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Les études

qualitatives online…
Agalma
Quelles spécificités ?
Dans notre jargon professionnel, le « quali online » désigne l’ensemble des méthodologies qui utilisent le
média Internet pour mener des « entretiens individuels » ou réaliser des « focus groups ». Ces méthodologies
s’appuient généralement sur des plateformes privatives, spécialement conçues pour ce type de démarche et
auxquelles chaque participant accède grâce à un mot de passe.

Mais voilà… De prime abord, réaliser ses études qualitatives sur Internet n’est pas quelque chose qui va
totalement de soi dans la culture des qualitativistes, surtout en France. Cela implique en effet une rupture
décisive avec ce qui fonde l’imaginaire des études qualitatives, à savoir ce moment très particulier où
enquêteur et enquêté(s) se rencontrent physiquement pour construire ensemble une conversation riche et
instructive. C’est généralement de cette rencontre que nait la passion pour les études qualitatives, ce « goût
des autres » qui caractérise tout autant le professionnel que ses propres clients. Dans ce cadre, la richesse des
données recueillies tient à la spontanéité des échanges qui précisément ont cours au moment de cette
rencontre ; leur qualité est fonction de l’écoute réciproque des interlocuteurs (enquêteurs et enquêtés) et de
leur capacité mutuelle à se rendre disponible et ouvert. Des compétences que d’aucun appelle empathie !

Dans les études qualitatives online, cette rencontre a également bien lieu… Mais elle est d’une tout autre
nature ! Elle se caractérise essentiellement par une production textuelle et iconographique, dénuée de tout
élément corporel. Les échanges et les interactions online souffrent effectivement d’un manque cruel de «
matérialité » (de « réalité », diront certains !) Aucune dimension non-verbale n’est là pour soutenir les
échanges ; le ressenti et l’intuition sont suspendus à la seule lecture du texte et de son iconographie
(émoticônes, images, photos, vidéos...) C’est précisément cette absence qui fait rupture avec les études
qualitatives classiques.

Mais à l’expérience, force est de constater que celle-ci constitue une grande opportunité méthodologique !
L’absence de « matérialité » oblige en effet chacun des interlocuteurs à combler le déficit en précisant très
clairement le contenu de son discours. Chacun d’entre eux est contraint de nourrir en profondeur sa
communication afin de lever les risques potentiels d’ambigüité. L’enjeu est de taille ! Il s’agit de bien se faire
comprendre, en puisant dans les seules ressources que sont le texte et l’iconographie éventuellement associée.

Dans cette situation très particulière, les données se construisent comme des témoignages (individuels et
partagés) ; et leur richesse repose moins sur la spontanéité des échanges que sur la réflexivité des locuteurs :
cette compétence dont on fait tous naturellement preuve lorsqu’il s’agit d’analyser nos propres manières de
faire, de penser et d’agir. Des échanges réflexifs donc, qui instruisent très vite entre chaque locuteur une
relation de nature foncièrement sympathique .

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En bref... Voilà comment synthétiser respectivement les spécificités de chaque approche :

Méthodologies d’études qualitatives Méthodologies d’études qualitatives


OFFLINE ONLINE

Recueil d’une parole « spontanée » : Recueil d’un discours « réfléchi » :


 Communication totale engageant le  Communication uniquement textuelle
corps et les mots et iconographique
 Compréhension intuitive  Compréhension littérale
 Relation empathique  Relation sympathique

Dans une situation « Réelle » : Dans une situation « Virtuelle » :


 Des interlocuteurs « concrets » /  Des interlocuteurs « modélisés » /
clairement identifiés totalement anonymes
 Dont les interactions sont régulées par  Dont les interactions sont uniquement
tous les codes de la vie sociale régulées par les codes du discours

Et situer chacune d’elles dans leur complémentarité :

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Quels intérêts ?
En termes purement fonctionnels, l’intérêt des études qualitatives online réside sur un certain nombre de
points clés.

