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OC Dr Balester Cours 1
Plan :
I. Introduction
II. Critères requis
III. Classifications
A - Approche historique
B - Approche rationnelle
IV. Mécanismes d’action des différents systèmes
A - Les M&R3
B - Les M&R2
C - Les SAM
V. Efficacité des systèmes adhésifs
A - Influence de l’acidité des agents de mordançages
B - Compatibilité
C - Considérations pratiques et sensibilités opératoires
D - Qualité et durabilité de l’interphase dentine-adhésif
VI. Conclusion
I. Introduction
L’utilisation d’adhésif est obligatoire. Il existe peu de matériaux auto-adhésif. Il permet de faire un
lien entre la dent et le composite.
Un adhésif est un biomatériau d'interface. Le composite seul, par exemple, n’adhère pas sur une
dent. La biodentine et le CVI sont les seuls matériaux qui y adhèrent seuls. Tandis que pour que le
composite adhère, il faut une interface.
Adhésif = Lien adhérent et étanche entre les tissus dentaires calcifiés/minéralisés et les
biomatériaux d’assemblage ou de restauration.
Avant on avait besoin d’accroches (cavités rétentives etc). Désormais on est dans un contexte de
dentisterie adhésive qui est moins mutilante (préservation de la dent donc possibilité de ré-
intervenir par la suite), plus esthétique et biocompatible. C’est une révolution.
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Efficacité ?
L'efficacité de l'adhésion dépend de la mise en œuvre → efficacité opérateur dépendant (je peux
avoir le même flacon que mon collègue et avoir des résultats différents car les adhésifs sont
sensibles à la manipulation).
Chaque adhésif a son mode d’emploi qu’il faut bien comprendre pour bien les utiliser.
Comment ?
On utilise des monomères susceptibles de pénétrer les microrugosités de l'émail et de la dentine
avant de se lier par polymérisation au matériau de restauration (souvent un composite).
Pour cela, il faut une attaque acide préalable ou simultanée à leur application sur les tissus
dentaires. On aura une interface mixte tissus-biomatériaux : effet Velcro (entrelacement qui crée
une rétention) → ADHESION MICROMECANIQUE.
A – Biocompatibilité
Il ne doit pas induire de réaction néfaste pour l'utilisateur et le destinataire : pas allergisant, pas
toxique, pas de potentiel mutagène.
Il y a une cytotoxicité vis à vis de la pulpe qui a été prouvée. L’adhésif du futur, idéal, ce serait
l’adhésif qui permettrait une cicatrisation dentinaire. Mais en attendant, s’il y a une effraction
pulpaire on va plutôt utiliser de la bio dentine.
Cependant, on a prouvé que même si c’est agressif pour la pulpe, l’adhésif est assez bien toléré si
on respecte deux conditions :
- Qu’on ne soit pas en coiffage direct (pas directement sur la pulpe).
- Qu’on ait une interface étanche.
B – Adhésion et étanchéité
L’adhésif doit coller et immédiatement (faut pas que ça prenne deux heures pour coller). Il doit
aussi coller suffisamment fortement pour s'opposer aux contraintes de polymérisation (rétraction
de prise).
Le point faible des composites est qu’ils se contractent entre 1 et 5 % du volume lors de la
polymérisation. L’effet induit est un déchirement au niveau du joint d’adhésif pouvant créer un
hiatus et l’apparition de fêlures. Pour vaincre cela, on fait par petits apports successifs qui ne
concernent qu’une paroi à chaque fois.
Notre but c’est d’être étanche à l'échelle de la bactérie, donc du micromètre, mais on y arrive à
l’échelle nanomètre.
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C – Durabilité
L’adhésif utilisé doit être durable et limiter les colorations marginales, la reprise de caries, les
sensibilités et le décollement dans le temps.
III. Classifications
ère
1) 1951 -1982 : 1 génération ou période des pionniers
On commence à utiliser les résines acryliques (ce avec quoi on fait les provisoires en OP fixée) pour
les restaurations esthétiques, mais on n’avait pas de procédures de collages donc le joint était
médiocre.
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ème
3) 1980-185 : 2 génération avec introduction de la notion de système adhésif
On utilise une nouveauté : le primer qui permet une meilleure adhésion à la dentine. Le collage
sur la dentine est amélioré. Collage email bien , collage dentine nul.
La dentine n’étant pas mordancée à cette époque, l’adhésion était essentiellement due au collage
de la boue dentinaire.
ème
5) 1992 : 4 génération ; reconnaissance du concept de mordançage total ++
Le collage commence à devenir fiable sur la dentine et sur l’émail. En effet à l’époque, mordancer
la dentine était hors de question, par peur d’agresser la dent.
