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Grâce au développement des nouvelles technologies, il n’a jamais été aussi facile de
distribuer ses créations musicales sur le Web, au point que l’on puisse constater une
véritable révolution pour la scène indépendante.
Chaque artiste souhaite se faire connaître à travers ce média, mais aussi pouvoir tirer
profit de sa musique (pour au moins pour financer quelques acquisitions de matériel
et au mieux en vivre).
Comment vendre votre musique à vos fans en ligne ? C’est le sujet que nous allons
aborder dans ce guide.
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Aujourd’hui, vous pouvez directement vendre votre musique à vos fans, peu importe
l’avancement de votre projet. Mais tout naturellement, pour ce faire il faut
commencer par avoir… de la musique enregistrée et prête à être mise en ligne !
Ce guide étant dédié à la vente, je vous fais confiance avec l’étape de production ;)
Une fois que vous aurez la musique (produite en studio ou en home-studio), il existe
une multitude d’outils qui vous permettent de vendre ou de streamer directement
vos titres : Apple Music, Google Play, Deezer, Spotify, Amazon Music, Bandcamp,
votre site officiel, etc.
À vrai dire, les principales plateformes de musique en ligne ne peuvent pas être
contactées directement par le musicien qui veut vendre ses titres. En effet, comme
nous allons le voir plus tard, vous devez passer par un service tiers, du nom de
distributeur digital (ou d’agrégateur).
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Néanmoins, pour ce qui est des sites comme Bandcamp ou même votre propre site
d’artiste, les barrières à l’entrée sont bien moins hautes et vous pouvez en quelques
clics monétiser votre musique, en toute indépendance.
Mais avant d’aller plus loin et d’aborder la mise en ligne, il faut que l’on s’assure que
vos titres soient véritablement prêts à être vendus. Il n’y a pas que le « comment »
qui importe, il y a également le « quoi ».
Votre musique est-elle prête à être diffusée et vendue dans le monde entier ? Afin de
ne pas rater votre lancement, vous devriez vous poser plusieurs questions.
Pour ces raisons et afin de garantir une qualité de musique digne d'être vendue, le
plus sûr est encore de se rapprocher d’un studio d’enregistrement local. Vous devriez
ainsi avoir un résultat pro et d’excellente qualité.
Si vous vous êtes autoproduit dans votre home studio, il peut être judicieux de
demander l’avis de personnes extérieures au projet sur le rendu final de vos
chansons. Si la qualité sonore n’est pas au rendez-vous, il est préférable de remettre
à plus tard la distribution.
Alors, assurez-vous de leur fournir lorsque cela est possible des fichiers dans un
format lossless et de haute qualité comme le WAV en 16 bit/44.1 kHz (qualité CD),
l'AIFF, le FLAC ou l'ALAC.
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Votre musique sera plus facilement reconnaissable par vos fans, comme par les
logiciels et services de musique durant leur traitement.
Si vous n’avez pas de graphiste sous la main, vous pouvez passer par la très bonne
plateforme 99designs.
S’il s’agit de reprises, vous devez obtenir au préalable l’autorisation des ayants droit
ou une licence spéciale (comme avec Loudr.fm), sauf dans le cas d’une diffusion
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Cette solution est plus la plus coûteuse en général (même si les prix baissent d’année
en année), mais c'est aussi la plus simple à mettre en place et elle offre la meilleure
visibilité à terme.
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En bref, vous payez un distributeur afin que vos titres soient disponibles sur les
plateformes de musique en ligne les plus populaires. C’est à travers ces services que
vous pourrez gérer votre catalogue et récupérer vos gains.
Ainsi, l’artiste n’a qu’à trouver le distributeur digital (ou agrégateur) qui se prête le
mieux à ses exigences. Néanmoins, la tâche peut être compliquée, tant ils sont
nombreux sur ce marché. Il existe des centaines d’alternatives aussi bien
anglophones (CDBaby, Ditto, Distrokid, etc.) que francophones (iMusician Digital,
Tunecore, Wiseband, Spinnup etc.), qui offrent chacune des fonctionnalités
différentes avec des termes différents (notamment pour le prix et les options).
Il est crucial de bien réfléchir en amont à quel service vous souhaitez utiliser pour
distribuer votre musique en ligne. En effet, vous voulez obtenir le meilleur retour sur
investissement, n’est-ce pas ?
Et pour cause tout peut changer de l’un à l’autre. Pour certains, le coût unique par
album est très faible, mais les commissions sur les ventes sont élevées (CD Baby,
Wiseband). Pour d’autres, les commissions sur les ventes sont faibles ou inexistantes,
mais le coût annuel est plus important (Tunecore, Spinnup).
Par ailleurs, certains distributeurs proposent des options premium qui pourraient
éventuellement vous intéresser en fonction de l’avancement de votre projet.
Il est donc capital avant de se précipiter sur un outil en particulier, de peser le pour et
le contre de chaque site et de sélectionner avec prudence le meilleur distributeur
digital pour votre musique.
Il faut savoir qu’une fois que vous serez engagé avec un agrégateur, il sera
extrêmement laborieux de changer de distributeur et de faire migrer votre
discographie. Par conséquent, si vous faites le mauvais choix en amont, cela risque de
découler sur une perte significative de temps, d’argent et d’énergie.
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Pour autant, il faut savoir que s’il n’y a pas de commission, alors le distributeur se
rémunère probablement sur les frais de mise en ligne et/ou sur des frais annuels.
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Pour chaque single, EP ou album que vous publiez en ligne, vous devez payer des frais
allant en moyenne de 9€ pour un single à 39€ pour un album. Par exemple, l'offre
Rockstar d'iMusician ne possède pas de commissions ou de frais annuels, mais
seulement d'un frais unique de mise en ligne de 99€.
Le cœur de leur offre est compris dans les frais que nous avons déjà vus, mais si vous
souhaitez aller plus loin alors il vous faudra sûrement payer. Il peut s’agir par exemple
de :
Si jamais certaines de ces choses vous intéressent, alors il sera important de vous
renseigner et de savoir quel distributeur digital propose cela et à quel prix.
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Néanmoins si vous cherchez quelque chose de plus spécifique (par exemple Beatport
pour les DJs qui est proposé par iMusician Digital et non par ses principaux
concurrents), vous avez besoin de vous assurer que votre musique y sera distribuée
via le distributeur qui vous plaît.
Là où ça peut changer, c’est pour ce qui est du seuil de revenu à partir duquel vous
pourrez demander un paiement. Cela peut aller de 0€ à 50€, voire plus.
Le service client
Si vous avez un problème technique ou une question, il peut être extrêmement
pratique d’avoir un service client disponible et professionnel.
Généralement, vous pouvez les contacter par email et espérer obtenir une réponse
dans les 24h ou 48h. Mais certains proposent aussi le support par téléphone ou par
chat en ligne.
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Il est très facile de s’inscrire et de commencer à uploader sur les plateformes, alors ne
tombez pas dans le piège d'aller trop vite en prenant cette décision à la légère.
Comme on l’a vu précédemment, il est loin d’être quelque chose d’aisé et d’agréable
que de changer de distributeur. Ainsi pour éviter toutes les complications, assurez-
vous d’entrée de jeu de faire le meilleur choix possible.
Si vous démarrez tout juste votre carrière, il est peut-être préférable de sélectionner
une option avec plus de commissions que d’investissement initial. Mais si vous vous
destinez à vous professionnaliser, il est sûrement plus judicieux de payer davantage
au début pour avoir moins de commissions sur vos gains (comme l'offre Rockstar
d'iMusician). Sur le long terme, vous serez gagnant.
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Dans ce petit comparatif, nous faisons le point sur les offres de ces deux distributeurs
digitaux qui pourraient vous intéresser et je vous donne mon avis tranché à ce sujet.
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Présentation de Tunecore
En effet, Tunecore est l’un de plus gros distributeurs digitaux de musique au monde
et son ancienneté et sa notoriété sont un gage de confiance pour les musiciens.
Offre Tunecore :
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ISRCs : gratuits
EAN : gratuits
Création de labels : gratuite
Annulation gratuite à tout moment et paiement sans montant minimum
iMusician n’a pas le prestige ou l’aura de Tunecore, mais la start-up suisse créée en
2007 à Zurich se positionne comme l’un des leaders du marché européen de la
distribution digitale de musique.
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Et pour cause, il s’agit là d’une des différences majeures entre les offres d’iMusician
et de Tunecore.
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Et pour cause, vous payez une fois seulement et après vous profitez de la totalité de
vos bénéfices !
En effet, en choisissant une offre sans commission, vous gagnez tous les revenus que
vous générez.
Mais en plus, si vous n’avez pas à payer de frais mensuels ou annuels, alors vous
n’avez plus jamais à vous soucier de votre investissement, une fois le seuil de
rentabilité atteint !
