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PINDARE
TOME I
IL A ETE TIRE DE CET OUVRAGE :
EXEMPLAIRE °
_„ 1î 1.
COLLECTION DES UNIVERSITÉS DE FRANCE
publiée sous le patronai^e de VASSOCIATIOy GilLLALME BLDÉ
PINDARE
TOME I
OLYMPIQUES
Aimé PUECH
Professeur de poésie grecque à ]a Faculté des Lettres
de rUnÏTersité de Paris.
PARIS
SOCIÉTÉ D'ÉDITION « LES BELLES LETTRES
»
1922
Tous droits réservés.
Conformément aux [statuts de l'Association Guillaume
Budé, ce volume a été soumis à l'approbation de la commis-
sion technique, qui a chargé deux de ses membres, MM.
Alfred Croiset et Paul Mazon, d'en faire la revision et d'en
BIOGRAPHIE DE PINDAPE
'
Nous en pouvons bien juger, depuis que des morceaux impor-
tants de l'œuvre de Corinne ont été retrouvés.
INTRODUCTION
m INTRODUCTION
pays où semble
lui comme une seconde patrie, le
il
richesse et sa gloire.
La période la plus productive et la plus brillante
de la carrière de Pindare comprend environ les vingt
dernière
années qui vont de 480 à 460. Après cette
date, les œuvres que nous avons conservées
de lui sont
d'ailleurs
en moins grand nombre elles ne trahissent
;
II
)
1 livre a'hyinnes; i de péans ; 2 de dithyrambes ; 2 de
prosodies ; 3 de parthénées (la liste distingue le troi-
()
giques; des épii^raîiimes
choses.
et des exhortations aux Grecs
en prose, sans com^ier beaucoup d'autres
^,,-
fait allusion, et
' Les bacchica par exemple peuvent être la partie des dithyrambes
qui avaient pour matière la légende même de Dionysos les ;
dramata tragica, ceux où les sujets étaient plus libres. Les scolies ne
,, ,
XII
des occasions qui les ont fait naître. Il n'est donc pas
surprenant qu'il soit resté jusqu'à Suidas des traces
de cette incertitude et de ces divergences.
Soit que Pindare eût instruit lui-même le chœur
qui exécutait son œuvre, soit que, ne devant pas
assister à la fête, il un autre
eût confié ce soin à
didascale*, il fallait que les choreutes, ou tout au moins
le chorodidascale, eussent en mains le texte du poème
2
XIV INTRODUCTION
III
LE TEXTE
xiii* siècle) ;
— le Guelfe rby tamis 48, 23 (= I; Olym-
piques (dans la recension de Moschopoulos, mais avec
des leçons plus anciennes ajoutées par une 2* main), et
Recension Ambrosienne ; A C M V.
— Vaticane ; D G I Q U.
11 n'est pas contestable que A et s'opposent
comme les deux types par excellence de la double recen-
sion. Mais les autres manuscrits présentent souvent
un assez grand nombre de particularités déconcertantes
et il est peut-être plus sage de laisser, comme Momm-
sen, une certaine liberté dans leur classement. Le lec-
teur a pu remarquer, en outre, que les deux familles
A et n'ont pas été également favorisées par le sort.
* En gros ;
— car il y a pour certains manuscrits, à distinguer
dans le détail. — Voir Schrœder, editio maior, Pi olégomènes, -g. 3-6;
voir aussi son article dans le Philologus, LVI, p. 78.
I
INTRODUCTION xix
dessus de
précise:
charge) du texte
texte primitif
;
leçon est donnée
la ligne;
;
3**
5°
: i°
en marge;
dans
;
quand
7°
;
2^ au-
sur une
le
rature 8* par la
; l*"* main ou par une main plus récente ;
• Les cas que j'ai négligé de mentionner sont ou bien des vétilles
orthographiques, ou des fautes banales que les auteurs des colla-
tions précédentes pouvaient passer sous silence sans inconvénient.
' Comptes rendus des séances de l'Académie de Berlin, 1918, p. 769-
IV
;
Ainsi, on trouve dans certains poèmes des formes contradictoires
*
.
;
'
Hachette. 187). — emprunté, en quelques passages
Je lui ai
délicats, certaines expressions qui m'ont paru heureuses. J'ai du
reste indiqué ces emprunts. C'est un agréable devoir pour moi que
de dire combien m'a été précieux, a propos de certains endroits
difficiles, l'avis de M. Alfred Croiset ou celui de M. Paul Mazon ;
Mosch. : Moschopoulos).
.
Bi in linea. B«<: : e correctione, ubi lectio
B* supra lineam. prior obscura.
Bm in margine. But : in litura.
B.Ç cum nota B* B* : prima manus, secunda
B« ante correctionem. manus in B.
Bp« : post correctionem. B' lemma scholiorum
: in B.
Sch. : scholia.
Par. : paraphrasis.
Editiones prsecipuae :
Heyne» :
1798 (*). Schrœd.* Schrœder, : editio ma-
Heyne• : 1817. ior 1900.
Bœckh : 1811-ai. Schrœd.* : Schrœder, editio mi-
Momm. : Mommsen, i864. nor 1908 (').
(i) Re vera Heyniana editio quam Heyne* notavi terlia est; Hey-
nius duas editiones antea curaverat (1778, 1797); quinta est quam
H* notavi quarta anno i8i3 édita fuerat.
;
(a) Editio minor, iterum data anno 1914, in manus meas non
Tenit.
OLYMPIQUES
NOTICE GENERALE
LES JEUX
* Cf. Pausanias, V, g, U.
• Dans la -Y* Olympique.
6 OLYMPIQUES
.
érigés aussi par Héraclès, des libations sanglantes au
tombeau dePélops et diverses formalités préparatoires le ;
vainqueurs, outre
la
la
NOTICE GENERALE
s'ils
II
L ODE TRIOMPHALE
I
.NOTICE GENERALE i3
III
seconde.
Bacchylide a célébré cette même victoire de 476 dans
un de ses meilleurs poèmes, qui contient le bel épisode de
la rencontre entre Méléagre et Héraclès aux enfers. Il
* Cette victoire est attestée d'une façon sûre parle papyrus, colonne i,
ligne 19 (ainsi que celle de ^72, ih., ligne Sa). Cf. aussi Pausanias,
VIII. 43, 9.
* Pindare lui donne, indirectement au moins, ce titre au vers ii4;
l'âge de 6 et 9 ans.
celle-ci d'une autre manière*.
—
M. Kenyon
a cité le cas du cheval The Lamb, vainqueur en 1868 et 1871, à
Mais l'âge de Phérénicos est une raison de
plus de rejeter pour la /" Olympique la date de ^72.
. La mention
•
fut d ailleurs pas chargé de lu célébration
Pindare ne la com- ;
22 PREMIÈRE OLYMPIQUE
Le
la
.
l'antistrophe et
,
Fépode reviennent
Nous venons de voir que
.,.,
équilibre et
manière de Pindare,
si propre à
est d'une
à l'actualité.
.
ce
.
initier le
.
longueur moyenne
poème,
, ,
si
lecteur à
bien
strophe '
:
1 ^_
5 - v^ -
^^ \^ \^ ^ \^
v> —w
— \^ — Vi/
10 w
équilibre.
Énode '
: ,
— V./V-/— \J \u — %^2t
WW \.> ^ — V^ —
__ «^ — \^
\^ V^
V^^^V^ V-» v^
v^ v^
qui cueille toutes les vertus sur leur plus haute tige ; et qui
&
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* 5
5
'
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, ac
15 ,<
/. ' '
Versus 1-19 in perierunt. . in hoc carminé, a propria recen-
sione aberrat et farit cum B. || 5 Byz.:
II
gée le bassin est pur par opposition à celui où Tantale a fait cuire
;
Le mot
''
,
notablement, quelle que soit la leçon adoptée.
que j'ai rendu ici par Génie, est un de ceux qui
revêtent chez Pindare les nuances les plus variées. Toutes peuvent
se ramener à une même notion mais le traducteur est impuissant
;
les fables et leur donne du crédit, même quand elles choquent le senti-
ment religieux.
