Vous êtes sur la page 1sur 12
280 VERS UNE FIMLOSOPHIE ACTURLES DE La waren Pune qualité (par un lien de caus ft); >a exemp ‘Quantitative de la colonne de mercure cr aap eines ectement la croissance qualitative de la température; ln exe on contente généralement dun tel procedéindec qu ne dane, cacher Phétrogéndté etre quinité et quit ana dae cxemple la température révle son caratée qultatf du fas cone 2s peu pas saditonner (un litre d'eau 1? addtonné ste litre deaw 410° ne donnetont que deux ls eau 10") Ane Philosophe peut se. poser le probleme de la possbifie ss Imesure directs des qulits. Aristote ets. Thomas Tatiese nt par devs procédé; puisqu’on ne peut addtionner une nite teen Insure peat potter Te repr nee ts, tensté (ex. les intervalles musicaux); on peut alors cont aes to apports, indépendamment de toute unité de base. Mais sutoee C'est la doctrine du « maximum » qui ofc le plus diate co, revient & prendre comme wnité, non plus un minimum eomme pour le quantité, mais le degré maximum inten du phénomne uae, auquel on peut compare le degeé a mesure, Ona fait emarquer Vintérét de cette doctrine aristotdlicienne, correspondant i use méthode largement utiisée en de nombreux secteuts de la science moderne, preuve évidente que celle-cin'ignore par les qualité (59), IV. — CONDITION SPATIO-TEMPORELLE DE L'ETRE PHYSIQUE (56) De tout ce qui préctde, deux données st dégagent nettement : d'une part les structures formelles, infiniment variées, des tres Aneué dans. son article cité plus haut Coast oe gu’ fait fe R wide og Siottcn lentmtine pore diene dances Cat et référence au pouvoir diffuscur maximum d'une surface blanche); en calori- inane (oustence dun gro sbrolt) en themodyaamigue (scarp net lit una sep hun nonnett cpg it .) Etsurrout dans le Rested Einar pour lamenre dtl desis Gy be pout se compote pa adn fu pls fat, #40 nepeoen ud Bad ‘esurecs par selene 4 une vitese Elon nina; Cet sos Sg ue OE SES ie BE care” Rerarguops qe le manu cx tst consider pa, oman cr de yl de msre nn i ee denise a 5 de‘ Cotmmoscrt ote pion haw : (35 Sure poblines, vonage D. Ns La mtn Paaet L vliy 1530; c¢ anasto de tony uit ton son puja {Eur sts outages een stucts sr ces pubis (lay est th ‘eigen soon alennnd de Hedwige Conn Maris, Der Ray Mic, Pe Sh ae Miah oo ase mtme seg, vot aur Mt Dunas Les propos orate conception rio iy Rev thie, Es ele ‘ite nt de deftones tn mb ren Meeting ceases: I. Monta, eepace ch dita Grae Se Aube pao, S81-360 ee sssga 10) Le fms selon Arson Reve DI ‘UN MONDE A COMPRENDRE aturls apparassent toujours aff nae gr en fee pe sas ca elles ne sont possibles que par Vextérorsation dg eee aes, estle propre de Pétendue, D'autre pact, les res nature eet SS sutures qU' waver am perpen ae eet ae Ia question de savoir s'il sagit de changements substantele dates, es mutations incessanes apparent comme une rope fondamentale des tres naturels; eur étre ¢écoule en quel stale dans une autre dimension, qui est exprimée bar Pale durée, succesion instants, de préents toujours renouvelés, eae rel entre eux par une profonde continite, Brel ces dows seornt #5, canton dexstence de Tete physique peuvent tc Wen dans Vidée de continite,€tendue spatiale et durée temporelle, mais avec toutes une profonde hétérogéntté entre les deur; ear dans le premier e35, ce continu est réalisé dans une simultandié des parties constitutives de I’étre; dans autre dans leur succession. D’oi Pin- tértt d’étudier dabord leur aspect commun (le continu spatio-tempo- rel) puis leur distinction (espace et temps), 4 Lo continu spatio-temporel (I'étendue et Ia durée). Liexistence mime dune propre commune entre deux données «aussi hétérogines, que sont étendue et la duée, peut provoquer un ‘doute sur son objectivité: ce