egy Gp deme Are gi) du rod école nationale d’ingénieurs de tunis Mesure et Instrumentation Par Hassen BOUZOUITA 1999/2000Table des matiéres I- THEORIE DE LA MESURE Notion sur la constitution des chaines de mesures analogiques ou numeriques Caractéristiques d’une chaine de mesures en instrumentation dynamique 7 II- LES ERREURS DE MESURES * 3 Causes d’erreurs 4 Réduction des erreurs accidentelles et traitement statistique de la mesure 17 Incertitude sur une mesure 26 Tragage de la meilleure droite 30 IIl- CARACTERISTIQUES DES CAPTEURS 33 Capteur 33 Chaine de mesure 35, Résolution dune chaine de mesure 37 IV- MESURE DE TEMPERATURE 38 Thermomeétrie a capteurs résistifS 39 ‘Thermométrie thermocouple 47 Thermométrie par diode 56 Pyrométrie optique 57 \- MESURE DU DEPLACEMENT ET DE LA PRESSION 62 Capteurs de position 62 Captéurs de pression 69 Reférences 7a CHAPITRE. I THEORIE DE LA MESURE Introduction : Les mesures sont fondamentales pour lessor et application de la science dans tous les + domaines, en Génie Civil on a besoin de faire des mesures pour couper les blocs de pierre pour construire des pyramides, en astrologie on doit faire des mesures de temps d’éclipses, en biologie on mesure le nombre de globules. Les méthodes et les techniques de mesures ne cessent de se développer ainsi nous dépendons de plus en plus de leurs performances, Mais faire des mesures nest pas suffisant ainsi quand on veut utiliser le résultat de la mesure ont doit savoir si est sufisamment précis pour 'objectif de cette mesure ou si cest insuffisant. Diou la nécessite du choix des performances et des qualités dé la mesure Ginéralement, une grandeur physique & mesurer niet pas toujours accessible a nos sens, seuls ~ ses effets sont susceptibles de I'étre Caen vache) ‘Un appareil de mesure est un systéme qui traduit une grandeur physique non accessible & nos sens en une autre pouvant étre visualisé et estimé. Evemple :_ L’ampéremétre traduit le passage d'un courant électrique en une déviation 5 Appareil de . courant I —_»—| fee — Lroeil (non visible) Courant —————> Ampéremétre —_____» Déviation’ 2-Définition de la mesure = Le principe de toute mesure consiste & faire correspondre a une grandeur que Ton désire lément terminal de la chaine ou de mesurer, une autre grandeur physique directement accessible & Vappareil de mesure. Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 1Le but de toute opération de mesure est de fournir un nombre qui permette de qualifier sntensité de la grandeur a mesurer a~ Grandeur = ysique sattache uniquement & Ja nature de Ta grandeur, soit eur (Exp » poids, snduetion magnétique, la résistance La notion de grandeur ph) erceptible par les sens de Topérat s de Vexpérimentateur (masse, li directement p teitpérature, Iéngueur) ou bien imperceptible par tes sens électrique). pelntensit \éfinie par un nombre forme d'un signal réel mbre La notion dintensité sintéresse au niveau de la grandeur, d ‘entrée de la chaine de mesure sous {La grandeur physique se présente a I 5. La fonction de ce signal dont un nor + genéralement variable dans le temp nd dont 'amplitude es caractérisera Te niveau est apperé m 1 instantanée varie périodiquement Exemple; Dans la mesure de la temperature dont la valeur en fonction du temps, le mesurande peut etre _Ti- la valeur instantange de la temperature Tm - la valeur moyenne de la température “Teff lavaleur efficace »(Fasine carrée de la valeur ‘quadratique moyenne) parait done comme le support dé Hnformation et Ja chaine de mesure doit sortir la ide a etudier. Le signal ap} ‘valeur numérique du mesuran 3. Nature des grandeurs physiques = « classées en grandeurs aoives ou passives, Selon quelles peuvent Les grandeurs physiques so ow pas fournr. énergie nécessaire & leur mesure a ~ La temperature, Ja force, la pression, le difference de potentiel, Fintensité du courant électrique sont des grandeurs actives b = la masse, la résistance électrique, le capacité dun condensateur sont des grandeurs passives Unsecan BOUZOUITA 2On ne peut mesiter directement que les grandeurs actives, la mesure des grandeurs passives nécessite une source d énergie 4 unités : Chaque intensité de la grandeur 4 mesurer doit étre accompagnée defl'unité fondamentale correspondante. Les unités sont définies dans Iés systemes interationaux de mesures 5: Etalon : Pour‘étalonner un appardil de mesure, il faut utiliser un étalon de la grandeur a'mesutét ~ Etalon de tension : + Pile Wheatstone étalon de fem By = 1,0185V 420°C + Divae Zener qu'on doit contrdler @ Taide d'une pile étalon (utilisé dans les appareils Alectroniques) b- Etalon de résistance : On utilise des alliages dont la résistance varie faiblement en fonction de la température = La Manganine (80% Cu, 12% Mn, 8% Ni) - Le Constantan’ c- Etalon de capacité : ‘Les vondénsateurs & air sont des condensateurs les plus stables et utilises en étalon (de Tordre de 105 pF) cest un cylindre de 50cm de diametre et de 120cm de hauteur. 6 Notion sur la constitution des chaines de mesure analogiques ou numériques : La grandeur physique & mesurer va étre traitée, eanisforinée ‘et fraduite par un ensemble daocesscires ou de convertisseurs MéCaniques, pneumatiques ou électroniques avant de donner un résultat uillsable de la mesure Ce résltat sera donné par un jélémentterminal qui peut étre opérateur, Vordinateur, le régulateur ou Penregistreur Liensemble accessoire et llément terminal s'appellent chaine de mesure, Les ¢lements de cette chaine doivent avoir un “langage” unique (analogique, numérique) Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 37 ~ Instrumentation statiqu “instrumentation Statue correspond & Temploi de'la chaine:de mesure pour lun mesurande constant pendant le temps de mesure considéré au cours du régime permanent La valeur instantanée de la grandeur physique peut étre variable dans le temps de mesure Si le mesurande considéré par la mesure est Ia valeur moyenne ou la valeur efficace si ces deux demiers ne varient pas pendant le temps de mesure - $ Caractéristique des appareils de mesure en instrumentation statique = On supposera dans ce paragraphe quelle mesurande reste constant pendant fa mesure 'A.- Généralités sur les appareils de mesures : On distingue deux types dappareils e= Les appareils analogiques. Le principe de fonctionnement de ces appareils est de donner une valeur proportionnelle 8 la grandeur a mesurer. Exemple - Pourlles appareils & aiguilles, Nangle (8) de Taiguille est propoftionnel a la grandeur A mesurer. B- Les appareils numériques : Ces appareils donnent une valeur numérique de la grandeur & mesurer, qui Se directement exprimée par un nombre. B- Qualités essentielles des appareils de mesures : «Le principe de fonctioniement et le mode de constniction sont Jes principaux facteurs de la qualité dun appareil de mesure, Les paraniétres cominuns a tous les appareils de riesire analogiaue sont le calibre, la classe la sensibilité, la fidélité Ja rapidité dindication, a justesse et la résolution Useean ROUZOUITA 4a Classe: La classe d'un appareil est un indice qui rend compte de lé/maniére avec laquelle a été fait Pappareil de mesure, cet indice donne la précision de Tapparci + Appareils étalons : classe 0,5, 0,2 et 0,1 (utilisés au laboratoire), «+ Appareils de controle classe 0,5 et 1 (utilis au laboratoire) » Appareils industriels : classe 1,5 et 2,5 + Appareils indicateurs classe 5 utilis sur les tableaux de commandes des usines b - Sensibilité :"Sensitivity” La sensibilité dun appareil de mesure est le rapport entre Je changement de Tindication alogique G ou de la valeur numérique N a la modification de la grandeur denirée E qui en est la cause, AG=SAEou AN=SAE La relation idéale entre la grandeur de sortie de l'appareil (G) oul (N) et la grandeur & mesurer est linéaire G=SE N=SE Exemple de calcul de sensibilité pour un capteur + Hrésistancé R=Ro [1 +a (T-To)] S=dRdt-Roa ; AN a=0,4%°K! 430 Q AT. =300°K pour le platine S = 1,69 2 /K . * a thermistance R=Roesp t-g) Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 5Si on aune thermistance dont } = 4000°K avec T= To = 300°K & Ro = 430.2 AN -a= -19 QKT La thermistance est plus sensible que la résistance en platine c= fiddlité : La fidélité dun appareil de mesure est la qualité & donner toujours Ja méme indication pour la méme valeur de la grandeur mesurée (erreur accidentell faible) Les différents facteurs affectant la fidélité dun appareil sont = Le champ magnétique et électrostatique =Le choc sur les organes mobiles - Lthumidité. - Le vieillissement de 'aimant. ~ La