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RAPPORT D’ETAPE
1. DIAGNOSTIC
Equipe MPU
Chemin faisant
Groupement de commande Michel Colin
Civilités
St Herblain Attitudes Urbaines
Nantes Métropole Iosis
Harmonie Habitat In Situ Architecture Environnement
TABLE DES MATIERES
7,5 km 7 km
Tramway ligne 3
N
0 1 2 5 10 km
N
0 200 400 1000 2000 m
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0 100 200 500 1000 m
N
0 100 200 500 1000 m
Habitat résidentiel
Habitat collectif
Equipements
N
0 100 200 500 1000 m Zones d’activité
Principaux enjeux
N
0 250 500 1000 2000 m
Espaces boisés
N
0 100 200 500 1000 m Réseau hydraulique
L’immeuble de grande taille (100m ou presque pour le haut La silhouette de la pyramide accentue le phénomène d’inscrip- Dans l’imaginaire, elle peut s’apparenter à une montagne sin-
de la pyramide), situé sur le sommet d’un relief, se voit de très tion dans le paysage «géographique» : elle est reconnaissable, gulière, balisant l’horizon.
loin et vient baliser l’horizon nantais, comme la tour Bretagne. on peut s’y repérer.
Il existe de nombreux points de vue situés dans les environs L’immeuble dépasse ainsi dans les perceptions et les imagi- lation avec des premiers plans naturels.
ruraux de la ville, depuis lesquels la pyramide apparaît com- naires, le statut de bâtiment, pour s’apparenter à un élément
me un signe urbain marquant et reconnaissable. de paysage, notamment quand il est visuellement mis en re-
La coupe indique les relations de hauteur entre les reliefs nantais et les 27 étages de la pyramide, soit un lien d’échelle entre le bâtiment et un site géographique vaste
N N
0 100 200 500 1000 m 0 100 200 500 1000 m
L’immeuble et le château partagent un même site, un petit thalweg, coulant au coeur du parc de
Bagatelle, de part et d’autre duquel ils se font face.
L’historique et le moderne se trouvent ainsi liés, par l’espace «parc» et une élément de char-
pente naturelle du site.
La plus grande perspective du parc (voir infra) s’ouvre dans cette direction.
L’espace se présente en
plusieurs parties dont la
découpe coïncide avec
celle de l’immeuble :
le parc devant la barre
les parkings, talus,
playground... devant la
pyramide.
Il y a un hiatus entre la
partie monumentale de la
N
pyramide et le dévelop-
pement du parc, qui sont
unis dans la monumenta- S
lité mais séparés dans l’es-
pace et les usages...
entre les deux, l’axe du
ruisseau, lui-même peu
sensible, et comme une
césure.
Une succession de lieux fortement dédiés à des usages (par- Le passage de l’ancien bocage, coincé entre le talus du par-
king, playground, distributions des entrées). king et le grillage de la thébaudière
Une forme de théâtre due à l’angle des façades de la pyra-
mide, reprise par le relief du playground.
Un ensoleillement idéal.
Le contact illisible avec le ruisseau, le motif de l’ancien bo-
cage enfermé entre un talus et la cité de la Thébaudière.
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10 m
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2. Le paysage, un enjeu de premier plan
2.3. Le parc
Le parc n’est réellement lisi-
ble que dans la partie ouest
en contact avec le parc de
Bagatelle.
L’espace se décompose en
vastes perspectives cadrées
par les buttes boisées, le dis-
positif crée, devant la barre,
des espaces intermédiaires
de pied d’immeubles.
2.3. Le parc
2.3. Le parc
2.3.1 La perspective de la barre
2.3. Le parc
2.3.2. La perspective Sud
2.3. Le parc
Cette perspective a le grand intérêt de mettre visuellement en relation le parc, la pyramide, et l’ouverture vers la nature.
2.3.1. La perspective centrale C’est l’axe le plus important du parc, en terme de qualités paysagères.
La composition souffre cependant d’une très insuffisante articulation avec les espaces situés au sud de la pyramide.
2.3. Le parc
2.3.2. Côté Nord
5m
10 m
2.3. Le parc L’ensemble des espaces est marqué par diverses formes du taugeoire, alors que leur forme pourrait susciter des usages
relief : plus spécifiques.
