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Le vocabulaire de Guillaume d'Ockham Christophe Grell: ars calecion vocab de Mla NR ot ae tr ite ri ware oenteter os Seeevoen Giarine coment femae fea wguersmsmeriers een Pare tent cere rd 1 aap Foal po ets age nek teens Peet ee eg ee ee po eee ee teers hes nee RS perience oe ate eine ay erent ee Seeing ai aaa Sienig aeons Seren roe eet eer pene oa a a inn ipnrnniteantne oor eee ere cnr near Sethe 5. Le scl ten eA Oe uae fore Gnas ows Peis ba Se Guillaume d'Ockham (1285-1347) et conn dans histoire de a philosophic comme Tun des principaux promoteurs du nomina~ lism, Dordinare on ented sous cette appellation la doctrine qui Soutient qu sul existent les individu, et ui applique le «rast Ockham > afin de supprimer toutes les enites ontlogiques superflues comme les abstractions et les universav. Sans aucun Aout, son eure est toute entire traversée par un nominaisme mthodologgue qu le conduit checher&eabi avec cohérence les principe dune philosophic (naturelle, ehigue,et politique) et ‘ne théclogie qu sacordent avec un empirsmegedral. Ockham ose ins Texpéience sensible comme le point de depart nécessaire dela speculation etl sore de maitene cette speculation dans Jes limites de ce qu’auorse investigation del raison su le donne dss sens. Dans cette perspective la logue, tps spéciquement, lasémantique,consttue Tout fondamental dont dispose a raison ouracctder a vrté, Ockham fit dea logique instrument de a philosophic. Ains, on vers qu la description de certains de cet ‘is sémaniques occupe une place non négligeable danse présent Volume, et de nombreux articles ayant trait Vontologie, la Bhilosophie dela connaissance ow de la nature, ne peuvent se ‘omprendte sans ne connaissance préalable de ces outils Philosophe et théologien marqué par s& formation en logique, ‘Ockham fur aus, parla force des choses, engage dans es quereles politiques de som temps. Dans ses vit olémiqus, agement is I I EO OT ——— ‘ux creonsances, on retrouve Ia vrtwoit argumentative qui le ‘aractérie, maisau-dls on découvre ce qu'on pst véitabement ‘uae de philosophic politique (ou éeléso- politique) nous ext ppara imposible de ne pas en donner un aera Leprésent ouvage a pour but de facter la lecture des textes et non des'y substtuer- Le lecteur est done invita sy reporter ponctus- lement pour pricier le sens dun terme technique. Cependant, cel qui voudrait se faire une ie rapide, quoigue nécesstrement particle, dels philosophic ockhamiste pourtait commencer sa lecture par article «nominalisme», cst Aire pa le sel terme defn ici que Guillaume a’utlise jamais. est pourtant bien un programme nominalste de réduction ontologique, appliqué & le théologe ct & a philosophie naturelle quia mis en eure. Les renvois la finde chacun des articles permettont ensuite de «otic tun parcours dans ce qui reste Tun des sommets du nominaisme et dela philosophic Appréhension/jugement (actus opprehensivus/octus judicativus) = I Lcjugement est Pace pa equ Fintlletacorde, ou reise, son asentiment 3 une proposition mentale selon quelle et extince ‘aie ou fause. Cst un actedastentiment ou de disseniment (astens disenss) qui porte sur une proposition du langage ‘mental. Formule, il est prononct ou écrit, til porte sur une proposition orale ou tte. IR Ockham part du fait que nous formons des jgements: on pens avoir une connaissance quand on et en mesure de former an jugement et on dit que quelgi'un sat quelque chose quand il et Capable de former un jagement writ son propos. apres Aristo, Inscience et une connaissance wai, ce qi selon Ockham, sige eles constitue de propositions enchainges avec nécesité. La rt de a sience est cele de ss propositions. analyse da juge tment a pour but de dégager les conditions logiqes de a connais. ‘Ociham dstngue les deux acts de intel :Pappréhension ete jgement. apprehension peut porter soit sr le termes, cst die sarles ements dune proportion, ou sures complexes — ie fn proposition, ow un ensemble de propositions. Le jugement Porte sur les propositions auxquelles on aecorde, ou refuse, son sentiment. Ces deux acts, bien quis puissent avoir lew Simultanément, different néanimoins rellement, cat présuppose apprehension. ‘Vassentiment et un acte par lequel quelque chose est conn de fle maitre que Tate de connaissance se apport & cette chose (Costu acte pr le etl fagon que act assentiment se refee quegue chose 2! aconde mon asentiment quelque chose

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