. 6-
A' a^
a5
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20
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28*'
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3C ', & -
22 (<. Schrœd.
-. ()(
: ' codd. (quam orthographit.
lae Tan
Str. a.
A«.f C'pc
et
-
accusât, testantur sch. 28
||
||
accusât, interpretantur
A
Byz.
-
omnium
:
A«
;
C D
?
vett.
Er? •
;
editores senten-
Une-
'srh
28 PREMIERE OLYMPIQUE
cherchait ;
personne ne te ramenait à ta mère. Et voilà
qu'aussitôt, mystérieusement, un voisin jaloux conta que,
dans l'eau qui bouillonnait sur une vive flamme, tes
'
"
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vel cett.
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.
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S
:
: -. lemma
C
schol.
D
coniunclionem inter-
•.•.
:
||
nagel, Schrœder. ||
ex sch. Momm. : vett. || 49
Hermann.
3() PREMIÈRE OLYMPIQUE
III
*
Le texte de ce passage est discuté ; voir les noies critiques.
Les anciens déjà se partageaient entre deux explications de
-
50
-
- •
&
', 8
. ..
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tlv'
^ 85
55 , •
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-
-
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60
*^ '
,
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Str. 3.
y6
,
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-
50 vett. praeter Vac (, unde W ):
-
rexit
/,
II
53
57||
Byz.
Athenaeus 6^1
:
Hermonn
A»
()
c,
C" D N* V
codd.
quod Schweighaeuser in
codd.
:
CO
-
||
58 aUl
A
Byz.
Cp<
:
lemma
codd.
59
64 AE
cor-
schol.
||
'
:
|| ||
*
Le souverain de Pise, le père d'Hippodamie, est Œnomaos.^
Voici sa légende, d'après VÉpitomé d'Apollodore, 2, 4: « Le roi de.
Pise, Œnomaos, avait une fille, Hippodamie, et, soit qu'il fût amou-
reux d'elle, comme racontent, soit qu'il eût reçu un
certains le
oracle, selon lequel mourrait de la main de celui qui l'épouse-'
il
ger les prétendants, les mettait à mort. Il avait des armes et des
chevaux, qu'il tenait d'Ares, et il imposait aux prétendants une
épreuve dont la main de sa fille serait le prix il fallait que le con- ;
J
65
, . OAV.MIIIOMK.QN ' 3o
6 . ,^,5
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71
thium
Bgk
p. aia)
; :
:
B«
' codd.
Cp« etc.
|| 82 '
''
C^= (cf. Gregorium Coriu-
,35
3i PREMIERE OLYMPIQUE
IV
les Jeux du moins ont comblé ses vœux ! Une joie que
les jours transmettent aux jours, sans répit, c'est le bien
100 suprême pour un homme*! A moi de couronner notre hôte,
Les fouilles ont remis au jour, au sud du temple d'Héra, «les restes
d'une enceinte pentagonale, entourant un tertre bas. C'est le sanc-
tuaire de Pélops ou Pélopion. C'était un téménos à ciel ouvert, con-
sacré par les Achéens de Pise à leur héros, par conséquent un des
plus anciens monuments de l'Altis. Ce monticule, long de ko m.,
large de 26 à 3o m. et haut (actuellement) de 2 m., était boisé. Au
centre était l'autel du héros, sa statue et une fosse où l'on immo-
lait un bélier noir. D'abord entouré d'un grossier soutènement, il
fut à l'époque macédonienne enfermé dans un mur régulier. » (Fou-
gères, Grèce, a' éd. p. 367)•
Tel est bien le sens
^ tout ce développement est consacré à la
;
'
&-
))
A' 3 1
. -
86*
'
'
^ • (SCav Str. k-
4
•
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•
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6
' •
^
'-
!^ 55
6
.
89 Byz : codd. (contra metrum, nisi Pindarum
dactylum in hac strophe pro Iribrocho admisisee concédas) 100
||
: Byz.
33 PREMIÈRE OLYMPIQUE
• TLv'
65
- , .
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4.
--•
KpovLOV.
-
8
..
(') '
-
5' I-
115
115''
^* ^^ "^^
, -
' "-
85
.
104 Wilain.(-ww- pro -w-v admisse) vett.
: 5
Byz. A versu
Il
papyrum quinti
io6 usque ad Oi. II, 5o, habemus novum testem,
aut sexti saeculi (Oi.Pap. XIII, n* i6i4). 11109
cm. C DN; finis versus mulilus in papyro vestigia
-
'
: ;
mutilus in papyro.
.
II
NOTICE
_
La
, ^
date. ,...,,.
Les données fournies par
,^
(inscriptions et schohes) sont contradictoires.
nos manuscrits
...
Mais le papyrus d'Oxyrhynchus a mis fin à toute
discussion en indiquant sans ambiguïté la 76» olympiade
(=:476) Théron a remporté
. la victoire à la course des chars
l'année même où le cheval de Hiéron, Phérénicos, triom-
phait à la course des chevaux montés.
_,, .
^ ,, Théron, tyran d'A^riorente, était
Théron d'Agrigênte. ^, ,
'
jouèrent.
Tout cela ne nous est connu — et bien obscurément —
que par par Diodore, qui semblent également
les scholies et
et ceux qui l'ont suivi, chez les modernes, ont tenté, en ad-
mettant la même hypothèse, de donner un sens très précis
'
\oif la notice sui- la ]" Olympique.
36 DEUXIEME OLYMPIQUE
, „ ,
L'ode est très propre à montrer à la
Analyse de Vode. ^ . ^. , , i •
6
38 DEUXIEME OLYMPIQUE
exprime des idées analogues, sans que tous les détails con-
cordent. En quelques mots énergiques, il affirme le châti-
'
Le nom n'est pas prononcé.
- Peut-être la voie lactée.
'
Voir la note relative à ce passage dont le texte estaltéié.
i
NOTICE
3^
Ioniens Simonide et Baccl.ylide de
l'autre; et ils expliquent
ainsi l'emploi du duel
dans cette phrase cin-
glante. Il faut convenir
que ce duel, que rien ne
prépare
et appuie dans le contexte, est assez
surprenant, et, comme
Il est facle de le corriger,
on hésite à le défendre par
la
supposition que Pindare nous a donné
une véritable énigme
a dech.firer. est
incontestable qu'il y avait entre
Il
Pindare
et Simonide une opposition de nature
et de talent et cette
opposition _
qui est absolue -
a pu contribuer à les
mettre aux prises, non moins
qu'une rivalité d'influence
à
la cour d H.éron et de Théron,
dontonnepeutguèredouter
non plus. Mais Simonide a remporté
une victoire dithy-
rambique à Athènes plusieurs mois
après celle de Phérénicos
à Olympie; il est donc difficile de
croire que Pindare
des le moment où il écrivait la
plaindre de ses
Olympique, W ait eu à se
manœuvres auprès de Théron'
Un
magnifique éloge de Théron,
que n'épargne pas la
jalousie aussi impuissante d'ailleurs
contre ce grand
homme de bien que contre le génie du
poète, termine cette
ode d un sentiment si différent
de celui qui a inspiré la
,i Jeux
.
Strophe :
^- -w v^ ^ _^ -__
_ y_^
\y\~f v^
— —
v-» v^ v^ .^ hii
^^ v-/ — —w^
^porf* -_^_
••
_^^
— v- — ^ — v^ w
Ut .