2.3.5. Les reliefs les pentes du ruisseau
les buttes du parc les talus techniques prennent une part importante dans l’am-
les talus des parkings et des aires sportives biance, comme on l’a vu aux abords du ruisseau, ainsi qu’au
les amphithéâtre accueillant le playground et l’ancienne pa- nord, le long de la barre séparée fortement de la rue par les
reliefs.
2.3. Le parc
2.3.3. Les équipements du parc
2.3. Le parc
2.3.7. Les cheminements
Le réseau de cheminements est un
point très faible.
2.3. Le parc
2.3.4. La végétation
Le site est surtout planté d’arbres.
On peut distinguer plusieurs ty-
pologie de végétation, qui ne
jouent pas les mêmes rôles dans
l’espace.
Les arbres jouent un rôle majeur
dans l’ambiance ressentie de parc
et de campagne, les sujets du
parc, aujourd’hui adultes, consti-
tuent un patrimoine pour le site.
Pins
Cèdres
Hêtres
Peupliers
Liquidambars
Bouleaux
Charmes
Prunelliers
Pommiers anciens
Aubépines
Principaux enjeux
• Un lieu d’articulation entre la ville et la nature à valoriser
• Des qualités nombreuses mais très insuffisamment valorisées (perspectives, ruisseau, arbres)
Pistes d’action :
• La perspective oblique, axe majeur d’une recomposition faisant lien
3.1 Le maillage des voies : le contraste du Sillon avec le réseau de desserte du tissu résidentiel
Ligne 73
Lignes 80 et 90
Ligne 59
N
Ligne 54
0 100 200 500 1000 m
Ligne 79
Quartier du Sillon de Bretagne: Mission de Programmation Urbaine 47
3. un site bien desservi avec un stationnement surabondant
3.3 Ligne de tramway, parkings relais et aires de stationnement du Sillon Ligne de tramway
Station de tramway
Parking relais
Aires de stationnement du Sillon
Parkings sous-terrain
Parkings Auchan
Sillon de Bretagne
N
0 100 200 500 1000 m
3.4.1 Etat existant : Autour du Sillon, un stationnement envahissant 3 164 places au total
Stationnements résidentiels
Stationnements «mixtes»
1
1
2
3
4
Principaux enjeux
Le Skate parc, situé en fond de parcelle, ne bénéficie pas pace, de façon intensive, pour l’éducation physique et spor-
d’une localisation favorable. Ce sport, par nature urbain, doit tive. L’éventuelle disparition du terrai de foot serait un manque
pouvoir bénéficier d’une exposition plus favorable tout en pour elle,
étant maintenu à l’écart des zones d’habitation, en raison des - Les habitants du Sillon semblent très attachés au
nuisances sonores qu’il génère. Son déplacement permettrait maintien de l’espace multi sports dans sa localisation actuel-
de libérer puis requalifier un espace actuellement livré à des le.
usages illicites, en particulier le week-end, peu en accord
avec la proximité d’établissements scolaires, et requérant un
surcroît d’entretien. Enjeu : L’équipe Chemin Faisant en charge de la mission de Pro-
grammation Urbaine a formulé l’hypothèse de la construction
Il est également souhaité de déplacer les terrains de tennis, du groupe scolaire « Bagatelle » à cet emplacement. Cette so-
actuellement en situation défavorable, au bord de l’avenue lution aurait le mérite de rassurer les riverains, elle pourrait être
de l’Angevinière, et peu utilisés. assortie de la construction des terrains de tennis à l’intérieur
Au regard de la matrice ANRU, les économies réalisées par la même du parc public du Sillon. Par ailleurs l’institution Saint-
suppression du terrain de foot de l’Angevinière (déplacement Dominique pourrait voir ses besoins comblés par la réalisation
chiffré à 893 814 €) pourraient être reversées, avec bonheur, d’une pelouse (buts et marquage au sol) au sein même du
à la remise à niveau de la piste d’athlétisme et à son arrimage parc public du Sillon, évoquée plus haut, la création d’un par-
plus affirmé au collège ; on comprendrait mal qu’elle soit lais- cours sportif / santé dans le parc lui-même, voire la possibilité
sée dans son état de vétusté actuel, alors que l’ensemble de d’utilisation de la piste d’athlétisme de l’Angevinière.
la parcelle ferait l’objet d’un réaménagement très qualitatif.