1. La délocalisation. Avec Internet, les limites géographiques disparaissent. Potentiellement, toute personne
ayant un accès Internet peut être recrutée pour participer à une étude qualitative online. C’est aujourd’hui en
France, selon Médiamétrie, près de six français sur dix ! Aussi la forte démocratisation d’Internet permet-elle
de sortir des grands centres urbains et d’accéder à des territoires souvent délaissés dans les études qualitatives
classiques, des banlieues les plus éloignées aux campagnes les plus reculées. Notons dans la même logique que
les études internationales se trouvent grandement facilitées.

2. Les modalités d’expression. Nous l’avons vu plus haut, les études qualitatives online produisent des
témoignages qui reposent essentiellement sur du texte. Mais ces témoignages peuvent être accompagnés de
supports multiples ; les participants peuvent en effet très facilement y adjoindre des images, des photos ou
vidéos personnelles (webcams)… Autant d’éléments qui à la fois donnent à voir leurs styles de vie ou leurs
pratiques, et qui illustrent leurs perceptions et leurs représentations.

3. La combinaison « Individuel » / « Collectif ». Les plateformes utilisées permettent de filtrer très


précisément ce que chaque participant voit ou ne voit pas. A tout moment, le modérateur peut choisir entre
poser des questions collectives qui s’adressent à tous les participants, solliciter sur certains points seulement
quelques sous-groupes identifiés, ou encore mener une investigation purement individuelle (« one to one »)
auprès de tous ou uniquement auprès de certains. La distinction entre « logique d’entretien » et « logique de
groupes » ne tient ici qu’à quelques clics ; ce qui autorise des combinaisons nouvelles et inédites.

4. La standardisation des questions. Que ce soit individuellement ou collectivement, tous les participants sont
soumis aux mêmes questions, présentées et formulées exactement de la même manière. Même si plusieurs
modérateurs sont mobilisés sur l’étude (en intervenant éventuellement sous le même pseudonyme), en-dehors
des relances individuelles qu’ils peuvent faire, chacun utilise un seul et unique script d’animation. Plus qu’un
guide, celui-ci reprend par écrit tout ce que pourrait dire oralement un animateur s’il était en situation de face
à face ! Aussi les biais potentiellement liés à des différences d’animation sont-ils ici quasi inexistants.

5. Les supports de test. Techniquement, il est possible de présenter tout type de supports, dès lors bien sûr
qu’ils sont numérisés : animations flash, vidéos, boards (visuels, concepts, offres commerciales…) Mais
également bien sûr des sites Web ! Sur la plateforme d’Agalma, ces supports sont visualisés dans un pop up
spécialement conçu pour protéger le code source ; ils ne peuvent donc être en aucune manière téléchargés par
les participants !

6. L’accès client. Les clients possèdent des droits d’accès spécifiques qui leur permettent de suivre l’intégralité
des échanges. Ils ne peuvent pas intervenir directement dans l’animation ; ils sont obligés de s’adresser
d’abord au modérateur. Toutefois, pour des plateformes animées dans un esprit collaboratif, les droits d’accès
sont plus ouverts. Les clients sont alors invités à publier leurs propres messages, et à interagir avec les
participants. Cette approche se révèle particulièrement mobilisatrice, tant pour les participants que pour les
clients eux-mêmes.

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D’autres avantages sont parfois évoqués pour présenter les études qualitatives online ; on pense assez
spontanément qu’elles sont moins chères, plus rapides, plus faciles… Or sur ces différents points, la différence
avec les études qualitatives classique n’est pas toujours évidente. Il s’agit de questionner ces quelques idées
reçues !

1. Sur les délais de réalisation. Les délais de recrutement sont sensiblement les mêmes que pour une étude
qualitative classique. Quant à la durée du terrain, elle dépend très directement de la méthodologie choisie (cf.
plus bas). Le seul point sur lequel les méthodologies online sont plus rapides concerne les délais de
retranscription ; ce sont en effet les répondants qui les produisent eux-mêmes en rédigeant leurs messages
(avec parfois beaucoup de fautes de grammaire, d’orthographe et de conjugaison).

