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LA SÉCURITÉ PUBLIQUE :
FONCTION ESSENTIELLE OU PÉRIPHÉRIQUE
Les analyses figurant dans ce document ne représentent pas l'opinion du Centre de prospective.
Elles n'engagent que la responsabilité de leur(s) auteur(s
Synthèse
Le 11 juin 2007
SARL au capital de 12 000 Euros - RCS Paris B 438 431 207 - APE 741G - SIRET 438 431 207 00028N°
intracommunautaire : FR1743843120700028 - Siège social : 4 Cité Paradis 75010 PARIS
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connaît la France se traduit par des relations sociales plus rugueuses, qui ont favorisé
(privée, mais surtout publique), en particulier dans des zones les plus exposées, comme
les banlieues ou les espaces péri urbains, où la délinquance acquisitive, et la violence qui
du fait en particulier que dans le même temps, l’attention que la police et la gendarmerie
immigration clandestine, terrorisme, …) qui ont absorbé une bonne partie des moyens
disponibles.
o Les acteurs de la sécurité : l’Etat, les élus, les citoyens, le secteur privé,
les médias
Depuis plus de 20 ans, le pouvoir s’est orienté vers des solutions territoriales pour faire
est résulté est de fournir aux collectivités territoriales l’occasion d’investir un champ que
l’État, au rythme des alternances politiques, leur reconnaît et leur conteste dans le même
temps. La commune et le maire doivent désormais jouer un rôle privilégié dans ce cadre
nouveau. L’apparition des services privés de protection a par ailleurs conduit, depuis
plusieurs années, à un réexamen du principe selon lequel la sûreté devait rester une
prérogative exclusive de l’État. Dans ce contexte où les acteurs de la sécurité n’ont cessé
de croître, l’action des forces de l’ordre s’inscrit désormais dans un cadre élargi, dont elles
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ne sont alors plus qu’un élément constitutif, et doit inéluctablement se traduire par un
réponse répressive. Cette fonction est axée sur le service rendu à la population mais son
rôle au profit de l'Etat en est indissociable. Elle se traduit généralement par un dispositif de
le contact avec la population et ses relais légitimes, savoir ce qui se passe, prévenir par la
forte valeur politique. Elle a connu ainsi récemment des développements nouveaux qui
partir de la DGGN qui devient - dans certains cas - le relais de services nationaux
et partenariats divers.
Enfin, compte tenu en premier lieu du volume de moyens engagés dans le cadre de la
sécurité routière, en second lieu du fait que la constatation d'accidents est une cause
perception par la population de la présence visible des membres des formations policières
sur la voie publique, qu'ils soient ou non dédiés à la mission de sécurité routière, il paraît
sécurité publique sont d’une part la multiplicité des acteurs et l’impérieuse nécessité de les
faire participer de façon coordonnée et efficace à l’atteinte d’objectifs qui ne peuvent plus
être désormais que partagés, et non plus parcellaires, propres à chacun, et d’autre part
La difficulté principale concernant la coordination des actions de ces acteurs tient au fait
que les uns et les autres interviennent à des niveaux très différents et qu’ils établissent
chacun pour ce qui les concerne une relation hétérogène à l’égard de la sécurité publique.
La police nationale : Il est évident que les relations étroites doivent être établies avec la
police nationale : il ne peut y avoir, dans le traitement des actes de délinquance ou dans la
certaines tâches.
Les transports publics doivent pouvoir compter sur l’intervention des forces de l’ordre dans
les cas difficiles et nécessitant des modes d’action spécifiques. C’est cette
doit être recherchée et elle justifie en tant que telle que des rapprochements puissent être
effectués.
Le secteur privé de la sécurité : il faut, de façon très volontariste, continuer le travail visant
Même si les missions ou les objectifs, puis les modes d’action, sont très différents selon
Il ne s’agit plus ici de mettre en commun des savoir faire destinés à lutter contre les actes
but de tenter de réduire les causes de la délinquance, par un travail en amont (pour
prévenir toute velléité de délinquance) et en aval (sortir les délinquants de leur milieu et
Il faut évaluer et prendre en compte à sa juste mesure le rôle nouveau que la gendarmerie
institutionnels, justice) :
La particularité de ces acteurs tient au fait qu’ils sont positionnés en interface entre les
forces de l’ordre et le pouvoir central pour certains (les institutionnels, la Justice), et entre
les forces de l’ordre et les citoyens pour les autres (les élus). On comprend alors la
difficulté qui peut exister à faire dialoguer et à coordonner entre eux des acteurs qui
institutionnelles pour les premiers, pour les seconds dans le cadre de la réalité quotidienne
centrales, il devient important, pour les acteurs de terrain, de porter effort sur le
C'est pourquoi les actions préconisées s'exercent essentiellement en leur direction. Elles
sont de trois ordres : des actions pédagogiques, des actions de coordination et/ou
forces de sécurité doivent rendre compte de leur action à la population et faire en sorte
service rendu).
population :
mais aussi des formes modernes dont l'enjeu est sans commune mesure avec les
connaissances que constitue la somme des « savoir-faire » et des « savoir-être » que doit
cumuler, sur sa seule personne, le gendarme « de base ». Cette situation concoure au fait
que le gendarme ne peut faire face avec le même niveau d’aisance à la panoplie complète
En outre, le besoin d'un Centre de référence en matière de sécurité publique (à l'instar des
L’organisation et le fonctionnement :
Le second niveau de réformes a trait à la nécessité d’adapter les besoins et les pratiques
fonctionnement des unités selon leurs zones d'action tout en laissant aux échelons locaux
une large initiative pour répartir les zones d'action et agréer l'organisation interne des
gendarmerie.
