ou ornementales, c’est-~i-dire qu’elles servent 4 Y’alimen- tation de homme ou des animaux, sont employées en médocino, dans l'industrie, es arts et Téconomie domestique, ou bien sont vénéneuses ou nuisibles aux cultures, ou encore sont utilisées pour la décoration des jardins et des pares. Nous donnons dans le texte un exposé detaillé de toutes ces. diverses. propristés ‘ou applications. Quand il s'agit de plantes cultivées nous décrivons toujours les variétés les plus estimées. D’autre part, quand nous parlons des propriétés et applications médicales, nous avons évité avec le plus grand soin de nous servir de cortains termes qui souvent empéchent de mettre les ouvrages analoguos entre les mains de tout le monde, eae classification adoptée dans VArtAs pes eLaNtEs pk France est celle qui est géndvalement. sujvie dans les flores francaises. Nous nous sommes attaché & nemployer, pour les familles, les genres et Tes espices, que des noms francais et Jatins connus de tous, et nouis avons éearté tous les synonymes-nouveaux ou hizarres admis par certains auteurs. Pour les noms vulgaires, au contraire, comme ils varient avec les différentes régions, nous nous sommes elforcé de citer tous ceux qui sont le plus génératement employés. Les descriptions, complétées ailleurs par lexplication des diverses figures de détail des planches, sont tres abrégées, mais nous renvoyons pour chaque espéce aux caractéres donnés par la Novvexte, Fiong; c'est ce quindique Vabréviation N. FZ. Enfin nous n'employons aucune expression scientifique qui ne soil. exptiquée dans.le vocabulaire de cet onvrage. En terminant cet avant-propos, il estde notre devoir de renouveler nos plus vils remerciements aux savants auteurs de la Novvente Fuone, qui ont bien voulu nous permettre de présenter notre Atlas comme ie complément de leur ouvrage, et AM. Paul Klincksieck qui, pour aider & développer de plus en plus le goit de Ja botanique, n'a pas hésité a éditer a grands frais et & vendre bon marché TAtLaS Des PLaxrRs DR Franci Keole pratique des Hautes-ftud (Laboratoire de botanique de Ia Sorbonne.) 415 juillet 1891. A. MASCLEP. ATLAS PLANTES DE FRANCE UTI SIBLES ET ORNEMENTALES FAMILLE DES RENONCULACEES Pl. 1. —CLEMATITE VIGNE-BLANCHE CLEMATIS VITALBA L. — NW. Fl. p. 5. Clématite des hates, Clématite britante, Viorno, Vigne-blanche, Borceau ‘et Chevenx de la Vierge, Herho aux gueux, Barbe du hon Dieu, etc. Arbuste lige grimpunte, commun dans les buissons, les haies, les’ bois et sur les coteaux arides, — Fleurit tout été. La Clématite Vigne-blanche, est : L. utile, 1°) en médecine. — Ses feuilles vertes, pilées et appliquées sur, la peau, y produisent des rougeurs, de l'inlammation et méme des plaies superficielles,comme de véritables vésicatoires ; dans'ces conditions elles peuvent guérir de la goutte et des rhumatismes. Leur émploi, qui demande ailleurs cerlaines précautions, est fort négligé depuis les progrés de la thérapeutique moderne; plusicurs médecins éminents conseillent eepen- dant de les substituer, dans la médecine poptilaire, aux cantharides, dont elles ne présentent pas les inconvénionts. Cette action inflammatoire éhergique, tail utilisée autrefois par cerlains mendiants pour produire i -2— sur leur corps des uledres superficiels, facilement guérissables, dostinés & exciter la commisération (Herbe aur gueur). — Une infusion prolongée de feuilles écrasées dans de Vhuile, est assez effieace contre la gale; mais le reméde est trop irritant et améne’ souvent d'autres éruptions dangereuses. . . 2°) dans Vindustrie, —On fabrique un assez beau papier avec les longues aigrettes plumeuses qui surmontent les fruils. — Les rameaux, tres flexi- bles, servent quelquefois & faire des panie 3°) comme plante alimentaire.-— Dans certains pays on mange, en guise dasp»rges, les pousses trés jeunes, encore dépouryues de propriétés vési- cantes et vénéneuses. . 