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Statut de protection[modifier | modifier le code]

Manifestation contre la chasse des animaux sauvages.

S'il bénéficie de la protection humaine, c'est de loin, dans des réserves et des parcs naturels, ou
ponctuellement pour des soins vétérinaires d'urgence. Les animaux sauvages sont également
protégés par des conventions collectives qui en règlementent la chasse, la pêche, le transport, la
commercialisation ou la détention. C'est le cas notamment de la Convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) ou de
la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de
l'Europe (Convention de Berne) parmi bien d'autres.
Ainsi, en France, sauf exceptions et tolérances rigoureusement listées, il est nécessaire d'obtenir
un certificat de capacité pour l'entretien d'animaux d'espèces non domestiques si on veut
pourvoir conserver un ou plusieurs animaux sauvages en captivité.
La disparition de leur habitat, l'érosion génétique, la chasse ou la pêche trop intensives ou encore
des conditions sanitaires défavorables sont les causes du déclin important de certaines
populations. À tel point qu'un grand nombre d'espèces sont menacées d'extinction à plus ou
moins brève échéance. Ce risque est généralement établi ou validé par l'UICN qui va attribuer
un statut de conservation (liste rouge de l'UICN) et parfois de protection, de même que la CITES.
À l'inverse, certaines populations d'animaux sauvages posent des problèmes de cohabitation
avec l'Homme ou sont sujettes à des phases de pullulation. Il est alors envisagé de réguler ou
d'éradiquer localement ces espèces invasives. Par exemple, une Liste d'espèces susceptibles
d'être classées nuisibles en France par un arrêté préfectoral est publiée et révisée régulièrement.

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