Il convient de noter que l’institution privée Saint-Dominique a
fait, sans succès, la demande au collège Gutenberg, de pou-
voir utiliser cette piste. Au regard de ce qui est envisageable En matière de gestion, la question de la fermeture et du gar-
sur le plateau des Thébaudières, comme on le verra plus loin, diennage des différents espaces sportifs est posée.
il convient d’explorer cette piste de mutualisation. Ces éléments ont été posés comme indispensables à préciser
par le diagnostic de Gestion Urbaine de Proximité proposé
par HTC.
Pour ce qui concerne l’espace sportif des Thébaudières, les Les scénarios devront donc en tenir compte et formuler des
intentions de la Direction des Sports sont : hypothèses, comme par exemple pour la maison ancienne
Ø le déplacement du terrain multi sports situé à l’arrière loge du gardien à l’Angevinière, actuellement occupée par
du Sillon, deux associations par ailleurs en difficulté, tout comme pro-
Ø la création de trois terrains de tennis, restituant ainsi poser des solutions en matière de vestiaires, espaces d’ac-
ceux supprimés à l’Angevinière, cueil et de convivialité.
Ø la création d’un boulodrome.
Maternelle de la Gourmette
Equipements scolaires
N
0 100 200 500 1000 m Equipements sportifs
Joli-Mai
Grands-Bois
Gourmette
Condorcet
Soleil-Levant
Sensive
Jacqueline Auriol
Beauregard
Centre socio-culturel
Maison enfantine
Ludothèque
Commissairiat annexe, mairie
annexe,
Centre bureau
sportif de Poste
Hérault
Bibliothèque
Halte garderie
CRS 42
N
0 100 200 500 1000 m Equipements
Principaux enjeux
• Equipements sportifs :
- reconstruction du gymnase, près du collège
- réfection de la piste d’athlétisme
- déplacement du terrain de football dans l’enceinte du complexe du Val de Chézine
- implantation des terrains de tennis, d’une aire de jeux de ballon, d’un parcours sportif à l’intérieur du
parc public du Sillon
- rechercher une implantation «urbaine» pour le boulodrome
- mettre le skate park dans une situation bien visible, non nuisante
N
0 100 200 500 1000 m Cheminements piétonniers
Espaces verts
Aires de jeux
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N
0 100 200 500 1000 m
N
0 50 100 200 400 m
Cheminements piétonnierss
Espaces traversants
Aires de jeux
Collectivités
Commune de St Herblain
Organismes HLM
Harmonie Habitat
Atlantique Habitations
Particuliers et sociétés
Famille Champy
Plaisir 2
Principaux enjeux
• Qualifier les espaces libres (préciser et délimiter les usages, clarifier les hié-
rarchies, affirmer la caractère «public» de l’espace public, etc.)
• Supprimer le caractère indifférencié des espaces (qualifier les ambiances,
diurnes et nocturnes)
• Affirmer les cheminements (en lien avec les halls d’immeuble)
• Améliorer le fonctionnement, la lisibilité (esplanade des Thébaudières, rond
point)
Le Sillon de Bretagne s’inscrit dans le bassin-versant confluence avec la Loire, une quinzaine de kilomè- des faciès boisés, de forêts fraîches à humides, aux
de la Chézine, cours d’eau qui est inscrit à un in- tres d’espaces naturels. Il est aussi entouré de plu- dominances variées : Hêtres, Châtaigniers, Chênes,
ventaire du patrimoine naturel en tant que ZNIEFF sieurs ZNIEFF de type 1. Merisiers, Robiniers, Erables, parfois quelques Pins,
de type 2 car il présente, avant sa couverture et sa Au niveau de Saint-Herblain, elle présente plutôt et Frênes en bas de pente.
ZNIEFF type II, N° 11540000 : « Vallée de la dio-européennes. Il s’agit d’une portion de la vallée > Cette ZNIEFF concerne la vallée de la Ché-
Chézine » de la Chézine constituée de prairies humides et de zine entre les lieux-dits la Morinière et les Lan-
Cette ZNIEFF est composée de trois milieux déter- quelques boisements abritant une flore intéressante des Notre Dame.
minants que sont les prairies humides eutrophes, avec entre autres quelques espèces peu commu-
les chênaies-charmaies et les aulnaies-frênaies mé- nes dans la région.