variation de température. d- Rapidité d'indication : Crest la qualité que posséde un appareil & donner dans un temps minimal, la valeur de la grandeur a mesurer ou ses variations e+ La justesse > Ceest la qualité dun appareil & traduire la vraie valeur de le grandeur quill mesure (erreurs systématiques réduites). f- Résolution = La résolution est la plus faible variation de la grandeur & mesurer détectée par l'appareil g- Discrétion (finesse) d'un convertisseur ou d'un instrument de mesure : La discrétion d'un convertisseur ou d'un eapteur ou dun appareil de mesure caractérise la perturbation apportée a la valeur du mesurande par le branchement de ce capteur ou cet appareil de Unceen ROUZOUITA 6mesure dans le systéme qu’on cherche a caractériser. La discrétion dune chaine de mesure est trés lige & celle de son capteur qui constitue le premier élément de la chaine h-L'Hystéresis: "Hysteresis" Lihystéresis dun instrument donne des différentes. valeurs en atfeignant la Valeur par décroissance ou par fYoissande. Lihystéresis est due aux frottements'méeaniques. TI affecte la linéavit® entre la grandeur a mesurer et I'indication quil donne j- Lexactitude : "Accuracy" exactitude est la dftérende’ entre la lecture (ou sortie) dun instrient et la Valeur vraie de la grandeur & mesutes. Elle est déterminée par son étalonnage. Tecactitudé & toujours besoin d'tine référence et d'une mesure d'étalonnage. La précision. Cestila variation 4 la sortie'd'un appareil quand on lui appliqué un signal d'entrée constant. “La précision est le degré de conflance dans un groupe de mesures ente elles meme -Exemple : Pour différencier lexactitude et la précision on considére une série de mesures de température dans un bain dont la température réelle 2 été gardée constante égale af100°C, les résultats des mesures sont 101,2°, 100,8°, 100,9, 101,1°C On peut dire que la’piéeision est de 0,2°C ou de 0,2% (Les mesures entre celles-mémes, sans référence) é exactitude est de 1% (par rapport & une référence Treelle 100°C) Tmoy = Tvraie = °C oe Jastrumentation dynamique : Dans Finstrumentation dynamique! Ie mesurande varie pendant Te temps de mesure, La chéine ajo mesure doit suivee le mésirande le plus fdélement possible. Chaque mesure dans Je sui de la variation est ine estimation statique du mesurande 10-Caractéristiques d’une chaine ou d’un instrument de mesure en instrumentation dynamique : La chaine de mesure dans ce cas doit suivre les variations du mesurande Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 7Les appareils de mesures ou les accessoires sont limités en regimes fe a si) =s10 FE ee Uy F = aan) b= Réponse d'un systéme du second ordre : Un systéme du second ordre est gi par une équation diferentelle de la forme af. pdhs cs= a) La résolution de cette équation différentielle donne en Tat eh & 2 ae ‘ avec 2nVA "ZF fréquence propre ie DCA coefficient d'amortissement du systéme Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 9Constante de temps ou temps de réponse = Liinertie de la chine de mesure va mettre un certain temPs pour indiquer le mesurande, Ce temps sappelle temps de réponse er ordre : pour un mesurande ‘m= mo avec{ P20) ‘Temps de réponse d'un systéme del Jason La solution de l'équation différentille du systéme devient Aas + BS=m0 $= So(l- exp(-t/t)) En supposant' $= 0 &t= s(zplo3e [3e__|3,9¢ 14.6 16.9% 5 Sano at Avec A’ valeur de S en régime permanent. T=AIB © esta constante de temps du systeme La constante de temps est lige la fréquence de coupure en fégime sinusoidal t= A/B- et fe= BZA 12 nfo) dlevée ‘Un captear est d'autant plus rapide que sa fréquence de coupure est sta saen ROVZOUITA 10Exemple: circuit RC TENE IT nT rir Vs - tension du générateur(mesurée par l’oscilloscope) Ve: tension du condensateuir(mesurée par oscilloscope) Qe dQ Weve sc HME Ve : aOR ; = $ 7 Q=C Vel dQ/at) = C(aVeldt) dive + Vo . i= C (dVeldt) = (Vs VeyR ; RC ( dVeldt)* Ve= Vs al Re © Qc Fe T=RC ; ¢(dVeldt) + Ve= Vs = (dVeldt)=(Vs-Ve); dVel(Vs- Ve) = t/t 2 ae 2 Ve- Veo 2 on intégre cette relation entre Vi et Vs Vv. at faave e {vs oa (Ve- Vi (Vi- Vs) = ee te ou bien - (Ve- Vs) /(Vi- Vs) = Apres un temps supérieur a (St) ona Ve= Vs >> Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 11Réponse diun systéme de ler ordre avec une entrée constante Vs. Uncean BOUZOUITA 12CHAPITRE. II LES ERREURS DE MESURE 1- Introduction : Les seuls mesurandes dont Ja valeur est parfaitement connue sont les. grandeurs étalong puisque leur valeur est fxée par convention Le résultat obtenu lors de la mesure des grandeurs physique est approch: si on fait une! série de mesure avee un -méeme instrument et dans 1&8! mieifies conditions, Jorsque 1 mesurande gare i Jeur_on_va trouver dune mesure & Tautre des résultats jégerement différents car les composants de la chaine sont soumis afdes facteurs dinfluence Us fluctuent. ren examinant la réparition des résultats de cette sere de mesures, on peut mettre en évidence les différents types erreurs Considérons un mesurande dont la valeur vraie (ime value) Xyl est C6nmiie} Effectuons N: mesures de ce mesurandes, Ia répartition de ses mesures sur unt histogramme nous permet de distinguer deux types @erreurs a-Les erreurs systématiques »systematic errors» ¢ ey Les erreurs systématiques sont caractérisées par Jécart enirelfh valeur moyenne arithmetique dela distribution Ket a valeur vraie Xv. Ces erreurs qualifient lajustesse de la chaine de mesure 3:Les erreurs accidentelles "random errors” :€a Ces erreurs sont caractérisées par lécart entre te résultat d'une mesure bien détefminée X et la valeur moyenne arithmétique de la distribution X Ces erreurs qualifient la fidélité de le mesure. Exemple : Les tirs sur un objeetif ont donne les figures suivantes Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 13by QY Tir exact Tir fidele Tir juste 4 Causes d'erreurs =" “pour améliorer le mesure, il est important de chercher les causes d'erreurs. On peut énumérer 3 causes derreurs ~ Liappareil de mesure utilise (erreur instrumentale) Loperateur (erreur de lecture) + La'méthode adoptée (erseur de méthode) Chacune de ces causes peut produire soit ferreur systematique soit l'erreur accidentelle (fortuite). a Erreurs dues 4 "instrument de mesure = ‘Un appareil de mesure nest jamais parfait, ses défauts peuvent ére plus ow moins importants mas ils sont inevitables -prenons exemple d'un galvanometre a cadre mobile Les facteurs agissant sur le résultat de mesure sont ~ Le frottement dans Taxe de rotation du cadre mobile = Les jeux dans axe “Le défaut d'équilibrage | Lyirégularité de la graduation ete _-Défaut de comptage _ péfaut de codage du mesurande unccon BOUZOUITA 14b- Erreur due a 'opérateur : ‘opérateur est lerreur de lecture. Jle que puisse commettre I aduation ce qui erreur essentiel mineux simmobilise entre deux traits de la gi = Liaiguille ou Te spot lu oblige Hopérateur & estimer une fraction de division, il en résulte une erreur inévitable | Lierreur de parallaxe quon peut éviter si Tappareil posséde un miroir 08 WP spot lumineux. - Fluctuation du nombre affiché ¢- Erreur due a la méthode = ———pinstrimenrde-mesure int erturbation de la grandeur & mesurerelle-méme. Le instrument est celui qui introduit une perturbation minimale de la grandeur 4 mesurer. meilleur - On a ainsi une erreur due @ la méthode de mesure, C'est une erreur systématique. 7 Exemples : a) vy, © . se Vines 5 , ne Syn 2 8 Imes = 1 ore Vines = V+VA aux bornes de Rx. ‘Nous voulons mesurer le courant et la tension ‘mes est (VA) Llerreur introduite par lampéremétre sur la lecture de la tension Vi Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 156-Réduction des erreurs accidentelles et traitement statistique de la mesure = Les erreurs accidentelles sont fortement réduites sion réalise une série de mesures et on prend la moyenne arithmétique des valeurs expérimentales pour la valeur obtenue V de la grandeur & mesurer Si on augmente le nombre de mesures effectuées (9), HeHeor absolue Ea = V- Vex diminue progressivement, Pour calculer les erreurs accidentelles on utilise la statistique mathématique Nosmalement, pour effectuer des mesures industrielles, le nombre de mesures est petit (n 1, 23) alors, on ne peut pas apptiquer les meéthodes statisigheSs par contre les constructeurs des appareils de mesure, sachant qu'on ne peut pas faire des calculs statistiques ont donné des «indications concernant les performances des appareils. Valeur moyenne Xm "mean" On considére un mesurande dont la valeur “vraie” (Xv) reste constant, on fait la mesure un omibre n fois, on trouve nymesures donnant la valeur xy, ny MESLISS donnant xp... ,on peut faire la représentaton graphique de la fiéquence ni des mesures & fonction des résultats de mesures. On btient ainsi la distribution de la fréquence en fonction du ‘mesurande. La valeur moyenne Xm est définie Xpu=_ (ovrrtnanat. tn)! Xqq se rapproche de la valeur vraie Xy sin est grand 6-2 Distribution de la fréquence relative et normalisation : « Si on considére la distribution précédente, on définit fe) 1,018}1,0185 1.0186] 1,018 41,0188} 1,0189 1,0194 1,019 }¥,019: 1,0194 1,019421,0195 N=100 X=1,018975 Hassen BOUZOUITA 190192 On considére la mesure 1°) Faire la distribution de Mhistogramme (distribution de la fréquence relative en fonction de Ja valeur de la mesure. 