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Rã©sume Et Execice Corrige de Probabilitã© s2 PDF
Rã©sume Et Execice Corrige de Probabilitã© s2 PDF
Un ensemble peut s’apparenter à une liste d’objet a yant des propriétés communesPar.
exemple, l’ensemble des nombres entiers pairs (ensemble infini), ou encore l’ensemble des
nombres entiers de 0 à 100, l’ensemble des fonction s du second degré…
Par convention, on note les éléments d’un ensembleentre accolades : A 1;3;5; 7;11;13
B
A
AÈB AÇB
A È B est l’ensemble contenant tous les éléments qui sont dans A ou dans B.
A Ç B est l’ensemble contenant tous les éléments qui sont dans A et dans B.
Soit l’élémente .
- e Î A È B si et seulement si e Î A ou e Î B .
- e Î A Ç B si et seulement si e Î A et e Î B .
Inclusion :
Un ensemble A est inclus dans un ensemble B si tous les éléments deA appartiennent à B.
On note A Ì B (lire « A inclus dans B »).
On le note Card(ensemble).
1. Première approche :
Une probabilité en mathématique est un chiffre compris entre 0 et 1. Ce chiffre représente une
évaluation du caractère probable d’un événement.
Cette action est une expérience aléatoirecar on ne peut évidemment pas savoir avant de lancer
dé sur quelle face il tombera.
Si le dé n’est pas pipé, on peut obtenir avec la même probabilité le chiffre 1, 2, 3, 4, 5 ou 6.
On dit intuitivement qu’on a 1 chance sur 6 d’obten ir le numéro 4 par exemple.
1
Expérience aléatoire :expérience faisant intervenir le hasard et dont on ne peut donc pas
deviner a priori l’issue.
Univers : L’ensemble de toutes les issues possibles d’une ex périence aléatoire est appelé univers.
En général, on le note (prononcer « oméga »). Dans l’exemple d’un lancer de dé, on a 1; 2;
3; 4; 5; 6 .
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Probabilités
Cardinal : Le cardinal d’un ensemble fini est le nombre d’éléments contenu dans cet ensemble.
L’événement élémentaire :
Exemple : On tire une carte dans un jeu de 52 cartes. L’événement « obtenir l’as de pique »
est un événement élémentaire.
Exemple : On tire deux cartes dans un jeu de 52 cartes. L’événement « obtenir l’as de pique et l’as
de coeur » est l’intersection des deux événements élémentaires « obtenir l’as de pique » et «
obtenir l’as de coeur ».
Exemple : On tire deux cartes dans un jeu de 52 cartes. L’événement « obtenir l’as de pique ou l’as
de coeur » est la réunion des deux événements élémentaires « obtenir l’as de pique » et « obtenir
l’as de coeur ».
Evénements incompatibles :
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Probabilités
Evénements contraires :
Deux événements sont contraires lorsque qu’ils n’ont aucun élément en communet que l’
union des éventualités de ces événements forme l’univers, c’est-à-dire la totalité des
éventualités. On noteA l’événement contraire de A.
On a donc A Ç A = Æ et A A = .
Exemple : On tire un dé. Soient l’événement A est « obtenir1, 2 ou 6 ». Son événement contraire,
noté A , est « obtenir 3, 4 ou 5 ».
Evénement certain :
Evénement impossible :
1. Définition :
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Probabilités
2. Cas de l’équiprobabilité des événements élémentaires :
Des événements élémentaires sont équiprobableslorqu’ ils ont tous la même probabilité de se
réaliser.
Exemple : On tire un dé. L’univers est constitué des 6 événements élémentaires suivants :
- E1 : « On obtient le chiffre 1 »
- E2 : « On obtient le chiffre 2 »
- E3 : « On obtient le chiffre 3 »
- E4 : « On obtient le chiffre 4 »
- E5 : « On obtient le chiffre 5 »
- E6 : « On obtient le chiffre 6 »
On comprend que chaque événement à la même probabilité de se réaliser, ils sont donc
équiprobables.
Démonstration :
Exemple : Dans l’exemple précédent du lancer de dé, on ap(E ) p(E ) ... p(E ) 1
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2
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Probabilités
Calcul de probabilité d’un événement dans le cas del’équiprobabilité
Démonstration :
Soit l’événementA tel que A 1 ; 2 ,...,p avec 1 ; 2 ,...,p qui sont p événements
élémentaires.