Ou ^-, si, au Ters 71, on scande xmdv sansejnizèso
II' OLYMPIQUE
'
La ville d'Acragas ((Agrigente) était située auprès d'un fleuve
qui portait le même nom. L'épithète sainte est motivée, selon les
•
,'
, '
• ;
'
Str.
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' ',
- ^^
,,. ,
61 Ant. .
- jg
'
'
'-
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'
'' *,
(: 2
CD II
Schrœd. accepi
papyrus.
4
EVL
:
||
'
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Hermann
:
CN»«
])
'
Zenodotus
Hermann
||
|1
6
:
'5: '
: (=w-;ciim
codd. et
43 DEUXIEME OLYMPIQUE
le
*
essentiel,
vol puissant \
,
d'un mot adressé à Achille par Ulysse [Iliade, IX, 249).
On
a discuté sur la signification de l'image que Pindare emploie
mot fait penser surtout à une haute cime ou à
Dissen pensait au plateau d'une balance; Jacobs à la
roue de la Fortune ce dernier sens est certainement à rejeter.
;
:
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• (-
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•
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35
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.
2 5 10 >^
9•- --
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• ,
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- ^^
5o
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23 ))
:
II
29 Post afe: codd. et papyrus addant
Interpolationem Aristophanes iam agnoTÎt, teste sch.
44 DEUXIÈME OLYMPIQUE
Non, il n'y a pas de terme fixé pour la mort des humains',
35 et quand se lève le jour, fils du soleil, savons-nous jamais
si nous le terminerons paisiblement, sans que notre
bonheur ait souffert aucune atteinte* ? Des courants
changeants nous entraînent ; ils amènent tantôt la félicité
et tantôt l'épreuve.
III
. 44
• ^,
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'
35
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go
cctt. vrlt.
Il
BEV
(quod Lœbel
codd. Il
papyrus:
i5v
42 . ).•.
39
particulam ad
interpretatur,
||
referens,
Hermarin
Byz. dp'.ocodd. Secundum Grenfell, spatiuna
:
:
45 DEUXIEME OLYMPIQUE
5
^ -
',.
^
- j^nt.
^5
5.
SÛvt '
55 - ço
&•
. - ^^5
6 , ,
,
• ,- -
,^
3.
8
''
65
, '
,^
50
8a• !. Lectio
:
, ""•
Q•. Lectio aristarchea incerta (cf
distinctionem Didymi
si
sch.
('/ ^. )
cum Bœckh acceperis, locum de génère Emmenidarum aple
plenda
(-
At multo melius verba sequentibus adduntur.
hilhum isih m. V, ao-ai.||57
Byz. || 62 Nihil
est. ut videtur.
HivBDEFetc. (quam
C)
mutandum
Dindorf
vett.
claudit.
Cf. simile anaco-
'
esse in verbis traditis existimo
apodosis hujus modi
lectionis
<
'), {....
:
varietatenj
AG
sup-
||
:
•
46 DEUXIEME OLYMPIQUE
IV
bonne foi, ils mènent une existence sans larmes; les autres
cependant celui que nous avons adopté paraît seul bien attesté. Le
sens semble être que les bons, dans l'autre monde, n'ont pas besoin
de gagner leur vie il n'y a pas de saisons
; la nuit et le jour se ;
perpetuum. —
D'autres entendent que les nuits et les jours des bien-
heureux sont pareils, parce que le soleil, dans l'autre monde, brille
sans interruption le fragment 129 ne favorise pas cette explication.
;
Les anciens comprenaient que les jours et les nuits ont une durée
égale dans notre monde et dans l'autre.
- Il est clair que l'expression ne signifie pas des :
.
Dieux vénérables entre les Dieux (c'est-à-dire Pluton et Perséphone),
mais les héros privilégiés qui sont cfiers aux Dieux il est plus ;
<
, ,
<•
Str. d.
.,
'
-
no
70
,- 5
-
1-
, '
,,
75
' Ant. .
\-
, - laS
,
- ,3
8
,,'-
67 :
'
' ||
,
68 "•. ' Momm. : ": ' codd. |
,35
69
et G
Byz.
(^ '.
:
||
77
aj)paret
.cett.
:
vett.
variam leclionem
vett. ||
fuisse
Bjz.
78
||
71
vett :
(=).
vett.
e scholiis
|| 82
:
: G* '.
47 DEUXIEME OLYMPIQUE
*
Le texte donné par les manuscrits a subi deux altérations, qui
paraissent provenir de l'embarras que les critiques anciens ont
éprouvé à choisir, pour le personnage à qui Rhadamanthe sert
d'assesseur, entre Zeus et Cronos il s'agit sûrement de Cronos, et
;
8
, *.
() - . 4.
•
8) ,^
, •
',
"' ,
'
yo
8
(,
]
'. ,'
Str. 5.
,46
j5o
.[
• 55
9)
ÀJit. 5.
, • ,5<,
100
;' &-
,g5
les joies aussi que cet homme a données aux autres, qui
110 pourrait en dire le nombre ?
*
Un siècle représente en effet, approximativement, l'intervalle
entre la date de cette ode (676) et celle de la fondation d'Agrigente
(582, selon Thucydide —
ei Thucydide accepte pour la fondation de
,
'-
^
.,
-
15 ' .
], - 5.
' ^
-
&
,;' -
,
...
1 8
101,
Aristarchus
Momm. :
{cf.
:
sch) :
codd.
... ()
(sch. D) ||
107
codd. |! 109
III
NOTICE
Le honneur
culte des Dioscures était en
Les Théoxénies. , - , i •
i i '
j „ j Le plan
^ est des plus simples et le
Analyse de l'ode. ,, , . .
52 TROISIEME OLYMPIQUE
dénomination. J'ai déjà dit plus haut que, si j'ai rejeté l'ana-
sion en dactylo-épitrites
La IIP Olympique est un modèle tout à fait classique de
ce mètre. La strophe débute par un vers où l'épitrite est
Strophe :
_^^
\j >^ — \j \^
v^ s-* — \J \^
Epode
\^ \^ — \^
\^ \^ — y^ \^
— \^ v^
— w<^ — wv — —
III' OLYMPIQUE
' ^ , '
- str .
,. - '
-
5
5 ^- Ajit. .
^,
1
, '
( -
, '
5
. ,
-
,-
II
4
10
(cf. Pyth. V, )
(Tricl.)
:
: -
D
•. | 7
cett. |1
D
:
:
G \^.
C
55 TROISIÈME OLYMPIQUE
- ,5
• Str. a.
< .- 3
,
" , -
'
,
20
'
''.• aqi.
35
4
a.
25 ' . 5-
45
-
' -
5
'«C* (" « -. -.
Il
17
cum G D
||
A
19
:
et
:
quibusdam
cett. jj
D*
aliis
y. C
26 A'ariam leclionem
jj
25 -
|
habet hic etiam V, qui supra
'/.
18
A :
:
(i4)
- eiv cett.
afferuntsch.
dat
56 TROISIÈME OLYMPIQUE
III
par delà les souffles du froid Borée ; devant les arbres qui
la parent, il fut saisi d'admiration et il céda au désir
séduisant de les planter autour de la borne dont les chars
font le tour douze fois. Maintenant il vient apporter son
patronage à cette fête, en compagnie des deux enfants
35 divins de Léda à l'ample ceinture.
lières ;
-
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Bœckh
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: codd. ||
32 :
NOTICE
.,,,/-,.