48) comme plante fourragére. —~ Dans quelques cantons pauvres,on tire parti des jeunes branches pour nourrir ies animaux de grande taille. 5*) dans Véconomie domestique. — On peut utiliser les rameaux comme liens. II. nuisible. — Les parties fratches ronferment un principe vénéneux spécial, tres actif; il faut done éviter soigneusement de les employer & Vintéricur comme purgatif, car le reméde est trop dangereux et devient, pour la tHoindre erreur de dose, un poison tres violent qui cause les plus grands troubles dans tout le systeme digestif. IIL. ornementale. — La Clématite Vigne-blanche, grace a son feuillago abondant et a ses longues grappes de fleurs blanches, est d'un trés bon effet pour couvrir les berceaux et les tonnelles rustiques, pour garnir les haies et masquer les broussailles. == Expuicarion vp 1a rtaxcne 4. — A) Rameau fleuri, en grandeur naturelle ; 4) coupe longitudinale d'une fleur agrandie ; 2) éamine ; 3) pistil ; 4) fructification compléte a carpelles nombreux surmontés d’aigrettes; 8) un carpello isolé et fendu pour montrer la graine, Pl 2. — ANEMONE PULSATILLE ANEMONE PULSATILLA L. (Pulsatilla vulgaris Mitt.) — N. Fl. p. 6 Pulsatille commune, Herbe aux vents, Fleur de Paques, Fleur aux dames, etc. Plante herbacte, vivace, de4a & décimitres de hauteur, se plaisant dans les endrojts battus par les vents ; elle est assez commune sur les pelouses décou- vertes des bois sablonneuc et sur les coleaur ealcaires aur environs de Paris, , —3e dans Vest, Couest et le centre de lu France, mais beaucoup plus rare ailleurs, en particulier dans ‘la région méditerranéenne. — Fleurit en. mars et avril, L'Anémone Pulsatille est : I. nuisible. — Ses feuilles et surtout sa gouche vivace, ligneuse, con- tiennent un poison violent, appelé anémonine, qui détermine sur la peau une irritation trés vive et cause a l'intérieur de grands troubles digestifs, circulatoires ot respiratoires. Les habitats des campagnes doivent done bien se garder d’employer cette plante, sans discernement, contre la coque- luche, la*paralysie et les uleérations. —- Le principe vénéneux disparatt par la dessiccation ot la cuisson. If. utile. — Ses préparations pharmaceutiques sont quelquefois pres- crites contre certaines inflammations. — La médecine homéopathique en fait usage contre la migraine, les coliques, ete. III. ornementale. — Ses belles fleurs d'un violet pale ou un peu noiratre, conviennent admirablement a la Aécoration printaniére des talus et des rochers naturels ou artificiels. On peut aussi les cultiver dans les parterres, au milieu des nombreuses variélés d'autres anémonos employées par les fleuristes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 2. — A ct B) Plante entiére en grandeur naturelle, pendant et aprés la floraison; 4) coupe théorique horizontale de la fleur montrant Ia position relative de ses différentes parties ; 2) coupe longitudinale de la Sou 3) étamines; 4) pistil; 8 ot 6) un carpelle entier avec son aigrette plumeuse et un autre fendu pour faire voir la graine. Pl. 3. — ANEMONE DES BOIS ANEMONE NEMOROSA L. — WV. Fl. p. 6 Anémone sylvie, Sylvie, Fleur du Vendredi-Saint, Paquette, Sanguinaire, ~ Renoncule des bois, Bassin blanc ot purpurin. Plante herbacée vivace, de 1 décimétre environ, tres commune dans les bois et au pied des haies. — Fleurit en avril. L’Anémone des bois est : I.