Vous économisez 130€ au bout de 5 ans et 381€ au bout de 10 ans pour chaque
album que vous sortez en prenant l’offre Rockstar d’iMusician plutôt que Tunecore,
ce qui est loin d’être négligeable, surtout si vous comptez dans les années à venir
distribuer en ligne plus d’un album.
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Toutefois, si vous doutez malgré tout de votre capacité à rentabiliser cette offre à
99€, vous pouvez vous orienter vers les deux autres forfaits d’iMusician : Starter (30%
de commission et 29€ pour un album) ou Regular (15% de commission et 39€ pour un
album).
Si Tunecore vous intéresse, gardez en tête qu’il vous faudra faire plusieurs milliers de
ventes et de streams pour rentabiliser votre investissement sur la durée.
Or, comme le prouvent plusieurs études, la grande majorité des titres diffusés en
ligne recevant très peu d’attention, votre distribution en ligne pourrait être au final à
perte avec un tel coût à supporter.
Attention, je ne dis pas que le service proposé par Tunecore n’est pas de qualité. Loin
de là. Je souhaite juste que vous soyez conscient du coût réel de ce service lors du
choix de votre distributeur digital. Si vous préférez vraiment Tunecore et que son
coût n’est pas un obstacle pour vous, alors foncez.
Vous pouvez d’ailleurs profiter d’un tarif réduit sur votre prochaine sortie que ce soit
avec iMusician ou Tunecore en utilisant ces réductions exclusives :
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Voici un petit tableau comparatif que j’ai réalisé afin de vous aider à choisir parmi les
distributeurs digitaux de musique (et agrégateurs) les plus populaires du moment en
plus de Tunecore et iMusician (Spinnup, Distrokid, Wiseband, etc.).
D’ailleurs, si cet outil vous permet d’y voir plus clair, n’hésitez pas à le partager
auprès de ceux que ça pourrait intéresser !
Maintenant, à vous de vous faire votre propre avis en comparant ces différents
services en fonction des critères qui vous importent le plus (commission,
plateformes, fonctionnalités, support, frais annuel, etc.).
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La deuxième solution pour vendre sa musique sur Internet est à priori la plus
compliquée à mettre en place, mais aussi celle offrant le meilleur retour sur
investissement quand on débute.
Ici le but est de ne pas faire appel à des intermédiaires, mais plutôt de vendre
directement ses œuvres sur son site Internet d’artiste ou sur une plateforme dédiée
au Direct-to-Fans (comme Bandcamp), c’est-à-dire en totale indépendance. On parle
alors d’autodistribution digitale.
Sur le papier, il est vrai que la tâche n’est pas simple, puisqu’il faut remplacer le
travail d’un distributeur digital (gestion, transactions, livraison, administration, etc.).
Heureusement, cela vaut vraiment le coup si c’est bien fait.
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En plus de la vente, un site officiel vous permet de mettre en ligne toute votre actu
selon vos propres termes, de maîtriser votre communication de A à Z et de
convaincre les pros.
L’avantage est que vous en avez le contrôle total et que vous n’êtes plus uniquement
dépendant des réseaux sociaux et des plateformes de musique en ligne.
Par ailleurs, en vendant directement votre musique à vos fans sur votre site Internet,
vous gagnerez toujours une plus grosse part qu'en passant par un intermédiaire. Mais
surtout, votre site vous permet d’obtenir une ressource capitale pour votre carrière :
l’adresse email de votre fan.
Vous pourrez utiliser ces données pour les informer de la sortie d’un nouvel album,
d’un concert à venir, de l’arrivée de nouvelles pièces de merch ou du lancement
d’une campagne de crowdfunding. Bref, pour créer une relation fan-artiste riche et
engageante, chose que Spotify ou Deezer ne vous permettent pas.
Ainsi, si ce n’est pas encore fait, créez votre site d’artiste dès aujourd’hui. Cela ne
pourra être que bénéfique.
Choix du CMS
Bien que plusieurs solutions soient disponibles pour créer votre propre site Internet,
le CMS Wordpress.org est de loin celui que je recommande, car il est largement
utilisé à travers le monde et entièrement paramétrable selon un système de plugins.
Il s’agit du meilleur outil pour créer votre site de nos jours.
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Pour vendre depuis votre site, vous avez besoin de deux outils supplémentaires :
En créant un tel système, les avantages sont que vous gardez le plein contrôle sur la
manière de vendre (promotion, prix, offre, etc.), que le fan reçoit immédiatement et
automatiquement son produit numérique et que les frais sont bien moindres.