2. Sur les coûts de production. Bien sûr les études qualitatives online permettent de réduire à néant les frais de
déplacement et d’hébergement. Mais elles ne sont pas pour autant moins chères que les études qualitatives
classiques. Car si les coûts de recrutement et de dédommagement sont relativement identiques, il n’en va pas
de même des frais d’animation. Certaines études sont relativement longues et fastidieuses, réclamant une
présence continue des animateurs pendant plusieurs semaines : du matin très tôt jusqu’au soir très tard, et
cela du lundi au dimanche ! C’est sans doute la raison pour laquelle les grands Instituts peinent à proposer ce
type d’approche; le coût humain devient en effet très vite prohibitif pour eux !

3. Sur la facilité du process. Pour suivre ou réaliser un terrain online, il est évidemment plus confortable de
rester (tranquillement) assis devant son ordinateur que de courir de trains en trains et d’hôtels en hôtels. Mais
les études qualitatives online ne sont pas pour autant plus faciles à réaliser ; la conception, la réalisation et
surtout l’analyse des résultats demandent un travail considérable.

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Quelles méthodologies ?
Intéressons nous à présent aux méthodes proprement dites. Celles-ci se regroupent en deux grandes
catégories, chacune d’elles se distinguant par la durée dont dispose chaque participant pour répondre aux
questions posées.

1. Les méthodologies dites « Synchrones ». Les échanges s’inscrivent dans un temps très limité (entre 45
minutes et 1h30). Les participants interviennent en temps réel, dans le cadre d’une réunion programmée. Les
réactions sont synthétiques, immédiates et relativement spontanées.

1
Les plus communes d’entre elles sont les focus groups online . Sur le principe, ces derniers fonctionnent
comme des focus groups classiques ; il s’agit de réunir entre 6 et 8 participants, pour une session de travail qui
ne peut toutefois excéder 2h00. Les participants sont invités à se rendre dans une salle de discussion virtuelle
(Chat Room), où ils pourront à l’heure dite échanger des messages en réaction aux questions posées par le
modérateur.

Dans ce type d’approche, le temps est compté. Les messages sont nécessairement courts, voire parfois
lapidaires. En l’occurrence, cette méthodologie ne saurait nullement se substituer aux focus groups classiques
(sauf cas extrême où il est impossible de réunir dans un même lieu des participants géographiquement trop
dispersés). En revanche, en complément des méthodologies asynchrones (décrites plus bas), celles-ci peuvent
s’avérer très utiles :

 Le fait d’autoriser une interaction immédiate entre les participants et le modérateur constitue un
facteur certain d’implication et de mobilisation. Dans cette logique, pendant toute la durée du terrain,
on peut mettre en place une salle de chat spécialement dédiée à l’assistance technique et aux
encouragements. La présence quasi continue des modérateurs se révèlent en effet très rassurante et
particulièrement motivante.

 Mais surtout, d’un point de vue méthodologique, il peut être très intéressant de rassembler
ponctuellement l’ensemble des participants afin qu’ils puissent ensemble partager en direct leurs
perceptions et représentations. Surtout dans des protocoles de test dont les délais sont parfois serrés,
on peut envisager au bout de quelques jours une phase de chat qui permet d’accélérer notablement
l’analyse des résultats.

2. Les méthodologies dites « Asynchrones ». Les échanges s'inscrivent ici dans la durée (de quelques jours à
plusieurs semaines, voire plusieurs mois). Les participants interviennent quand ils le souhaitent, au moment le
plus opportun pour eux. Les réactions sont réfléchies, riches et documentées.

Dans cette catégorie, on trouve les forums de discussion, les blogs ou encore les communautés virtuelles.

Même si elles restent encore relativement minoritaires en France, les méthodologies asynchrones connaissent
aujourd’hui un fort engouement. Sur le marché américain, leur place devient de plus en plus prépondérante
(alors même que les focus groups classiques tendent à être un peu moins pratiqués). Et cette tendance ne
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saurait ralentir en 2010 .

