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étude de J.-G.

Février sur les inscriptions de Dougga faisant mention des fonctions

municipales permet de reconstituer la généalogie d’un haut personnage, Safot qui fut

deux fois prince (annuel ?) de la cité. Compte tenu de cette généalogie il est possible de

faire remonter deux autres inscriptions (R.I.L. 10 et 11) à une génération qui précède les

dédicants de 139 ; ces inscriptions dateraient de la décennie 170-180 av. J.-C.

32 Au Sahara les documents datables sont plus rares, mais une première enquête a montré

que les tifinagh jouissaient d’une plus haute antiquité que ne le pensaient les historiens

qui avaient cru que les Berbères n’avaient conquis le Sahara qu’au IIIe siècle de notre ère à

la suite de la pression exercée par Rome sur les terres de parcours du nord. Or au Fezzan,

des tifinagh sont gravés sur les amphores trouvées à Germa et qui datent du Ier siècle de

notre ère. Parmi ces graffiti figure le signe Җ qui n’existe que dans l’alphabet saharien. La

nécropole fezzanaise apporte donc la preuve qu’au I

er siècle de notre ère les tifinagh

étaient en usage au cœur du Sahara.

Vase d’une bazina de Tiddis portant une inscription libyque

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