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par une condition (Si mon désir s’accomplit, je serai la fille la plus heureuse du monde). Dans la
plupart des cas, la condition est introduite par la conjonction SI qui implique une sélection par
rapport aux formes verbales.
SI + présent de l’indicatif
Dans les deux cas SI introduit une subordonnée qui exprime une probabilité, une quasi-certitude. On
observe aussi que l’emploi du présent de l’indicatif, de l’impératif, ou du futur simple (futur
proche) dans la proposition principale impose la forme verbale de la subordonnée, c’est-à-dire le
présent de l’indicatif.
SI + imparfait de l’indicatif
Dans ce cas-ci l’emploi du conditionnel présent dans la proposition principale exige l’utilisation de
l’imparfait de l’indicatif dans la subordonnée afin d’exprimer l’idée d’hypothèse.
SI + plus-que-parfait de l’indicatif
Le conditionnel passé de la proposition principale exprime ici une action qui ne s’est pas réalisée
dans le passé et il implique l’emploi du plus-que-parfait de l’indicatif dans la subordonnée.
Nota bene: La locution même si ajoute à l’action hypothétique ou conditionnée une nuance
d’opposition:
eg. Même s’il n’était pas l’homme le riche au monde, il serait certainement le plus heureux.
Attention: Ne pas confondre le si conditionnel avec le si dubitatif, employé surtout dans les
interrogations indirectes: