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05/01/2017

INTRODUCTION GENEARALE
Etymologiquement, les Institutions internationales sont définies à travers la
notion d’institutions, terme venant du latin «Institutio » qui renvoie à l’idée
établit et de forgé. C’est-à-dire ce qui est crée par les Hommes et non ce qui
est établit par la nature. On peut définir les relations internationales à deux
manières, une définition large et une définition structurelle.
-Au large : La définition fait ressortir les liens entre l’Institution et les normes
de Droit International Public.
La faiblesse de cette définition et qu’elle englobe non seulement les
institutions internationales mais aussi des règles de Droit internationales.
-Au sens strict : les institutions internationales se fondent sur un scripteur
institutionnel structurel organique. Les internationales sont l’ensemble des
structures représentant un ou plusieurs acteurs de la Société internationale.
Il faut préciser que cette définition restrictive prend en compte l’étude de
règle applicable à ces structures.
Dans le cas de notre cours, nous prendrons en compte la calcification
géographique pour étudier les institutions internationales.
En effet une institution peut être soit universel, soit régionale.
Une institution universel est une institution en grande partie des Etats
existent dans le monde. Ex : (ONU)
Une institution régionale regroupe des Etats ayant une même appartenance
géographique. Ex : l’UE
Sont des institutions internationales, les différentes institutions qu’on les
trouve dans la société internationales.
Ceci étant une question centrale, elle mérite d’être posée :
Quelles sont le rapport entre institution internationale et société
internationale ?
Jusqu’au 19 S, les règles régissant la société i correspondaient au rapport de
force de l’époque : droit du plus forts.
Cependant, plus mutations ont été opéré de plus lors. A la fin de la première
guerre mondiale, il y eu en Europe de bouleversements importants parmi les
quels on peu noter la modification des frontières et l’apparition d’un certains
nouveaux Etats. Par conséquent, la société internationale n’est plus
exclusivement composée de puissance européenne.
La seconde guerre mondiale, voit le camp des vainqueurs (USA, URSS, France,
Grande Bretagne et la chine) redistribuaient la carte du monde au détriment
du vaincu appelé les pays de l’axes (Allemagne, Italie et Japon).
L’évolution se fait par l’émergence des pays non alignés dont certains
revendiquent l’indépendance. Il s’agit d’un mouvement défendant le Droit à
l’indépendance pour les pays sous domination européens et la condamnation
du colonialisme et de l’impérialisme.
Ainsi, les années du 1950 -1960 se traduisent par le grand mouvement de la
décolonisation où on voit apparaitre des nouveaux Etas devenu membre de
l’ONU.
Les institutions internationales mettent en commun les Etats et les
Organisations Internationales et les règles qui animent l’ensemble du
système.
Traditionnellement, les membres de la société internationale sont les Etats et
les organisations internationales. Cependant il faut préciser d’abord que la
société internationale n’est pas aussi bien organisée que la société interne ou
étatique. Elle est caractérisée par une décentralisation poussée attestant de
l’absence d’une autorité supérieure pouvant imposer ses décisions par la
force. Tout fois, il faut remarquer que les Etats dans la société internationale
sont à la fois gouvernants et gouvernées. Ils sont titulaires de la souveraineté.
« Il s’y ajoute de l’ordre international, est un ordre dés juxtaposition ou de
souveraineté toute égale alors que l’ordre interne est un ordre de
hiérarchisation entre le pouvoir centrale et les autres collectivités »
A cote de ces acteurs classiques, on note l’émergence de « nouveaux
acteurs » Qui donne une nouvelle impulsion, mais aussi qui rendent encore
beaucoup plus complexe la société internationale. Ce « nouveaux acteurs »
bien que résultant par leurs statuts juridiques du droit interne des Etats
apportent des changements à la perception traditionnelle et la société
internationale.
Entre autre, nous pouvons citer les organisations non gouvernementales
(ONG), les sociétés multinationales, les mouvements de libération nationale
(MLN) auxquelles s’ajoure l’individu qui occupe de plus en plus une place
dans la société internationale, se justifie l’étude systématique de problème
lié à la société internationale avec les différents intervenants sur la scène
internationale.
Ainsi, notre cours s’articulera autour de deux axes :
- un premier axe portant sur les acteurs classiques de la scène internationale.
- un second axe relatif aux nouveaux acteurs de la scène internationale.

