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Présenté par :
Mlle BIBI EKODO Germaine Sorelle
Sous la direction de :
M. WATCHUENG Jean Michel
En cela la loi n° 2016/007 du 12 Juillet 2016 portant code pénal à prévue une multitude de types
de peines. La peine d’emprisonnement défini par l’article 24 de la loi sus évoqué est entendu
comme une mesure correctionnelle privative de liberté s’exécutant dans une maison d’arrêt, dans
une maison centrale ou encore dans un centre pénitentiaire. Ici le condamné est astreint au travail
saut décision contraire et motivé du tribunal. L’amende défini par l’article 25 du même code
dispose que : « c’est une peine pécuniaire en vertu de laquelle le condamné personne physique ou
morale, verse ou fait verser au Trésor Public une somme d’argent déterminée par la loi ». Il arrive
parfois que le condamné soit soumis à une mesure visant à l’obliger à exécuter des
condamnations pécuniaires elle se confond très souvent à une peine d’emprisonnement ainsi nous
parlons ici de la contrainte par corps. La contrainte par corps au sens propre peut se définir
comme l’incarcération d’une personne majeure condamné pour une infraction de nature non
politique et n’emportant pas peine perpétuelle, qui ne s’acquitte pas de ses obligations
pécuniaires au profit du trésor public ou de la partie civile. Elle est règlementée par le code de
procédure pénale du 12 juillet 2005.
Il nous conviendra de parler des conditions(I) et des effets (II) de la contrainte par corps par corps
et de la peine d’emprisonnement tout en établissant l’influence que l’un à sur l’autre.
La contrainte par corps (article 557 du code de procédure pénal camerounais) pour sa part est un
moyen de pression psychologique et une voie d’exécution forcée en matière pénale. Il s’agit
d’obliger le condamner, le forcer à s’exécuter avant que sa liberté ne soit réquisitionnée à travers
son incarcération et la seule possibilité qui lui soit offerte pour s’échapper sera l’exécution
volontaire et spontanée des condamnations pécuniaire prononcées contre lui.la contrainte par
corps survient de la non-exécution des condamnations pécuniaires et la non restitution des biens
en matière répressive. Il faudrait au préalable que la personne soit condamnée à une peine.
L’article 558 alinéa 1 du code de procédure pénale camerounais dispose que « lorsque la
contrainte par corps concerne une personne déjà incarcérée ou détenue, elle est exécutée à
l’expiration de la peine d’emprisonnement, à moins que cette personne ne fournisse une caution
garantissant le paiement des condamnations pécuniaire dans les deux (2) mois de l’engagement ».
Le condamné doit payer pour ses crimes sur sa personne et sur ses biens il s’agit dont de procéder
à une détention de la personne du condamné défaillant. En ce sens les articles 565 et 569 du code
de procédure pénale précise les personnes excluent de la contrainte par corps et cette contrainte-là
ne peut être exercé par le mari et la femme simultanément (article 566 du CPPC)
Une personne ayant terminée de purger sa peine d’emprisonnement peut être astreinte à la
contrainte par corps du fait de son l’insolvabilité.
C’est le juge qui donne la peine d’emprisonnement au cours d’un jugement dans une instance
correctionnelle. Ainsi le condamné à la peine d’emprisonnement est réparti dans une catégorie de
prison spécifique. Elles doivent tenir compte de la nature de l’infraction, du quantum de la peine,
du sexe de l’âge de l’état de santé mentale et physique du condamné, de la manière à concilier la
nécessité sociale des impératifs de celui-ci et les impératifs disciplinaires. Ici pour en finir il faut
que le condamné purge toute sa peine sans possibilité de payer.
La contrainte par corps pour un condamné est exécutée immédiatement à l’expiration de la peine.
Ainsi le condamné qui paye partiellement, la durée de la contrainte par corps sera fonction du
montant restant dues.
Aux termes de l’article 564 du CPPC la durée de la contrainte par corps est fonction de montant
des amendes et frais de justice fixée ainsi qu’il suit :
Dix-huit mois (18) ans pour des sommes supérieures à 400.000frans et n’excédant pas
1.000.000francs ;
Deux (02) ans pour des sommes supérieures à 1.000.000 de francs et n’excédant pas 5.000.000 de
francs ;
L’alinéa 2 du même article prévoit qu’en matière de dommages et intérêts ces durées sont
réduites.
La contrainte par corps ne constitue pas une peine mais une mesure judiciaire. Par conséquent il
ne peut y avoir de mesure d’aménagement des peines, de permissions de sortie, de placement
extérieur, de semi-liberté de grâce, de libération conditionnelle. Au vu de ces conditions il se
dégage des effets.
En cela, il faut noter les effets à l’égard de la personne détenue (A) et du ministère public ou de la
partie civile (B).
Les personnes détenues en vertu de la contrainte par corps sont soumises au même régime que le
condamné de droit commun à la peine d’emprisonnement. Ce qui peut toucher à la liberté
individuelle accordée à chaque individu.
Le condamné qui a subi la contrainte par corps n’est ni libéré, ni des amendes et des frais de
justice, ni des dommage-intérêts et restitutions pour lesquelles la contrainte par corps a été
exercée.
En France la contrainte judiciaire peut être supprimée ou réduite si le condamné fait preuve de
bonne volonté et retient chaque mois sur son salaire une partie de l’amende.
Lorsque la contrainte par corps prend fin elle ne peut être exercé pour les même raisons. (Article
572 du CPPC)
Les détenus condamnés pour peine d’emprisonnement purgeront normalement leur peine sauf si
la législation ou l’exécutif accorde certaines faveurs à l’instar d’une grâce.
BIBLIOGRAPHIE.
DOCUMENT.
Loi n°2005/007 du 27 juillet 2005 portant Code de Procédure Pénale (livre cinquième)
Dictionnaire
Dictionnaire Larousse
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