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Remerciements :

Notre équipe de travail pour l’élément « techniques


de documentation et d’information » vous prie
d’agréer ,Madame,nos respectueux hommages et nos
salutations les plus distingué es .
Nous vous assurons Madame que grâce àvotre
soutien et votre formation bien ciblé
e , nous avons
réussi àacqué rir les techniques de documentation
et d’information et assimiler vos cours et vos
travaux dirigés.

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SOMMAIRE

INTRODUCTION .......................................................................... 4
DEVLOPPEMENT ........................................................................ 5
▪ Comment la démocratie impacte-t-ELLE le monde ? .......................... 5
▪ La démocratie est-elle le meilleur des régimes politiques ? .............. 7
▪ La Démocratie mythe ou réalité? ................................................. 9
▪ E-Démocratie ......................................................................... 10
▪ La dictature, une antithèse de la démocratie ? ............................. 11
CONCLUSION............................................................................ 12
NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................. 13

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La mé
thodologie de la recherche

Nous tenons à vous informer que suite à la non-


disponibilité des bibliothèques, restées non accessibles
durant toute la période du confinement à cause du
Covid_19 , nous étions contraints de limiter nos
recherches aux bibliothèques numériques ainsi qu’aux e-
books .
Nous réitérons notre gratitude et respect pour votre suivi
et soutien durant toutes les phases de notre présentation.

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INTRODUCTION

D ans tout système politique, la population des citoyens regroupée dans le cadre d'un
territoire défend ses droits , avec l'obstination des athéniens un nouveau terme <demos
kratos> fut apparaître pour annihiler les normes classiques et abroger toute sorte d'injustice.
La démocratie incarne un état dans lequel la souveraineté appartient à la totalité des citoyens
sans distinction de naissance, de fortune ou de capacité.
La contestation de la démocratie s’exprime sur deux modes opposés. Elle émane à la fois d’une
critique interne, qui exige la réalisation pleine et entière de toutes les promesses de justice et de
dignité que porte le principe démocratie et qui restent à ce jour insatisfaites ; et d’une critique
externe qui, tirant argument de ces insatisfactions, réclame son abolition pour en finir avec
l’illusoire aspiration à l’égalité et à l’autonomie auxquelles cet idéal fait rêver…
L’origine et l’histoire de la démocratie

La Grèce donne naissance à la démocratie vers 600 avant JC. Il s’agit alors d’une démocratie
directe, importante en terme idéologique. Elle va apporter trois principes fondamentaux :
isonomia (égalité devant la loi), isegoria (égalité de parole devant l’assemblée), isokrateia,
(égalité des pouvoirs). Aussi, la démocratie athénienne repose sur un tirage au sort des citoyens
pour occuper tour à tour l’une ou l’autre des positions (tirage au sort des fonctions publiques
pour une rotation équitable). Si ces principes sont bien mis en place, les défauts de la démocratie
athénienne sont importants : les esclaves, les métèques et les femmes n’ont pas de droits
civiques. Le corps citoyen est donc relativement faible.
Le système romain sera plus juste puisque tous pouvaient voter et participer à l’élaboration des
lois.
Par la suite, ce sont les révolutions qui vont apporter la démocratie dans le monde. La lutte contre
la monarchie va s’amorcer progressivement afin de mettre en avant l’idée démocratique. Les
affrontements des anglais contre leur roi mènera à leur victoire et à l’exécution de ce dernier ;
cet évènement va ainsi marquer l’avènement de la République, même si ce n’est qu’un peu plus
tard que la consécration de droits humains (1688) préfigurera réellement l’arrivée de la
démocratie.
La démocratie s’est ainsi installée jusqu’à nos jours. Elle s’est adaptée aux critiques et à
l’évolution de la société. Les associations se sont ainsi par exemple largement répandues, ce que
préconisait Tocqueville pour lutter contre les défauts inhérents à la démocratie. Aussi, la
démocratie d’aujourd’hui consacre la diversité, la pluralité d’oppositions et la liberté
d’expression. Enfin, les communes intègrent également des éléments de démocratie
participative, en donnant aux citoyens la possibilité de s’exprimer davantage. Néanmoins, si le

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20e siècle fut marqué par un réel enracinement de la démocratie dans nos sociétés, il fut
également imprégné d’un refus de celle-ci.
Personne ne peut nier que pour se distinguer dans le sujet choisi, il sera alors crucial d'avoir une
vision dévoilée sur les cryptes des états démocratiques. Comme il est donc laborieux de révéler
tous les secrets des puissances, on s'est borné aux problématiques affiliées avec la démocratie
dès sa naissance. On mentionne tout d'abord son influence sur les civilisations. En d'autres
mots, comment la démocratie impacte-t-elle le monde ? Ainsi, qui nous garantit que la
démocratie est le meilleur régime politique ? Et finalement, devant tout sorte de dictature au
cœur des pays démocratiques, la démocratie sera-t-elle un mythe ? Pour décortiquer l'ensemble
des questions posées, on s'est appuyé sur les œuvres , e-books , articles de presse et
bibliothèques numériques , en évoquant à chaque fois les techniques de documentation et
d'information acquises lors de votre formation pertinente.