Chapitre I : les acteurs classiques de société internationale


Une définition globale de la société internationale tendrait à la confondre
avec l’ensemble des individus vivant sur notre planète. Une telle définition
est peut différencier en ce sens quelle occulte la nature des institutions et les
différents acteurs du système international. Pour palier (combiner) ces
insuffisances, la société internationale peut se définir comme : (le milieu
social dans lequel s’organisent et se développent des relations mettant
essentiellement en présence les Etats et les autres sujets du droit
international).
Ces relations différencient les acteurs classiques (les Etats, Organisation
.Internationale) et les nouveaux acteurs du droit international public. Il faut
préciser d’ambler que la société internationale ne pas aussi organiser que la
société interne ou étatique, elle est caractérisé par une décentralisation
poussée, témoignant d’une absence d’autorité supérieur ou centrale pouvant
imposer ses décisions par les contraintes.
Les acteurs classiques sont des Etats et les Organisations Internationales
Section I : l’Etat acteur classique du droit international

Etymologiquement, la notion d’Etat est une variable, un vocable qui n’a pas
de sens précis. Il traduit en effet une certaine position, celle d’être debout
mais dont l’élément le plus intéressant est la stabilité de situation qui évoque
une idée de durée ;

L’Etat est donc ce qui caractérise de manière durable, la situation d’une chose
ou d’une personne. Lorsqu’on l’applique au domaine politique notamment
dans la Rome Antique, le concept était toujours complété par un
déterminatif. On parlait de ReiRomanae et ReiPublicae pour dire : « état de
la chose romaine » et « état de la chose publique ».

L’état de la chose publique correspond alors

• Soit la République
• Soit la principauté

Au 16ème s, Machiavel utilise le concept avec E majuscule pour traduire l’état


de la chose publique qui pour lui désigne : « toutes les dominations qui ont eu
ou ont une autorité sur les Hommes ». Cette réalité constitue alors le
Phénomène Etatique.

Pour certains, il serait commun à toutes les situations les plus primitives
comme les plus civilisées.

Pour d’autres, l’Etat correspond à une collectivité très large, juridiquement


organisée ayant pour fondement sociologique une nation, et reposant sur
une assise territoriale.

Aussi faut-il être prudent et voir dans quel sens le terme « Etat » est utilisé.
Entendu au sens d’Etat-Nation, l’Etat traduit outre la manifestation d’un
pouvoir politique ou la distinction entre gouvernants et gouvernés mais aussi
la réunion de certaines conditions. On a pu dire que l’Etat est un pouvoir
social, territorial, institutionnalisé et souverain ; cette définition analytique
peut être systématisée en disant que l’Etat nait sur la base d’un
accroissement de la solidarité d’un groupe qui a donné au pouvoir les
attributs juridiques particuliers.

C’est pourquoi on peut dire que l’Etat est d’abord un phénomène


sociologique (I) et ensuite un phénomène juridique (I).

I) L’Etat, phénomène sociologique

La doctrine s’accorde pour considérer qu’il existe un Etat dès lors trois (3)
conditions sont remplies :

➢ Un territoire
➢ Une population
➢ Une puissance publique (pouvoir politique).

(II) Etat, phénomène juridique

Dire que l’Etat est un phénomène juridique signifie deux (2) choses : D’abord
que l’Etat est une personnalité juridique ensuite l’Etat est souverain.