1
Notons ici qu’il est également possible sur Internet de mener en direct des entretiens individuels, en audio et vidéo. Même si cette
méthode repose sur des innovations technologiques majeures, elle n’en demeure pas moins relativement classique dans son principe.
Fondamentalement, ces entretiens ne sont guère autre chose que des entretiens téléphoniques ; la présence d’une Webcam ne change
pas grand-chose à l’affaire !
2
http://rockhopperresearch.com/reports/ResearchIndustryTrends2009FinalReport.pdf

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Focus sur les méthodologies asynchrones !


A quoi tient cet enthousiasme pour les méthodologies asynchrones ?

Nous retiendrons quatre points essentiels :

1. L’adaptation aux rythmes de vie. Ces méthodologies permettent en effet de s’adapter aux rythmes de vie de
chacun, et d’inscrire l’investigation dans un cadre temporel proche du vécu ordinaire (celui du quotidien, de la
vie familiale ou professionnelle). Les répondants peuvent participer de chez eux, ou depuis leur bureau. Il est
ainsi beaucoup plus aisé de recruter des personnes actives, voire les plus occupées d’entre elles comme les
cadres dirigeants.

3. La richesse des données recueillies. Ces méthodologies offrent aux répondants beaucoup plus d’amplitude
pour réfléchir et développer leurs réponses : rédiger leur texte, publier leurs photos, etc. Le temps n’est pas
compté. Les participants comme les modérateurs n’ont aucune raison de se précipiter ; il n’est pas nécessaire
de couper la parole des uns pour faire parler les autres. Dans l’absolu, chacun dispose de tout le temps
nécessaire, « le temps de parole » est égal pour tous ! Bien sûr, certains « parlent » plus que d’autres. Mais
globalement, le niveau général d’implication tend à être assez élevé.

3. La réduction des phénomènes d’influence. Dans l’introduction de ce white-paper, nous vous faisions part de
cette absence qui marque la rupture avec les études qualitatives classiques, à savoir cette impossibilité dans
laquelle se trouvent enquêteurs et enquêtés de se rencontrer physiquement. Nous avions vu dans quelle
mesure cette forme d’anonymat oblige les répondants à détailler leurs messages. Ajoutons à présent que cet
anonymat libère assez fortement « la parole », et qu’il favorise la franchise et la sincérité. Seul derrière son
écran, le répondant est moins enclin à se soucier du regard des autres. Dans la construction de son discours, il a
moins tendance à craindre les jugements de l’enquêteur ou d’un éventuel leader ; il se raconte lui-même et
pour lui-même (en respectant malgré tout les règles de la bienséance : « Salut… Bonjour… >> Je crois que…
Pour moi… Je pense que… C’est mon point de vue… >> Allez, à plus ! Bises… »).

4. L’enracinement dans « la vie réelle ». Nous ne sommes pas ici en situation de laboratoire, dans une
investigation ex nihilo ! Pendant toute la durée de l’étude, les répondants continuent de vivre leur vie. Grâce
aux approches asynchrones, on peut les suivre au quotidien et les interroger directement sur cette vie qui est la
leur. Ils peuvent ainsi consigner et commenter certains faits de la journée : leurs prises alimentaires, leur
shopping, leurs loisirs, leurs pratiques culturelles (Internet, tv, journaux, magazines, radio, cinéma), etc. On
peut également les inviter à prendre des photos ou réaliser des films sur leur environnement et leur style de
vie : les objets qui les représentent le mieux, leurs tenues vestimentaires préférées, leurs lieux de sortie favoris,
etc. On peut également leur transmettre des consignes et leur demander de rendre compte de certaines
expériences : visiter tel magasin, se rendre dans tel supermarché, écouter telle émission de télé ou de radio,
naviguer sur tels et tels sites Web, etc. On peut aussi leur demander de tester des produits (préalablement
envoyés par colis), et de témoigner au fil de l’eau de leurs usages et logique d’appropriation. Parallèlement,
l’entourage immédiat du répondant peut être mobilisé afin de recueillir les opinions communes, partagées
3
dans son réseau de relations : le groupe des pairs, les amis, la famille, les collègues … Bref, les opportunités
d’études sont nombreuses ! A nous de les inventer !