Corridor écologique
Hydrologie
La vallée de la Chézine qui suit la faille du Sillon de Bretagne, traverse la commune d’Ouest en Est au creux d’une vallée encaissée.
Géologie
Hydrogéologie
Granite
84 Quartier du Sillon de Bretagne: Mission de Programmation Urbaine
6. Analyse environnementale
Le Sillon de Bretagne se situe sur le versant Nord-Sud qui après avoir été partiellement valorisés, la qualité paysagère apportée par
Nord de la Chézine en position sommitale, busé s’écoule vers le Sud et se jette dans la ses vallons et l’intérêt de l’eau comme élément
ouvrant ses bras vers cette vallée, en rebord Chézine après avoir recueilli les eaux du rû fort du paysage n’est pas ressenti sur le site.
du plateau drainé par deux vallons : précédemment cité
Est-Ouest, qui traverse le parc de Bagatelle Ces cours d’eau ne sont pas actuellement très Le rapport à l’eau et de manière plus général à
Vers la
Chézine
Quartier du Sillon de Bretagne: Mission de Programmation Urbaine 85
6. Analyse environnementale
Sillon de Bretagne, Bagatelle, la vallée de la la ville de Saint-Herblain. Ce sont donc des es- vers le Sillon de Bretagne, ne présente pas un
Chézine.. Constituent des ponctuations des paces mi_nature/mi-ville approprié, même s’ils très grand attrait par son aspect abandonné et
sentiers pédestres et chemins de randonnée ne sont pas complètement mis en valeur. En par endroit très dégradé.
à l’échelle de l’agglomération nantaise et de effet, le sentier qui longe le parc de Bagatelle
Les enjeux patrimoniaux/sociaux du Sillon de Bretagne se lisent au travers de l’articulation entre les différents espaces, leur
gradation environnementale et leur mode d’appropriation. L’espace est partagé en :
• Zone de transit pour la voiture et le piéton, sans valorisation, ni organisation claire des cheminements, mais avec une végétation
arborée inté ressante, qui mérite d’être mieux mise en valeur
• Zone de jeux, peu cernée et exposé aux vents, mais offrant une situation à fort potentiel, parce que situé en limite de la nature
et de la ville
• Zone de défoulement, peu appropriée en attente de valorisation pour les habitants en interface avec la nature.
Parking – transit
Très utilisé
Zone de « défoulement »
Moins appropriée
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Préservation des
lisières et des prairies
7.1. Généralités
L’ensemble des renseignements rapportés à ce stade du dia- Le présent rapport fait état de l’analyse des réseaux existants,
gnostic a été fourni par les concessionnaires et les services des insuffisances relevées et précise quelques bases de di-
techniques, en réponse aux demandes de renseignement et mensionnement.
lors de réunions de concertation.
Nota : Les demandes de renseignements concernent principalement les réseaux situés sous domaine public.
Les plans des réseaux « privés » ne sont pas disponibles
.
Certains réseaux ne semblent pas prendre en compte les modifications liées au passage du tramway.
Le délai de réponse des concessionnaires ayant expiré, les relances sont en cours pour France Télécom, réseau de chaleur, gaz Transport, fibre optique et éclairage.
Nota : L’état structurel des réseaux et leur capacité ne sont pas connus.
7.2.3. Eléctricité
L’ensemble du site est traversé par des canalisations de trans- Les câbles HT passent principalement sous la rue de l’Angevi- Les principaux poste de transformation HT/BT sont situés dans
port Haute Tension (HT) et de distribution Basse Tension (BT) nière et une antenne longe l’aile ouest pour raccorder l’unité le Sillon ; il s’agit des postes Galerie sillon, immeuble Sillon,
souterraine. de cogénération (vente d’énergie ?). Angevinière 1, 2 et 3.
Nota : La position des réseaux électriques est approximative en raison de l’échelle des plans fournis par les services de EDF. Des demandes de compléments sont en cours
Nota : La position et le diamètre des canalisations gaz est très approximatif en raison de l’échelle des plans fournis par les services de GDF.
Nota 1: Aucune donnée relative à l’éclairage public n’a été transmise en dehors des points lumineux représentés sur les plans topographiques.
Nota 2 : Aucune donnée n’a été reçue.
Nota 3 : Aucune donnée sur le réseau fibre optique et vidéosurveillance n’a été transmise.