Section II : l’organisation internationale, sujet secondaire du droit


international
Il existe un droit international, qui est les Organisations Internationales, ce
droit particulier permet aux Etats d’établir un certain nombre de rapport en
vie de réaliser des objectifs dont la réalisation passe inévitablement par la
mise en place d’un système normatif perfectionné avec des mécanismes
propre, il s’agit de voir d’une part les différentes approches définitoires et
d’autre part les règles d’organisations et le fonctionnement sur les O.I

§I : les approches définitoires des O.I


Il s’agit de définir les O .I de cerner leurs statuts juridique.

A) La définition des O.I :

La définition des O.I renvoie à deux approches : l’une doctrinale et l’autre


conventionnelle.

1) La définition doctrinale :
pour SERNI, l’Organisation internationale est une « association volontaire
des sujet de droit international constitué par le moyen d’actes internationaux
et soumise dans le rapport entretenu par les parties entre elles nommé le
Droit International qui se concrétise dans une entité à caractère stalle, menue
d’un ordre juridique interne d’une voie propre par le moyen du quel, atteint
une finalité commune des associés en remplissant des fonction particulière et
en exerçant le pouvoir qui lui sont conférés dans ce pays ».

Cependant, la définition qui semble rapprocher la doctrine et seule donnée


par SERE GERARD FITZ MORUCE rapporteur de la commission du Droit
International. Une Organisation Internationale est une association des Etats
constitué par un traité doté d’une constitution et d’organe commun et
possédant une personnalité juridique distincte de seul des Etats membre.

2) La définition conventionnelle :

La convention devienne dès 23 mais 1969, définit les


Organisations Internationales.
L’article 2 du paragraphe 2 dispose : « l’expression d’organisation
intergouvernementale ». Cette définition à l’avantage de distinguer
l’Organisation Internationale des autres associations d’Etats. Ces différences
tentatives de définition de l’Organisation Internationale nous amènent à
l’interroger sur leurs statuts juridiques.

B) Les statuts juridiques de l’O I

La caractéristique essentielle de l’organisation internationale est la nette


séparation entre les Etats et l’organisation internationale qui se traduit par
l’existence de deux personnalités juridiques distinctes. Cependant du point
du vue du Droit on considère que l’organisation internationale a une double
personnalité : une personnalité interne et une personnalité internationale.

1) La personnalité juridique des organisations internationales


Toute organisation internationale est dotée dès sa naissance de la
personnalité juridique, il s’agit d’une personnalité juridique interne. C'est-à-
dire à l’intérieur de l’Etat auquel, elle est lieu par un accord de siège.

En effet les organisations internationales n’ont pas de territoire propre et son


astreinte a exercé leur fonction sur le territoire de l’Etat. L’organisation
internationale a le Droit de conclure d’un contrat désisté en justice de
recevoir de libéralité d’acquérir et de vendre de bien meuble et immeuble ou
encore de disposer de son propre patrimoine. En ce qui concerne du droit
applicable au contrat conclut pat l’organisation internationale, le Droit
applicable est celui du pays haute ou de l’organe chargé de résoudre les
différents éventuels.

2) La personnalité juridique et internationale

Elle est l’aptitude d’être suggestive à des obligations dans l’ordre juridique
internationale. Cette solution a été consacré par la cour internationale de
justice (c I J) dans son avis consultative du 11 avril 1949, sur la réparation de
dommage subie au service des nations unis (Affaire du Comte Bernadotte), la
cour en évoquent la nature internationale de mission assigné à l’ONU lui
reconnait une personnalité juridique internationale. Cette reconnaissance de
la personnalité juridique internationale est une nécessité pour lui permettre
de déployer ses activités internationales.
Quant en étude de la structuration et du fonctionnement de l’ONU.

§2 : L’organisation et le fonctionnement de l’ONU :

Les Organisations Internationales sont structurées et sont régit par des


normes et principes de fonctionnement.

A) Les structures de l’organisation internationale

Les Organisations Internationales disposent des organes permanant, ceci doit


traduire la volonté de l’Organisation Internationale. les contenus et la
hiérarchie des organes sont décodés souverainement par les Etats. Les
critères retenus sont d’une part l’origine et la composition et d’autre part la
fonction et la dimension.