;
de la victoire.
ville de Lamarine, sa patrie, est moins
.
poèmes où il s'agit sûrement d'un quadrige, ou tout au
moins il a soin de mettre en bonne place l'épithète
ou son équivalent Il est bien dit ici' que
[
lors de soupçonner que parmi ces vœux était au premier
rang celui detriompher avec un quadrige de chevaux et
..
et
et
*
Les restitutions peuvent être considérés comme certaines
il y a bien des chances pour que soit une altération de
Les manuscrits de Pindare eux-mêmes varient entre
rieure.
Admettons donc comme vraisemblable l'opinion de
Bœckh. Les courses de mules, instituées en la 70* olym-
piade et supprimées en la 84% ne figuraient pas sur les
listes que possédaient les grammairiens alexandrins*. C'est
seulement par conjecture qu'un scholiaste' place cette
victoire dePsaumis en l'olympiade 81, quatre ans avant celle
de son quadrige (= 456). Mais il va de soi qu'elle est
antérieure à 444, année où l'épreuve disparut, et qu'elle
est postérieure à 460, date de la reconstruction de Cama-
rine ; comme d'autre part, il résulte des considérations
précédentes qu'elle est vraisemblablement antérieure à 452,
il ne semble donc pas qu'on puisse penser à une autre date
qu'à celle de 456.
Analyse de Iode.
, „ ,
annonce
...
L'ode n'a qu'une triade. La strophe
la victoire, et la met sous
le patronage de Zeus Etnéen. L'antistrophe est consa-
crée à Camarine et à Psaumis. La maxime qui la termine
introduit une anecdote qui va tenir ici la place du mythe
et que l'épode conte agréablement
Erginos l'Argonaute, :
que les
Faut-il dire que
Grecs appelaient un
cheveux avaient blanchi avant l'âge ?
dont les
Strophe :
^ \^ \^ — v^ «^
\^ — v,/
\J \^ — •^ \^
— \-> — \^
<^ — \^\^\
Epode :
<^ — \j — w— ^
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^ —W <^ V^ V.
—— N^ «-> — V^ ^
^ ^ N^
-» — ^/ ^/ S,
IV^ OLYMPIQUE
héros de l'ode a triomphé. Horace s'en est souvenu {Odes I, ai, 8),
mais, en l'imitant, en a atténué la hardiesse.
' En d'autres termes, les Saisojis ramènent l'époque de la grande
fête olympique.
' Ces vers rappellent l'admirahle morceau delà I" Pythique (i5-28);
• *
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19 5 :
D
A
et
V,
alii Vaticani || 27 /i A : xai celt.
NOTICE
pu y avoir des doutes sur
,nature
S'il a la
Date de ïode. , , .
^ .
,,,, i. j i
de la victoire que célèbre 1 ode IV, les
premiers vers de l'ode V sont d'une clarté parfaite. C'est
la victoire de envoyée à Olympie par Psaumis
que le poète va chanter, et est le terme technique
pour le char [attelé de mules. Nous avons montré, dans la
précédente notice, comment cette victoire doit se placer
en 456, c'est-à-dire en l'olympiade 82, date à laquelle l'un
des scholiastes a déjà été conduit par un raisonnement
très juste*.
Psaumis avait fait cette année-là un grand effort. Il avait
surpris les Grecs réunis à Olympie par un luxe de dépenses
qui rappelait les somptuosités de Théron ou de Hiéron et
qu'on n'attendait guère d'un citoyen d'une ville qui renais-
sait à peine deses cendres. Il avait concouru àtrois épreuves :
montés ).
(chars attelés
l'apprend, du vers 3 où
de mules) ; la
que de la victoire
des mules et si d'autre part on examine de près les expres-
sions que le poète emploie dans le vers 7 : « Aux fêtes
des Dieux les plus grandes, Psaumis a honoré les six autels
doubles par ses sacrifices et par les concours (c'est-à-dire
en prenant part aux concours) qui durent cinq jours, chars
attelés de chevaux (mot à mot : chevaux^, chars de
lui attribuer (et ils sont assez nombreux) insistent sur dif-
férentes observations, dont deux seulement me paraissent
mériter d'être retenues. En premier lieu, on constate des
à Arcésilas.
' Ce que beaucoup admettent, mais ce qui nest nullement
démontré (cf. la notice précédente).
68 CINQUIEME OLYMPIQUE
: )
vers dit ithyphal-
éléments) : ,
car, dans cette ode si brève, il est difficile de distinguer vers et
",
est un ithyphallique.
NOTICE 69
* Ce
n'est pas, on le sait, le cas dans
tous les poèmes de Pindare
et arrive souvent que les triades
11
empiètent lune sur l'autre. Je
rappelle ici la composition plus simple
de la IV' Olympique, pour
indiquerque la K* Olympique, est composée de trois triades indé-
pendantes, ne présente donc par là rien
de suspect.
70 CINQUIEME OLYMPIQUE
Sirophe :
Épode :
——— y^\^—.\^\^..-y^S^^m
_ \^ -_ _ >^ _
— V/ . W
OLYMPIQUE
POUR LE MEME,
VAINQUEUR A LA COURSE DES CHARS ATTELES DE MULES
II
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9
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cett. vett.
forma aeolica nusquam
varia
addont
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lectio in
6
C
:ipo•.
'cardinalem
alias reperitur
schol.
Schnei-
numerum
apud Pin-
H
73 CINQUIÈME OLYMPIQUE
III
* Deces deux rivières, l'Oanis (ou Oanos) n'est connue que par ce
texte l'Hipparis (Camerino) formait un lac qui est le site caracté-
; j
Didyme, avec plus de raison, pensait aux chalands sur lesquels les
matériaux étaient amenés c'est aussi cette explication que Liba-
;
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11 Call.
' Hermann:
codd.
(?
Apc Dp« "Oav.v
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Il
23
C
codd. ||
21 .
qui in hujus poematis versibus g-ai déficit'
V (parem
codd. :
varietatem exhibent sch}.
-. Bœckh e sch.
Aristarchus (sch.
.
: -
||
5/i).
3.
16
:
74 CINQUIEME OLYMPIQUE
cf. la Notice.
'
,
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^4
' 55
|
VI
NOTICE
le nom du vainqueur —
était un des lieutenants de Hiéron*,
* Scholies, 3o c et iG5.
* /' Pythiques.
Cf. la ///• et la
» Hérodote, V, Uh, IX, 33 Pausanias, ;
III, ii, G- 12; IV, 16, i ; VI,
2, 4-5; VIII, 10,5.
* Cf. Xénophon, Hellén. VII, 3, i, et Pausanias, VI, 3, 4.
»
NOTICE 77
Strophe :
—— \-/ \j — \^ ^/
— V^<w' — \j \^
— v-» W » v^
w — \J
^ \^ \^ — «w» »»/ —
— WV-» \J \^
Épode : _ v-» \^ \^ ——
\J — \^ \^ _\^v^^
— \^ \J »_/ V^ -
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W V — N^ «^ -
—^— —^
VP OLYMPIQUE
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1
3
16* (et
A
:
duo codd.
C.
- Lucianus,
delt.) 11
|| ^ Hippias,
C :
; lulianus,
cett. |I
13 : Or. IX, p.
-
8i SIXIEME OLYMPIQUE
10 Alors, quand sur sept bûchers les morts eurent été pla-
césS le fils de Talaos, à Thèbes, prononça cetteparole: Où
est l'œil de mon armée, le héros qui fut à la fois un bon
devin et un guerrier vaillant? » Voilà qui convient aussi
au Syracusain qui donne cette fête. Je n'aime point les pro-
20 vocations ni les bravades; mais j'en fais un grand serment,
je puis lui rendre hautement ce témoignage; j'en prends
pour arbitres les Muses à la voix de miel.
II
*
Un mot du les notes critiques
texte paraît altéré mais le
; cf. ;
Carrhôtos dans la V
Pythique. Bœckh voulait, bien à tort, à cause
du vers g, quAgésias eût conduit le char lui-même.