-nuisible. — lle renferme plus d’anémonine que V'Anémone Pulsatille test, par conséquent, plus Acre ct plus vénéneuse. Elle est trés dangorause pour les animaux, surtout les moutons, qui la broutent quelquefois & cause a4 de sa précocité ot dela rarcté d'autres herhages ; elle peut facilement pro- duire la mort. L'empoisonnement se manifeste par des convulsions et des hémorragies (Sanguinaire). II. utile. — Ses proprittés vésicantes ont Gté, souvent employées dans Ia médecino populaire pour guérir de la teigne ct des rhumatismes ; il est pradent de ne pas se servir dun médicameut aussi dangereux. TIT. ornementale. — File peut étre employée dans les pares et les grands jardins la décoration des endroits boisés et couverts, quelle égaye des la fin des grands froids par ses leurs délicates, blanches, roses, lilas ou violacées. — On cultive, enparterres ou en bordures, une variété a fleurs doubles. == Exuicarion pp ua piaxcnr 9. — A) Plante entiére avec sa tige souterraine, vivaee, en grandeur naturelle; | ct 2) fleurs diversement colarées ; 3) coupe de la flenr; et 5)tamine ct pistil isotés; 6) fruit avec tous ses carpellos ; 7 et 8) car- pelos grossis, Pun ouvert pour montrer Ja graine, Pl. 4. — PIGAMON JAUNE THALICTRUM FLAVUM L. — N. Fl. p. 6. Fausse Rhubarbe, Rhubarbe des pauvres, Rue des prés. Plante herbacée, vivace, de 1 métre et plus de hauteur, commune dans les prairies humides, les mavais mal desséchés et au bord des fossés, dans presque toute la France. — Flewrit en juin et juillet. Le Pigamon jaune est : L. utile, 4) en médecine. -—- Les parties souterraines, et aussi un peu les fouilles, sontlaxatives et purgatives; elles peuvent remplacer la rhubarbe, mais a dose triple. 2°) dans l'industrie. — Toute la plante renferme une matitre colorante (maerocarpine) qui peut teindre la Jaine en jaune. 3°) comme plante fourrayire. — Les bestiaux la broutent dans los prés, mais c'est une plante dure qu’ils recherchent peu et qui donne un foin de mauvaise qualité. Il. fiuisible. — Les parties souterraines du Pigamon jaune contionnent un principe vénéneux nommé thalictrine; mais ce principe est loin d'y étre aussi abondant que dans d'autres especes du méme genre. age = IT. armemiental. — ‘Il doit étre' recherché pour garnir. et décorer dans les pares, les ilots et les terrains humides, ombragés; ses grandes toulfes, son feuillage découpé, l'abondinee de ses fleurs & nombreyses éta- mines d'un beau jaune, y produigent un trés bon effet, mémes grande distance. . = EXPLICATION DB LA PLANGHE 4. — A et B) Partie inférieure ot sommité flenrie de la plante, en grandeur naturelle; 4) fleur agrandie et 2) coupée enlong;.3, 4) carpelles -grossis, Yan entier et ‘autre coupé longitndinalement pour montrer la graine, Pl. 5. — RENONCULE ACRE RANUNCULUS ACRIS L. — N. Fl. p. 4. Bouton d'or, Bassin d’or, Bassinet, Renoncule des prés. Plante herbacée, vivace, a tige dressée, haute de 2 @ 8 décimétres, trés commune duns toutes les prairies, qu'elle émaille de ses brillantes fleurs d'un jaune d'or. — Fleurit principalement en mai et juin. La Renoncule Acre est : I. nuisible. — Comme son nom lindique, elle est Acre, caustique ot irritante; cest une plante vénéneuse qui produit chez les animaux de nom- breux cas d’empoisonnement, se manifestant par des. coliques, des convul- sions, de la paralysie et amenant souvent la mort par l'inflammation des organes digestifs. Ses fleurs sout les parties les plus dangoreuses; apres viennent la tige et les feuilles. Elle perd heureusemient ses propristés toxiques par la desiccation, sans quoi la plupart des foins seraient inutili- sables. : Nuisible aux bestiaux, elle Vest done aussi ala composition des prairies, ot olle dst tras difficile & détruire. Le meilleur moyen est de fumer vigou- reusement pour développer davantage les honnes plantes fourrageres et la faire étouffer. IL. utile. — Ses propristés vésicantes et purgatives, autrefois fort en vogue dans Ia médecine populaire, ne sont plus utilisées aujourd’hui. IIT. ornementate. — Tout le monde connatt sa variété & fleurs doubles obtenue par la culture et répandue dans les plates-bandes et les massifs sous le nom de bouton d'or. = Expuication pg a PLancit: 8. — A, B) Différentes parties de Ja plante, on. grandeur naturelle; 4) une fleur coupée longitudinalement et agrandie; 