7.3. Assainissement
Le réseau d’assainissement est actuellement en système séparatif.
Nota 1: Le principe de gestion des eaux pluviales est à valider par le gestionnaire du réseau.
Nota 2 : Le site n’est pas soumis aux dispositions de régulation du SDAGE puisqu’il ne risque pas de modifier sensiblement le mode d’écoulement des eaux et qu’il n’est pas dans le
périmètre du PPRI ; cette disposition est à confirmer par l’Agglomération si toutefois la commune de Saint-Herblain est concernée par le PPRI.
capacités hydrauliques ne permettent pas l’évacuation opti- drauliques du milieu récepteur sont donc vraisemblablement Dans les zones où il existe un risque d’inondation, les aména-
male des débits de pointe de l’état existant avant la réalisation importantes.1 gements doivent prendre en compte ce risque notamment en
des dites opérations, la Communauté urbaine se réserve le maîtrisant les écoulements générés par des pluies de période
droit d’imposer un débit de fuite maximum autorisé pour ces 7.3.2.2.5. Prescriptions de la police de l’eau de Loire Atlan- de retour centennale. » 2
opérations pouvant être inférieur au débit maximum généré tique
par les terrains avant aménagements, afin de tenir compte des 7.3.2.2.6. Conclusions
capacités d’évacuation, et de l’impact des rejets sur les ré- La Police de l’Eau de Loire Atlantique prescrit que :
seaux ou le milieu récepteur en aval. » « Les eaux pluviales doivent faire l’objet d’un traitement adap- Les documents d’urbanisme locaux doivent prendre en
L’imperméabilisation du quartier risque d’être sensiblement la té (normes à respecter sur les matières en suspension et sur compte les documents de planification plus généraux type
même après réaménagement, le projet n’entraînera pas l’aug- les hydrocarbures) avant rejet dans le milieu naturel. SAGE, SDAGE, PPRI.
mentation des débits rejetés. Les capacités hydrauliques du Les travaux ou ouvrages ne doivent pas dégrader la fonction- Si on applique seulement le règlement d’assainissement
réseau ne sont cependant pas connues. nalité écologique des cours d’eau. » collectif de Nantes Métropole, aucun aménagement n’a lieu
Cependant les canalisations débouchent rapidement sur un « Les eaux pluviales collectées dans les opérations d’aména- d’être réalisé tant que le réaménagement n’augmente pas les
fossé se rejetant dans la Chézine. Les bords de celle-ci n’ayant gement doivent être rejetées au milieu naturel avec un débit surfaces imperméabilisées. 3
pas été urbanisées sur un linéaire important, les capacités hy- de fuite maximal de 3 à 5 l/s/ha pour une pluie décennale.
Nota 1: Toute imperméabilisation supplémentaire dans le cadre du projet devra être régulée pour ne pas augmenter le débit maximum actuel. Les capacités hydrauliques du réseau ne
sont cependant pas connues.
Nota 2 : Les prescriptions de la Police de l’Eau ne sont pas explicites pour les aménagements existants.
Nota 3 : Le quartier se rejetant dans des canalisations existantes, un dossier Loi sur l’eau n’est pas nécessaire d’un point de vue réglementaire. Cependant, les canalisations se rejetant
rapidement dans le milieu naturel (fossé se rejetant dans la Chézine), la Police de l’Eau pourra vouloir régulariser la situation.
Les demandes de renseignements faites aux concessionnaires • Réseaux métalliques en utilisant l’induction magnétique ments devront être recensés lors d’une réunion de coordi-
ont permis de reporter en grande partie les réseaux publics • Réseaux PVC/PE (Ø > 100 mm) : utilisation du champ ma- nation des concessionnaires.
; les modifications liées au passage du tramway ne semblent gnétique terrestre (magnétomètre) Les insuffisances relevées pourront nécessiter une série d’in-
cependant pas prises en compte sur la plupart des plans re- • Réseaux électriques : localisation de la fréquence 50 Hz. vestigations complémentaires de type sondages, passage ca-
çus. Ces investigations complémentaires permettront de localiser méra, tests au colorant... 2
Au niveau des abords des bâtiments, la majeure partie des la majorité des réseaux. 1
réseaux est de statut « privé » et les plans de récolement ne
sont a priori pas disponibles. Les données relatives à l’état des réseaux dépendent essen-
Le repérage de ces réseaux nécessite donc une série d’in- tiellement du retour d’expérience de leur gestionnaire ou de
vestigations complémentaires du type suivant : dossiers diagnostics réalisés ; les éventuels dysfonctionne-
Nota 1: L’opportunité de réaliser les repérages de réseaux complémentaire est à valider dans le cadre de la Mission de Programmation Urbaine.