^ En d'autres termes, leur victoire à Olympie fournit l'occasion la
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30
15
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Wilamowitz (/sy//o5. .
de interpretatione, dubitalio superest. 18
. 1 63) :
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Ant.
codd. De
3.
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'
||
Aid. : vett. ||
Cobet : codd. 30 \\
III
tion de l'Alphée suffit pour nous orienter vers une autre région ;
venin est innocent. Pindare joue déjà sur le mot (venin) et sur
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42 Q : cett. vett.
83 SIXIÈME OLYMPIQUE
le nom d'Iamos, comme il jouera plus bas sur le même nom et sur
le mot ïov mais il adoptera la seconde étymologie
(violette) ; ;
,
naissaient plusieurs espèces d'I'a. Théophraste [Histoire des plantes,
VI, 82) en distingue deux principales l'une annuelle, qui comprend
deux variétés, l'iov ion blanc, et l'îov
de feu l'autre plus vivace, qui est l'ïov
;
ion couleur
ion noir. L'épithète
celle de blondes, à la
).,
;
',
seconde variété de l'autre espèce.
* Les scholiastes se partagent entre (sens passif nourri :
second sens est le bon; lamos demande une dignité; le devin est
comme le roi, une sorte de pasteur des peuples.
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84 SIXIEME OLYMPIQUE
IV
flamme qui dévorait les peaux des victimes. Telle était du moins
l'opinion la plus commune certains disaient qu'ils tiraient leurs
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Hermann
yersu 72 incipit nova pars papyri
Bœckh ' codd. 76
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95 6
cum ,
82 Papyrus, puncto post -,
posito, significat verba
putabat Bœhmer, iungenda esse (de quo
ut
'.
dubitari potest.) 83 xopr'. papyrus cum plurimis codd. -
-
:
||
( : -.
papyrus cum A D 90 papyrus
1|
utiles iusunt laterculo Syracusano [Annali Inst. Corr. arch. XV, a35).
86 SIXIEME OLYMPIQUE
Déméter aux pieds empourprés* et célèbre la fêtedesa fille
et l'autre à leur poupe. Avec ses deux patries, Agésias est comparé
à un navire bien assuré sur ses deux ancres.
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97 Boeckh : codd. |1
102 Schrœd. :
NOTICE
aîné —
un autre Damagétos presque aussi grand que —
lui, gagna le prix du pancrace à Olympie un autre de ;
Ronsard dans une de ses Odes (Livre I" Ode au roi Henri II). :
le
,
,
mètre dactylo-epitnte
\\ . .
Strophe :
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w —w v^ i^
— \^ v^ _
\^ \^ —
^ ^ -y^ ^^
Épode :
— \J \J — \J y_,
^ \J — \J \J
— V^ N_/
VII' OLYMPIQUE
* Pourl'ofPre de la coupe —
qui, du reste, s'explique toute seule —
cf. des anecdotes comme celle que conte Athénée, d'après -,
Charès de Mitylène, et la légende de la fondation de Marseille. Toute
cette comparaison, si bien suivie, paraît indiquer que l'ode est des-
tinée à être chantée dans un banquet; voir un autre emploi, ingé-
nieusement varié, de la même image, dans la ///' Néméenne, 76-80.
- L'épithète (A'ivifiante), que porte ici la Grâce, va
plus loin que le rôle habituel des Charités chez Pindare, et répond à
la conception plus ancienne qui en faisait des divinités de la nature.
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13-14 ... ... varia lectiom sch.
/ ' ' .
:
Il
15 A M : - papyrus cum cett. codd. 18 || G:
- A D - opoto Q- G 19 || Theotimum (histo-
:
III
Olympique X, 66. —
Le poète laisse dans le vague les motifs de la
colère de Tlépolème et les scholies, qui parlent « d'une rivalité
d'honneur et de pouvoir », ne faisaient sans doute qu'une induction,
tirée de ce texte même.
" La réponse d'Apollonest en accord avec la vieille coutume le :
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codd.(Vau
rectione orlum) :
:
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36
D
Cpc
supra lineam;
Schrœd.
:
. Sch. inter
cett. ||
IV
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TTOLOL
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VOLOL 90
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* ( ' . 5
44 Hermann
'
sch.
-
alia Promethea, alia
Str. U.
'
:
)
interpretantur.
Bœckh
()
:
vett.
codd.
||
45
codd.
1|
57
|j
49
Er. S.
' :
:
Schrœd.
Bjz.
codd.
: () '
||
[| 48
Byz. :
98 SEPTIEME OLYMPIQUE
*Lachésis, par son nom même, est celles des Parques à laquelle
convient d'interYenir à propos d'un partage qui a été fait par
il
tirage au sort
- Le grand serment
(). est le serment par l'eau du Styx [Iliade, XV,
87 Hésiode. Théogonie, Aoo) opxov, c'est />a5ser au-delà
;
les trois fils qui devinrent les héros éponymes des trois grandes
villes rhodiennes (cf. le vers 8).
0102
, * '
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. ',
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, - 35
68
srhol. A II
:
73 '.
AG •
|1
scli. :
schol. G
codd.
: )^ codd.
99 SEPTIEME OLYMPIQUE
en rbonneur du Soleil.
* Pindare mentionne les jeux nationaux aussitôt après la victoire
y^
,, .
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Sir. 5.
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6.
VLV, '
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55
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1 6
- . 5.
74 . '()
codd. Sch. 3*
testari -videnlur fuisse
-
:
cett. vett.
(
cett. vett.
Il
vel
||
86
79
) /.
'
A 85
:
codd. V quoque
ut referunt Momm. et Schrœd.
Bœckh
||
|1
A C
(vel -
habet, non
: '
':
.
:
)
loo SEPTIEME OLYMPIQUE
,'
^
, .' ,- ,65
.
'
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•
-
,^
95 '^ . .^5
.
89
p. i3i) :
Bceckh
:
:
celt.
||
||
92
93
codd.
(cf.
Byz. :
Ahrens, De dialecto dorica,
velt. ||
95 6-
13
,
NOTICE
d Alcimedon en
.j
d'Alcimédon;
« Reçois
»
()
mot à
ce cortège, qui apporte la couronne
mot « ce cortège et cette stéphané-
:
pris
et
Bœckh
bien l'invocation
l'adverbe
;
. initiale, ou bien le pronom
Nous avons dit quel parti avait
Hartung, que Schrœder en dernier lieu a
approuvé, a pris le parti contraire. Il est assez embarras-
sant de se prononcer; cependant il paraît très difficile
Strophe
Épode .•
\j — \j
\j \^ — \j \^
\^ Iw» S^
— %>/ \^
\J \J
^> S./ — —
VIII' OLYMPIQUE
(
! H'
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5
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...'
Inscriptiones codicum addunt nomina Timosthenis et Melesiae ;
...
. '' '
codd. recc. 8 •.... vett :
'... '.
||
||
Bœckh : codd. ||: As-
clepiades(cf. sch.) \\
11 : G D''^
I07 HUITIEME OLYMPIQUE
* ' , '
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D
16
<
) « Bcrckh :
Schrœd. Proleg.
A«N«fBVPQ
. C
6
G?' (cf. p. 10) ||
:
codd. 23
Il
37 Sunt
Ij
(jui
Bgk
post
:
'•. vett. Byz. 24 1|
III
* Selon Didyme (sch. lu a), Pindare est le premier poète qui ait
raconté cette légende.
- La première génération est représentée par Pelée et Télamon,
qui ont pris Troie avec Héraclès la quatrième en comptant
;
—
Eaque —
par Néoptolème, fils d'Achille. Le mot a été —
très discuté et diversement interprété.