Pour toutes ces raisons, les méthodologies asynchrones sont aujourd’hui privilégiées par les instituts d’études
et leurs clients. Il en va de même chez Agalma !

3 Sur ce point, nous vous invitons à lire notre white-paper sur notre approche des les études qualitatives, fondée sur le concept de
triangulation : http://www.agalma-blog.com/?dl_name=etudes_qualitatives_agalma.pdf

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Dans leur mise en œuvre, les méthodologies asynchrones doivent cependant relever un certain nombre de
défis :

1. Le maintien de l’intérêt. En face à face, il est très rare qu’un interviewé se lève et quitte la pièce pour mettre
fin à l’entretien. En asynchrone, cette fuite constitue un risque permanent qu’il s’agit de parfaitement bien
maîtriser. Rédiger des questions stimulantes, toujours expliquer clairement le pourquoi du comment, valoriser
toutes les réponses (quel que soit le contenu), synthétiser ce qui a été dit, faire des retours, rebondir, rester en
contact (par chat ou par email)… En termes d’animation, il est primordial de construire une dynamique
« communautaire » afin de mobiliser au mieux les répondants sur toute la durée du « terrain ».

2. La motivation à répondre. Même après de nombreuses relances, par email ou par téléphone, certaines
personnes ne répondent qu’à quelques questions, voire à aucune. Dans un focus group classique, il est très
facile de solliciter celles et ceux dont la participation est jugée trop faible. En général, on obtient une réponse
(même sommaire !) Sur le Web, la chose est beaucoup moins aisée. A tout moment, les participants sont libres
de « se retirer du jeu ». La contrainte sociale est ici très faible ; il n’y a aucun risque de « perdre la face » quand
on est dans cette situation d’anonymat ! De fait, le seul moyen de s’assurer à la fois du nombre de répondants
et de leur bonne participation est de :
a) Sur-recruter largement afin de pallier aux abandons potentiels.
b) Contractualiser moralement la relation, en ne dédommageant que celles et ceux qui ont répondu à
l’ensemble des thématiques abordées (un contrat moral, énoncé dès le recrutement).

3. Le sur questionnement. Rappelez-vous ! L’investigation s’enracine dans la vie réelle. De fait, les participants
ne sont pas en permanence connectés à Internet, dans l’attente de nos questions pour y répondre. Ils ont une
vie aussi ! L’enjeu est d’éviter la surchauffe. Aussi convient-il de bien planifier l’investigation sur un rythme
acceptable par tous, et de se tenir aux dates annoncées au moment du recrutement. Bien sûr, pour les besoins
de l’étude, il peut être toujours envisagé d’accroître la durée du terrain, mais à condition d’augmenter tout
autant la gratification attendue.

4. L’individuation des réponses. Nous l’avons dit au début : sur le Web, le ressenti et l’intuition sont suspendus
à la seule compréhension du texte. Il est donc plus difficile d’avoir immédiatement une lecture individuelle et
monographique des corpus ainsi rassemblés, même si émergent assez vite les individualités ou les
personnalités particulières. Pour résoudre techniquement ce problème d’analyse, il est possible de travailler
directement sur la base de données, et de procéder à des extractions par profil ou par individus.

5. Le volume du corpus. Lorsqu’il met en œuvre une méthodologie asynchrone, l’analyste se heurte à une
difficulté majeure : la gestion des données recueillies ! Le corpus peut en effet atteindre très vite une taille
considérable. Un forum de discussion d’une semaine produit en général jusqu’à 400 pages de verbatim,
enrichies de photos et d’images par chaque participant ! L’analyse d’un tel matériau demande des
compétences pointues. Même appuyée par des logiciels d’analyse textuelle, elle ne peut être entreprise
sérieusement que par des qualitativistes expérimentés.