DEVLOPPEMENT
▪ Comment la démocratie impacte-t-ELLE le monde ?

S i la démocratie et le développement peuvent être dissociés, ils peuvent également aller de


pair. Cette interaction peut tout d'abord être illustrée par l'exemple des pays les plus riches
du monde qui bénéficient aussi des régimes les plus démocratiques. Le cas de l'Union
européenne, à travers son élargissement, est tout à fait révélateur de ce « caractère inséparable
de l'économique et du politique » De fait, tout nouveau pays candidat doit satisfaire à des
conditions bien précises de renforcement des institutions démocratiques et d'évolution vers
l'économie de marché à travers l'adoption de l'acquis communautaire (Dans Le mythe de la VIe
République). Outre cette première série d'exemples de pays illustrant la corrélation démocratie-
développement, on peut citer les cas, entre 1950 et 1980, de l'Inde, du Sri Lanka ou du Costa
Rica, et, dans les années 1990, de certains pays africains tels que le Mali, le Ghana ou la Tanzanie
.On a même pu souligner que dans une région a priori hostile à la thèse de la corrélation
démocratie-développement, l'Asie de l'Est, le Japon de l'après-guerre avait énormément
progressé avec un gouvernement démocratique ainsi que, plus récemment, les Philippines.
Ajoutons que certains régimes réticents à la démocratie ne sont pas particulièrement
performants sur le plan socio-économique. Gilbert Étienne cite ici le cas de certains pays arabes
dans les années 1980-2002.
Plusieurs auteurs considèrent que la démocratie favoriserait la croissance économique grâce au
système redistributif permettant la fourniture de biens publics et le développement d'un système
éducatif pour tous. Ainsi, la croissance économique entraînerait une augmentation des recettes

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publiques pour le gouvernement ce qui devrait engendrer une redistribution accrue envers les
plus défavorisés. La redistribution permet, en théorie, de corriger en partie certaines inégalités
(de revenu, entre régions, etc.). Après redistribution, les ménages aisés auront un revenu
primaire inférieur à leur revenu disponible, et réciproquement pour les ménages modestes. Un
régime démocratique aura donc davantage tendance à redistribuer aux individus et aux régions
plus modestes afin d'assurer une certaine homogénéisation de la société tout en assurant une
société plus juste et équitable.
Cependant, la démocratie peut également être perçue comme un repoussoir au niveau
international, quand elle tend à se dévoyer. Raymond Aron (dans Démocratie et totalitarisme)
soulignait déjà dans les années 1960 la tendance oligarchique des démocraties avec une
domination au pouvoir d’une majorité régnante et la reproduction d’une « caste politique »
maîtrisant les codes du langage politique lui permettant de conserver le pouvoir. Ce type de
dérive fait écho au système international actuel, dominé par une poignée d’Etats qui ne sont pas
forcément représentatifs de l’ensemble de la communauté internationale : c’est le cas du Conseil
de sécurité de l’ONU avec son fonctionnement inégalitaire ne reflétant plus aujourd’hui les
grands équilibres de puissance mondiaux, en l’absence de siège permanent accordé aux grands
émergents tels le Brésil ou l’Inde. Cela nourrit la contestation de l’ordre mondial par les
puissances émergentes ou réémergentes (Chine, Russie, Brésil, Iran entre autres) qui demandent
en plus de démocratie dans les prises de décisions et en moquent aussi les dysfonctionnements
des démocraties occidentales qui voient monter les mouvements populistes ces dernières
années face à leur impuissance à régler des crises sociétales profondes. De plus, depuis la fin de
la Guerre Froide, la démocratie a parfois fourni le prétexte à des interventions militaires : quand
les Etats-Unis et leurs alliés ont attaqué l’Irak (sans mandat de l’ONU) et renversé le régime de
Saddam Hussein en mars 2003 dans le cadre de l’opération Iraqi Freedom, les justifications
avancées par l’administration Bush portaient sur la menace émanant de ce régime pour la
sécurité internationale et sa nature dictatoriale. C’est à nouveau l’un des arguments clefs que
l’on retrouve dans le déclenchement de l’intervention militaire en Lybie en mars 2011. Au fond
comme le souligne Jacques Rancière (La haine de la démocratie), là où hier la démocratie était
”mobilisée” dans la lutte contre le totalitarisme, aujourd’hui elle est ”exportée” à la force des
armes en Irak ou en Afghanistan.