'
*
La mention des Amazones, qui suit celle du Xanthe, indique
qu'il s'agit ici
pour le louer
/'• Néméenne,
du fleuve troyen, non du fleuve lycien.
Mélésias est athénien
;
19.
Pindare doit prendre des précautions
;
'
5
, *
[,• - 55
45
. *'.&- ))
' Str. 3.
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7^
'
Il
44 •>
40 avopo-jae (et
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sch. ~ :
|i
46 C D
Ahrens (quod probari potest, cf. Bacchylidem, V, i65)
Bgk. (cui coniecturae scholiorum interpretatio
:
cett.
53
Ij
favetj : /. codd. |1
54 : AB i|
:
Ap« E N« 0.
^
IV
Par la faveur des Dieux, et non moins par sa A^aillance,
il a fait peser sur quatre autres enfants^ la honte d'un
retour ignominieux, du silence qu'il faut garder, de la retraite
70 où il faut se cacher; et au père de son père il a insufflé
une vigueur capable de contre-balancer la vieillesse : le
lage est le prix. Et les morts aussi ont leur part des hon-
\]
'
.
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lo.j
3.
^^
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, -
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70
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75
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58
Wiskemann)
74* li
69
Schrœd. (ium proposueral Christ)
||
59
AI3E : CD ||
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79 ' »
:
Er. S.
G»' D'
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codd.
lemma schol.
codd.
no HUITIEME OLYMPIQUE
',
80 j^5
En. 4.
85
. ,- .
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' ' . ,,5
IX
NOTICE
Il
'
p. A26
' Y a-t-il
( ').
L'éloge du vin au vers kS vient à l'appui de cette hypothèse.
Cf. sur ce point l'inscription des Thermopyles citée
question.
.'
Zeus lui a amené, après s'être uni avec elle, la fille du roi
Que cette seconde Protogénie, si c'est bien d'elle qu'il s'agit, soit
elle-même la fille de la première, née de Deucalion et de Pyrrha
et passée en Élide, le poète ne le dit pas, et il ne manquerait
sans doute pas de nous l'apprendre, s'il l'entendait ainsi. Qu'on
se rappelle la précision avec laquelle il expose la généalogie de
Pitané et d'Évadné dans la /* Olympique. Sur toutes ces —
difficultés, cf. mon étude dans la lîefiie des Études grecques,
t. XXXII, p. 4i5.
ii4 NEUVIEME OLYMPIQUE
{
SCHÉMA MÉTRIQUE
strophe
__ v^ v^ _ i^
v^ v^ __ _
v^ — v^
Épode \^ — \y — \^
\^ — —
\^ <^
\^ \^ — vy «^ ——
— V^ —— W— V^'w' —
IX' OLYMPIQUE
,
des renseignements assez confus et des explications parfois pué-
riles, cf. A. Hauvette,
Croiset, Histoire de
ArcJiiloque, sa vie et ses poésies, p. 168, et
Littérature grecque, II, p. 186. Le mot
dans le second vers de Pindare, est un emprunt à ce
chant qui célébrait Héraclès et lolaos, et commençait par
onomatopée, sorte de tra-la-la, imitation du son de la cithare on
le chantait sans accompagnement instrumental.
, ;
sont des flèches qui atteignent le but, non de celles qui tombent
inutilement à terre on a déjà tu dans la //• Olympique (98-100) la
;
Sir. .
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D" *« ).(}(^
14-, -.
2 :
•»' varia leclio in sch. 8 \\
SO PQ V : cett. |i
sunl qui
: cum post
plene dislingiiunt. ul sit o[>taliviis.
117 NEUVIÈME OLYMPIQUE
i5 et son fils', Oponte, apanage de Thémis et de sa fille
bravoure et l'intelligence.
II
sible
- Hésiode, Théogonie, 901.
Cf.
^ Strabon appelle les
;
environs d'Oponte
* Pindare emploie assez fréquemment le verbe
,,.
OAVMIlluNIKiiN 1 17
s5
'
,
20
'
'
.,
<|)
-
..
3
25 , 35
'•
' '•
,
Str. a.
"-
| ,'^
30
' 45
,'*-' ^6,
5
( •. '
16-17
codd :
Bg^k e sch.
Ahrens)
Thiersch 34
|1
||
:
19
-.
/.
;
ACDE :
:
7"•.
BGV.
||
32
cett.
ii8 NEUVIEME OLYMPIQUE
35 l'abîme des morts? — Mais rejette ce propos, ô ma bouche* !
dirigea contre lui, notamment aux critiques qui ont trouvé leur expres-
sion la plus forte dans le second livre de la République (p. 878 c].
* Au sens musical du mot: fait V accompagnement; l'orgueil accom-
-
' 8
40
'•
. - Aiit. a.
, ' '-
- 65
,
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'
45
' 7
"' ,
50
., :
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.:-..-
46
^^
35
II
-..
52 .
B,.k
:
Vs
:
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C
,.0.
velt.
:
cett. ||
k
47
sch
^.. ,7 C
:
|| 45
|
119 NEUVIEME OLYMPIQUE
leur origine, fils des filles de la tribu de Japet et des Cro-
nides sublimes, souverains indigènes qui se succédèrent
III
^
l'origine jusqu'à Locros.
Les scholies interprètent
^ soit '
Pindare n'indique pas combien il y a de générations depuis
(tranquille), soit
(de nuit) on essaie vainement de justifier ce dernier sens
;
'' ,
KoOpoL
,
6
•
,,
-
.
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Str. 3.
86
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Ant. 3.
70
'
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' ,
cum
Il
56
65
variis
.
plurimis, non
:
accentibus).
: vett. | post
distinguunt
A 73 ||
//
DOQV;
plene distinguunt A
A ; cett.
C
comma posuit Hcrmann.
(cum
120 NEUVIEME OLYMPIQUE
les rejetait vers leurs vaisseaux*. Ainsi fut révélée aux bons
juges la valeur de Patrocle et, depuis, dans les combats
sanglants, "le fils de Thétis
IV
VI, iL I.
' lao
75
' ,
- ,
""
. 3.
&.
8
(|) * lao
, ' '
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85
^ '- , '
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Str. .
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' -
3
90
' '
,
__w_
A
76
(^
Il
83
codd
Al) Cp<.
: locus tentatus
M Thom. :
saepe propter
cett. ||
melrum
: ;•
(-ww-|ii•..
12 1 NEUVIEME OLYMPIQUE
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4
• '
100
.- ' ,5
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105
•
-
,
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6
4.
,
, , '.,
'
*
,C5
^ 99
vett.
Hermann)
»<:
Byz.
Byz. 112
||
'.|]
:
C ':
cett. vett.
•.
Aristides.
Boeckh
||
A D
:
102
XLV, 38 ||
:
110
ave>i<Teai
NOTICE
Ces deux odes ont le même
Relation entre les deux odes ; i
^^
'
„„ Locrien
«^^;^,, a^
, ,
'
héros un :
i->
de la
date de la victoire. *i i ,-. , ^ •
Grande-Grèce, Agesidame,
vainqueur au pugilat des enfants. La relation qu'elles ont
l'une avec l'autre a été fort discutée.
La date de la victoire d'Agésidame est restée douteuse,
tant que l'on n'a eu que le témoignage des scholies, qui
donnent une fois l'olympiade 76 ( =476), une fois l'olym-
piade 64 (
= 484)*. Le papyrus d'Oxyrhynchus a tranché le
Analyse de
, „ ,
ode X.