On a p Card ( A)
De plus p ( A) p (1 ) p ( 2 ) ... p(p ) (cf. la définition du II.1. tiret 2)
1
Or la probabilité de chaque événement élémentaireautv
Card ()
Donc
1 1 1 1
p ( A) p (1 ) p ( 2 ) ... p(p ) ... p
Card ( ) Card ( ) Card ( ) Card ()
1 Card ( A)
p ( A) Card ( A)
Card ( ) Card ()
p A p A 1
Donc p A 1 p A
Et p A 1 p A
Il est parfois plus simple de passer par le calcul de la probabilité de l’événement contraire
pour trouver une probabilité.
p ( A È B ) = p ( A) + p (B ) - p ( A Ç B)
p ( A È B ) = p ( A) + p (B)
1. Définition :
Soit une expérience aléatoire dont l’ensemble des ésultatsr possibles (l’univers) est noté .
Une variable aléatoire est une fonction X allant de sur ℝ , c’est-à-dire que c’est une
fonction, nomméeX, qui à tout élément de associe un réel.
Les variables aléatoires furent introduites à l'origine pour représenter un gain. Par
exemple effectuons l'expérience suivante, lançons une pièce de monnaie et suivant
que le résultat est pile nous gagnons dix euros, ou face nous perdons un euro. On
considère alors X, la variable aléatoire qui prend la valeur 10 lorsque nous obtenons
pile et la valeur -1 lorsque nous obtenons face. X représente le gain à l'issue d'un
lancer de la pièce.
De façon plus générale une variable aléatoire est une certaine fonction, qui dépend du
résultat d'une expérience aléatoire par exemple dans ce cas le résultat du pile ou face.
Cette fonction associe une certaine valeur au résultat d'une expérience. Dans notre
exemple plus haut la variable aléatoire associe 10 à "pile" et -1 à "face". Cela permet
d'associer des nombres à des résultats d'expériences qui ne sont pas numériques.
Le terme de variable aléatoire peut parfois être tr ompeur, en effet, ce n'est pas la
valeur qu'elle prend une fois que l'on connait le résultat de l'expérience qui est
aléatoire, mais la valeur qu'elle va prendre avant d'avoir effectué l'expérience. Une fois
que l'on connait le résultat du pile ou face on connait la valeur de X, notre gain, avec
certitude et celle ci ne dépend pas du hasard. Par contre, avant de jeter la pièce on ne
sait pas quelle valeur va prendre X car on ne sait pas encore si l'on va obtenir pile ou
face.
La loi de probabilité de la variable X est l’ensemble des couples (x1 ; p1 ) , (x2 ; p2 ) ,…, (xn ; pn
)
p 1
n
On a k
k 1
1 1
La loi de probabilité est les deux couples suivants: 10; , 1;
2 2
1. Espérance :
L’espérance de X représente la moyenne.
E ( X ) x1 . p ( X x1 ) x2 . p ( X x2 ) ... xn . p ( X xn )
n
Soit E ( X ) xi . p ( X xi )
i 1
2. Variance :
On note la variance V ( X ) et on la calcule ainsi :
2 2 2
V ( X ) (x1 E ( X )) p ( X x1 ) (x2 E ( X )) p ( X x2 ) ... (xn E ( X )) p ( X xn )
3. Ecart-type :
On note l’écart-type ( X ) et on le calcule ainsi :
( X ) V ( X )
Enoncé
Un jeu consiste à tirer au hasard une carte dans un jeu de 52 cartes. On mise une somme avant
de tirer la carte.
Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur.X représente donc combien de fois le joueur
gagne sa mise. X est positif si le joueur gagne et négatif si le joueur perd.
Solution
xi -1 1 2 4
9 2 1 1
p ( X xi )
13 13 13 13
Pensez à vérifier que la somme des probabilités vaut 1, sinon il y a une erreur quelque part !
Ici, on a bien 9 2 1 1 1 .
13 13 13 13
On note E ( X ) l’espérance de X et on a :
E ( X ) x1 . p ( X x1 ) x2 . p ( X x2 ) ... xn . p ( X xn )
9 2 1 1 1
E ( X ) 2 4
13 13 13 13 13
On note V ( X ) la variance de X et on a :
13 13 13 13 13 13 13 13
1296 392 729 2809 5226 402
V ( X ) 3 3 3 3 3 2 2,38
13 13 13 13 13 13
On note ( X ) l’écart-type de X et on a :
( X ) V ( X )
( X )
402
2
402
1, 54 1313
La variable X représente le gain du joueur. On voit que l’espérance de X est négative, donc le
gain du joueur est en moyenne négatif. En moyenne, le joueur perd de l’argent, le jeu n’est
donc pas équitable.
I. Cas de l’équiprobabilité
Enoncé :
Solution :
dé noir
1 2 3 4 5 6
dé blanc
1 2 3 4 5 6 7
2 3 4 5 6 7 8
3 4 5 6 7 8 9
4 5 6 7 8 9 10
5 6 7 8 9 10 11
6 7 8 8 10 11 12
A « Obtenir exactement un as »
L’événement A signifie avoir un, et un seul, as surles 2 dés. Il y a 10 cas possibles tels que
cela.