Que conclure alors, face à ce tableau contrasté ? Si la démocratie n’est pas une panacée
universelle pouvant conduire à la paix internationale, elle semble au moins avoir le mérite d’offrir
une forme d’organisation entre gouvernants et gouvernés qui permet d’envisager le
changement, et peut offrir, pour peu que le citoyen soit placé face à ses responsabilités civiques,
un terrain de débat fertile tant au niveau local que global.

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▪ La démocratie est-elle le meilleur des régimes politiques ?

• Typologie de démocratie :
C’est la société qui créé l’Etat afin qu’il protège les intérêts de tous. En ce sens, la démocratie,
pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple, semble être le régime politique le meilleur de
tous. Mais, même sous sa forme démocratique, l’Etat peut se trouver dans l’incapacité de
garantir l’ordre, la justice et la paix sociale. D’autres régimes plus autoritaires sembleraient plus
efficaces. On pourrait donc penser la démocratie comme le dit Churchill comme le mois mauvais
des systèmes.

La démocratie est devenue un système politique dans lequel la souveraineté est attribuée aux
citoyens qui l'exercent de façon :

• Directe lorsque les citoyens adoptent eux-mêmes les lois et décisions importantes et
choisissent eux-mêmes les agents d'exécution, généralement révocables. On parle alors
de démocratie directe ;
• Indirecte lorsque des représentants sont tirés au sort ou élus par les citoyens, pour un
mandat non-impératif à durée limitée, durant lesquels ils ne sont généralement pas
révocables par les citoyens. On parle alors de démocratie représentative ;
• Semi-directe dans le cas de démocraties indirectes dans laquelle les citoyens sont cependant
appelés à statuer eux-mêmes sur certaines lois, par les référendums, qui peuvent être soit
un référendum d'initiative populaire, soit une possibilité de mettre un véto à un projet de loi,
soit une proposition de projet de loi. (MARIE-CHARLOTTE R. , 8 Avril 2018)

7
JACKARANGA , 25 février 2007 , « Liste des pays par système de gouvernement» , « JACKARANGA , 25 février
2007 , « Liste des pays par système de gouvernement» , « Fichier: BlankMap-Word-Microstates.svg» , «
Fichier: Form of Government.png » ,

• L’emplacement du régime démocratique :

ARIDD , 6 avril 2008 , [https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Democracy_claims.PNG ] , carte des


démocraties

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• Constitution sur la démocratie participative.
Extrait sur : Constitution Articles sur la Démocratie Participative
« 0.1 Fidèle à son choix irréversible de construire un Etat de droit démocratique, le Royaume du
Maroc poursuit résolument le processus de consolidation et de renforcement des institutions
d’un Etat moderne, ayant pour fondements les principes de participation, de pluralisme et de
bonne gouvernance.
1.1 Le Maroc est une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale. Le
régime constitutionnel du Royaume est fondé sur la séparation, l’équilibre et la collaboration des
pouvoirs, ainsi que sur la démocratie citoyenne et participative, et les principes de bonne
gouvernance et de la corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes.
6.1 La loi est l’expression suprême de la volonté de la nation. Tous, personnes physiques ou
morales, y compris les pouvoirs publics, sont égaux devant elle et tenus de s’y soumettre. Les
pouvoirs publics œuvrent à la création des conditions permettant de généraliser l’effectivité de
la liberté et de l’égalité des citoyennes et des citoyens, ainsi que de leur participation à la vie
politique, économique, culturelle et sociale. » (MICHEL GOMEZ, 2014)

La nouvelle Constitution qui fait du choix démocratique un choix central et qui, de ce fait,
institutionnalise la règle du gouvernement majoritaire, apparait dès maintenant exiger des
coalitions politiquement logiques et défendables devant les électeurs. Cette Constitution qui
attend dans les jours qui viennent la nomination du Gouvernement par le Roi, est désormais au
seuil des nouveaux défis du processus démocratique marocain. (M. ABDELAZIZ LAMGHARI , (2 février
2012)

▪ La Démocratie mythe ou réalité?