2°) Déterminer es Réponse_: ts= X- Xv © 0,000199V *0,0002V ta> Xi X * 0,000225V Histogramme de la fréquence relative des mesures en fonction de Ta tension mesurée i [ ata 1 teh AEE 48058 Histogramme de la fréquence relative des mesures en fonction de ta tension mesurée Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 206-6 Distribution continue + ‘Au lieu de présenter un histogramme on peut représenter une distribution continue tout en prenant comme hauteur F(x) la hauteur de chaque rectangle au miliew de intervalle et ayant la méme aire qu‘avec Ihistogramme. Xr | Fos) dx = Gs x1) £5) #00 | Foxx = (x1 -x0)) HE) + OD ep) Axa) + FOep - Xp-DFRp) = 12 distribution & fréquence continue est une approximation de I FQ) fréquence relative mesure. Hassen BOUZOUITA 216-7 Valeur Vraie, Moyenne, Mode et Médiane = La distribution dans laquelle on représente une fréquence en fonction d'une mesure tiens compte des erreurs introduites par lopérateur et par tappareil Prenons exemple de la mesure du nombre de pattes d'un insecte (pour pouvoir faire une distribution on doit compter le nombres de pattes de certains insectes) = On peut faire une erreur de comptage. ~ Linsecte peut avoir une patte de moins (probleme génétique), - On peut compter correctement mais faire une erreur en écrivant le nombre fréquence Ltiie nombre de pattes La distribution suivante nous informe que ~ Linsecte peut avoir un nombre de pattes de 0a 8. = Le nombre naturel ou normal de pattes est 6. lentes en nombre de pattes inférieures & 6 quien nombre ~ Les anomalies sont plus fréqu supérieur a 6 Juste le nombre naturel ne peut pas décrire la distribution. Supposons quion a une courbe & étudier, on veut déduire Ja mesure normale et d'autres informations. Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 22nd on a ung courbe’symétrique avec tn pic simple Cest mieux quai 4 celle du centre (axe de symétrie de la courbe). La valeur vraie es Cest Ja moyenne de toutes les mesures ~ Cees a valeur avec la plus grande fréquence, "(mode)" “Ces la médiane car celle partage Vaire de la surface de la courbe en 2 parties égales. fréquence mesure x’ & Dans le cas de cette figure laquelle sera Js valeur ean "aig la "pHa" ou Ta "moyennel? » nt de mesures on’confond la moyenne avec Ta valeur vraie. En général quand on aun nombre importa Calcul de moyenne. ‘a+ Pour des valeurs discrétes + x= = er fl) + 200) * xP) 5 ar z p- Pour un histogramme : Multiplier la valeur du iiliew de chaque intervalle par la fréquence relative. X =H = VGsl+x0)(x1-xo}fO1) + YAfxD+x1 2x1) F182) + vagxpexp-l)(ap-xP- DEP) Hassen BOUZOUITA 23c- Pour une courbe : x=xe fExF@ae 6-8 Précision de l'appareil : La statistique théorique montre que Tincertitude de mesure peut étre déterminge par la Nous mesurons une grandeur physique par deux appareils différents ,nous obtenons deux distributions différentes Fi(x) et Fu(x): | FO) . I 3 ' 3 1 3 \ t F009 i mesure Les deux aires des distributions sont égales. Fy domne une meilleure précision que Fy ‘Une mesure x différe de la valeur vraie Xdee e =x-X:emeur = 3- Lavaleuif mioyenne de erreur est’: OF fered foes s0FGode - Perak ~ [AXF(@)de = X-X=0 Comment faire Je calcul de la moyenne de lerreur e. ? a- La moyenne de la déviation absolue. J ix-X i F(x) dx cad { fel F(x) dx Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 24be La moyenne du carré de la déviation ou (éeart 1yPe 0). o J Fear = i (eX)? FQ) dx co: Lavaleur dela racine de o2 (écart type) 2: Lavaleur moyenne de € (xX)? La plus petite des deux déviations standards donne Ta meilleure précision des appareils. Pour la distribution diseréte : a Pour la distribution diseréte: oe z a. (x1-X)? fbe1) + 2-8)? faa) Hip? i) TB “ b- Pour Uhistogramme Ww 2 Ona: 6 fet-xoy2-X}" (x1-xo) ber) [02-x1)/2-X) (2-1) flx2) + 2 [pr XpV2-XT° OxprXp-1 )flxp) c- Pour la distribution continue (xP Foode= f 3 F(x)dx - 2X j xF(x)dx xf F(x)dx. 6-9 Propagation des erreurs de mesures + a- Pour addition A= XY Uneean ROUZOUITA 25b- Pour la multiplication A= XY ou A o(A)_ o(X) , of) g ae ye Ay os HE) Ceci peut étre écrit de la maniére suivante 2. Fer (S o) 6-10 L’erreur absolue = Siun mesurande a été mesuré a fois tout en gardant ga magnitude constante et en utilisant la néme chaine de mesure, alors on calcule Perreur absoKi@:‘commise sur la mesure par la formule &tablie par la statistique théorique. < we fo ie _ axe vn=1 Cette formule justifie la réparttion nécessaire des mesures pour minimiser les erreurs absolues sur la mesure Xp? Oe BKK xea)e Axe Sim? Kane Sin 0 AX=o/3 = 7 00 AX=a/10 al 1 > etpour on ‘A chaque fois qu'on veut réduire #ieur accidentélle’ par un facteur deitx, on doit croitre le nombre de mesure par un facteur quatre. La question qui se pose est Ia suivante : Si on ne faisat pas de traitement statistique de Ia mesure, quel est le taux de réussite de la mesure effectude ? Ou quel est le taux de confiance quon peut attribuer a la mesure. Pour réaliser une bonne mesure, il faut - faire disparaitre les erreurs systématiques = tenir compte des performances de lappareil pour minimiser les erreurs accidentelles Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 26‘Ainsi il est possible d’évaluer pour Eg = Ves Vex une limite supérieure AV Eq = mes Vex! = AV. cette limite supérieure est nommée incertitude absolue. .¢ &vea~ Lerreur relative E, = Eq/Vex_présentetune limite supérieure -s— Ee Vex C in ea: AY yg, = aa e calibre’ * "calibre ex sert a déterminer Ia classe de précision un appareil lors de son étalonnage Exemple: Pour étalonner un ampéremétre on le monte en série avec un ampéremétre étalon et on mesure par les deux appareils différents valeurs du courant On ealcule er pour toutes les mesures puis on definit la nouvelle classe de l'appareil de secure en déterminant Ia valeur er la plus élevée puis, en prenant la classe normalisée la plus proche par valeur supérieure intervalle de confiance ou dincertitude Vintervalle [V- AV; V+ AV] dans lequel se trouve V exact s'appelle intervalle d'incertitude ou intervalle de confiance. tcl Incertitude sur une mesure effectuée par un appareil déviation : a- Lincerttude instrumentale caractérise un apparell de mesure Daf classe. ai ‘calibre Usccon ROUZOUITA 27 abda ‘Ainsi connaissant la classe d'un appareil de mesure, on peut calculer Tincertitude AV sur tune mesure effectuée avec cet appareil sp, $lassexcalibre “100 On peut vérifier la classe réelle dun appareil de mesure par un étalonnage Pour utiliser au mieux un appareil de mesure, il faut le brancher sur le calibre correspondant ala plus grande déviation possible, ainsi on obtient une bonne précision AVIV, = f(a) est fonction de (1/n) c'est done une hyperbole équilatére. b- Fincertitude de lecture ( AV)lecture =1/4 de la plus petite division Conclusion : be (4) - 28 - wi iia CM Ge) ie Aveo (# ) méthode négligeable si T'appareil est bien choisi et bien monté. 7-2 Incertitude sur une mesure effectuée par un appareil numérique : Lincertitude instrumentale sur un appareil numérique est donnée par un coefficient A% duu |. calibre ou par tin coefficient B% du résultat de la mesure. Lincertitude de Tecture”sur un appareil numérique vient du fait quill peut y avoir des fluctuations dans Vaffichage du résultat, cette incertitude est estimée:arbitrairement ai une unite du dernier digit qui varie. 