Donc Card ( A) 10
Card ( A) 10 5
p ( A)
Card () 36 18
B « Obtenir au moins un as »
L’événement B signifie avoir un ou deux as. Il y a11 cas possibles tels que cela. Donc
Card (B) 11
Card (B) 11
p (B)
Card () 36
C « Obtenir au plus un as »
L’événement C signifie ne pas avoir plus de deux as. L’événement contraire, que nous
noterons C est « Obtenir deux as ».
Card (C ) 1
On a Card (C ) 1 donc p (C)
Card ( ) 36
1 35
Or p (C ) 1 p (C ) 1
36 36
Card (D) 9 1
p (D)
Card () 36 4
On a Card (F ) 6
Card (F ) 6 1
p (F )
Card () 36 6
Enoncé :
On pioche au hasard un jeton de cette boîte. Le tableau suivant donne les probabilités de tirer
chaque numéro (loi de probabilité) :
xi 1 2 3 4 5 6 7 8
pi 0,1 0,1 0,2 0,05 inconnu 0,05 0,15 0,1
a. Calculer p5
b. En déduire la probabilité deA : « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 »
c. Calculer la probabilité deB : « Obtenir un nombre impair »
d. Calculer la probabilité de C : « Obtenir un nombreinférieur ou égal à 4 »
e. Dire à quoi correspond l’événementB , événement contraireB, et calculer sa
probabilité.
f. Calculer la probabilité de A B
a. Calculer p5
On sait que la somme des probabilités de tous les vénements élémentaires vaut 1, donc :
p1 p 2 p3 p 4 p5 p6 p7 p8 1
Donc p5 1 p1 p2 p3 p 4 p6 p7 p8
p5 1 0,1 0,1 0, 2 0, 05 0, 05 0,15 0,1
p5 0, 25
Donc p ( A) p5 p6 p7 p8
p ( A) 0, 25 0, 05 0,15 0,1
p ( A) 0, 55
Donc p (B ) p1 p3 p5 p7
p (B) 0,1 0, 2 0, 25 0,15
p (B) 0, 7
f. Calculer la probabilité de A È B
- Calculer p ( A È B ) = p ( A) + p (B ) - p ( A Ç B)
L’événement A Ç B est l’événement « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 » et
« Obtenir un nombre impair », donc A Ç B = 5, 7 .
p ( A Ç B ) = p5 + p7 = 0, 25 + 0,15 = 0, 4
Donc p ( A È B ) = p ( A) + p (B ) - p ( A Ç B) = 0, 55 + 0, 7 - 0, 4 = 0,85
- Calculer p ( A È B ) = p1 + p3 + p5 + p6 + p7 + p8
p ( A È B) = 0,1 + 0, 2 + 0, 25 + 0, 05 + 0,15 + 0,1 = 0,85
4 . p A È B = p 2 + p4 = 0,1+ 0, 05 = 0,15
p ( A È B ) = 1 - p A È B = 1- 0,15 = 0,85
Solution :
L’univers est l’ensemble des triplets correspondant à chacun des 3 tirages successifs.
Nous pouvons le représenter par un arbre :
er ème ème
1 tirage 2 tirage 3 tirage
N1 N1 N1
N2 N2 N2
N3 N3 N3
B B B
V V V
Card ( A) 27 1 1 29
Card ( A) 29
p ( A)
Card () 125
{N1,V,B}, {N1,B,V}, {V, N1,B}, {B, N1,V}, {B,V, N1}, {V,B, N1}.
Card (B) 18
p (B)
Card () 125
Card (C) 1
Card (C) 1
p (C)
Card () 125
p ( A) p (B ) p (C)
Solution :
Un élément de est un triplet dans lequel tous les éléments sontdifférents.
Card ( ) 5 4 3 60
Pour réaliser l’événement A, il faut tirer une boule noire à chaque tirage.
Card ( A) 3 2 1 6
1 noire parmi 3
1 noire parmi 2
ET
Card ( A) 6 1
p ( A)
Card () 60 10
Avec le même raisonnement que dans le cas des tirages successifs avec remise, on obtient :
Card (B) 6 3 18
Card (B) 18
p (B)
Card () 125
L’événement C est impossible car on ne remet pas les boules dans l’urne.
p (C ) 0
er ème ème
1 tirage 2 tirage 3 tirage
N1 N1
N2 N3
V N3 B
B
Card (D) 1 4 3 12
Card (E) 1 4 3 4 1 3 4 3 1 36
OU OU
Boule verte en Boule verte en
1ère position 3ème position
Boule verte en
ème
2 position
Card (E) 36 3
p (E)
Card () 60 5
Solution :
Donc Card ( ) 10
Card ( A) 1
p ( A)
Card () 10
Card (B) 3
p (B)
Card () 10
Card (E) 6 3
p (E)
Card () 10 5