2) un ps oe fale avec son nectaire A Vonglet; 9) hase du pétale, avec une étamine ot Mécaille du nectaire; 4) carpelles et éamines; 5, 6, 7) carpelles, Pl. 6. — RENONCULE RAMPANTE RANUNCULUS REPENS L. — , Fl. p. 4. Bassinet, Pied de poule, Pied de cog. Plante hevharée, vivace, a tige colwhée ala base, haute de 2 a 8 décime- tres, commune dans les prairies, au bord des fossés et des chemins dans les terrains humsdes. — Fleurit tout le printemps et tout U été. La Renoncule rampante est : I. utile, 1s) comme plante fourragére. — Beaucoup moins Acre que Vespice précédenta, elle est recherchée par les animaux a l'état frais. 2°) dans Céconomie domestique. — Dans certains pays on fait euire les feuilles pour la nourriture des oiseaux de basse-cour, en particulier des jeunes dindons. “qr, nuisible. — File perd la plupart de dessiee 5 propriétés fourragéres par la ation; elle est doue nuisible aux prairies en ce sens qu'elle prend Ia place d'autres planles fourragéres de meilleure qualité et qu'elle épuise le sol. Elle est tres difficile & détruire, & cause de ses longues tiges rampantes qui la multiplient de tous e6tés en émettant des racines. Til. ornementale. — Les fleuristes ont oblenu une variété a fleurs doubles, nommée bouton d'or comme celle de Ja Renoncule dere, et égalemcat cullivée en bordures, dans les plates-bandes et les parterres. EXPLIGATION DE LA PLaNcuE 6. — A) Plante flourie en grandeur naturelle; 4) exted- mil (un rameau fructilié (earpelles) ; 2) coupe théorique pour mont tip des différentes parties de la fleur dans les Renoncules. Pl. 7. — RENONCULE DES CHAMPS RANUNCULUS ARV: Bassinet gos champs, Gratteron, SIS L. — N. Fl. p. 4, Plante herbacée, annuelle, haute de 2a 4 d&cimetres, res commune daria lus mvissons des terrains maigres, — Flewrit on mai et juin. ey ate La Renoncule des champs est une plante exclusivement + nuisible, 1°) 4 la culture, + Non-seulément elle épuise la terre, mais ses fruits épineux, mars en méme-temps que le bié, l'avoine et les autres céréales, se mélangent avec pendant le battage, en diminuent la valeur marchande et rebutent les chevauk. C'est une espice tres difficile a faire disparaltre, ses graifos étant rapportées dans les champs avec les fumiers ou lés semences. : 2) comme plante fourragére. — Trés Acre et vénéneusé quand elle est verte, elle peut empoisonner les bestiaux & qui l'on donne en fourrage les chaumes verts auxquels elle est mélée.. i Expucation pe xa paxcrs 7, — A, B, C) Plante Neurie et fructifiée, grandeur naturelle ; 4) un carpelle mar grossi, avec ses tubercules ou pointes. Pl. 8. — RENONCULE LANGUE RANUNCULUS LINGUA L. — NW. Fl. p. 5. Grande Douve. Belle plante vivace, aquatique, haute de 1 métre et plus, assez répandue dans les marais, au bord des étangs et des fossés dans une grande partie de la “France, mais rare-dans~ certaines régions, en particulier dans le plateau centralet dans le midi. — Fleurit de mai en juillet La Renoncule Langue est I. nuisible. — Elle est acre et vénéneuse, comme la Renoncule dere, mais moins nuisible aux animaux & cause de sa présence on debors des paturages proprement dits. Une fois séche ‘et fauchée, elle perd ses pro- priétés vénéneuses, mais fail un trés mauvais foin, IL. ornementale. ~ Graco sa grande taille, & ses fouilles larges et Jongues et surtout a sés grandes flours d’un beau jaune, luisant, ello convient admirablement dla décoration des rividres ot des pieces d'eau. = Exexicatton ve 1a pLaciig 8. — A et B) Fragments divers de le plante en grandeur naturelle (feuilles aériennes ot submnergées) ; 1) carpelle grossi, Pl. 9. — RENONCULE AQUATIQUE RANUNCULUS AQUATILIS L. (Batrachium aquatile Wom.) — NV. Fl. p. 5. Grenouillette. Plante aquatique, virace, a lige submergée tres rameuse, de 1 décimetre 4 metres de longueur, @ feuilles complétement submergées et alurs toutes finement