7.3 Expression correcte du résultat : ‘incertitude absolue a- En utilisant = 29,6 + 0,2)V b-En utilisant lincertitude relative : Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 28u = 29,6V a 0,7% prét 8-Propagation de Vincertitude Pour une mesure indirecte + 8-1 Application de la différentielle totale au calcul incertitudes = Considérons une grandeur V_telle que variables. Incertitudes absolues_: Incertitude relative : §-2 Utilisation de la différentielle logarithmique dans le calcul dincertitudes On peut utiliser la méthode de diférentielle logarithmique dans le caleul d’incertitudes. Exemple: ‘A=(@by(atb), calculer Aa = fla, b, Aa et Ab) J 1) LogA=Log(a-b)-Log(a+b) a) GA/A= dla-byl(a-) — Alarb)/(atb) = (dard) (arb) ~(dardby (arb) 5) mise en facteur AA/A = da(1/(a-)-(@#b)) ~ db(I/arb)@#8)) = 2(bda - adby/(a- by(atd) |4/ Valeur absolue et majoration AA/A=2(b Aata Aby/a-b)(a*b) Usceon ROUZOUITA 29: \ 9 Nombre de chiffres significatifs 4 garder dans un résultat de mesure: Le nombre de chiffres significatifs qu’on doit garder dans V'expression finale du résultat de mesure doit tenir compte des performances de la mesure, Prenons l'exemple de la mesure d'une résistance Le Gonos w= C272 R= HL 21,1660 Le nombre de chifftes significatifs qui doivent étre présentés dépend de la précision de mesure. 24 Oe 3,25x 10? a 6 ore - — 7 ARE 21,166... x 3,2510°2 = 0,704145...2 DR - RK oe ° AR x on arréte au premier chiffre non nul ou us 7 AR w= 0,8 2 P Ape & ~ ver R= 219+ 08 )2 En régle général, il faut garder un nombre de chiffres tel que seul le demier chiffre sera affecté par l'erreur limite ‘Abstraction faite du nombre de 2ér0 précédant le premier chiffte significatif et sans aucune considération pour Ia place de Ia virgule, c'est ainsi qu'on compte le nombre de chiffres significatifs Exemple du décompte des chifires significatifS 0,00345° présente 3 chiffres significatifs 1,435 présente 4 chiffres significatifs 52,000 présente 5 chiflres significatifs 10 Tracage de la meilleure droite : a Méthode graphique = Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 30Chaque point mesuré (x, y) peut étre délimité dans un rectangle d’incertitude (x + Ax, yA. y) On peut ainsi faire passer par cet ensemble de rectangles une infinité de droites. On definit la droite & pente maximale, comme étant celle qui passe par tous les rectangles d’incertitudes et ayant une pente maximale, De la méme fagon on définit Ta droite & pente minimale, comme tant la droite qui passe par tous les rectangles éincertitudes et ayantune Pele minimale. Lal ineilleure droite est définie comme étant la droite qui a la pente moyenne (@)woseme 2 nani Panini)! (@)noye b Méthode des moindres carrés : Dans cette méthode on suppose que toute I’erreur est faite sur y et que Ja meilleure droite est celle qui minimise la somme des carrés des erreurs dans la direction y, Si on suppose que toute les droites qu'on va tracer auront comme equation (y mate} et si, ) nest pas surla droite alors 'ordonnée yi est en erreur avec um écark etona yi) nest p y yiemi tote La théorie de moindre carré dit que la meilleure droite est celle qui minimise E = Dev ¥ E= Devi? = LOi-mi-cy si E est minimal alors dE/dm=0 et dE/de= 0 s’ensuit Yxii-mi-e 0 équation1 et Loi-mi-e = 0 équation II - 7 “La résolution des deux équations permet la determination de m et © de la meilleure droite par la méthode des moindres carrés. aosnewr noExemple 0 Multiplié par xi Bim + 9 19.20 = 101m + 10 28.05 = 121m + He, _ TLLAG = 506m + GO Let I permettent de calculer mete: m=0,178 et c= 0,369 Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 32Chapitre 111 CARACTERISTIQUES DES CAPTEU RS 4- introduction : Loutilisation des appareils électriques et électroniques pour la mesure des grandeurs non électriques exige utilisation de capteurs, convertisseurs, tes gu even a ehanger tr randenr mosurée (non clot) enune grandeur électrique (tension, courant, charge, résistance ) qui peut étre facilement amplifiée, enregistrée, transmise et mesureée. 2-Capteur = La grandeur physique objet de la mesure m peat tre 1é déplacement, a température, Ta pressioa, etc... Lorsque la mesure utilise un moyen électronique de traitement du signal, il est nécessaire de produire & partir du mesurande mune grandeur électronique qui en soit une représentation aussi exacte que possible. Le capteur est le dispositif qui, soumis a ’action @une grandeur non électrique présente une caractéristique de nature lectrique (charge, tension, courant ou impedance ) désignée par (8) et qui est fonetion du mesurande m. Ona alor SR ‘Un capteur est pris comme étant un élément de circuit électrique vu de sa sortie, Hl est 4 rewénerateu (ine charge, un tensionyun courant ), jl agit alors d'un capture «Uae impedance (une résistange, une inductanee ov Uns capacite) Ie capteur est alors dit wel Hassen BOUZOUITA 33. mesurande Effet utilisé Grandeur Température thermodlectricité tension Flux de rayonnement optique Pyrodlectricité Charge Photo Emission Courant Effet photoélectrique Tension Force, pression, accélération pidzodlectricité charge vitesse Tnduction électromognétique Tension ~ Position (aimant) Effet Hall tension 2-1 Sensibilité = On s’efforcera a réaliser le capteur ou & utiliser de sorte qu’ il donne une relation —_tindaire entte Ja variation AS de sa sorte et celle Am de Ia grandeur entree “As = SAm Suest la sensibilité du capteur pour dieapieit ideanSiest indépendant de la fréquencey dela valeur de mjdu vieillissement, ; de environnement + * Pour plus de facilité dans le sos des données, on emploie lorsque c’est possible ‘es sensibliteyreduitegdefinies par - S= Vs ds/dm ou $= 1/S0 ds/dm La sensibilité d'un capteur est sa qualité essentielle, Cependant, i Hf2P grandes ssisiblite peut asquer; allure principale du: phenomene -@qxdié par une amplification. ¢ excessive ge détails now représentatifg Tl vaut mieux, degrossir-une étude avec un capteur peuy sensible pour affine suite Pobservation,plutot que ViAverse> ié’char et sarmise em cenyre est delicate; Le De plus tua capteur de'sensibilite eleveg & choix de capteur dépend de domaine’ du iesirandg car la sensibilit@est généralement une fonction dene a2Exetiude: XX - %, mes Vee Lrexactitude de mesire est Pétroitesse de l'accord entre Te résultat d’un mesurage et la valeur vrai de la grandeur mesurée, fournie par exemple par un étalonnsge Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITACoittaifement & la sensibilité, Vewactitade ne depend pas uniquement de V'instrument de: mesure mais aussi et parfois essentiellement de la nature du couplage capteur — milieu emudié, [employ de 1” « exactitude » au Tiew de la « précision » est conseillé selon les normes 1g0 tla norme AFNORNE 07-001 (dée: 1984). 2.3 Fidélité = Crest Paptitude a donner, dans des conditions utilisation définies, Bes reponses tre + saeistgg lore de application renee tun meme signal’d’entrée, L’erreur de fidetité déont a dispersion des mesures d'une meme grandeur au cours d’une série d’expériences 2-4 Temps de réponse: ‘Crest Vintervale de temps compris entre le moment oi le signal d’entrée m subit unj changement brusqudfet spécifié et Je momentod le signal de sori sestateints dang les Jimites spécifiéesisa valeur, finale Le temps de réponse‘dépend du montage du. dispositif de mesure, i doit tte petit par rapport la YteSSS evolution du signal mesuré my ona Ynfluence du captens et du couplage’avee le milled influence propre du capteur est ‘généralementmasquée|patla présence'de gaine et de protecteurs qui-gugmentent Je temps. de, jepons@ Approximativement, ine envelORPs épaisse peut le. multiplier par 30.04 40 La surface d’échangejoueaussiun srandsile+ -eTnfiuence: de la chaine;de;mesuré? Dans ta majorité de cas, on peut choisir des appareils dont Je ¥emps de ceponse 9} néaligeable devantcelui duidetectent £ 3-Chaine de mesure = La chaine de mesure est ensemble des dispositifs qui permettent & partir d’une grandeur physique den définir la mesure expérimentale dans une unité donnée Pour remplir son re, la chaine doit satisfire aux fonctions suivantes = Prélévement de information » = Transduction © Conversion sation Hassen BOUZOUITABen eesisvement 3: Une impression Exemple de chaine : une chaine simple peut étre constituée d’un capteur résistif de mesure de température et d'un moyen de mesure de résistance. Pour optimiser l’acquisition des données et leur traitement, on doit introduire dans la chaine des blocs fonctionnels tels que + Un circuit de linéarisation du signal de sortie + Unamplificateur (dans le cas ot le signal de sotie serait faible) + Unmultiplexeur © Un conertisseur-transducteur 4- Erreurs sur les caractéristiques des capteurs : 4-1 Erreurs systématiques : £ * Le capteur a des caractéristiques données par le constructeur. Ces données peuvent étre inexactes, car dans l'industrie, on fait la mesure sur un échantillon représentatif de la série de capteurs fabriqués (un capteur sur mille). + Lecapteur peut vieilir changer de caractéristique). Il faut procéder en un étalonnage du capteur systématiquement aprés une fréquence donnée d'utilisation + Erreur sur le temps de réponse : si on mesure avant d’avoir le régime permanent, on obtient une mesure entachée d’erreurs * Erreur de finesse : La présence du capteur modifie de fagon appréciable la grandeur a mesurer, ruinentaticn Hassen SOUZOUITA4-2 Erreurs fortuites : elles ont pour causes je Les signaux parasites? Les etreuts d’Hystérésis magnétique ou mécanique. 