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Plus précisément… Les forums de discussion ?


Le forum Web est depuis longtemps entré dans les mœurs des internautes. Bien plus ancien que les réseaux
sociaux (Facebook) ou les microblogs (Twitter), le forum de discussion demeure aujourd’hui encore le principal
lieu d’expression des internautes ; il reste cet espace privilégié où s’affrontent les avis de consommateurs et
d’où émergent les opinions et les controverses.

C’est donc tout naturellement que les qualitativistes se sont emparés de ce « vieux » média. Spécialistes de
l’investigation approfondie auprès des consommateurs, ils ont trouvé dans cet outil un moyen nouveau pour
générer des débats et des discussions centrés sur la problématique de leurs clients.

Sur le marché des études qualitatives online, il existe aujourd’hui de nombreux logiciels qui autorisent ce type
d’investigation. Chez Agalma, nous avons fait le choix de la simplicité et de l’accessibilité. Notre outil est en
effet identique à ceux qu’utilise tout internaute sur le Web, ce qui favorise grandement l’appropriation et
l’implication des répondants. Moins impressionnés que sur une plateforme spécifiquement orientée étude, ils
4
inscrivent plus volontiers leurs contributions dans une logique collaborative .

1. Grands principes de fonctionnement

 Chaque forum réunit entre 10 et 25 participants par groupe cible. Chaque participant dispose d’un
identifiant et d’un mot de passe qui lui permettent d’accéder aux espaces privatifs (individuels et/ou
collectifs).qui lui sont destinés.

 Entre 1 et 2 sujets de discussion sont postés chaque jour. Les participants sont alertés par email de la
publication de chaque nouveau sujet, et invités à y répondre dès qu’ils le pourront. A tout moment, ils
peuvent revenir sur leurs messages pour les modifier ou les compléter.

 Ainsi s’alimente pour chaque sujet un fil de discussion riche et documenté, en permanence accessible
à l’équipe cliente.

2. Le spectre des applications

Compte tenu de tous les points évoqués précédemment, les forums de discussions présentent un intérêt
certain pour un grand nombre d’études :

 Pour explorer des pratiques et des comportements.

 Pour suivre dans la durée l’utilisation d’un produit ou d’un service.

 Pour recueillir des retours sur une expérience de consommation : expérience d’achat / de shopping,
d’écoute de programmes (Tv / Radio), etc.

 Pour tester des supports de communication, des concepts, des sites Internet, etc.

 Pour réaliser des études internationales

 Pour interroger des cibles B to B, des cibles rares ou dispersées.

4
C’est dans cet esprit que nous avons développé notre plateforme "OOscope. L'Incubateur d'Insights". Celle-ci fut primée aux Grands Prix
des Études Marketing à l’occasion du SEMO 2008, dans la catégorie Marque / Produits / Communication.

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… Les blogs ?
Les méthodologies reposant sur des blogs qualitatifs ont initialement été mises en place dans le cadre des
études d’innovations. Les blogs sont en effet des outils qui permettent à chacun de consigner sur le Web ses
pensées et ses expériences. Dans cette logique, les blogs répondent étroitement au besoin de suivre dans la
durée un panel restreint de consommateurs, immergé dans son environnement réel et immédiat.

Par exemple, afin de :

 Analyser la façon dont les consommateurs s’approprient concrètement une offre de produits / de
services, que celle-ci soit nouvelle ou déjà sur le marché.

 Cerner les usages qu’ils en ont réellement.

 Evaluer la satisfaction qu’ils en retirent.

 Comprendre la pertinence et l’intérêt que cette offre a pour eux.

 Mettre au jour l’ensemble des freins et des leviers qu’elle recèle.

 Identifier un positionnement et des axes de communication pertinents.

 Dégager les pistes éventuelles d’optimisation.

