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Côte d'Ivoire
Général
• Première République
• Deuxième République
• Constitution
• Conseil constitutionnel
• Identité nationale
Pouvoir exécutif
• Président de la République
• Laurent Gbagbo
• Premier ministre
• Guillaume Soro
• Gouvernement Soro
• Partis politique
• Personnalités politique
Pouvoir législatif
• Parlement
• Assemblée nationale
• Justice
Politique de la Côte d'Ivoire 2
Pouvoir judiciaire
• Conseil d'État
• Cour des Comptes
• Cour de cassation
Organes de régulation
• Médiateur de la République
• Conseil national de la communication audiovisuelle
• Ligue ivoirienne des droits de l'homme
Autres
• Événements du Guébié
• Crise de 2002-2007
• Accord de Ouagadougou
• Accords Kléber
• Accords d'Accra
• Appel du 6 novembre 2004
• Flamme de la paix
• Attentat du 29 juin 2007
La Côte d'Ivoire est une république présidentielle multipartite, où le président est à la fois chef de l'État et chef du
gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est detenu par le
parlement. La capitale officielle est Yamoussoukro depuis 1983, mais Abidjan reste la capitale administrative et de
nombreux pays y conservent leur ambassade.
Constitution
L'actuelle Constitution de la Côte d'Ivoire a été adoptée lors du référendum organisé par la junte militaire au pouvoir
en 2000, par plus de 86 % des électeurs. À cette époque, tous les partis politiques, dont celui d'Alassane Ouattara,
avaient appelé à voter oui.
L'article 35, qui prévoit les conditions d'éligibilité à la présidence de la République, a de facto écarté certains des
principaux candidats à l'élection de 2000, dont Alassanne Ouattara. La procédure de révision de cet article est lancée
courant décembre 2004. La majorité FPI et les partis d'opposition s'opposent toujours sur la voie d'adoption de cette
réforme, le parti au pouvoir voulant un référendum (et donc une réunification [2]
Pouvoir exécutif
Fonction Nom Parti Depuis
Le président est élu pour 5 ans au suffrage populaire. La constitution de 1959 lui donne de fortes prérogatives; il est
commandeur en chef des forces armées, peut négocier et ratifier des traités internationaux, peut proposer une loi à
l'Assemblée Nationale ou la soumettre au référendum. Il nomme le Premier ministre et les membres du
gouvernement, qui répondent politiquement de leurs actes devant lui. En cas d'absence imprévue, il est remplacée par
le président de l'Assemblée nationale jusqu'à la fin de son mandat.
Politique de la Côte d'Ivoire 3
Pouvoir législatif
L'Assemblée nationale, monocamérale, compte 225 membres élus pour cinq ans dans des circonscriptions à siège
unique.
FPI
Le Front populaire ivoirien fondé dans la clandestinité par le couple Gbagbo
(Laurent Gbagbo et Simone Gbagbo) est le parti de Mamadou Koulibaly
président de l'Assemblée nationale, de Bohoun Bouabré, Hubert Oulaye,
Alphonse Douati, etc. Louis Dacoury Tabley en a été un dirigeant au début mais
est passé au RDR puis au MPCI; plusieurs personnalités politiques en sont
membres actifs. Le FPI est membre de l'internationale socialiste. Le président du
parti est Pascal Affi N'Guessan, ancien premier ministre, dont l'association
Reporters sans frontières a dénoncé les appels à l'émeute. Son organe de presse logo du FPI
quotidien est Notre Voie.
RDR
Politique de la Côte d'Ivoire 4
Le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire a été fondé par Djéni Kobina puis pris en main par
Alassane Ouattara, sa figure de proue. Henriette Diabaté a été secrétaire du parti. Le président du RDR,
Alassane Dramane Ouattara, anciennement Gouverneur de la BCEAO, puis Premier Ministre du président
Houphouët-Boigny et par la suite sécrétaire général adjoint du FMI, fut rendu inéligible aux présidentielles de
2000 en raison de la supposée nationalité burkinabé de son père[réf. nécessaire], fait qui a profondément aggravé
les tensions interethniques.
PIT
Le Parti ivoirien des travailleurs est un petit parti d'opposition en 1990, dont le
candidat Francis Wodié fut le seul à ne pas boycotter les élections de 1995. Ce parti a
rejoint la majorité du FPI en fin 2000.