43 Réduction des erreurs fortuites : On peut réduire les erreurs fortuites par La protection de la chaine de mesure vis a vis des causes d’erreurs ©} Pour remédiér aux signaux parasites, on fait ‘un filtrage: ° «s Blimination des effets des inductions magnétiques dans le laboratoire par l'utilisation @'uiie detection syrichrone 5. Résolution d’une chaine de mesure + ~ La résolution d’une chaine de mesure est a plus petite variation du mesurande detectable par la chaine de mesure, Cette résolution dépend des résolutions de tous les ‘dléments constituant la chaine. Exemple :calculer la résolution (AT) d'un 1 etre & résistance, constitué d'un capteur a résistance de résolution S et d'un moyen de = ire de résistance de résolution AR. S=ARAT ; AT=ARS Cagle & fntaso oon thecenayn é he 2 eoplentin, Fee Cl eG aN} _wrabsn On Yo da mrss oe b pmoshenc skihtion (BED Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 37CHAPITRE IV MESURE DE TEMPERATURE 1 - Introduction : La quantité de chaleur est une forme a’ énergie, la température mesure son niveau La température d'un corps solide est une indication macroscopique sur Vamplitude de vibration des atomes de son réseau cristallin. La température d'un fluide est une indication sur Ja vitesse thermique des particules de ce fluide La température est l'une des grandeurs Jes plus mesurées dans l'industrie tunisienne. Texiste une grande diversité de méthodes de mesure de température > Méthodeoptique basée- surlacrépartition: spectrale.du-rayonnement. _émis.panle:corpsa étudier. > -Méthode mécanique fondée sur la dilatation. d’un materiau, > Méthode electrique basée Sur ta-variation thermique de-a-sésistance, Sut Veffet Seebeck La précision de la mesure de température ne dépend pas seulement des caractéristiques edu capteur utilisé, mais dépend aussi des caractéristiques de la chaine de mesure qt le suit 1-1 - Echelles de température ? yVéchelle Geicius est une échelle pour laquelle la temperature de lagghtcefonidaite (eau pute + plate) est prise comme élant gale 40°C et la température sBbiillitiod de Peau piige anx conditions pormales de temperate et de pression (CN) est prise comme tant égalda100°C: V échelle Fahreneit pour laquelle la température deffusion de la glacé.est prise égale & ‘ef, et température dela vane eau aux conditions normales (CN) e54 PASS comme étant égale §212°F “Les formules suivantes permetent le passage @une échelle a autre pete = 519 8CF=32)) ye oR 9/5 12C432E La correspondance dans I’éehelle de température absolué’en degré Kelvin est “273°C. pour la premidre échelle et =460°H pou la seconde Usccen BOUZOUITA 38> la pr 1-2 Températures de référence : Pour étalonner les capteurs de mesure de température, on utilise des températures de référence telles que > > La température de fusion de l’argent 1761,400°F (960,800°C) La température de fusion de l'or 1945,400°CF (1063,000°C) La température d’ébullition de 'oxygéne -297,346°F (-182,970°C) La température de fusion de la glace 32°F (0°C) température ¢’ébullition de l'eau pure aux conditions normales de température et de cession 212°F (100°C) \2 Thermométrie & capteurs résistifs : Un thermométre a capteurrésistifest constitué > D'un capteur résistif (sistance ou thermistance) dontarre “la température f > D’tn moyen de mesure de résistance nce -varie en fonction d Les performances de ces thermométres dépendent de celles du capteur utilisé ainsi que celles du moyen de mesure de résistance Le coefficient de température 2-1 Coefficient de température d’un capteur résistif : variation relative de résistance par unité de variation de température \ ce CURA GR/At) 2 (ESIREI*1OO) exprime eni(1ee)%at - cu. est lé Coefficient de température duycapteur Ala température f CUB BSS Rtest la résistance du capteur aa température) Y(aR/dtyest la sensibilité dt Gaptetf a ld température t Sis mesure de sa résistance. La résistivité des métaux croit quand la tempera qui explique cet 2-2 Thermométrie & résistance : Un thermometre a résistance consiste en un cont Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA d'un capteur résistif est défini comme étant le pourcentage de ducteur métallique et un moyen pour la ture croit, Le facteur e croissance en fonction de la température découle de celle des interactions 39entre les electrons avec les atomes déplacés de leur places (par vibration) dans le cristal du meétal quand la température augmente La premiere fois qu'une résistance en Platine a &¢ utilisée pour la mesure de la température était en 1887 par Callendar. La dépendance de la résistance d’un conducteur métallique en fonction de la température peut étre décrite par la relation suivante R=Ro(ltattb ter) Ro est la résistance du conducteur at= 0°C eta; b et e des constantes empiriques caractérisant le conducteur. = 0,66°C'% pour le capteur 4 résistance en nickel 20°C 425°C 1% pour le capteur @ résistance en cuivre 0°C Ge c= 0,385°C'% pour le capteur & résistance en platine Pt100 4 0°C. a- Choix d'un métal pour thermosonde i résistance Le métal du capteur est choisit selon Jes critéres qui suivent Sensibilité ; Fidélité ; Linéarté ;choisir un métal dont R = £(T) est la plus proche possible d’une droite b- Thermomeétre 4 résistance de platine : Les capteurs a résistance de platine Pt sont séparés en plusieurs catégories. bel Thermométres a résistance de platine de référence : Suivant les domaines de température dans lesquels les mesures sont a effectuer, les sondes sont construites selon deux modéles Sonde pour températures basses et moyennes (de — 190°C & 630,5°C) onde pour tres basses températures (de 259" &-190°C) b-2 Stabil Les auteurs de PELPT ( Echelle Internationale Pratique de Température) ont jugé sé en fonction de la température sage de limiter 4 630,7°C le domaine emploi du thermométre a résistance platine afin de se mettre & Pabri d’évolution de la résistance en trainant des erreurs supérieures 4 0,001°C. soten Hassen BOUZOUITA 40b-3 Thermomitres & résistance de platine étalons secondaires Contrairement a la constitution d’étalons primaires qui est affaire de spécialistes ayant 4 leur disposition tout appareillage nécessaire: points fixes rigoureusement aux prescriptions de PELPT. L’étalonnage d’étalons secondaires qui, Iui est & la portée de laboratoires autres que ceux des grandes institutions b-4 Thermometres a résistance de platine industriels : On distingue les thermometres, et les capteurs de température : les thermométres sont capables de repérer la température dans un large domaine comme le font les thermométres de référence, i un degré de précision différent. Les capteurs de température sont les plus utlisés pour le contréle des procédés industriels. b-5 Thermométre a résistance de métaux autres que le platine pmiondenresintanccidecnieksty Te tableau suivant indique les résistances et les écarts tolérés en fonction de la température ___ pour des thermosondes @ résistance de nickel, d'aprés la norme DIN 43760 [Températures | Valeurs de base 2 [carts tolérés ~60 695 [E10 #21 | 3 1005 £02 £04 * Tio 161,5 £18 #11 180 223.2 #13 £17 Crest en raison de leurs propriétés spécifiques que le nickel et le cuivre sont préférés au platine pour certaines applications ‘Aux plus basses températures les métaux a utiliser sont Indium : 14 et 273 °K. ‘Alliage rhodium ~ fer : entre 1 °K et 298 °K. 2-3 Thermométrie a thermistance : Le thermomiétre a thermistance est constitué d'un capteur & thermistance et d'un moyen de mesure de température. Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA aLes capteurs a thermistance sont des capteurs sensibles a la température pour lesquels la résistance varie inversement & la température, La résistance une thermistance de 50000 peut diminuer de 200 pour laugmentation de chaque degré Celcius. Ce sont des capteurs beaucoup plus sensibles que les capteurs & résistance Leur résistance diminue en exponentielle quand la température augmente Ce sont des semi-conducteurs, des matériaux céramiques fabriqués par pression des poudres de mélanges d’oxydes métalliques (les oxydes de mangansss de nickel, de cobalt, de cuivre, de fer, de Muranium ). La plupart des capteurs & thermistances obéissent & la relation suivante R(T) =Ro(To) explBC/T-1/TO)]} R(T) est a résistance de la thermistance & 18 température T Ro(To) es a résistance de la thermistance & la température To est un coefficient qui dépend du matérian de la thermistance, il est compris en général entre 3000°K et S000°K. On distingue _Thermistance a coefficient de température négatif ‘Leur résistance diminue d’une maniére monotone quand la température augmente cu=-4.9C% pour le capteur a thermistance & semi-conducteur de référence UUA 32 34 °C. - Thermistance 4 coeffi at int de température positif = Elles sont trés utilisées en contréle des échaufTements anormaux et en protection contre les surtensions et les courts-circuits. Texiste des thermistances CTN & variation brusque de résistance entre 60° et 80° C appelées CIR Le domaine d’emploi couvert par les thermistances s'étend de -150°C 4 600°C, les thermistances les plus couramment utilisées ont une @tendue de mesure entre -80°C et 300°C _ Résistances au carbone et au germanium La sensbilité des capteurs au Germanium, ef surtout 2 Carbone , est tres importante. Ceci est la fois un avantage (grande prévsion de mesure) et un inconvénient (réduction de la gamme pratique d'utilisation ).Les thermométres au carbone sont dix fois moins stables.ct ares sensibles aux échauffements et cyclages thermiaues Hassen BOUZOUITA 22-4 Résolution du thermométre 4 capteur résistif : La résolution At du thermomeétre a capteur résistf est définie comme étant la plus petite température détectable par ce thermométre, Cette résolution dépend dela résolution du moyen de mesure de résistance AR et de la sensibilité S du capteur. At = ARIS ou bien At = AR*100/a. 2-5 Protection : Les eapteurs résistifs sont protégés en les enrobant de tubes en acier inoxydable, en ‘céramiqiie’ou en quartz de diamatre de 1 4 5 mm. 2-6 Causes derreurs : Les causes d’erreurs sont } L’erreur de finesse de la sonde qui consomme de énergie pour se mettre en équilibre thermique avec les milieux étudier.» > L’erreur d’autoéchauffement par effet Joule (RxI?). > Lacontamination du capteur par les milieux agressifs peut changer sa réponse en fonction de la température > Effet de pollution (@ haute température) ; Ia diffusion d’impuretés métalliques auemente Ia résistivité et diminue la sensibilite. (Pour les températures supérieures & 550°C) } Ence qui concerne les causes d’écart entre la valeur indiquée et la valeur vraie de a température (qui caractérise Ia justesse du thermométre), on site *Les erreurs d’origine thermique Les erreurs d’origine thermique sont des erreurs statiques permanentes dues aux fuites thermiques * Les erreurs de type électrique = Les résistances parasites, due aux cables de prolongation et aux contacts électriques ; titre d’exemple, un cable de résistance 0,5 + 0,02 0 introduit les erreurs suivantes Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 6Erreur systématique Erreur aléatoire 2-7 Dispositif de mesure = stance dépend de la précision de mesure de du dispositif de mesure de resis ea résistance qu’on veut constitucr Le choix température souhaitée pour le thermometr > Un chmmeétre numérique > Unpont de Wheatstone ; Ia relation ae Rx =( RURI)FRS = 0) est : RIRK = RIRS. quilibre du pont (Ia i le capteur est loin du stand de mesure, le fil de cdblage va introduire des erreurs sor 18 mesure de résistance RE On peut diminuet cette erreur en utilisant les deux montages suivants w Pont a trois fils : dlimine I’ effet de la résistancs ¢ du fil de cablage, on doit utiliser une sonde a trois fils, Ce pont Hassen BOUZOUITA 44RI(ReERA=R2RIERD) ; Rx = (RRI)*RIFRARIRI-1) pour R2 = RI on a RRS (indépendant de RE) b/ Pont & quatre fils : Dans ce pont, on compense les fils de cablage de Ia sonde par un fil identique en série avec la résistance R3. RI(ReHIRD = R2(R3+IRA done RIRK = RAR3 + 2RARI-RI) si RI =R2 alors Rx= RS (indépendant de RO). Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 452-8 Domaine de température : Le tableau suivant indique approximativement les divers domaines de travail pour chaque capteur résistif envisage {Méthode Domaine possible @C) | Domaine usuel °C) (exploitation aisée) Résistances de Pt (270, 1050} [_-200, 500] Résistances de Ni [160,320] {-160, 320] ‘Résistances de Cu L-125, 200] [_-128, 200] Thermistances (-272, 1050] [-110, 600} Résistances de germantumou de [{ -273, 150] 273, 150] carbone Le tableau suivant donne les avantages et les inconvénients de différents types de thermometres. Thermométres | Avantages Inconvénients Sécurité d’emploi — 2k T = 40 a +100 °C += 0.8 °C 4100 +350 °C + = 0.75% oa +40ec [+ - 3 °C a 400 a +800 °C | + ~0-75% Couptes | Domaine de °C 0a +400 °C HC « 400 4 1250 °C +-0,75% a 600 °C 4-2.£% s 600 8 1600 °C 40.4% La prise d'information se fait au niveau d’une jonction dont les dimensions peuvent étre trés, réduites ~ Le thermocouple permet des mesures de températures ponctuelles. ~ La capacité calorifique du capteur peut étre trés réduite assurant une vitesse de réponse élevée Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA,‘A.ces deux points de vue, l'emploi du thermocouple apparait avantageux par rapport aux résistances thermoélectriques. Un autre intérét du thermocouple est de délivrer, une fé.m, dont la mesure ne nécessite pas la circulation d'un courant dans le capteur : il n'y a donc, contrairement au cas des résistances, aucune incertitude liée & l’autoéchauffement Cependant, un inconvénient du thermocouple est l'incertitude sur la température de la jonction de référence. La plage de température & P'intérieur de laquelle un thermocouple est utilisable est limitée ~ Aux basses températures par la décroissance de son pouvoir thermoglectrique ~ Aux températures élevées, par les risques de contamination par l'atmosphére ambiante, par ’évaporation de l'un des constituants d'un alliage du couple, par la croissance de grains cristallins entrainant la fragilisation des conducteurs, enfin par la fusion de l'un des conducteurs. Les domaines utilisation des différents couples peuvent évoluer en fonction de la technologie de fabrication des capteurs et des conditions d'utilisation et de certains criteres géométriques (diamétre du couple par exemple), 4 Thermométrie par diode ou transisto On peut utiliser une diode ou un transistor PNP monté en diode(avec collecteur et base reliée) alimenté dans le sens direct, comme capteur de température. On garde le courant I constant et on mesure la tension V entre les bornes de ce capteur. Toexp(qV/kT) avec lo = CT3exp(-qEgkT) q ‘charge électronique k :constante de Boltzmann T température exprimée en K. CC: contante caractérisant le matériau semi-conducteur de la diode. Eg. énergie d’activation du semi-conducteur utilisé La dépendance courant tension température est donnée par 1= CT°exp(-qEg/kT)exp(qV/kT) La sensibilité de ce capteur est S = dV/AT est voisine de ~ SsmV/°, elle est donc trés supérieure & celle des thermocouples. Ce capteur n’a pas besoin d'une référence de température. Son domaine d'utilisation est entre 50°C et 150°C aoe 565 Pyrométrie optique : La pyrométrie est une méthode de mesure de température basée sur la relation existant entre la température d’un corps et le rayonnement optique que ce corps émet. Les capteurs utilisés sont optiques, photoélectriques ou thermiques. Cette méthode permet la mesure de la température sans contact avec l'objet ceci est nécessaire dans le cas ob * Onaune température trés élevée © On mesure a trés grande distance * Onun milieu agressif (industrie chimique ) + On aun corps non-conducteur de la chaleur (plastique, verre, bois) * On étudie des piéces en mouvement (t6le dans un laminoir ) + Lecorps a étudier n’a pas une température uniforme(thermographie) 5-1 Lois du rayonnement du corps noir : Tout corps émet spontanément et en permanence un rayonnement thermique, dont la nature, la composition spectrale et le niveau global dépendent de la température et de la nature du corps. Cette composition présente une valeur maximale correspondant au rayonnement du Corps noir. Pour obtenir un rayonnement visible, il est nécessaire d'atteindre une température de ordre de 100K, Le comps noir est caractérisé par une absorption totale de tout rayonnement incident sans réflexion ni transmission ; le rayonnement thermique d'un corps réel, selon son Pouvoir absorbant, se rapproche plus ou moins de celui du corps noir. Le corps noir est utilisé comme référence pour d'autres corps qui émettent une énergie thermique On définit I’émissivité d’un corps € comme étant un rapport de la radiation totale du corps étudié a celle du corps noir a la méme température. La radiation d'un comps chaud suit la loi de Planck Exn = C1A/fexp(C2/AT}+1] si C2>>AT alors ona Exn = C1A“/exp(C2/AT) OWE, sest Pémittance spectrale (densité spectrale de puissance rayonnée par unité de surface dune Jongueur d’onde), C1 = 37413 watts par cm? et par um de longueur donde ; C2 = 14388 um * K ‘Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 37T :Température absolue en K ; 2: longueur d’onde de la radiation émise en pm La courbe suivante représente I’évolution de I’emittance spectrale en fonction de la longueur d’onde pour différentes températures | | £40 | S100. 