En effet, en fonction des outils que vous choisissez, vous garderez toujours au moins
95 % de ce que vous vendez, après que les deux outils aient prélevé leurs (faibles)
commissions. Par exemple, PayPal prend environ 4%, Stripe prend environ 2% et vous
pouvez même trouver des services de livraison totalement gratuits.
Dans les faits, vous n’avez qu’à ajouter votre musique au service de livraison,
connecter le processeur de paiement et intégrer le module de paiement sur une page
autoproclamée « boutique » de votre site.
Vous aurez alors tout ce dont vous avez besoin pour assurer votre autodistribution.
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Si vous n’avez pas encore de site d’artiste, utilisez plutôt temporairement un service
comme Bandcamp, en attendant d’aller plus loin.
Bandcamp.com est un service qui vous permet de créer votre boutique en ligne et de
vendre votre musique directement à vos fans. Ils prennent une commission de 15%
sur les ventes digitales, jusqu’à 5000 dollars, puis 10% au-delà. Ils prennent 10% sur
les ventes de merchandising, si vous décidez de tout proposer sur la même boutique.
Rien ne remplace un site Web officiel, mais vous avez là une excellente alternative
pour vendre vos titres sans intermédiaire supplémentaire.
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Le fait est que si vous choisissez la première solution, c’est-à-dire de passer par un
distributeur numérique pour apparaître sur les plateformes de musique en ligne,
vous serez disponible partout dans le monde, vous n’aurez absolument rien à gérer et
tout le monde pourra vous trouver très facilement. L’inconvénient, c’est que cela a
un coût souvent non négligeable, soit sous la forme de commissions, soit sous la
forme de frais fixes, soit une combinaison des deux.
Si vous utilisez la seconde solution, c’est-à-dire que vous distribuez sur votre site
officiel ou une boutique autonome, vos frais seront bien moindres, vous aurez plus
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Les deux méthodes ont donc des avantages et des inconvénients. Alors que choisir ?
Faut-il choisir ?
La vérité est qu’il faut vous mettre à la place de votre fan moyen. Et il y a de fortes
chances que votre fan ait davantage le réflexe d’aller voir sur Spotify ou Apple Music
si votre musique est présente, plutôt que sur Bandcamp ou sur votre site.
Toutefois, si on s’intéresse plutôt au fan le plus engagé, au super fan, celui-ci est bien
mieux informé et saura certainement que vous proposez votre musique en
autodistribution, vous permettant de proposer des offres spéciales et de bénéficier
de marges plus importantes. Vous devriez d’ailleurs renvoyer les abonnés à votre
newsletter vers votre boutique officielle après les avoir fidélisés, plutôt que vers les
plateformes de musique en ligne.
En somme, il ne faut pas voir ces deux solutions comme des méthodes concurrentes.
Il s’agit là seulement de différents canaux de distribution qui vous permettent
d'atteindre différents publics et de diversifier vos sources de revenus.
C’est pourquoi je vous recommande de proposer à la fois votre musique sur les
plateformes numériques les plus populaires et sur votre site.
Vous pouvez également envisager de sortir votre musique d’abord sur votre site afin
de maximiser les bénéfices du lancement, avant de diffuser sur les sites de sreaming
quelques mois après pour renforcer la visibilité à terme.
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En bref, malgré qu’il n’ait jamais été aussi simple de proposer sa musique en
téléchargement et en streaming, cela ne devient pas forcément plus rentable pour les
indés.
Avec la solution n°1, le souci, c’est que de manière réaliste, vous n’allez pas gagner
grand-chose avec le téléchargement et le streaming. À moins de générer des millions
de streams, le revenu issu de la distribution digitale sera assez négligeable.
C’est pourquoi il faut comprendre que tout l’intérêt de distribuer sa musique en ligne
ne réside pas uniquement dans le fait de générer de l’argent : cela vous permet
surtout d'être découvert par de nouveaux fans potentiels et de crédibiliser votre
projet musical auprès des professionnels du secteur.
Avec la solution n°2, c’est plus difficile à évaluer, mais tout le challenge résidera dans
le fait de ramener du monde sur le site où vous vendez votre musique. En somme,
vos gains dépendront avant tout de vos efforts de promotion.