Nota 2 : Concernant l’éventuelle procédure Loi sur l’Eau, il convient de se rapprocher de la Police de l’Eau, lorsque le projet sera défini, pour valider la nécessité d’une procédure.
8 La concertation
8. Une démarche de coproduction du projet par la concertation pour permettre de relancer la dynamique sociale.
Dès sa genèse, le projet de rénovation urbaine du Sillon de bases d’une discussion sur la résidentialisation.
Bretagne a fait l’objet de la concertation la plus large. Les premières réunions ont, sans surprise et même de
Entre partenaires tout d’abord, ce qui aujourd’hui, dans le ca- 8.3. Sur la période plus récente, c’est aussi au sein façon plutôt rassurante, confirmé les contributions des
dre de la Mission de Programmation Urbaine est illustré par la des commissions (Cadre de Vie, Animation) et des groupes « habitants » au diagnostic ressortant des étapes pré-
réalité du Groupement de Commande qui réunit aux côtés du de travail (Utopies urbaines et Transports en commun, Pistes cédentes.
porteur de projet, la Ville de Saint-Herblain, Nantes Métro- cyclables, Sécurité des déplacements) du Conseil Consultatif Elles ont aussi mis en relief une forme d’incompréhen-
pole et Harmonie Habitat. du Quartier Nord que le projet a été débattu sans que cela en sion, voire de révolte, quant à des éléments de projet
La solidité de ce partenariat est le gage de la qualité des ré- soit le sujet exclusif. venant a contrario de ces contributions (déplacement
ponses qui seront apportées sur un sujet complexe. du multi sports, voie coupant le parc d’est en ouest en
C’est aussi l’assurance d’une bonne articulation entre le trai- 8.4. Enfin, de façon concomitante à la mise en place prolongement de la rue du Danube,…).
tement de l’immeuble proprement dit, dont la MOE a été de la Mission de Programmation Urbaine, et liée à celle-ci, ont Cette dernière remarque doit nous inciter à nous repo-
confiée à l’équipe IN SITU et celui des espaces publics et/ou démarré le 24 mars 2009 les 5 « groupes référence » de l’opé- ser la question : que fait-on de la concertation ?
collectifs sur lesquels réfléchit la mission de Programmation ration de rénovation urbaine du Sillon de Bretagne annoncés Et ce pour que « l’habitant » associé, puisse, tout au
Urbaine. Sans oublier les missions à venir des équipements lors de la réunion publique de février 2009 faisant immédiate- long du projet, répondre, pour lui-même à ces trois
publics à réaliser. ment suite à la signature de la convention avec l’ANRU (équi- questions :
pements sportifs, esplanades de l’Angevinière et des Thébau-
8.1. Au stade de l’élaboration du projet, une démar- dières, le parc, résidentialisation, jeunes). La première séance - A quoi ça sert ?
che consultative, engagée en février 2006 par l’équipe de la a été consacrée à une reprise de contact avec le projet. La - A quoi je sers ?
mission Politique de la Ville, a permis d’associer les « habi- deuxième, qui s’ouvre début mai, sera l’occasion pour la MPU - Qu’est-ce que ça me rapporte ?
tants » et usagers du Sillon de Bretagne. de présenter un diagnostic engagé, par thème, ayant voca-
Cette première étape, lancée le 2 février 2006, par une réu- tion à être partagé. Dès juin, des scénarios de projet seront
nion publique d’information a jeté les bases d’une démarche présentés.
participative : 4 ateliers thématiques se sont ensuite déroulés
sur les pôles suivants : Enjeux : La démarche lancée a vocation à se prolonger
au-delà de la seule MPU et donc de créer les conditions
• Logement / Architecture, d’un portage et d’une appropriation collectifs du pro-
• Transports / Voirie / Environnement, jet, y compris dans sa phase de mise en œuvre opéra-
• Economie / Emploi / Commerces, tionnelle.