1) Les critères d’origines et des compositions

-l’origine : les organes prévient dans la charte constitutive sont les organes
principaux de l’organisation. Les organes subsidiaires peuvent être prévus à
travers un acte résultant du Droit dérivé.

-la composition : les organes sont soit des organes interétatiques (regroupant
les représentants des Etats membres soit des organes intégrés (composés des
agents de l’O I et dépendant d’elle.)

2) les critères de la fonction et dimension

- la fonction : elle est assurée par 3 catégories des organes. D’abord des
organes pô qui disposent de pouvoir de décision au sein de l’Organisation
Internationale, ensuite des organes administratifs qui sont préposés à la
préparation et au suivi des décisions arrêtées par les organes politique. En fin
des organes juridictionnels dont l’activité tient essentielles a régulé l’action
des organes en cas des différents

- la dimension : elle renvoie à la coexistence des l’Organisation Internationale


des organes plaignais (représentant de l’Etats) et les organes restreintes
(limités à la représentation des quelques Etats). Quant est il maintenant du
fonctionnement de l’O I.

B) Les fonctionnement des Organisation Internationale

De règle est principe enserre le fonctionnement de organisation


internationale.

1) Les règles de fonctionnement d’organe international

Il y a des règles relatives, à la présidence des organes et seul relative au vote


au sein de l’organisation internationale. en ce qui concerne les règles de la
présidence que l’on peut citer :

- La rotation : chaque Etat membre assure à double rôle la présidence


pour un temps bien déterminé.
- L’élection : les représentant de l’Etat est élu pour la duré de la section
de l’organe de délibérant.
- En ce qui concerne le règle de vote l’on peut citer : la règle de
l’unanimité, elle est protectrice de la souveraineté des Etats, car, la décision
doit revêtir le sentiment (accord) des tous les Etats.
- La règle de la majorité : elle peut revêtir plusieurs forme, elle peut être
relative absolue ou qualifiée.
- La pondération : la pondération de l’Etat soit on attribue à un Etat un
nombre de voix soit on affecte le roi attribué d’un coefficient proportionnel
qui consensus. ; il s’agit d’une technique d’adoption consistant dans la
recherche d’un accord mutuel sans que l’on procède à un vote ou même de
recourir à un tel vote.
A coté de règle subsiste les principes de fonctionnement.
2) Les principes de fonctionnement :
Deux principes entretenus : le principe de spécialité et le principe de
compétence implicite.
-Le principe de spécialité, il signifie que les o i sont dotés par des Etats de
compétence d’attribution dont les limites sont fonction des intérêts commun
que ceux-ci leurs donnent pour mission de promouvoir, à travers ces
principes, les o i ne peuvent faire que ce que le droit international permet de
faire en vie de la réalisation de leurs objectifs.
- Le principe de compétence IMPUED POWERS ; les o i doivent disposer
le compétence pour la réalisation de leurs mission même si ces compétences
ne sont pas prévus dans leurs Acte consécutif. Ces théories de compétence
implicite à pour rôle de donner effet dans les limites raisonnable au pouvoir
implicite et non de les supplanter.

Chapitre 2 : les nouveaux acteurs de la scène internationale

Les nouveaux acteurs bien que soumis par leurs statuts juridiques au droit
interne des Etats renouvellent la perception que jusqu’à présent est faite de
la société internationale. Ces nouveaux acteurs ont non seulement impulsé
une nouvelle dimension à la société internationale mais aussi l’on rendu
encore plus complexe.
Du manière excessive l’on peut citer les ONG, les sociétés multinationales, les
mouvements de libérations nationales auxquelles on peut ajouter l’individu
qui occupe de plus en plus une place de choix dans la société internationale.