Après avoir donné tous ces informations sur la démocratie, nous devons maintenant nous poser
une question : La démocratie existe-elle vraiment en 2020 ou n’est-elle appliquée qu’au plus
offrant ?
Le peuple a-t-il vraiment un droit décisionnel, quel qu’il soit cette voix du peuple qui compte tant
lorsqu’il est temps d’élire nos chers politiciens ! Est-elle oubliée par la suite ?

9
(P.Montet .2018)

On a tous suivi les manifestations contre le racisme et les violences policières déclenchées par
la mort de George Floyd ont apporté une série de changements dans le pays. C'est à Minneapolis
que George Floyd a été tué le 25 mai par un policier blanc. Derek Chauvin a gardé son genou
pendant près de neuf minutes sur le cou de la victime plaquée au sol.

Mais toujours la même question, a-t-on le droit de choisir de dire non et être respecté dans notre
choix ?

Ou la réponse sera toujours la même ...

La démocratie est un idéal asymptotique; on y tend, sans jamais y atteindre.

▪ E-Démocratie

Depuis les années 1990, l’utilisation d’Internet est en pleine croissance. Ce nouvel outil va-t-il favoriser
le débat démocratique ?

« L’équation de la démocratie plus Internet est-elle égale à la démocratie participative ?» Roques-


Bonnet M. C

La e-démocratie, démocratie numérique, La cyberdémocratie, ou encore démocratie digitale, consiste en


l'utilisation d'Internet pour développer la démocratie, en se servant de sites web comme support des
informations, des débats voire des processus de décisions démocratiques. La cyberdémocratie cherche à
répondre à l'idéal démocratique dans lequel tous les citoyens seraient des participants égaux aux
propositions, aux créations et à la mise en œuvre des lois.

e-démocratie ou la démocratie digitale est devenue pratiquée par plusieurs e-citoyens, certains la
pratiquent inconsciemment car ça leur apparait comme liberté d’expression, alors que c’est une manière
de participation à la prise de décision où L’internet est devenu un intermédiaire politique.

Plusieurs différences fondamentales entre l'internet et les moyens de communication traditionnels


expliquent son usage plus adapté pour la cyberdémocratie : la puissance de calcul combinée disponible
sur l'internet est plus importante, permettant l'utilisation de méthodes de chiffrement plus puissantes et
donc plus sûres pour l'identification des électeurs et le secret de leur vote, ainsi qu'une grande capacité
de stockage d'informations.

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Par exemple l’affaire d’IKRAM : Les Marocains ont lancé une pétition pour exprimer leur colère contre la
décision d’un tribunal qui a remis en liberté provisoire un homme accusé d’avoir agressé sexuellement
Ikram, une fillette de six ans, dans la province de Tata. Victime d’un attentat à la pudeur et de viol, l’enfant
a été hospitalisée en urgence après avoir souffert d’une grave hémorragie et d’importantes blessures au

niveau de son appareil reproductif. Le mercredi 10 juin, le prévenu, qui est lui-même père de 5 enfants, a
été mis en détention sur ordre du Ministère public. Sa prochaine audience est prévue le
1er septembre 2020.

▪ La dictature, une antithèse de la démocratie ?

Le mot dictature vient du latin « dictatura » : magistrature exceptionnelle de la République


romaine attribuant tous les pouvoirs à un seul homme par un mandat strictement limité.
En réalité, la dictature ne renvoie pas à une catégorie d’analyse que l’on pourrait définir à la
Aristote, par des critères nécessaires et suffisants, qui correspondraient à la négation de l’idéal
démocratique : absence d’élections, impossibilité d’un changement de leader… Caractéristiques
qui d’ailleurs n’ont qu’un fondement empirique des plus ténus au XXIe siècle. Tout comme le
terme « populisme », celui de dictature renvoie davantage à un discours politique dénonçant une
pratique illégitime du pouvoir. Et l’illégitimité est une appréciation contextuelle, située
historiquement et socialement par rapport à l’expérience d’une société donnée.
Le point de rencontre évident entre dictature et démocratie est l’état d’urgence. Ou la loi
martiale, pour son versant militaire. Mais enfin il s’agit de la même chose. Dans les dictatures
comme dans les démocraties, les violences à l’égard des populations civiles se font en application
des instruments juridiques d’état d’urgence : arrestations et détention préventives, surveillance
des populations, perquisitions administratives, interdiction administrative de se réunir et de
manifester, entraves à la liberté de circuler.