divisées en lanidres capillaires, on a feuilles supéricures na- geantes, d contour arrondi, plus ow moins profondément découpées; tres com- mune dans les rividves et les marais. ~ Fleurit pendant tout le printemps et lee. | plusiva La Renoneule aquatique est : I. nuisible. — A ]'état frais elle est acre et vénéneuse. II. utile. — A l'état sec elle fait un assez bon fourrage, recherché pour les vaches laitidres dans certains pays, en particulier en Alsai MIT. ornementale. — Elle egt recherchée pour la décoration des ri- vidres et des pidces d'eau, of elf forme de tris beaux tapis d’un vert délicat, agreablement émaillés de fleurs blanches & nombreuses étamines dun beau jaune. EXPLICATION bE LA PLaNcut 9. — A, R) Fragments divers en grandeur natu le; 1) élamines et carpelles; 2) un pétale isolé, avec sa coloration jaune a et; 3) un carpedle Por Pl. 10. - RENONCULE DIVARIQUEE RANUNCULUS DIVARICATUS Scurank.(Batrackium divaricatum Scnun.). NFL p. 5. : Plante vivace,de 4 @ 4 décimétres, completement submergée, a feuilles toutes 3 Hlrvites disposées en disque arvondi; commune dans les ‘leurit en été. divisces en laniéres ti mares et les étangs. — Les propriétés et usages de la Renoncule divariquée sont les mémes-que ceux de la Renoneule aquatique. Au point de yue ornementat; alle convient surtout pour décorer les aquariuins d'appartements, & cause de son-—~ feuillage plus gracieusement découpé et de sa taille plus petite. “ == EXPLication vs LA rLancue 40, — A et B) Fragments en grandeur naturelle ; 4) fleur; 2) carpelle, PL 14. HA DES MARAIS. _. CALTHA PALUSTRIS L. — NV. Fl. p. 7. * Populege, Souci dean. Plante vivace, a tige herbacée haute de 1 a 4 décimétres, commune dans les lieu marécageuz, au bord des eau et dans les prairies humides, — Fleurit en avril et mai. Le Caltha des marais est; < 1. utile, 4°) dans Cindustrie. — Ses pétales, traités par l'alun, donnent une belle teinture jaune. 2) dans-'économie-domestique. — Ses boutons, confits dans le vinaigre, peuvent étre employés en guise de chpres. M1. nuistble. — Acre et vénéneux, il peut occasionner chez-les animaux qui le broutent, des accidents. analogues & ceux produits par les Renon- cules. On le fait disparattre assez facilement des prairies par un bon drainage. III. ornemental. — Sa rusticité, son mode de végétation en touffes trés fournies, la beauté de ses fleurs d’un jaune vernissé et brillant, le font rechercher pour orner le bord dos bassins et des pidces d’eau. Par une culture assez protongée, ses flours doublent facilement et alteignent 4 8 centimetres de diamitre. == Exruicatioy pp ta prancue 11, — A) Plante entiére, en grandeur naturelle; s}coupe d'une fleur; 2) étamines agrandies, vues sur les deux faces; 3 et 4) car pelles grossis, montrant le stigmate ét les ovules aa moment de la floraison ; 8) ensemble des carpelles aprés la chute des sépales colorés (les pétales man- quent dans le Caltha); 6) carpelles murs et ouverts, —— PI. 12. — NIGELLE DES CHAMPS NIGELLA ARVENSIS L. — N. Fl. p. 7. Patte d'Araignée, Niele, Poivrette, Cumin noir. Plante annuelle, de 1 a & décimétres de hauteur, croissant dans les mois sons des terrains arides ; répandue dans presque toute la France et trés abon~ dante dans certaines régions, — Fleurit de juin en aout, Ge — 10 — Celle espice est nuisible-aux morssons. _Ses_graines sont quelquefois employées dans l'économie domestique comme condiment; elles possédent une saveur assez analogue & celle dw poivre et une odeur qui rappelle celle du Carvi. Elles peuvent remplacer les graines de la Nigelle cultivée, connues sous le nom de Quatre-épices. = Exrnication pe 1a PLANcHR 4, — A) Plante entidre avec fleurs et fruits ; ct) pétale, sspale et Stamines, isolés et agrandis; 4) coupe du fruit encore montrant les ovules; 8) position relative des différents carpelles, coupe hovizontale; 6) un