Selon les objectifs assignés à l’étude, les blogs peuvent être individuels ou collectifs.

 Dans tous les cas, il s’agit pour chaque participant de témoigner de son expérience et de faire part de
ses observations : en tenant son « journal », en rédigeant ses billets, en insérant ses photos, etc. Dans
un blog collectif, toutes ces informations seront partagées et éventuellement commentées par les
autres participants.

 Contrairement aux forums de discussion, ce sont ici les participants qui ont la main sur la publication
des messages. Le modérateur adopte une posture de retrait ; il intervient ponctuellement pour
maintenir l’intérêt, demander des approfondissements ou susciter des réactions spécifiques.

 Comparativement aux forums de discussion, les blogs s’inscrivent dans une durée sensiblement plus
longue (de 15 jours à plusieurs mois). Pour comprendre les modalités d’appropriation et saisir le
spectre des usages, il convient en effet de laisser aux répondants suffisamment de temps afin que la
nouveauté puisse s’installer dans leur quotidien.

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… Les communautés ?
Les réseaux sociaux connaissent aujourd’hui un très grand succès. Ces réseaux sont observés de près par les
annonceurs, car ils sont un formidable vecteur d’e-réputation. Dans les études qualitatives, l’approche consiste
le plus souvent à s’immiscer au sein de ces réseaux afin de réaliser des observations participantes ; ce que l’on
appelle la « net-ethnographie » ! Mais d’autres voies sont sans doute envisageables.

Depuis quelques années déjà, certains annonceurs ont bien compris l’intérêt qu’ils pouvaient avoir à initier une
démarche collaborative avec leurs consommateurs, en mettant en place des « communautés » dédiées à leurs
marques et à leurs produits. Le plus souvent, celles-ci sont gérées par des agences ou des cabinets spécialisés
en communication. Mais l’analyse des contenus est rarement confiée à des experts, et encore moins à des
qualitativistes dont c’est vraiment le métier !

En France, de leur côté, les Instituts d’études qualitatives sont encore timides sur le sujet. Peu dispose des
compétences techniques et des moyens humains indispensables à la gestion continue de tels dispositifs. Les
vraies plateformes communautaires regroupent en effet un nombre très important de participants. Au même
titre qu’un panel dédié, plusieurs centaines de personnes, voire des milliers, peuvent être recrutées pour la
circonstance ! Et la durée de vie de telles plateformes est très extensive, de plusieurs mois à plusieurs années.

Chez Agalma, nous disposons non seulement d’une très grande expertise pour produire en continu des
analyses fiables et opérationnelles, mais nous avons également la maîtrise des outils nécessaires à la mise en
place et à la gestion du système.

1. L’intérêt de la démarche. L’outil que nous vous proposons a été conçu et élaboré pour :

 Identifier les segments de clients les plus porteurs.

 Recueillir leurs opinions, en associant étroitement approches qualitatives et quantitatives.

 Observer leurs pratiques.

 Analyser sur la durée leurs comportements et attitudes.

 Dégager les tendances émergentes.

 Évaluer auprès d'eux des concepts, des supports de communication, de nouveaux produits.

2. La démarche. Elle consiste à construire une communauté d’internautes dédiée à votre univers (Panel 2.0) :

 Dont on recueille et analyse en continu les discours (opinions, réactions, avis, comportements et
attitudes…)

 Et que l’on peut mobiliser à tout moment sur des problématiques spécifiques.

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3. La principe de fonctionnement.

Au moment de l’inscription, l’internaute est invité à remplir un questionnaire qui qualifie son profil sur
l’ensemble des variables segmentant l’univers considéré. Une fois son inscription validée, il accède alors à de
nombreuses fonctionnalités qui lui permettent non seulement de tisser des liens avec les autres membres mais
également de participer à des groupes de discussion thématiques (définis à votre initiative). Son activité sur le
site est récompensée par un système de bonifications qui hiérarchise l’ensemble des membres (des « novices »
au plus « expérimentés »).