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L’état d’urgence est cet état transitoire, ce « sas » faisant basculer une démocratie dans une
dictature.
Ce que l’état d’urgence nous donne à voir, c’est qu'il n’y a pas de frontière rigide entre
démocratie et dictature, mais une grande fluidité. L’état d’urgence, de par sa présence dans les
ordres juridiques de tous les Etats du monde – démocratie comme dictature – est une menace
permanente. Car il est en réalité au fondement même de l’Etat – c’est la raison d’Etat – et la
condition préalable d’existence de toute constitution. (MAILLE P. , 2020)
«Seule la démocratie permet l’innovation l’adaptation à l’imprévu. La démocratie est également
plus efficace pour des raisons sociales, car elle sait, seule, gérer la lutte des classes […] Voit en ce
sens que la dictature est un puissant obstacle à l’innovation.» (BARREAU J., 1988)
On sait bien que la dictature s'oppose à la démocratie.
Alors dans une dictature, une personne impose ses propres lois et exerce son pouvoir grâce à
une minorité sur une majorité. C'est la liberté politique (et civique) qui garantit la démocratie (le
pouvoir arrête le pouvoir par le pouvoir). Exercer un pouvoir, c'est faire des choix dictés par les
circonstances mais aussi par des opinions politique et des valeurs. La séparation des pouvoirs est
la condition d'un gouvernement libre (pouvoir exécutif, pouvoir législatif, et pouvoir judiciaire)

CONCLUSION
La démocratie est un idéal asymptotique; on y tend, sans jamais y atteindre. Notre position ne
nous permet pratiquement pas de confirmer définitivement si la démocratie est un mythe où
une réalité , en revanche, l'ensemble des acts commis par l'état ou le gouvernement nous
permettent de décider si la démocratie est réellement établie ou pas, et même dans des pays
démocratiques, on y retrouve toujours des aspects de la dictature , on note comme preuve les
exemples cités précédemment du Niger et de la Chine qui forment un témoignage concret. Il est
clair alors que la démocratie n'a jamais été respectée parfaitement , de ce fait , la fameuse presse
"l'Economiste " organise régulièrement un classement mondial évaluant le niveau de la
démocratie en chaque nation .En somme , la critique du pouvoir en démocratie repose sur la
liberté d'opinion et d'expression. En revanche , l’opinion publique est manipulable , d’où
l’importance de l’éducation populaire pour toute démocratie authentique. Elle ne sera alors
jamais garantie .
En démocratie, la critique du pouvoir qui repose sur la liberté d'opinion et d'expression est
essentielle.

Nous voudrons terminer notre rapport par la citation suivante : «Traiter les autres d’égal à
égal, voilà l’esprit démocratique. » (Alexis de Tocqueville, De la Démocratie en Amérique)

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NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES
- Raymond A.,1987. «Démocratie et totalitarisme », Gallimard, Paris, p.p.77-84.
- Rancière J., 2005, «La haine de la démocratie», La Fabrique, Paris,p.p.43-50
- Quermonne J.,2002, «Le mythe de la VIe République » , Bruylant, Bruxelles,p.134
- Deschaux-Dutard D.,le 24 août, 2018, Science Politique, Sécurité internationale et
défense, Esprit-RI, le 1 juin 2020, [http://www.esprit-ri.fr/comment-international-
impacte-democratie/]
- MARIE-CHARLOTTE R. , 8 Avril 2018 , « La démocratie est-elle le meilleur des régimes»
,En ligne, Dissertation , [ https://www.ladissertation.com/Politique-et-
International/Politiques/La-d%C3%A9mocratie-est-elle-le-meilleur-des-
r%C3%A9gimes-politiques-332985.html ]
- MICHEL G.,(2014),Slide, Slideplayer.fr, site web ,[ https://slideplayer.fr/slide/480003/
] , Consulté le 2 juin 2020.
- M. ABDELAZIZ L., 2 février 2012 , « DĖVELOPPEMENTS CONSTITUTIONNELS RĖCENTS
AU MAROC » , Document , [
https ://www.venice.coe.int/webforms/documents/ ?pdf=CDL(2012)002-f ], [en ligne]
, Consulté le 10 juin 2020.
- Montet P.,2018. <<la démocratie en tant quesystème>>.Enligne.
[https://usbeketrica.com/article/la-democratie-en-tant-que-système] . 12p.

- Roques-Bonnet M. C., 2011, Internet, «machine à voter et


démocratie » , L’Harmattan, p. 142.

- MAILLE P. , 2020, « Il n’y a pas de frontière rigide entre démocratie et dictature » ,


Usbek & Rica, p.88.
- BARREAU J., 1988, « Du bon gouvernement: des vérités cachées de l'histoire et de
l'actualité » , ODILE JACOB ,p.p 123-125.
- Tocqueville A., 1838, « De La Démocratie en Amérique», Saunders and Otley,London,
p.67.

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