carpelle mar et ouvert; 7 et 8) graines, a P113. — HELLEBORE NOIR HELLEBORUS NIGER L. Rose de Noél, Rose d’hiver, Helléboro 4 flours roses. Plante herbacée, vivace, toujours verte, a feuilles passant Uhiver, haute de 243 décimetres, spontance seulement dans quelques localités montagneuses du midi; mais connue de tous d-cause de sa fréquence dans les jardins. — Fleurit de décembre en février et mars. L'Hellébore noir est : I. nuisible; — Ses diverses parties, vertes ou desséchées, contiennent un poison violent (Helléborine) qui peut-occasionner chez homme et les animaux des accidents mortels, préeédés ordinairement de grands trou- bles digestifs et de convulsions, et quelquefois foudroyants. IL. utile. — Sa tige souterraine, d'un brun noiratre (Helliture noir), a des propriétés purgatives d'une trés grande énergie. On l'emploie a faible dose et sous forme de poudre, mais trés rarement, A cause de énergie du principe vénéneux qui y est renfermé. Les rebouteurs se serveat souvent de ce reméde; ou ne saurait jamais trop dissuader certaines personucs erédules de recourir a cette médecine empirique presque toujours plus dangereuse que le mal Jui-méme. On ne peut parler des propriétés médicales de I'Hellébore sans se rap- peler ces vers du fabuliste : oe ee a es Btes-vous sage | Ma vommeére, il faut vous purger Avec quatre grains d'ifelléhore, ot penser & la‘célébrité dont jouissait cette plante chez les anciens pour gucrir de la folie. Mais personne ne croit plus aujourd'hui que 'Hellébore =m a soit, comme le disaient nos viex auteurs de botanique, « de grande effi- cace pour purger le cerveau et toute la teste ». Tit, orneniental, — G’est.une plante de parterre de premier ordre, d'autgnt plus recherchée que ses. grandes fleurs, d'un blanc rosé, s'épa- nouissent au milieu de hiver et résistent a Ia neige et avix gelées. Mise on pot et conservée dans les appartements, la Rose de Noél fleurit des le mois de noveribre. = Expuication pe 1a pLancue 43..— A) Plante entiére.avec sa feuille naissant sur la tige souterraine et son ramean fleuri; B) extrémité d'un rameau fructifié ; 4) coupe de Ia fleur : les sépales colorés sont coupés & la base, les pétales sont les potits cornets verdatres, en dessous des étamines; 2) ces pétales isolés, T'un grossi, autre en grandeur naturelle ; 3) étamine 5.4) pistil. Pl. 14. — ANCOLIE DES ALPES AQUILEGIA ALPINA L. Gant-de-Notre-Dame, Aiglantine; Clochetts, Cornette, Colombine, ete. Plante vivace, a tige herbacée haute de 34 6 décimétres, assez commune dans toure la région des Alpes, dans les liewe ombragés et les pdturages. — Fleurit en juillet et aut. L’Ancohe des Alpes est : I. muisible. — Les racines, la tige, les fouilles et surtout les graines sont vénéneuses. IZ. utile, 4°) dans Cindusirie. — On extrait de ses fleurs une couleur Dleue analogue a la teinture de tournesol et jouissant des mémes pro- priétés en présence des acides et des bases. 2) en médecine. — Linfusion de la plaate a joui autrefois d'une grande vogue comme calmant; on en fait trés peu usage aujourd'hui. II. ornementale. — Elle est recherchée dans les jardins pour la beauté de son feuillage et V'élégance de ses fleurs simples. On la cultive cn partorres et en plates-bandes, au miliew de nombreuses varidtés & flewrs doubles, plus curieuses mais cerlainement moins gracieuses; de VAncolic commune (N. Fl. p. 7). = Expuicarion pi ua mancux 44. — A et B) Partie inférieure-et sommité fleurie de Ia plante ; 4) un sépale.coloré comme les pétales; 2) un pétale prolongé infé- viedrement on éperon ; 3) pistil aveo une étaming. Pl. 15. — ACONIT NAPEL ACONITUM NAPELLUS L. — N. Fl. p. 7. Napel, Casque de Jupiter, Char de Vénus, Capuchon de moine, Tue-loup, etc. Plante vivace, a souches souterraines renflées et pivotantes, ressemblant & certaines variétés de navets et portant des tiges herbacies de 1 inétre