Section1 : les organisations non gouvernementales


Nous allons d’abord faire une présentation globale des ONG et ensuite
essayer de cerner leurs statuts juridiques.
§1 : Le statut général de l’ONG
Une ONG ou association internationale, est une institution créée par un acte
de Droit interne régit par le Droit interne et pouvant mener des activités
internationales. L’ONG est souvent le fruit de initiative privé ou mixte
regroupant des personnes privées ou publiques physiques ou morales des
nationalités divers. Les conseils économique et sociales des nations unis
(ECOSOC) a définit l’association internationale à travers la résolution numéro
288 du 27 février 1950 comme (toute organisation internationale, qui ne pas
crée par voix d’accord intergouvernementaux).
Les ONG que l’on peut citer comme étant les premier modernes sont : la
London Peace society fondée dés 1813 et l’association pour la paix crée en
1830 à GENEVE, mais c’est le comité internationale de la croix rouge (CI CR)
qui incarnat la première fois la complémentarité des initiatives privé et des
l’action publique. En effet motivé par des préoccupations d’ordre strictement
humanitaire les CI CR fut crée par les suisses Henri Dunant son cible face aux
sorts des blessés abandonnées sur le champ des batailles des sols ferino. C’est
ainsi que les CI CR sera à l’origine des conventions humanitaire sur la
protection des blessés des guerres des prisonniers des guerres et des
populations civils en cas des conflits armés. Les buts poursuivies sont
nombreux et variés c’est peut être :
- un but humanitaire (CI CR, Amnesty internationale, fédération
internationale de ligue de Droit de l’home)
-un but religieux (conseil œcuménique)
-un but politique (internationale socialiste, internationale libérale)
-un but scientifique (institut internationale, société africaine de droit
internationale)
-un but sportif (C I O (comité international olympique), FIFA, la CAF, la FIBA)
- un but écologique (Green peace)

§2 : Les statuts juridique des ONG


Les ONG ne disposent pas en principe de statut juridique international, en
effet, elles sont régies par la législation de l’Etat de leur siège. Les ONG sont
considérées comme de centre d’associations interne par des Etat de telle
sorte que la personnalité juridique qui leur est accordé par leur état d’origine
et donc avant tout une personnalité juridique interne. Cependant il faut
préciser que des tentatives de leurs fournis un statut juridique ont abouti
seulement dans le cadre du conseil de l’Europe grâce à la convention
européenne sur la reconnaissance de la personnalité juridique de ONG
adopté à strasse-bourre le 24 avril 1986 certaines ONG entretiennent des
rapports avec des (O I) et par ce canal jouisse d’une personnalité dérivé ou
incomplet. A ce nouveau, il faut compléter pour mentionner que les ONG
peuvent bénéficier d’un statut consultative progrès au près du OI. C’est ainsi
que l’article 71 de la charte de nations-unis dispose « le conseil économique
et social ECOSOC peut prendre toute disposition utile pour consulter les ONG
qui s’occupent des questions relevant de sa compétence ». De telle
disposition équivalente sont prévues par les autres actes constitutifs comme
ceux de l’OIT ect…
Les statuts consultatifs au près d’une organisation internationale confèrent à
l’ONG considéré la possibilité de délégué un ou plusieurs observateurs aux
sciences publiques des instances appropriés des organisations
internationales.
Les observateurs ont le droit de prendre la parole de présenter des exposés
écrites de bénéficier de la documentation de travail. Cependant, ils ne sont
pas habilités à participer aux opérations de vote. L’assemblée générale des
nations unis à octroyer les statuts d’observateur aux CI CR à la fédération
internationale des sociétés de la croix rouge e de croissant rouge et à l’ordre
Souverain de malte en 1994.
Les firmes multinationales sont aussi considérées comme des nouveaux
acteurs de la société internationale.
Section2 : les firmes multinationales

A- Notion de firmes multinationales

Le terme « multinational » a progressivement cédé la place à une appellation


plus neutre : les firmes transnationales. Il n’existe pas de définition unique de
la firme transnationale :

Bernard JACQUIER définit la firme multinationale comme « une société dont


le siège social se trouve dans un pays déterminé mais qui exerce une certaine
activité en dehors de ce pays par le relais de filiale ou de succursale que
contrôle et coordonne la société centrale. »

Quant à René SANDRETTO, il considère que les firmes multinationales sont :


« des firmes généralement de grandes tailles dont l’organisation et la gestion
sont le plus souvent centralisé développant leur activité productive grâce à
des filiales implantées dans plusieurs pays.»