5 = 40, 6 “on o | +t oot | > aE ew 76. Lonqueur donde A (jum) On remarque que le pic recule vers les faibles longueurs d’ondes quand la température augmente, et les aires des courbes augmentent quand la température augmente La loi de Stefan-Boltzmann, obtenue par intégration de la loi de planck en fonction de, relie Pémittance totale En du corps noir & la température T. E> [Banda E,=oT* cconstante de Stefan = 5,6703*10" wlem’K* En mesurant l’émittance totale (En )du corps noir (a 90% comprise entre Antax /2 et SAnax ), On peut déduire sa température La loi de Wien , obtenve par dérivation de la loi de Plank ,nous permet d’obtenir la longueur ‘onde Davex correspondant au maximum d’émittance d’une source a la température T yas = 2898/T avec Anse en jm et Ten K en Ulira violet Aatax = 0,4um Je maximum de 'émittance du corps noir est & T = 7350°K enInfra rouge Asx = 7am Je maximum de I’émittance du corps noir est & 73°K. mantation Hassen BOUZOUITA 385:2 Radiation d’un corps gris : Considérons maintenant un comps réel ayant une température T a mesurer, il émet E;, qui est lige & Ei. par la relation En =e(t)Ein €(A,T) est l’émissivité du corps a la température T et a la longueur d’onde. L’émissivité du corps noir est égale a l’unité, celle d’un corps réel est inférieure a l'unité et dépend, de sa nature et de son état de surface. Quand Iémissivité ne dépend pasde a aul longueur d’onde le corps est dit « gris » dl Em se Vi A herons Spun La loi de Stefan-Boltzmann devient E(T) = e(T) oT* = e (T)Eq a2 Oe en ee Les corps non noirs absorbent et émettent avec une efficacité plus faible que le corps AF? noir a la méme température T La plupart des corps sont des corps gris, ils obéissent a la loi de radiation mais émettent moins toutes les longueurs d’ondes qu’un corps noir a: our mesurer la temperature @un objet de constante d émissivité e (I), on mesure Vémittance spectral totale puis par une opération de calcul, on déduit la température Ae Sent 4 aps Awt 5-3 Pyrométre & radiation : Le pyrométre mesure I’ énergie émise par un objet placé a distance en vu de mesurer sa température, Cette énergie est mesurée pour une longueur d’onde 4 (en utilisant un filtre optique (2,42)) Le détecteur peut étre * Un bolomatre (thermomatre a résistance trés sensible ) - bt © Une thermopile (thermocouples montés en ligne) ~ af 7 © Unmatériau photosensible 3 Pan © Pyrométre optique 5-4 Pyrométre 4 filament : Le pyrométre optique est un pyrométre a disparition de filament. L’énergie regue pour un intervalle étroit de longueur d’onde est comparée a celle d'une source étalonnée. Hassen BOUZOUITA 39| Filtre Objectif Objet Filament Operateur E On régle la résistance R de maniére & avoir la brillance du filament identique a celle de la radiation venant de Vobjet visé. (le filament disparait dans le champ de vision du pyrométre) . 5-5 Température 4 brillance apparente : La radiation d’un corps noir est toujours supérieure de celle d’un corps gris a la méme température T Un corps gris a une température plus élevée qu'un corps noir a la méme émittance spectrale Cbrillance) Un pyrométre est étalonné pour un corps noir, sa lecture sur un corps aris donne une température apparente (T). E=C1*2%exp(-C2/ATa) ‘A énergies égales ona exp(-C2/ATa) = e *exp(-C2/AT) OT es la température réelle de objet et e son émissivité pour le filtre utilisé (A) VT = UTa (MC2)Log(e) ‘Apres avoir mesuré Ta, connaissant (¢), C2 et 2 on caleule la température réelle de objet Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 60 -5-6 Utilisation du Pyrométre a filament : Cet instrument est utilisé dans les fonderies dans lesquelles les températures sont élevées. Pour utiliser un pyrométre, il faut s’assurer que la radiation observée est bien une radiation thermique. Les radiations - Réfléchies, + provenant d’une flamme = provenant de la luminescence chimique ne sont pas thermiques 5-7 Autres types de pyrométres : Sensibilité par unité de Pyrométre Principe de fonctionnement sortie précision f : TpRT= —| Btalonné-surte—|- ~ radiation Dans le PRT, le spectre VM dM/aT = 4/TCK) | corps noir totale (PRT) | entier est focalisé sur un PRT: 1% a capteur de température itor . (couple thermoélectrique, i résistance...) - tree | sélectif (PRS) | Dans le re a ke ine aru a os convertisseur photon: VEdB/dT = n/T(C") PRS: = 05% a électron. avec 4 4000] A récepteur sélectif | [-20 , > 4000] Monochromatique et bi chromatique [850 , > 4000] ‘Thermographie infrarouge [ -60, 2000} Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 65-9 Avantages et inconvénient a- Avantages = Les pyrométres ont les avantages suivants sur les autres méthodes de mesure de température ~ Accession aux hautes températures. - Durée de vie illimitée - Grande souplesse d’utilisation ~ Mesures sans contact. = Temps de réponse pouvant étre trés faible (quelques ms). b- Inconvénients : Lvutilisation des pyrométries a un étalonnage délicat car il dépend du milieu visé. c- Sécurité d’emploi La sécurité de l'emploi des pyrometres est - Médiocre pour Je pyrométre a radiation totale ~ assez bonne pour le pyrométre a récepteur sélectif - Bonne pour les pyrométres & disparition de filament et bi-chromatique Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 62Chapitre V MESURE DU DEPLACEMENT ET DE LA PRESSION J introduction : La mesure du déplacement ou de la pression peut se faire directement par un moyen non électrique. Mais si on veut acquérir les résultats de mesures, en vu de les traiter ou les enregistrer, cela nécessite un capteur de déplacement ou de pression et un moyen de mesure de la grandeur électrique appropriée 2 Capteurs de position : Ces capteurs sont d'un usage trés général et trés important pour assurer le bon fonctionnement de plusieurs machines. Ils sont utilises pour deux buts * Mesurer et contréler la position et le déplacement dun corps intervenant dans le fonctionnement des machines telles qu'une perceuse ou un bras hydraulique * Comme étape intermédiaire pour mesurer d'autres grandeurs physiques : pression, force, accélération,... etc. Cette utilisation a engendré lapparition de plusieurs types de capteurs qui différent par Je principe utilisé pour la détermination de la position (capteurs inductifS, capacitifs,. ete.) 2-1 Capteur 4 potentiomatre résisi Ce capteur est constitué par une résistance fixe R sur laquelle peut se déplacer un curseur, Ce dernier est fixé a la piéce dont on veut determiner la position. Suivant la position du curseur on détermine la résistance Rd, entre le curseur et l'une des extrémités de la résistance R. On obtient : Ra = K.R ; oii K est le coefficient de proportionnalité, qui varie suivant la forme du potentiométre qui peut étre Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 2bRectiligne ‘pour les déplacements rectilignes et dans ce cas K=1/L, ; Avec Ile déplacement linéaire de la piéce. D bye nent bla Behe 2] a es belek Circulaire pour les déplacements angulaires et on a done K= a / at avec ot la position angulaire du curseur et donc de la piéce. Bien quils soient simples et moins cofteux, ces capteurs sont de plus en plus abandonnés a cause de leurs résolutions et précisions relativement faibles, et de leur durée de vie limitée 2-2Transformateur différentiel (LVDT) =" Ce capteur conn commercialement sous le nom de LVDT (Linear Variable Differential Transformer), est 'un des capteurs les plus utilisés. Il est constitué d'un Manisa at instrumentation Hassen BOUZOUITA 6enroulement primaire et deux enroulements secondaires placés symeétriquement par rapport au primaire. Entre ces trois enroulements se déplace un noyau ferromagnétique solidairement fixé a la piéce positioner. nog [- 6&6 = fe AS neon f | a 1 se : oe wl eb IK? i” pom tv. Y :” O° aa Le primaire est excité par un courant alternatif de tension Vp et Je noyau, suivant sa we jes "Qn deniers et par suite d'une différence de potentiel ddp Vs proportionnelle & la position d du ai mB i) royau We ot! signal de sortie Principe de fonctionnement position entre le primaire et les deux secondaires, assure induction d'un courant dans ces La tension de sortie Vs s’annule lorsque le noyau passe par la position d'origine ‘Au-dela de cette position la relation liant Vs a la position d du noyau est donnée par Vs 0.0, Vp.d/(R14jL0)) (05 j est le nombre complexe tel que j?