On va pourtant finir par comprendre l’utilité du concept de mordançage total, qui permet
d’éliminer la boue dentinaire (considérée avant comme une barrière aux agressions) et de créer
une déminéralisation de la surface, ce qui permet la pénétration de l’adhésif.
On a donc la création d’une couche hybride : effet velcro entre collagène, polymères d’adhésif et
polymères de matériaux de restauration → adhésion micromécanique.
On entre dans une nouvelle ère : la dentisterie adhésive.
ème
6) 5 génération : regroupement des produits
On passe de trois à deux produits : le mordançage acide et dans un même flacon : le primer et la
résine adhésive.
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ème
7) 1995 : 6 génération les auto-mordançants (en parallèle de la 5 ème )
On utilise 2 produits avec dans le même flacon le mordançage acide et le primer (on parle d’auto-
mordançant) et ensuite la résine adhésive. Ce n’est pas du tout la même acidité qui est utilisée
dans ce système.
ème
8) 2000 : 7 génération les « tout en un »
Ici on aura les trois produits (mordançage acide, primaire et résine adhésive) dans le même flacon.
ème
9) 8 génération : les « universels »
Ils sont assez validés aujourd’hui et beaucoup utilisés. Ils commencent à avoir une adhésion
A
chimique sur la dent grâce à une molécule qu’on appelle le MDP10. Ils sont dits universels parce
qu’on peut les utiliser sans, avec mordançage ou en mordançage partiel.
Adhésifs « multimodes » en un flacon, il existe 3 approches possibles :
- Sans mordançage préalable (SAM1)
- Avec mordançage sélectif (uniquement à l’email)
- Total Etch (MR2)
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M&R : Mordançage et rinçage :
M&R3 = Mordançage et rinçage en trois étapes (mordançage acide, primaire et résine adhésive).
M&R2 = Mordançage et rinçage en deux étapes cliniques (mordançage acide/ primaire et résine
adhésive dans un même flacon).
SAM : Système auto mordançant à partir de la 6eme génération. En une (tout dans un même flacon)
ou deux (mordançage acide et primaire dans un même flacon/ résine adhésive) étapes cliniques.
Une fois que l’on a appliqué le mordançage, on rince et on sèche pour évaporer les solvants : on
laisse une surface sèche sans être desséchée. La classe à laquelle appartient l’adhésif correspond
à la manière de l’utiliser.
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IV. Mécanismes d’action des différents systèmes
Après le fraisage de la cavité se forme une couche de boue constituée des
débris d’usinage, « smear layer » ou boue dentinaire. C’est globalement
un agglomérat d'hydroxyapatites, de protéines et de bactéries formés à la
surface de la cavité et qui va même rentrer un peu au niveau des tubulis
dentaire
➔ Velcro : accroche micromécanique. Dans la photo, on voit la trame de collagène. Il faut infiltrer
ce réseau de collagène pour éviter l’hypersensibilité dentaire.
3 étapes :
- Mordançage (avec acide orthophosphorique 37%)
- Rincer et sécher mais pas trop sinon effondrement du collagène il va se tasser et l’adhésif ne
pourra pas rentrer. Il doit rester un peu d’humidité.
- Primer (en 2 flacons existe)
- Résine adhésive
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Étape 1 : mordançage (et rinçage) : ++++
Mordançage/ « Etching »
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Effet du mordançage sur l’émail :
Une surface amélaire non traitée est lisse.
Si on effectue un mordançage, rinçage et séchage, on obtient sur l’émail les classiques faciès
propices (dendritiques) à l’ancrage micromécanique de l’adhésif.
Après 30s de mordançage, on a une déminéralisation sur 10 microns.
L’émail est blanc crayeux suite à l’application de l’acide. Interface email extension de la résine (tag)
On voit des sortes de pic après mordançage.
- Primer : 5 couches
- Evaporer les solvants
- Adhésif : il ne faut pas de gros excès
- Photopolymériser : le maximum de temps 30 sec, plus que ce qui est indiqué par le
fabriquant
Chaque étape est importante.
Dans la dentine, plus on se rapproche de la pulpe, plus les tubulis seront nombreux (âge aussi :
jeune = + de tubulis). Donc si l'étape adhésive n'est pas bonne, on pourra avoir des sensibilités post-
opératoires. Cela a une influence sur le choix de l’adhésif. Il y aussi les problèmes de pressions du
fluide intra-tubulaire.
La concentration des tubules est plus importante au niveau de la pulpe. Plus on est proche de la
pulpe plus il y a une possibilité de communication. Dans une situation de carie profonde, on évitera
l’acide, on s’orientera plus sur la SAM car la résine est cytotoxique.