et plus de hauteur, répandue principalement dans les lieux ombraigés des régions monta- gneuses, — Fleurit en juin et Yuillet. L’Aconit-Napel est : I. nuisible. — C’est une de nos plantes indigenes les plus dangereuses. Ses feuilles, ses fleurs, ses graines et surtout sa racine renferment un principe vénéneux (Aconitine) d'une trés grande énergie, qui améne rapi- dement la mort avee des phénomeénes comparables & ceux de l'asphyxie. Comme cette espece est tres répandue dans les jardins, on cite un grand nombre de cas d’empoisonnement d’enfants et de grandes personnes par suite de méprises ou d'imprudences. Les accidents sont relativement plus rares chez les animaux, qui évitent lAconit, dans les paturages, & cause de sa tres grande acreté; bon nombre de hestianx, méme de grande taille, comme Je boeuf et Je cheval, en ont cependant déja été victimes, Les Gaulois se servaient, dit-on, du suc de l'Aconit Napel pour empoi- sonner leurs fléches; certaines tribus sauvages de I'Asie I'ulilisent encore a cet usage. 6 Chose curieuse, 'Aconit Napel est d'autant plus vénéneux qu'il végite dans des contrées plus chaudes et plus méridionales. Dans les. régions tout & fait septentrionales, ses propriétés toxiques s'affaiblissent a ce. point, gu’au dire de certains botanistes, on peut en manger les jeunes pousses sans aucun danger. Le mémé phénoinéne se produit par une culture prolongée. I. utile. — L’Aconitine, malgré sa grande vénénosité, est trés elficaco contre les douleurs névralgiques, la toux et les rhumatismes. On la prescrit a dose toujours minime et calculée suivant le tempérament du malade, soit & l'état de dissolution aleoolique obtenue en faisant macérer la racing dans alcool, soit a l'élat cristallisé, III. ornemental. — L’Aconit Napel est souvent cultivé dans les jar- dins pour Ja beauté de son port, de son feuillage et de ses flours bleues irrégulieres, disposées en Jongues grappes terminates, Malgré tout Mellel produit, surtout dé loin, on ue saurail recommander sa culture, & cause du danger qu’elle présente. —ho : EXPLICATION DR LA PLANCUE 48. — A) Racine et hase de {a tige; B). sommité flenrie; 4) coupe’ d'une flour; 2) étamines-surmontées des deux pétales supé- riours cachés dans.Ia fleur sous Je sépale supérieur.en casque; 3) étamines; 4) carpelles; 8 et 6) carpelles coupés en tong et en travers; 7) carpelles mars; 8) graine, grandeur naturelle ét grossie, Pl. 16. — DAUPHINELLE CONSOUDE DELPHINIUM CONSOLIDA L. — M. Fl. p. 7. Pied d’Alonette, Eperon de chevalier, Bec d’oisean. Plante annuelle, herbacée, haute de 2 a 6 décimétres, commune dans toute dm Prance, dans tes moisans des terrains maigres.— Fleurit de juin ert apt, La Dauphinelle Consoude est : I.nuistble. — Ses graines, a dose élevée, sort’ vénéneuses, II faut la faire disparattre: des moissons a l'aide de sarclages répétés-et par le triage des graines de semailles. : Il. utile. — Ses graines purgatives sont peu omployées on médecine & cause de leurs propriétés toxiques. Leur solution aleoolique est quelque- fois preserite aux| asthmatiques. On les utilise en poudre ou en lotions, pour détruire les parasites de Ia peau. HI. ornementale. — Seméo dans les jardins, la Dauphinelle Consoude se modifie rapidement et produit de jolies variétds & fleurs doubles, bleues, blanches, roses, lilas ou panachées, - EXPLICATION DB LA PLANcHE 16. — A et B) Plante entiére, en grandeur natn- elle; 4) coupe de Ia fleur; 2 et 3) dtamines; & ct 3) carpelle unique-de la fleur, entier et coupé longitudinalement; 6) fruits mirs; 7! graine, en grandeur natu relle et grossie. Pl. 17, — AGTEE EN EPI ACTA SPICATA L. — 4. Fl. p. 7. * Herbe de Saint-Christophe, Herbe aux poux, Chasse-punaises, Faux Hellébore noir. Plante vivace, a tiges herbacées, hautes de 30 a 60 centinétres et feuillées seulement dans le haut, assez commune dans les bois de