• Equipements publics. Ce qui se joue à ce stade initial est donc déterminant
pour la suite.
Chaque atelier s’est réuni trois fois et il y a également eu 3 C’est pourquoi, au vu de nos premières observations, il
temps de travail en sous-groupe par atelier. nous apparaît capital de :
La restitution des contributions majeures s’est effectuée, à - mobiliser pour pouvoir s’appuyer sur, les ac-
nouveau en réunion publique, le 17 mai 2006. teurs intermédiaires, au premier rang desquels l’équipe
du centre socio culturel, les associations de locataires,
8.2. Le bailleur – CIF Habitat à l’époque – avait lui- de riverains, sportives, socio culturelles,
même organisé, sur le devenir de l’immeuble, une concer- - valoriser, d’une manière ou d’une autre, la pré-
tation locative au printemps 2005. L’enquête fut suivie de sence des « nouveaux habitants » à savoir les salariés
commissions thématiques qui se réunirent dans la foulée jus- des bureaux du Sillon,
qu’en septembre 2005, notamment sur le thème des espaces - communiquer sur cette démarche de coproduc-
extérieurs, des abords immédiats et des caves, jetant ainsi les tion.
A. La brèche
Le principe de la brèche est de créer un relation N/S, d’ouvrir l’esplanade de l’Angevinière sur le parc.
Première scénario : le projet ANRU
La brèche dans l’immeuble du Sillon ouvre un passage mais ne crée pas une véritable entrée
dans le parc, avec ce qu’une véritable entrée suppose de mise en scène.
La voie proposée entre la route de Vannes et le Sillon, qui passe entre la clôture des arrières
d’Auchan et la clôture de l’aire sportive, ne peut pas être une voie urbaine satisfaisante, mais
juste un passage.
En outre cette voie et la brèche ne sont pas alignées, ce qui crée un parcours alambiqué, peu
lisible et ne permet aucun effet de perspective.
A. La brèche
Deuxième scénario
On crée une nouvelle voie qui traverse tout le secteur du Nord au Sud et qui donne une vraie
crédibilité à la notion de désenclavement. Cette rue va d’un point à un autre (ce n’est pas une
voie de service ou de simple desserte). Elle fait partie du maillage viaire urbain (elle se connecte
avec la route de Vannes au Nord, et avec la rue du Zambèse, au Sud).
Cette voie débouche sur la route de Vannes, axe très emprunté, au droit d’un rond point existant.
Elle complète donc le maillage viaire à grande échelle. Le débouché exige, certes, de remodeler
un bâtiment commercial mais qui peut profiter de la situation en angle qui le rend plus visible
que l’actuel alignement.
Cette voie dessert le collège Gutenberg et l’inscrit dans l’armature urbaine (l’équipement a une
vraie façade sur rue). A côté, on reconstruit le gymnase et en face on réaménage le terrain de
sport.
En bordure de cette voie, pour la rendre urbaine et valoriser le foncier, on implante des bâti-
ments de logement avec services à rdc (hypothèse : le groupe scolaire de la l’Angevinière est
supprimé).
A. La brèche
Brèche dans le Sillon
B. Le parc
Première scénario : le projet ANRU
Voie automobile
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B. Le parc
Hypothèse de tracé de la voie est/ouest coupant le parc de Bagatelle du parc du Sillon
Le prolongement en ligne droite de la rue du Danube nécessite un ouvrage de franchissement du ruisseau «Savèze» qui interrompt de
manière brutale le cheminement piétonnier qui longe actuellement ce ruisseau
110 Quartier du Sillon de Bretagne: Mission de Programmation Urbaine
synthèse et premières orientations
B. Le parc
Hypothèse de tracé de la voie est/ouest coupant le parc de Bagatelle du parc du Sillon
0 10 20 30 40 50 100 m
0 5 10 20 50 m
Le raccordement sinueux et «à niveau» de la voie est/ouest avec la rue du Danube n’élimine pas le
besoin de construire un ouvrage d’art pour franchir le ruisseau et maintient l’effet de coupure.
B. Le parc
Deuxième scénario :
Chemin piétonnier
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E. Les équipements
Les équipements
1 Piste d’athlétisme
2 Gymnase
1 3 Ecole
2 4 Terrain de sport
Logements
Déplacement du stade
Perspective
Ecole
Logements