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Pour résumer, le mordançage (l'etching) :
- Élimine ou CONDITIONNE la boue dentinaire ce qui permet l’ouverture des tubulis,
- Déminéralise superficiellement les surfaces péri et inter-tubulaires sur quelques
micromètres (dentinaire autour et entre les tubulis).
Ce qui a pour effet de laisser à nu le réseau de fibrilles de collagène entrelacées et dispersées dans
l'eau du rinçage qu’il faut laisser sec-humide.
Donc après mordançage, on est dans un contexte de surface traitée qui est hydrophile (1/4
collagène, ¾ d’eau).
Rôle majeur dans l'adhésion à la dentine. Pas email (qu’adhésif). Frotter plusieurs fois, et infiltrer le
réseau de collagène.
Objectif de l'étape :
- Soit maintenir suffisamment poreux le réseau de collagène.
- Soit permettre sa ré-expansion s’il a été collapsé lors du séchage (ré ouverture).
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Il faut bien frotter la surface avec et ensuite souffler pour chasser l’eau.
Cette application permet la perméabilité de la dentine déminéralisée après évaporation de l'eau
qu'elle contient.
La surface hydrophobe va être favorable à la pénétration de la résine. Les fibrilles sont accessibles.
Elle doit pénétrer les tubules et s'infiltrer dans les espaces inter fibrillaires, inter et péri-tubulaires.
Après copolymérisation avec le composite, on aboutit à une interphase adhérente et étanche entre
le composite et la dentine.
Il faut absolument le primer et ce groupement hydrophobe pour qu’il puisse pénétrer.
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Dans le cas d’une restauration que l’on refait, il faut sabler la dent pour enlever tous les restes du
collage de la restauration précédente.
B – Les M&R2
Le M&R2 est-il plus simple que M&R3 ? En apparence seulement car la mise en œuvre reste
délicate.
Beaucoup de choses pas toujours compatibles ensemble et donc plus compliquer à savoir si notre
collage est bon.
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Le problème vient du « wet bonding » (= dentine sèche humide) qui devient cruciale dans le collage
- En excès, l'eau s'oppose à la formation d'un joint adhésif continu = sur-mouillage (« over-
wetting »),
- Si séchage trop intense = effondrement du réseau de collagène (« over-drying »).
Dentine sèche humide, pour obtenir le bon degré d'humidité, il y a plusieurs techniques :
- Séchage à l'air progressif en se rapprochant de la préparation.
- Aspiration des excès avec la canule salivaire.
- Absorption des excès avec une boulette de coton ou une micro-brosse. +
- Séchage de la cavité puis réhydratation par tamponnement (par boule de coton).
Le fait d’utiliser un M&R3 est plus facile sur cette manœuvre de dentine sèche/humide.
Les M&R2 qui contiennent un solvant à base d'acétone sont beaucoup plus sensibles à l'état
d'humidité de la dentine que ceux à base d'alcool (éthanol ce qui est souvent le cas chez le M&R3).
Il n’y a plus de mordançage ni de rinçage, donc plus de problème de dentine sèche humide.
Il faut de préférence faire le mordançage uniquement de l’email même si c’est compliqué.
Les SAM contiennent tous de l'eau qui est nécessaire pour activer l'ionisation des monomères
fonctionnels acides. Il n'y a pas de rinçage après application. On n’utilise plus d’eau du tout.
Les monomères acides (pas acide ortho-phosphorique : donc moins violent) déminéralisent et
infiltrent simultanément l'émail et la dentine : ils dissolvent d'abord la phase minérale de la boue
dentinaire avant d'attaquer superficiellement la dentine sous-jacente. La boue dentinaire n'est
donc pas totalement éliminée mais infiltrée (conditionnée).
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1) Les SAM2
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2) SAM1 « all in one »
Avantage : simplifie la procédure clinique (plus ergonomique, moins cher, moins long, moins
d'erreurs potentielles). Mais le pouvoir adhésif n’est pas aussi important que M&R3 par
exemple.
La coexistence des constituants dans une solution homogène ne peut se faire que dans des limites
critiques de composition.
Risque de séparation de phase lors de l'application surtout si évaporation de l'eau insuffisante.
Dès qu’il y a 2 composants dans un même flacon il faut remuer afin d’obtenir un mélange
homogène.
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V. Efficacité des systèmes adhésifs
Au niveau de l’émail :
La qualité du mordançage est le facteur principal influençant les valeurs d'adhésion à l'émail (plus
que la nature de l'adhésif) : acide ortho phosphorique (30 à 40%). Il faut laisser le bon temps
d’application.