L’Institut de Droit Internationale (IDI) semble avoir donné la définition


juridique la plus satisfaisante des sociétés transnationales. En effet, l’IDI
définit les sociétés transnationales comme « des entreprises formées d’un
centre de décision localisé dans un pays et des centre d’activités dotés ou
non de la personnalité juridique propre situé dans un ou plusieurs autres
pays. »

Les sociétés transnationales sont les véritables leviers de l’économie


mondiale. On peut citer comme firme multinationales : TOTAL, GENERAL
MOTORS, APPLE, PHILIPS, NESTLE

Les Nations Unies ont dénombré en 1998 53.000 firmes transnationales


contrôlant 450.000 filiales

B- Le Statut des firmes multinationales

En principe, les sociétés transnationales sont dépourvues de personnalité


juridique internationale et leurs filiales et succursales sont soumises à la
législation nationale des pays d’accueil. Dans la pratique, force est de
constater que les firmes multinationales sont considérées comme des sujets
auxiliaires du Droit International Public. Par conséquent, elles ont la capacité
juridique de conclure avec les Etats, des contrats. En cas de contentieux, ces
accords peuvent être portés à la connaissance des juridictions arbitrales. Les
arbitrages sont rendues en vertu d’un compromis (accord d’arbitrage conclu
après la naissance du litige) ou d’une clause compromissoire (clause insérée
dans le contrat en vertu de laquelle les parties s’engagent en cas de litige
dans l’exécution de celui-ci à recourir au mécanisme d’arbitrage qu’elles ont à
l’avance prévu.

C- Bilan de l’action des firmes multinationales

Les firmes multinationales présentent des avantages et des inconvénients.

1- Avantages

Pour ce qui est des avantages, on relèvera d’abord que leurs investissements
sont favorables au développement des pays d’accueil (création d’emplois,
formation des ressources humaines, apport technologique). En plus les firmes
multinationales contribuent à l’augmentation des recettes fiscales des pays
d’accueil.

2- Inconvénients

En premier lieu, vers les années 1960, elles ont été accusées de néo-
colonialisme en profitant de la faiblesse des Etats du tiers monde pour
exploiter leur main d’œuvre et ponctionner plus facilement leur richesse.

En second lieu, il peut arriver que les firmes multinationales profitent de la


faiblesse des pays en voie de développement pour les amener moyennant
une contrepartie financière à accepter d’être des réceptacles (dépotoirs) des
déchets toxiques et radioactifs.

-Un troisième lieu : il a été reproché aux firmes multinationales d’utiliser leur
puissances économiques et financières pour participer de façon occulte au
renversement de régime qui leurs sont défavorable ou de s’impliquer et
d’alimenter les guerres civils dans les pays en voie de développement (pvd).
-Un quatrième lieu : il est fait grief aux firmes multinationales (FM) d’utiliser
les réseaux pour obtenir de manière suspect une législation favorable ou un
soutient en vue de l’obtention de marché ou d’avantage indure.
En cinquième lieu, il leur a également été reproché de contribuer au
développement exponentiel du chômage. Ex : délocalisation des industries de
main d’œuvre ou réduire les couts de productions, fermeture inopinée (sans
prévenir) de filiales ou de succursales

Section3 : le mouvement de libération nationale.

Nous tenterons d’abord de seriner la nation de MLN et ensuite d’étudier


leurs statuts juridiques.