Le Mouvement des forces de l’avenir (MFA), l'Union pour la démocratie et la paix en Côte
d'Ivoire (UDPCI) et l'Union démocratique de Côte d'Ivoire (UDCI, de Théodore Mel Eg)
sont des partis plus secondaires.
Le RJDP (Rassemblement des jeunes pour la paix) rassemble divers mouvements de jeunes
affiliés aux partis d'oppositions, dont le RJR, la JPDCI et la JUDPCI.
Mouvements rebelles
FNCI
Forces nouvelles de Côte d'Ivoire rassemblent l'ensemble des rebelles, mais n'ont aucun statut de parti
politique.
MPCI
Le Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire est le mouvement politique des "rebelles"dont les "Forces
nouvelles" rebelles sont le bras armé. Dirigé par Guillaume Soro Kigbafori, issu d'un syndicat étudiant proche
du FPI et membre pendant un temps du RDR, il compte aussi dans ses rangs Louis Dacoury Tabley, ancien
dirigeant du FPI lors de sa fondation. Bien qu'implanté essentiellement dans le nord, il compte des
représentants de toute la Côte d'Ivoire. Il contrôle grâce à ses 10 000 soldats (dont 450 de l'armée ivoirienne)
40 % du territoire ivoirien[réf. nécessaire]. Le MPCI a vu le jour en octobre 2002, suite à l'échec d'une rébellion
armée du 19 septembre 2002. S'appuyant sur le concept "d'ivoirité", H.K Bédié avait commencé à mettre en
place une politique de préférence nationale et des frustrations nées de cette politique ont constitué une des
motifs invoqués par la rébellion.[réf. nécessaire]
MPIGO
Le Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest est un des deux mouvements rebelles de l'ouest de la Côte
d'Ivoire, créés pour renforcer la présence rebelle aux accords de Marcoussis. Il est fondé par le sergent Félix
Doh (mort en avril 2003 dans une embuscade), et recrute essentiellement dans l'ethnie libéro-ivoirienne
Yacouba. Il dispose de 6000 hommes armés, et a signé un cessez-le-feu le 8 janvier 2003. Ce mouvement s'est
fondu depuis 2004 dans le MPCI.
MJP
Le Mouvement pour la justice et la paix est un des deux partis rebelles de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Il compte
environ 250 combattants dirigés par le commandant Gaspard Déli. N'existe pratiquement plus depuis 2004.
Politique de la Côte d'Ivoire 5
Syndicats
Les principaux syndicats de Côte d'Ivoire sont :
• l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI);
• la Fédération des syndicats autonomes de Côte d'Ivoire (FESACI);
• la Confédération des syndicats libres de Côte d'Ivoire, dite "Dignité".
• SYNARES fondée par Francis Romain Wodié
• SYNESCI fondée par Djéni Kobina
• UNAFCI fondéè par GUEMENE Alfred , N'DRI Benjamin actuel président .
• SYNAFETP-CI ( Syndicat National des Formateurs de l'Enseignement Technique et Professionnel de Côte
d'Ivoire ), dont le SGN actuel est ABONGA Jean Yves Koutouan ( 07610905 ou 66289878 )
Forces armées
Exceptionnellement pour un pays africain, l'armée n'a pas joué de rôle politique important avant le coup d'État de
Robert Guéï en décembre 1999. En effet, Félix Houphouët-Boigny l'avait réduite à un corps de parade, pour se
prémunir de tout danger de rébellion.
Notes et références
[1] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Politique_de_la_c%C3%B4te_d%27ivoire
[2] (fr) Du Président de la République et du Gouvernement (http://droit.francophonie.org/df-web/publication.do?publicationId=235),
Encyclopédie universelle des droits de l'Homme (EUDH), 2003-2007. Consulté le 18 novembre 2008
[3] (fr) Afrique Express, « cotedivoirepol/263blegoude.htm Blé Goudé, un “général de la jeunesse” de Gbagbo, qui enflamme Abidjan (http:/ /
www. afrique-express. com/ archive/ OUEST/ cotedivoire/ ) », 29-01-2003. Consulté le 27 novembre 2008
[4] http:/ / www. fidh. org/ article. php3?id_article=2079
[5] http:/ / www. rsf. org/ article. php3?id_article=14551
Politique de la Côte d'Ivoire 6
Voir aussi
• Accords de Marcoussis
• La constitution de 2000 sur Wikisource
• Le rapport de l'ONU sur les violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire depuis 2002, sur Wikisource
Licence
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