caractére de continu, que nous perce- vvons dans ces deux données, ne serat-il pas le fait de Phomme lai- ‘mine? Ne serait-e pas Vindioe que Vesprit humain structrerit Spontanément Le réel selon un schéma continu et «prin, sous les formes de Tespace et du temps? Cest Ia grande objection formulée jadis par E, Kant, qu'il nous faut résumer pour mieux voir eomment fe révéle Pobjectivité de ce continu spatio-temporel, Nous le ferns rapidement, car ce probléme concerne directement la critique de la connaissances et du reste, il ne présente plus guére qu'un intxtt historique, tant dépassé par les implications philosophiques du progrés scientifique actul, Toxin 3p 4 aggre A Maso La hee age our tt gaze 8 Man fe ad Figs ‘Rey, néo-seol., 1934, 275-307. Le probltme du temps ave TT ey er HE sels ae a ead [Seo hmracihaciry ceutenarm a Maniac, tees gale ara oe ae Totica sence Non eT tear ee FUE 0 as i cea ea Vopr ean gba ei Aa ese EG, 19681. Haven eae terete 098 J, POP gars, TF tee Bag une perspective plus MEMPHIS 0 spécil det ceed etnias Wa a mene 282 VERS UNE PHILOSOPHIE ACTUELLE DE LA NATURE 4) UA CRITIQUE KANTTENNE DE LIESPACE ET DU TEMES (57) Lorine des objections contre larélité du continu remonte aux fameuses apories de Zénon Ele (v*s. av. J-C.), qui voulut démone twer que le mouvement est impossible, du fait que pour percouis tune distance quelconque, il faut franchir tous les points ou parties qui la composent; or ceux-ci sont en nombre infni, disstil (eat Ie continu est divisible & infin); il faudrait done un temps infin pour parcoure Ie trajet (58). Vingt-tois sites aprés, Kant posa un probléme simile, mais dans un tout autre contexte et une autre ampleut. Désireux de fonder sétaphysiquement Pacquis scientifique de Newton, il estima ne pou voir le fire qu’en_ supposent Vexistence de jugements synthéiues (Cesteddice non évidents par eus-mémes et done fesant progresser la science) et cependant a prov (Cest--dire ne ésulant pas deFexpé- rience, ou ayant un caractére universe), De tls jugements, exp quant le progrés scientifique, ne sont alors possibles que si les condi- tions de Pexpétienoe que sont espace et le temps, sont le pur produit du sujet, formes subjectves de Vintuition senile, Pou Ini, espace et te temps ne pouvaient provenie de Yexpétience, cat clle-ci ne nous livre que du discontinu : elles ne proviendraient «que de formes a prior spatialisant » et « temporalisant Te content de Pexpérience (Esthétique transcendantale). Dans sa Dialectiquetrenscendantale, Kant étenditcerasonnement toute connaissance rationnelle du monde : pour Iu, la seule manitre de Yespliquer Gait de supposer que les idéss abstrites, de monde, de substance, outre celles espace et de temps, ne ooerespondaient Arlen dobjecif (en tant qu’idees) mais étaient que des normes de la raison; sinon elles seraicnt contradictoires; et cest alors qu'll reptit sous une autre forme les apories de Zénon (parex. toute surtace Stendue doit étre composée de partes simples ct indivisible, sion elle n'est plus réllement composée; et pat conte elle doit pouoie ‘te divisible indéfiniment) II n'y avait alors qu'une solution, die que Vétendue et la durée, en tant que continuités, n'étaient pas des ‘propritds rélles des choses en soi mais résultaient de formes subjective, dans lesquelles le sujet moult le ree inaccessible en soi (noumén); 1e seal réel connu (le phénoménc) ne Pétait que par la structuration jeations de ‘tudes phils, 1962, et sur la Relative, voir pls hau le "Ee ea i). a, Ke eon Sle ee de ie ro ce de ht sie GTR: are Se wie na Hig Reak fais ec ae marine St ‘itcindre le milieu du chemin pour y parvenir; et avant d'atteindre ce milieu, Tatar tc ies heater le seed Qi sce ela ae

Vous aimerez peut-être aussi