Pour que l’action des unités soit la plus efficace possible, il est absolument nécessaire
opérationnels et les décisions des échelons supérieurs existe. Ceci nécessite partager un
plus d’adaptabilité aux réalités du terrain en différenciant plus nettement les types d’unités
globale, le dispositif de sécurité publique de la gendarmerie afin qu'il colle étroitement aux
réalités du territoire.
PUBLIC SAFETY:
ESSENTIAL OR PERIPHAL FONCTION
Synthesis
Enjoying a relative indifference 30 years ago, insecurity issues have become a largely
shared concern. Social relations have become tougher, facilitating the emergence of
violent behaviours. This has correlatively weakened private – but mostly public –
monitoring, especially in the most exposed areas such as suburbs or periurban areas
where acquisitive delinquency and violence that goes with it are particularly developed.
Security issues have hugely evolved and come up differently today, mainly because police
and gendarmerie forces have switched concerns from daily security to other priorities such
For more than 20 years, officials have opted for territorial solutions to meet security
concerns. This decentralisation enabled local authorities to invest a field that the state both
recognizes them and questions it according to political shifts. The city hall must play a
privileged role within this new framework. The emergence of the private security sector
has questioned for several years the principle that safety is to remain an exclusive state’s
prerogative. In a framework where safety actors mushroom, police force’s role lies now in
a widened scope and must now ineluctably centre their activities around citizens’
expectations.
Public safety is a fundamental police function ; it is mainly preventive but can become
repressive when necessary. This function focuses on services rendered to the population
while playing a role to the state’s profit. It usually covers the whole territory, welcoming
people, quickly intervening to help them, monitoring – ‘general monitoring’ implies being in
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touch with the population and its legitimate contacts, knowing what is happening,
Public safety is a moving and complex notion, with sound political value. It has
required more and more expertise and a piloting from the DGGN which when necessary
Lastly, given the volume of invested means in road safety, the fact the territorial device
mostly intervenes to investigate accidents, and finally that visible presence police forces
on the public thoroughfare bears no relevance for the population, working or not for road
safety, it seems suitable to firmly integrate this last field into public safety function.
a. the urgent need to make the increasing number of actors work together to reach
b. the urgent need to adapt training, organisation and operating modes to the new
Working in partnership :
The various actors intervene at very different levels and have heterogeneous relations with
public safety.
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National police force : delinquency or public space monitoring cannot but be dealt with
The gendarmerie cannot ignore the existence of the municipal police force. There should
be a smart and beneficial share of tasks among them through a minimum of contacts and
coordination.
Public transport must be able to rely on the police and gendarmerie forces intervention in
difficult cases requiring specific modes of action. They should seek to complement their
Private security sector : their perimeter of action and their scope of powers should be
transport):
The new role the gendarmerie must play shall be properly assessed and taken into
children, etc.
These actors act as interface among police forces and the central
power (officials, justice) for ones, and among police forces and
Therefore, police forces must carry on efforts to develop coordination and partnership
towards elected officials. Through this collaboration, a greater margin of action can be
expected.
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That is why our recommendations follow this path, focusing on teaching, coordination
It should adopt the concept of "accountability", largely used in Northern Europe. This
means security forces are held accountable by the population, which also takes part in the
The citizen will all the more be at the centre of the public security device that s/he will be
The regular gendarme must learn extensive "know-how" and "knowledge-being”, which
results in an inability to face with the same ability the wide array of situations that fall into
his scope.
Beyond initial training, it seems necessary to transpose to warrant officers the concept of
Moreover, a Public Safety Reference Centre (along the example of CNFPJ and CNEFG)
would be useful.
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The first level of reform deals with ‘traditional’ improvements such as manpower
The second level deals with adapting needs and practices to constraints and specific
situations following numerous responsibility levels. The main point of these proposals is to
differentiate units’ organization and functioning according to their areas of action, while
granting to local levels broader initiative to allocate areas of action and agreeing with the
units’ internal organisation. This measure would put an end to a somehow ‘monolithism’ in
convergence in perception and a coherence among operational needs and decisions taken
at higher levels. This requires sharing an efficient framework, adding more flexibility
through a better differentiation among units, and globally reforming the gendarmerie public
safety device.
Finally, it would be necessary to better identify at the DGGN level the function of ‘public
safety’ in order to revalue this generalist occupation implying coordination and regulation in