Qualité d'adhésion à l'émail des SAM ? Mordançage sélectif : essayer de mordancer uniquement
l’email même si c’est difficile, être minutieux +
Non car l’acide n’est pas suffisamment violent pour attaquer la surface de l’émail.
Les faciès d'attaque générés par les SAM sur l’émail sont moins rétentifs que ceux de l’acide ortho
phosphorique....
Possibilité de mordancer les marges amélaires pour palier à cette moins bonne adhésion.
On a donc un SAM1 mais on est obligé de rajouter des étapes en faisant ce mordançage sélectif.
Autant directement faire M&R3.
Au niveau de la dentine :
Attention, un temps de mordançage trop long rend plus aléatoire l'infiltration complète de la
zone déminéralisée. Pour un gel d'acide ortho phosphorique à 35-40 %, il est conseillé de ne pas
prolonger le temps de contact au-delà de 15 secondes.
Les personnes se brossant les dents de manière auront des fissures, la dentine sera très
minéralisée exception ici du temps de mordançage.
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B – Compatibilité
Cette incompatibilité est principalement due à l'acidité de certains adhésifs. Les deux ne collent pas
ensemble. Par exemple, si on fait un tenon fibré il faut vérifier la compatibilité. L’acidifie impacte
la réaction de chémopolymérisation.
Outre le gain de temps, d'ergonomie et de coûts, les SAM ont d'autres avantages :
1. Suppression de la séquence de rinçage après mordançage qui est une étape à risque (acide) de
brûlure chimique des tissus buccaux et à risque de saignement si parodonte marginal/proche
inflammatoire. Donc mettre la digue !!
2. Réductions des sensibilités post-opératoires. La smear layer n'ayant pas été éliminée mais
imprégnée, pas de mouvement hydrodynamiques au sein des tubulis. L'obturation tubulaire
explique l'absence de sensibilités post-opératoires.
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Raison n°3 : Même si la pénétration de l’adhésif est bonne, l’hybridation ne l’est pas forcément :
Il peut y avoir du collagène non protégé par une gaine de résine qui peut être le siège de
dégradations par l’action protéolytique d’enzymes bactériennes, salivaires, voire endogènes.
Raison n°4 : Tay et Coll. ont montré que la couche adhésive formée par les adhésifs contenant des
monomères hydrophiles se comporte comme une membrane semi-perméable, traversée par l’eau.
Ceci entraîne une perte d'étanchéité donc peut conduire à des dégradations. L’évaporation est très
importante pour obtenir une couche homogène !
Raison n°5 : Pashley et Coll. ont montré la dégradation du réseau protéique due à l’action de
métalloprotéases matricielles d’origine endogènes, c’est-à-dire d’enzymes originellement
présentes dans la dentine et qui la dégrade naturellement. Ce qui démontre l'importance du collage
périphérique à l’émail ++ (attention mordançage sélectif de l’email sur les systèmes auto-
mordançants)
Il faut multiplier ce temps x2 voir x3 car ils ont été calculés pour des lampes très puissantes.
C’est essentiel d’augmenter le temps de polymérisation quand la lampe n’est pas puissante : 1 min
chaque couche notamment au pavillon dentaire. ++++
Raison n°8 : La formation et l’entrainement pratique des praticiens sont des conditions nécessaires
à l’optimisation de joints collés. Il faut s’entrainer et se remettre en question pour progresser.
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VI. Conclusion
Malgré des progrès thérapeutiques considérables, il reste encore du travail pour assurer la fiabilité
et la longévité des interfaces adhésifs-tissus dentaire (notamment sur la dentine).
Plusieurs revues de littérature disent que les MR&3 sont les adhésifs les plus performants et les
moins sensibles à la technique de mise en œuvre.
Quoi utiliser ?
- Secteur antérieur → beaucoup d'émail = M&R
- Secteur postérieur → beaucoup de dentine = SAM, mais mordançage préalable de l'émail...
Plus une cavité est profonde et le patient jeune, plus l'indication d'un SAM peut être posée pour
éviter les sensibilités post opératoires.
La procédure adhésive ne peut pas se simplifier sans conséquences sur la qualité du joint.
Celle-ci doit être longue et rigoureuse. La manipulation est aussi importante que la qualité
intrinsèque du produit.
Ce qui est important c’est la façon dont on va l’utiliser (ex : petits apports successifs).
Pour assurer la sécurité des pièces relativement chères on utilise un M&R3 à Marseille.
Au niveau clinique, savoir si problème de surmouillage (M&R oui, pas pour les SAM)
Connaitre ce qui va impacter au niveau clinique, ainsi que le choix en fonction des situations
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