,, L'ode X en effet débute par des
l
^ ,5
excuses. Ces excuses sont-elles com-
patibles avec l'opinion de ceux qui, à la suite de Bœckh,
pensent que l'ode XI, qui est très courte, avait été composée
par Pindare à Olyrapie même, immédiatement après la
*
Dans l'hypothèse la plus généralement reçue, l'ode XI est, on l'a
vu, de 676. — Wilamowitz, par un rapprochement ingénieux, arrive
à dater VOlyinpique X de la même époque à peu près que la
Pytliique II (cf. Ilieron und Pindaros, p. i3oo-i). Ce n'est qu'une con-
jecture assez fragile; la date de la seconde Pythique (671 selon
Wilamowitz) n'est d'ailleurs pas non plus établie avec certitude.
-
Au moins apparents. L'ode est une de celles dont l'analyse mé-
trique exigerait un commentaire étendu. Wilamow^itz [Griechische
Verskunst, p. 3o^i-5) considère le mouvement îanibique comme y
dominant.
SCHÉMA MÉTRIQUE
Strophe :
\^ \^ — — v^
—— v^
«>-' v,yvy
Épode
\^ — >^ w
v^ s-» — v^w
^ »-» »w«
' OLYMPIQUE
',
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* .
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IvLTuàv
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Ai.t.
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Birckh : vett, xaTf^cy/jVc .
-'
10 :<-
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/-•. Byz. :
'
vett.
Didymus
|[
13
in sth.
G D '
' C D
D
'
C'.
;
129 DIXIEME OLYMPIQUE
II
semblable que celle qui prête à Pindare une allusion à certains faits
de l'histoire locrienne.
- Pindare ne s'inspire pas ici de l'Iliade, mais de quelque scène
d'un poème
cyclique (cf. 01. IX, 70).
^ C'est-à-dire le règlement de la fête olympique, établie par Héra-
clès conformément à la volonté de Zeus. Pour les six autels, cf. la
V" Olympique.
* Sur cf. Pausanias, V, 20
cette légende, Diodore, IV, 22 Apol- ; ;
.'.
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Byz.
postea non afferam).
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:
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30 xal
C
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et sch. |
B<rckh
20 : C Byz.
(w-in ceteris strophis)
dett.
habent omnes velt. praeter
: codd. (quod
[]
i3o DIXIÈME OLYMPIQUE
III
Alphée
4.0 '. 6
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55
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'
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55
. , 3
38
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et dett. : cett. || 41 . -. : rett. \\ 42
Byz. II
Bœckh
46-7
C D
:
et dett.
. codd.
quidam
:
||
44
cett.
Ahrens
vett.
|| 56
H
:
51
vett.
Byz. :
. :
codd.
i3i DIXIÈME OLYMPIQUE
IV
^
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2
(cf.
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83 b) :
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73
71
codd.
:
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codd
Mosch.
70
(
:
'
dett.
'
',
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quidam.
15
1 32 DIXIÈME OLYMPIQUE
,
peuple illustre des Locriens et verser sur cette ville vail-
. ,3a
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8
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85
'•
-
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97''
85
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^
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Byz. :
,
cett. vett.
codd. vett.
vett.
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87
||
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-. Byz.
xot codd.
:
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C'
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'
i3S DIXIEME OLYMPIQUE
<
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105
&< ,.
?.
-
ia5
99
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' supple\erunt Byz.
: codd.
||
104 Bœckh : ' codd. [J
105
SCHÉMA MÉTRIQUE
Strophe :
\^ \j — \j \^
\^ \^ — \^ s^
\^ — \^ — v^
— N^ ^y — ^^ «^ ^
\J Si/
«^ <-/ — v./v^
Épode :
__ ^ N-'W— — —.^^^^
V-» S^ — S./
^i/^/N^^^ — Vi^V^^S^*^
<^ _ i_ \^ V^
S/ —w—
—W «-» ——
\^ ^ N^
XP OLYMPIQUE
POUR LE MEME
fr. 23, 2.
^ La ville de Locres était située non loin du promontoire du
Zéphyrion d'où le nom qui distingue les Locriens ItaUens de ceux
;
de la Grèce propre.
•
"
(, .-,
• '
Sir.
. - S
., '
.
Ant.
" -
,,
' ,
,
,,
*
1
5
,
* '• . 5
A
Inscriptio in
Q) :
II
Leutsch
Schrœd.
5
|1
A :
C D
3 Distiniit post
cett. vett.
(e schol. lo
:
)
'.'^
habet
celt. vetl.
|| 10
Wil.
||
8
:
; in
(
Q
(
Byz. (TÎdelicet e schol. lo b.)
codd. Al cf
;
||
in
15
.
-
.
:
1 3 et fr. 300.).
i37 ONZIÈME OLYMPIQUE
-
20
8.
* 6 -. ' a
G)
20
:
' '
:
'|1
Lehrs
.'. codd. ( mtnio
Uartung.
euprascriptua
XII
NOTICE
VI,
' II. Pausanias indique huit victoires, selon l'interprétation
'j,
.
j.
,, j Ersrotélès avait remporté le prix de la
Analyse de Iode. ,
° ^
, , , f,
longue course, du dolique . L ode que
» Ib. 53.
C'est ce que me semble indiquer le changement de construction
*
au vers lô.
" Les données sur le nombre de stades que devaient parcourir les
Strophe : yj
— ^ \^ — \^ \^ — -
— y^ — — — \^
Épode : _ — <^ V^ _ _ — \^
\J \^ V^
v-» v^
XIP OLYMPIQUE
IB'
,'
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', - Str.
5
,
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At
-
Goci
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-
.^
1
'
,- ' ,tj
, ' '
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1
5
- ,
6 Morel : codd.
ie
i43 DOUZIEME OLYMPIQUE
*
y avait à Himère des eaux thermales qui, disait-on, avaient
Il
jailli du
sol par la volonté d'Athéna, pour honorer Héraclès reve-
nant de conquérir les hœufs de Géryon; c'étaient les Nymphes qui
les avaient fait jaillir, pour satisfaire Athéna (Diodore V, 3, 6).
.
'
1^
i4o
•cal
'
•
'
,
.
'.. -
^^
XIII
NOTICE
Le double succès remporté par Xénophon aux
mêmes jeux (prix du stade et prix du pentathie)
était trop exceptionnel pour n'être pas demeuré célèbre.
Aussi n'avons-nous sur aucune autre ode de Pindare un
ensemble aussi complet d'informations concordantes. La
date (olympiade 79 = 464) est attestée à la fois par les
Analyse.
Quarante ans auparavant, (olympiade 69
^^, ,.
504, au témoignage des scholies
,
le père de
•- ,
«
=
Xénophon, Thessalos, avait été aussi vainqueur aux jeux
olympiques, de sorte que Pindare peut saluer la famille
du titre de trois fois Olynipionique, qu'il place bien en
:
comment, grâce au don que lui fit Athéna d'un frein d'or,
i46 NOTICE
,
qui pour les Grecs en est la condition.
Ainsi Xénophon est loué pour son double exploit mais ;
Le s
^^ ^III* Olympique n'est pas le seul poème
qu'ait inspiré à Pindare la double victoire de
Xénophon. Athénée (XIII, p. 678, C) nous a raconté com-
ment l'athlète, avant de concourir, avait fait vœu, sil
triomphait, d'offrir à Aphrodite toute une brigade d'hé-
taïres, et comment Pindare avait composé, pour être
(),
chanté,
sacrifice
s'excusait,
(
après l'encômion
), du
un scolie, au début duquel il
avec une bonhomie ironique, du rôle que Xéno-
à l'occasion
Strophe : v^
—— \j — — \^ — ^/ \^__
\j ^ \j \^ \^ \^ ——— \^ —
- ^- ^^-ii
\^ \J — \J \^ -~
w— V^ «^
Épodi \^ V-»
N-» ^/ ^^ \^
(1^_^ Hi^ ^
m
(*) Le vers
correction 5va
beaucoup.