Dans tous les cas, pour un projet musical qui démarre et dont la fanbase est encore
limitée, le streaming et le téléchargement risquent de ne pas générer beaucoup de
rentrées…
Comme on l’a vu, vous avez énormément de raisons de vendre votre musique en
ligne avec ou sans intermédiaires. Cependant, rien ne vous aidera plus à développer
votre projet musical et votre carrière que de récupérer les informations de contact de
vos fans pour développer votre fanbase.
Et pour cela, il n’y a rien de plus efficace que le fait d’offrir gratuitement (mais
INTELLIGEMENT) votre musique à vos fans, plutôt que de vouloir absolument la
vendre à chaque opportunité.
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Ce que l’on veut, c’est donner notre musique en téléchargement gratuit aux
personnes qui y sont déjà un minimum sensibilisé, en échange de leur adresse email.
En effet, votre liste d’email est l’outil le plus puissant de votre arsenal marketing pour
vendre votre musique, engager votre communauté et renforcer votre relation avec
vos fans.
Typiquement, on va chercher à proposer aux personnes qui ont apprécié un titre par
exemple sur votre chaîne YouTube ou votre Soundcloud d’aller plus loin en
téléchargeant gratuitement le titre complet. Pour cela, vous avez besoin :
1. D’une page de capture (aussi appelée landing page ou squeeze page), que
vous pouvez intégrer sur votre site Web
2. D’un logiciel d’emailing (comme Sendinblue ou Mailchimp), pour recevoir les
adresses, créer des messages automatiques et envoyer des newsletters
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Le but est de pouvoir récupérer les informations des fans les plus motivés, ceux qui
ne veulent pas avoir à revenir à chaque fois sur une page Internet pour écouter votre
musique. De par cette action, vous avez la confirmation que ces personnes
apprécient ce que vous faites et qu’ils aimeraient en savoir plus sur votre musique, ce
que vous pouvez faire grâce à votre newsletter.
Par ailleurs, on ne cherche pas à ce que tout le monde télécharge notre son. On
cherche à ce que seulement les fans potentiels accomplissent l’action et comme on
l’a vu, les fans les plus intéressés saisiront l’opportunité. Même si vous êtes sceptique
à ce sujet, vos fans potentiels ne se posent pas la question. S’ils veulent votre
musique, ils la téléchargeront tout de suite.
Or cela n’est sûrement pas un énorme manque à gagner si vous débutez, car
l’abonnement d’un fan a certainement plus de valeur que quelques euros. Sur le long
terme, vous rentabilisez l’opération (distribution digitale et/ou autodistribution).
Mais pour cela, il faut commencer par établir une stratégie d’acquisition et de
fidélisation de vos abonnés à travers le contenu que vous partagez en ligne
(notamment sur les réseaux sociaux).
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Vous connaissez maintenant les 2 (+1) manières de distribuer votre musique en ligne.
Vous pensez que vous êtes arrivé à la fin du processus ? Oh que non ! Maintenant, si
vous voulez vraiment vendre votre musique, vous allez devoir réfléchir à votre
promo. Quel est votre plan marketing ?
Si vous imaginez que c’est parce que vous mettez votre musique en ligne qu’elle sera
immédiatement populaire, alors vous vous trompez. Peu importe votre talent, votre
musique ne se vendra pas toute seule.
Vous avez besoin de prévoir bien en avance une date de lancement et d’assurer la
promotion de l’album avant, pendant et après sa sortie à travers tous les médias qui
vous semblent pertinents : réseaux sociaux, radio, télé, publicité, presse, blogs, etc.
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En somme, vous devez choisir la bonne date de lancement afin de pouvoir mener à
bien votre campagne de promotion. Vous devez vous donner assez de temps pour
maximiser le nombre de ventes et obtenir un maximum d’attention. Donnez-vous
donc au grand minimum 1 mois pour préparer votre sortie digitale.
Peu importe la méthode que vous utilisez, le but ultime de ce guide est de vous aider
à mieux diffuser votre musique grâce au Web.
Cela facilitera la vie de vos fans actuels et vous permettra de toucher de nouveaux
publics, débouchant je l’espère sur de nouvelles sources de revenus pour vous.
Le mot de la fin
Avant de partir, n’oubliez pas que vous pouvez profiter d’un tarif réduit sur votre
prochaine sortie que ce soit avec iMusician ou Tunecore en utilisant ces réductions
exclusives :
Que vous optiez pour l’une de ces options ou pour l’autodistribution, j’espère de tout
cœur que votre lancement sera un succès !
A très vite,
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