=-1 ? Vp est le courant d’excitation du primaire avec Vp=E cos(at) ; a est une constante qui dépend des mutuelles inductances entre chaque secondaire et le primaire Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 6La tension de sortie varie donc linéairement de part et d’autre de la position d -Propriétés du LVDT. a-La sensibilité est la variation de la tension de sortie Vs par unité de déplacement d et par unité de tension d’excitation primaire Vp. S=(1/Vp)*(dVs/dd) B+La fréquence d'excitation Cette fréquence est limitée a 'intervalle suivant 60Hz< f <20KHz y-Intervalle de linéarité batension-de sortie d'un transformateur-différentict-est-hautement Jinéaire-en-fonetion du déplacement du noyau Le secondaire peut étre relié a une grande variété dappareils ou de circuits dont l'impédance est de méme ordre de grandeur, sans changer l’intervalle de linéarité Quand le noyau est au voisinage de l'un des deus extrémités du capteur, on a Peffet de bord qui se traduit par une sortie non linéaire On définit intervalle de linéarité du LVDT comme étant I’intervalle dans lequel la tension de sortie est linéaire au déplacement imposé a son noyau. 6-Facteur d’influence Le LVDT peut étre utilisé dans des conditions atmosphériques sévéres (t de ~200°C 600°C P jusqu’a 200 bars ; radioactivite ; milieu corrosif ) La sensibilité et ’intervalle de linéarité dépendent de la fréquence du courant alternatif appliqué au primaire du transformateur différentiel Hessen BOUZOUITA 62-3 capteurs capacitifs : TL s’agit soit d’un condensateur plan ou d’un condensateur cylindrique dont l'une des armatures est fixe et l'autre subit le déplacement a mesurer. Le déplacement engendre la variation de la distance entre les deux armatures ou la variation de la surface. en regard de ces deux armatures. La capacité du condensateur a pour expression be yf © Pour le condensateur plan : C=(€,60.A/D + Pour le condensateur cylindrique : C=(2e,¢0.al)/Ln(ry/r1) Avec x permittivité relative au milieu placé entre les deux armatures. £0 :permittivité du vide A csurface en regard pour les deux armatures de condensateur plan. ______D :distance entre Jes armatures de condensateur plan 1: enfoncement du cylindre intérieur (de rayon 13) dans le cylindre extérieur (de rayon 12). Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITACondi Sobel & 2OARCUINM © Vins abt Le déplacement de la plaque mobile peut s‘effectuer Pour le condensateur plan: % Perpendiculairement aux deux plans, D variable et A constante Dib? se 2 e(9, s Dd). cu) > Parallélement aux deux plans : D constante et A variable ks _ RED Pour le condensateur cylindrique — TaD “D> ; = K&t 22 pen Parallélement l'axe des deux cylindres : I variable O(Ds00) pines Ce type de capteur est utilisé pour des déplacements faibles afin d"éviter Vinfluence de V'effet_—** 2 de bord qui dévient non négligeable lorsque la distance séparant les deux armatures est g ° ae grande Na Pm denim HD : - le BD 3 Capteurs de pression Dp ee 2 a , ae Phusieurs procédés industriels nécessitent une surveillance permanenté des pressions pour éviter des dépassements des pressions limites pouvant provoquer des éclatements et des accidents graves, D'ot la nécessité de determiner des mesures de pression avec une précision maximale en utilisant différents types @’instruments exploitants des eapteurs de pression we Copter ok pore “4 p, mi 9- ; ; [9) Bur Pay a a-Fluide immobile : ‘ 3 \ Bwana Gum "y , ae , wher BY Dans ce cas, Ia mesure de la pression se raméne a la mesure de la force F s’exergant @ sur la surface § de la paroi de séparation de deux milieux dont l'un contient le fluide, objet de Ja mesure. (te On considére trois cas «La mesure a travers une prise de pression, dite a la paroi, constituée habituellement par un orifice de section droite circulaire percée dans la paroi et reliée a un manométe + La mesure directe de la déformation de la paroi soumise A I'action de Ia pression. «La mesure au moyen d’un capteur de pression convertissant le signal d’entrée (pression) enun signal de sortie électrique contenant 'information relative @ la valeur de la pression et asa variation dans le temps. 5 Hassen BOUZOUITA 67La présence de l'nstrument de mesure peut étre la cause d'une certaine erreur, qui slajoute et qui sappelle réaction du capteur(erreur de finesse). Cette deriére est de plus en plus faible que Pélément captant est proche dela paro. I faut avoir, également, un volume mort de la prise du capteur par rapport au volume total du fluide b-Fluides en mouvement : Dans ce cas la détermination de la pression revient & connaitre la pression statique (Ps) du fluide au repos et de la pression dynamique (Pd) due a la vitesse V du fluide en ‘mouvernent et la somme de ces deux pressions nous donne la pression & déterminer. Contrairement a la pression statique, la pression dynamique permet d'augmenter la pression totale de pV¥/2 dod Pa= pV#2. oi p étant la masse volumique du fluide. En pratique, pour mesurer ces pressions, on utilise un tube de pitot dont les deux sorties sont reliées & deux capteurs, consacrés a Ja mesure des deux pressions : statique et totale En opposant le signal délivré par le premier capteur et en faisant la somme avec la sortie du déduire la pression dynamique * Domaine d'emploi Un capteur de pression est caractérisé par son domaine d’emploi, par sa fiabilité, sa rapidité et son étendue suivant le domaine @utilisation * Durée de vie d’un capteur de pression La conception d’un capteur doit tenir compte des différentes grandeurs d’influence tels que les vibrations, accélération, chocs, humidité, couple de serrage, pouvant s'opposer au bon fonctionnement en entrainant des erreurs dont le cumul peut fausser le résultat attendu (sortie exacte), Pour cela un capteur doit conserver dans le temps ses caractéristiques métrologiques La durée de vie est définie par le nombre des cycles, correspondant a I’étendue de mesure, qui peuvent éire appliqués sans modifier la précision. Ila une valeur moyenne de 10° cycles pour un capteur surchargé et de 10° cycles pour un capteur fonctionnant sans surcharges. La durée de vie peut valoir un ordre de 10° cycles pour certains capteurs & tubes. Pp ip Mesure et instrumentation Hassen BOUZOUITA 68 deaxiéme capteur, en Witisant par exemple un-additionneur-dans la chaine de mesure, on peut __3-1Capteur résistif de mesure de pression : Comme premier outil de conyersion, on trouve les potentiometres, Soi, alors, un potentiométre dont la résistance totale est R. la premiére extrémité d'un curseur est liée & ce potentiométre (au début, R(x)=0) et la deuxiéme est lige avec le corps d ‘épreuve que ce soit membrane ou tube borgne, qui va transformer la déformation qu’elte subit en une translation du curseur Le potentiométre est alimenté par une tension V et Ia tension correspondant & une résistance R(x) est v= V. RGR. ieys 3:2 Tube de Bourdon: pwimlvem I Ce mécanisme est utilise pour convertir la force appliquée ou a-pression- appliqué en un déplacement Le tube de bourdon comporte une membrane en forme de fer & cheval qui s'écarte quand la pression augmente, Cette membrane est lige au noyau d'un LVDT. Son fonetionnement nécessite une tension d’ excitation primaire Vp, la variation de pression a intérieure du tube de Bourdon se traduit par une variation de tension secondaire Vs. Cette variation est linéaire. Hassen BOUZOUITASensibilité du tube de Bourdon : ion de la tension secondaire Vs par unité de La sensibilité du tube de Bourdon est la vari variation de pression P et par unité de tension d’excitation Vp. S=(1/Vp)*(dVs/dP) Mesure et instrumentation Hessen BOUZOUITA 70Références Georges Asch et collaborateurs, les capteurs en instrumentation industrielle, troisitme Edition Dunod 1987, Chester L Nachtgal, Instrumentation Control fundamentals and applications, ed Jhon Wiley & sons, ine, 1990 Jacques Rogez et Jean Le Coze, Mesure des température Encyclopédie mrfechniques de ingenieur", traité Mesures et contrdle, volume R2 (1960) N.C. Barford, Experimental measurements precision , error and tith ed. Thon Wiley & sons, inc1990 _ _ Haseen BOUZOUITA n