(=), commence, contrairement au mètre, par-w-, La
Cependant
a été proposée par Kajser et acceptée par
leçon des manuscrits, convient mieux
au sens.
OLYMPIQUE
)
i5 à celles qui dans vos aussi
Solon (fr. G) et Théognis (i53), mais d'accord avec celle d'un oracle
cité par Hérodote (VII, 77).
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,
,
, &, Str. .
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5 5
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|| ||
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Ahrens
II
7
(cf.
:
||
10
: Etpdva G
G . ||
/9 TREIZIEME OLYMPIQUE
II
'• .
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^ - ;, '
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';"
'
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<,- oQpov
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35
* '
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'
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' ' 5
,
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-
38
40 ' ** '
6,
.
55
18
codd.
Mosch. : -. codd. || 21 Herm. :
».
1 5 TREIZIÈME OLYMPIQUE
III
* Les Hellôties soni une fête d'Athéna à Gorinthe. Selon les scho- —
lies,Ptoiodôre est le grand-père de Xénophon; Terpsias, un frère de
Ptoiodôre; Eritimos, un fils ou petit-fils de Terpsias.
* C'est-à-dire Nérnée.
3 Le scholiaste cite un fragment d'Eumélos qui montre comment
certaines traditions permettaient de faire de Médée une Corinthienne.
* Tout
ceci est une allusion au célèbre épisode du chant VI de
où est racontée la rencontre, sur le champ de bataille, de
l'Iliade,
Glaucos et de Diomède. Aux vers i5o et igi, Glaucos établit ainsi la
généalogie Sisyphe, Glaucos I, Bellérophon, Hippolochos, Glaucos IL
:
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78 4.
'
'
8
.' ,,5
67
codd. Il
) ^;
Schrœd.
:
: codd. (at saepe contra traditur
ut Pyth. IV, i63, aS;; isthm. VI, 5i.) 81
lemma
||
sch. (et
Byz.
Bœckh) || S2
:
Byz. :
,-
codd. Il
; éyyjç P. ||
83 xal Byz. :
codd.
i52 TREIZIEME OLYMPIQUE
ment
Pindare,
pyrrhique.
,
le dompte aisément, grâce au mors que lui a donné Athéna,
mais le met à une allure de parade l'expression employée par ;
plus haut au vers 60), cf. le chant VI de V Iliade, i5o et sqq. Dans un
poème à la gloire de Corinthe, Pindare veut taire la folie du héros :
, -
'• 6
-
'
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ija
,,
' .
86 ' . 4.
Q0 <cù
. , uS
*
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'
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' ',
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1 35
-
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' .
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' Ant. 5.
45
'
' ,
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»'^6 ,' 99'
'
Herm.:
Bgk
ërc•.
:
codd.
e'xojv
post
(
codd. 92
codd. 9*7
'
||
-.
||
recc.
et
6"
iam
:
'
Bergkiura
voit.
N£ix
Schru;d.:
Herinoiiii).
i53 TREIZIÈME OLYMPIQUE
le mot ,
* L'établissement du texte présente des difficultés sérieuses: celles
ï
'
^^'
. *
'
' <|) ,5
107
6• (-
) '
-
109
110
' '
'
. 5
,56
( ' '
1 5 ',
., ,65
105
) ( . G D 103 Boeckh
. ô || :
,
codd.
fv 5 II
107
' fsine '
' G :
D
'
sch.
'
'
||
Bgk Hermann
:
||
:
115
'
locum corruptum
vett.
Boeckh:
codd.
XIV
NOTICE
* Sur ce culte, cf. Pausanias IX, 35-39 sur l'état actuel d'Orcho-
;
« P. 5o.
SCHÉMA MÉTRIQUE
,_ <^ — \j \y
\^ \^ \J — v>
v^ w_ w—w
w \-/ — ^—
v^ v-» \^ —
^ \^ \^ — \^ — ^>
W V-» —^—
XIV' OLYMPIQUE
texte.
' Les Charités ont, comme les Muses, une affinité naturelle avec
Apollon. Le scholiaste mentionne à ce propos une statue d'Apollon
à Delphes qui tenait, sur sa main droite, les Charités. Celles-ci jouent
à peu près ici le rôle que jouent les Muses à la fin du i" chant de
r//ia<ie (60 3) cependant Pindare, s'il les fait présider aux danses et
;
'
A
,
3
5
',
,-,- Str.
',
, ,.
-
•,
' ., -
)5
13
4 / (*^) ''-
Bocckh (cum duobus Byz.) : ' ceit. || 5
Ilermann : codd. ||
Hermann {Opuscuia, VIII,
127) : C cett. 6
|| Kayser
e sch. : codd. 8 ||
Schneidewin : codd. \\
12 Byz. :
divvaov v.tt. \\
14 () addidit Heyne.
i59 QUATORZIEME OLYMPIQUE
aux
lemot qu'il emploie
mage même silencieux.
()
festins de l'Olympe, ne les fait pas chanter comme les Muses;
peut du moins s'interpréter d'un hom-
,,,
6•' -
20
',
.-
- ' (-
c
,
',
'' ',
'-
^
'
.
14-15: variamlect.
codd. 23
II
eo^
.
codd. (suprascripto
Bgk*:
sch. alTerunt 15
codd.
Cj
\\ 17
|1
Bœckh.
Pauw :
•^
Bek •
llDC CollectiOD fraiitalse Uitm Grecs el Latins.
La traduction seule 3. » 7. »
h. E8CHYLE. — Tome (Les Supnliantrs. —
I
Les Perses. — Les Sept contre Thebes. — Pro-
méthée enchaîné). — Texte établi et traduit par
M. P. Mazon, Professeur à la Faculté des Lettres
de Paris 15. » 30. »)
Exemplaires
5. JUVÉNAL, — Satires. —
Texte établi et tra-
duit par M. DE Labriolle, Professeur à la Fa-
culté des Lettres de Poitiers, et M. Villeneuve,
Professeur à la Faculté des Lettres d'Aix-Marseille 16. » 33. »
Le texte seul 9. » 19. »
La traduction seule 8. » 17. »
6. SÉNÈQUE. — De Clémence. —
Texte établi et
traduit par M. Préchac, Professeur au Lycée de
Versailles 12. » 25. »
Le texte seul 7. » 15. ))
La traduction seule 6. » 13. »
7. TACITE. — —
Texte établi et tra-
Histoires.
duit par M. Goelzer, Professeur à la Faculté
des Lettres de Paris. Tome I (Livres I, II, III). 16. » 33. )>
8. TACITE. —
Tome II (Livres IV et V) . , . 10. » 22. »
Le texte seul (Livres I-V) 14. » 29. »
La traduction seule (Livres I-V) . . 13. » 27. »
9. CICÉRON. —
L'Orateur. —
Texte établi et
traduit par M. H. Bornkcque, Professeur à la
Faculté des Lettres de Lille 11. » 23. »
Le texte seul 6.50 14. »
La traduction seule 5.50 12. »
4. COLLECTION DE LITTÉRATURE
GÉNÉRALE
aiR ROGER DE COVERLEY et AUTRES
ESSAIS LITTÉRAIRES, par Sir James
G. Frazer. Traduction de M. Chouville, avec
une préface d'Anatole Fran'ce 7.50
SOXJS FINESSE
PIMDARE. — Olympiques Pythiques, par M. A. Puech.
et
Tout ce» volamet se vendent également reliés (toile soaple, fer» »péciaax)
avec une augmentation de 5 franc»-
Imprimerie de Vaugirurd
n à i5, Impasse Ronsin
Paris
I
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PINDAF.US PA
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Oeuvres. .A2
1922
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PONTIFICAL INSTITUTE
OF MEDIAEVAl STUDIES
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Toronto 5. Canada