§1 : Notion de LMN :
Ils sont apparus avec le mouvement de décolonisation née dans les années
1950-1960 et est encouragé par la a résolution N°1214 du 14/ 12/ 1914
adopté par l’assemblée générale des USA est intitulé (Déclaration sur
l’octroie de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux)
Son paragraphe 3 présente le Droit de décolonisation comme un droit absolu
opposable aux Etats et affirme que (le manque de préparation dans le
domaine politique économique et social ou dans celui de l’enseignement ne
doit pas être pris comme un prétexte pour retarder l’indépendance).
Un MLN, c’est d’abord et avant tout un groupe politique aux prises avec une
puissance coloniale dans le cadre d’une lutte le plus souvent armée pour
libérer un territoire colonisé ne peut valablement revendiquer la qualité de
MLN que l’entité qualifie comme telle, par les organes de l’ONU. La pratique
des organisations régionales (UA, ligue arabe…) tout comme seul de l’ONU
conditionne l’existence de LMN à la présence de descripteur objectif.
D’abord, il doit s’agir d’une organisation en lutte par de mouillant militaire ou
non militaire.
Ensuite, l’Object de la lutte doit être nécessairement le rejet de la domination
coloniale ou d’une occupation étranger illicite. Ceci étant, le MLN peuvent
être défini comme (des groupements des personnes qui entendre exprimer
les aspirations du peuple qui considère comme dépendants et qu’ils veulent
libérer dans le cadre de la création d’un nouvel Etat indépendant).
§2 : Le statut juridique :
A ce propos, deux problèmes majeurs peuvent être soulevé : la
reconnaissance et la personnalité juridique et celui de leurs capacités
internationales.

A la reconnaissance et la personnalité juridique :

Elle est au cœur de préoccupation et sujet non étatique des droits


internationaux. En effet, la reconnaissance est avant tout une question
d’ordre politique. Or, les MLN, sont l’objet d’enjeux politiques. C’est la raison
pour laquelle les MLN sont intérêts à être reconnu car, ne tiennent leurs
droits que de la reconnaissance qui leurs est faite par les Etats. En 1972,
l’assemblée générale des nations unis a adoptée la résolution N°2918,
déléguant aux organisations régionales le soigne de reconnaitre les MLN de
leurs régions. C’est après que la reconnaissance des OI est intervenir. C’est
ainsi que la SOWAPO crée en 1958, fut d’abord reconnu par l’UA et l’AGNU
en 1973. L’OLP est reconnue par la ligue des Etats arabes comme les
représentants exclusifs du peuple palestiniens dès 1974 avant d’avoir le 22
novembre 1974 le statut d’observateur permanant pour le cession des
nations unis et les conférences internationales sous les hospice de l’ONU.
Ex : (le FLN en Algérie FRELIMO au Mozabite, MPLA en Angola, PEAIGC en
Guinée-Bissau et cap vert).
En ce qui concerne la personnalité juridique de MLN, elle est temporaire et
transitoire.
Temporaire : parce que le seul objectif pour suivi par les MLN et pour
lesquelles des compétences leurs sont attribuée…
Transitoire : parce que les MLN ont vocation à devenir des véritables Etats en
disposant d’une personnalité internationale pleine et entière.

C) La capacité internationale de MLN :


Les membres des combattants (prévu par les conations de Genève du 12
Août 1960 et leurs des protocoles adjoint du 10 juin 1977 relative au droit
humanitaire. Le protocole N°1 a valorisé les guerres de libération nationale
en le caractérisant des conflits armés internationales en cas de capture, les
combattants de MLN obtiennent le statut des prisonniers de guerre.
S’agissant, de la faculté de conclure des traités. Les MLN, qui ont la possibilité
de se faire représenté à l’étranger par des missions bénéficient de cette
faculté dans 3 domaines : accord relatif à la conduite ou à la fin de l’hostilité,
accord d’indépendance et acte constitutif d’une Organisation Internationale.

The end

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