Seuls les membres ayant obtenu un nombre suffisant de points seront sollicités pour participer à des
investigations ponctuelles et spécifiques (forums de discussion ou blogs).

4. Les fonctionnalités

Notre application possède de nombreuses fonctionnalités, qui permettent d’animer efficacement la


communauté et favorisent en conséquence la production de contenus riches et variés. Sur le modèle de
Facebook, chaque membre a ainsi la possibilité de :

 Editer et modifier son profil.


 Rédiger des micros messages sur son « Mur ».

 S’inscrire dans des groupes et participer aux discussions.

 Publier des albums photos.

 Partager ses vidéos (Youtube).

 Inviter ou rechercher des « amis ».

 Prendre contact avec les autres membres.

 Recevoir et envoyer des messages privés.

 Suivre l’actualité de son réseau.

Notons qu’il est très aisé d’intégrer cette application communautaire avec celles dont nous avons parlé
précédemment (Forums de discussion et Blogs). Cette parfaite intégration permet d’envisager tous les formats
d’études, des plus simples aux plus complexes, et de répondre ainsi au plus près de vos besoins.

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L’offre d’études qualitatives online d’Agalma.


Nous arrivons à présent au terme de notre parcours. En guise de conclusion, nous vous suggérons une
redistribution des méthodologies online et offline qui témoigne clairement de leur complémentarité
respective.

Complémentarité des méthodologies d’études qualitatives


ONLINE & OFFLINE

C’est parce que nous avons pleinement conscience des forces et faiblesses de chaque méthodologie que, chez
Agalma, nous vous proposerons dans nos projets d’études l’approche la plus optimale (compte tenu de vos
objectifs et de vos contraintes). Outre les éléments qui ont été discutés tout au long de ce texte, retenons les
points clés suivants !

Avantages des méthodologies qualitatives Avantages des méthodologies qualitatives


OFFLINE ONLINE

Recueil d’une parole « spontanée » : Recueil d’un discours « réfléchi » :


 Une plus grande réactivité qui autorise  Une plus grande liberté d’expression
un travail en profondeur sur les qui permet d’accéder à l’intimité des
imaginaires et les représentations. répondants.
 Une observation plus directe de tout ce  Une description très détaillée de ce qui
qui échappe à la conscience des fonde l’attitude et le comportement
individus. des individus.

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Les études qualitatives online… Agalma

Nous espérons que tous ces éléments vous aideront à mieux situer les études qualitatives online dans l’univers
global des méthodologies qualitatives. Vous l’aurez compris, elles ne sauraient se substituer aux méthodologies
classiques (contrairement à ce qui s’est passé pour une grande partie des études quantitatives), mais elles en
sont au XXIème siècle le complément indispensable.

Pour vos études qualitatives online, avec Agalma, vous disposerez :

 D’une qualité de travail exigeante. Notre équipe est dotée d'une solide expérience professionnelle,
acquise au sein des plus grands instituts. Un savoir-faire qui nous permet de prendre en charge la
grande majorité des problématiques marketing, quel que soit le secteur (grande consommation, luxe,
santé, banque / assurance, média…) ou la nature du marché (B2C ou B2B).

 D’une expertise technique pointue, tant en ce qui concerne les méthodologies d’études qualitatives
que les technologies Web. Une maîtrise globale grâce à laquelle nous saurons vous proposer les
solutions les plus efficaces à des tarifs très attractifs.

Alors, en ce début d’année 2010, si vous souhaitez mettre à profit cette opportunité, n’hésitez pas à prendre
contact avec nous, dès maintenant ! Nous vous présenterons dans le détail tous les outils dont nous vous avons
parlé ici, afin d’étudier ensemble comment ils peuvent répondre à l’un ou l’autre de vos briefs.

Agalma
16, rue des Thillards
94170 Le Perreux sur Marne.
 +33 (0)1 48 72 63 97 / +33 (0)6 03 48 49 46
 contact@agalma-etudes.com
 www.agalma-etudes.com

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