presque toute la France; rare aus environs de Paris, ~ Fleurit de mai én. juin, ue L'Aetée en Spi est : I. nuisible. — Ses diverses parties, mais surtout la souche vivace et Jes baies, sont vénéneuses. Elle produit cepondant peu d'accidents, grice 4 sa saveur Acre et & son odeur désagréable qui eartent les animaux et los personnes qui pourraiént so laisser tenter par ses beaux fruits noirs. AZ. utile. — Comme I'indiquent plusieurs de ses noms vulgaires, les propriétés Acres de I'Acice en épi sont ulilisées pour détruire les insecte: et les parasites. — Ses racines, purgatives comme celles de I'Hellsbore noir, sont peu employées en médecine, A cause de leurs propriétés vénd- neuses, III. ornementale. — L'Actée en épi produit un trés bon effet dans les lioux rocailleux ombragés et sur les talus Aénudés, entre les racines des gros arbres, EXPLIcaTION DE LA PIANCRE 17. — A) Partie souterraine et inférictire de la tige; B) sommité d'un rameau, feuille ct flours; C) fruits ; 1) fleurs agrandies, les sépales sont tombés dans celle qui est complitement. épanouie ; 2) pétale; 3) éta- mine; 4) pistil; 8 et 6) coupes du fruit; 7 ct 8) graines. FAMILLE DES BERBERIDEES + Pl 18. — BERBERIS COMMUN ‘DERBERIS VULGARIS L, — NW, Fl. p. 7 - , Epino-Vinette, Vinettier. Arbuste épineur, rameur, de A & 3 métres, répandu sur le bord dos bois, dans les haies et les Luissons, principalement dans les régions montagneuses. — Flewrit en mai et juin, Le Berbéris commun est : I. tile, 1°) en médecine. — La décoction del son écoree améro ost em- ployée comme tonique; on a quelquefois essayé d’en substituer l’extrait au quinquina, comme fébrituge, mais son action n'est pas comparable, 2°) dans l'industrie. — L'écorce, jaune en dedans, conlient une matiére = 5‘ colorante (Berbérine) qui, isolée, sert & teindie én jaune la laine, le coton, Ie fil, les cuits, ete. not Une belle couleur rouge a aussi été extraite du frait. Le bois sert & divers travaux de marqueteric. © 3) dans Véconomie domestique. — Les fruits murs ont une seveur aigre- lette tras agréable, comparable . celle de la groseille. On en fait: des confitures trés recherchées, des sirops et: des limonades. Fermentés avec Ie miel, ilsdonnent une espece d’hydromel. Confits dans le vinaigre, encore, verls, ils peuvent étre employés en guise de capres. Les feuilles sont une bonne nourrituré pour les chévres et les autres animaux qui ne se laissent pas rebuter par ses aiguillons. : IH. nuisible. — L'Epine-Vinette est un. arbuste éminemment nuisible a agriculture. En effet, Ie petit Champignon qui produit la rouille ot le charbon du-blé, ne peut se déyelopper et exercer ses rayages que s'il yégote au préalable sur les feuilles du Berbéris.. Il faut done éviter avec grand soin:de planter cet arbuste en haies dang le voisinage des mois- sons. Un décret. a d’ailleurs interdit sa culture eh France et ordonné sa destruction; mais il est loin d’étre compiétement observé. II. ornemental. — C'est un charmant arbuste d’ornement, recherché dans les jardins paysagers pour son feuillage et ses belles grappes-de fruits rouges. On a obtenu une variété a feuilles et d sépales d'ut rouge pourpré, du plus joli effet. A cause des inconvénients que l'on vient de citer, il. est prudent de n’en pas planter. ‘ = Expuication oe ta ptancug 48. — A) Rameau fleuri; B) rameau fructifié 5 4, 2et 3) fleurs agrandies, entiéres, coupées longitudinalement et on bouton; 4 et 8) Glamines; 6) carpelle avec son stigmate en forme de disque; 7) coupe du fruit; 8 et 9) graines, en grandeur naturelle et gro FAMILLE DES NYMPHEAG Pl. 19, - NYMPHEA BLANG NYMPHAA ALBA L. — NV. £l. p. 7. Neénuphar’& flours blanches, Lis des étangs, Lis d'ean, Volant d'eau, A _Herbo aux plateaux. Plante aquatiqie; & souche vivace trés grosse, @ feuilles longuement pétiglées

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