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Rappel sur les ensembles

Un ensemble peut s’apparenter à une liste d’objet a yant des propriétés communesPar.
exemple, l’ensemble des nombres entiers pairs (ensemble infini), ou encore l’ensemble des
nombres entiers de 0 à 100, l’ensemble des fonction s du second degré…

Par convention, on note les éléments d’un ensembleentre accolades : A  1;3;5; 7;11;13

L’ensemble ne contenant aucun élément est appeléensemble vide et est noté  .

Appartenance d’un élément à un ensemble :


Notation : Î signifie « appartient » et  signifie « n’appartient pas »
 
Si on reprend l’ensemble A  1;3;5; 7;11;13 : 3  A mais 4  A .

Union et intersection de deux ensembles :


Notation : Ç se lit « inter » et représente l’intersection de deux ensembles.
È se lit « union » et représente la réunion de deuxensembles.

Soient A et B deux ensembles.

B
A

AÈB AÇB
A È B est l’ensemble contenant tous les éléments qui sont dans A ou dans B.
A Ç B est l’ensemble contenant tous les éléments qui sont dans A et dans B.

Soit l’élémente .
- e Î A È B si et seulement si e Î A ou e Î B .
- e Î A Ç B si et seulement si e Î A et e Î B .

Remarque : si A et B n’ont aucun élément en commun, on a A Ç B = Æ

Inclusion :
Un ensemble A est inclus dans un ensemble B si tous les éléments deA appartiennent à B.
On note A Ì B (lire « A inclus dans B »).

Cardinal d’un ensemble fini :


Le cardinal d’un ensemble fini est le nombre d’éléments contenu dans cet ensemble.

On le note Card(ensemble).

Exemple : Soit l’ensemble A  1;3;5;7;11;13 . On a Card ( A) = 6 .


Probabilités

I. Qu’est-ce qu’une probabilité ?

1. Première approche :
Une probabilité en mathématique est un chiffre compris entre 0 et 1. Ce chiffre représente une
évaluation du caractère probable d’un événement.

Si la probabilité de se produire d’un événement est1, alors il se produira forcément. Si cette


probabilité est de 0, il ne se produira jamais.

Prenons un exemple simple et concret :

► On lance un dé de six faces.

Cette action est une expérience aléatoirecar on ne peut évidemment pas savoir avant de lancer
dé sur quelle face il tombera.
Si le dé n’est pas pipé, on peut obtenir avec la même probabilité le chiffre 1, 2, 3, 4, 5 ou 6.
On dit intuitivement qu’on a 1 chance sur 6 d’obten ir le numéro 4 par exemple.
1

La probabilité de l’événement « on obtient le chiffre 4 » est donc égale à .

2. Vocabulaire des probabilités :


Précisons ici quelques notions de vocabulaire propre aux probabilités :

Expérience aléatoire :expérience faisant intervenir le hasard et dont on ne peut donc pas
deviner a priori l’issue.

Exemple : le tirage du loto, le jet d’un dé…

Univers : L’ensemble de toutes les issues possibles d’une ex périence aléatoire est appelé univers.
En général, on le note (prononcer « oméga »). Dans l’exemple d’un lancer de dé, on a  1; 2;
3; 4; 5; 6 .

Evénement :tout ou partie de l’univers.


Dans l’exemple d’un lancer de dé, on peut avoir l’événement « obtenir le chiffre 4 », qu’on
pourrait noter A  4 , ou encore l’événement « obtenir le chiffre 1 ou el chiffre 3 », qu’on
pourrait noter B  1; 3 , etc…

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Probabilités
Cardinal : Le cardinal d’un ensemble fini est le nombre d’éléments contenu dans cet ensemble.

Il est généralement notéCard(ensemble).


Dans l’exemple d’un lancer de dé, on a  1; 2; 3; 4; 5; 6 , donc Card (W ) = 6

3. Les différents types d’événements :

L’événement élémentaire :

C’est un événement constitué d’un et d’un seul résultat.

Exemple : On tire une carte dans un jeu de 52 cartes. L’événement « obtenir l’as de pique »
est un événement élémentaire.

Intersection de deux événements :

On peut également le noter événement « A et B » ouévénement «A Ç B » (prononcer A inter


B).
Il faut que les deux événements se réalisent.

Exemple : On tire deux cartes dans un jeu de 52 cartes. L’événement « obtenir l’as de pique et l’as
de coeur » est l’intersection des deux événements élémentaires « obtenir l’as de pique » et «
obtenir l’as de coeur ».

Réunion de deux événements :

On peut également le noter événement « A ou B » ouévénement «A È B » (prononcer A


union B).
Il suffit que l’un des deux événements se réalise.

Exemple : On tire deux cartes dans un jeu de 52 cartes. L’événement « obtenir l’as de pique ou l’as
de coeur » est la réunion des deux événements élémentaires « obtenir l’as de pique » et « obtenir
l’as de coeur ».

Evénements incompatibles :

Deux événements sont incompatibles s’ils n’ont aucun élément en commun.


Si deux événements A et B sont incompatibles, on adonc A Ç B=Æ .

Exemple : On tire un dé. Soient l’événement A est « obtenir2, 4 ou 6 » et l’événement B «


obtenir 1 ». Les événements A et B sont incompatibles (ou disjoints).

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Probabilités
Evénements contraires :

Deux événements sont contraires lorsque qu’ils n’ont aucun élément en communet que l’
union des éventualités de ces événements forme l’univers, c’est-à-dire la totalité des
éventualités. On noteA l’événement contraire de A.

On a donc A Ç A = Æ et A  A =  .
Exemple : On tire un dé. Soient l’événement A est « obtenir1, 2 ou 6 ». Son événement contraire,
noté A , est « obtenir 3, 4 ou 5 ».

Evénement certain :

Un événement certain se réalise quelque soit le résultat de l’expérience.

Exemple : On tire un dé. L’événement « obtenir un chiffre entre 1 et 6 » est certain.

Evénement impossible :

Un événement impossible ne peut pas se réaliser.

Exemple : On tire un dé. L’événement « obtenir le chiffre 8» est impossible.

II. Calcul de probabilités

1. Définition :

Soit  l’univers associé à une expérience aléatoire.


Une probabilité est une application (définie sur l’ensemble des événements de ) qui à tout
événementA associe un nombre p ( A) 0;1
Cette application est telle que :
- La somme des probabilités de tous les événementsémentairesél de  vaut 1.
- La probabilité de tout événement est la somme desrobabilitésp des événements
élémentaires qui le constitue.

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Probabilités
2. Cas de l’équiprobabilité des événements élémentaires :

Qu’est-ce que l’équiprobabilité ?

Des événements élémentaires sont équiprobableslorqu’ ils ont tous la même probabilité de se
réaliser.

Exemple : On tire un dé. L’univers  est constitué des 6 événements élémentaires suivants :
- E1 : « On obtient le chiffre 1 »
- E2 : « On obtient le chiffre 2 »
- E3 : « On obtient le chiffre 3 »
- E4 : « On obtient le chiffre 4 »
- E5 : « On obtient le chiffre 5 »
- E6 : « On obtient le chiffre 6 »

On comprend que chaque événement à la même probabilité de se réaliser, ils sont donc
équiprobables.

Si on reprend les propriétés de la définition du .II1. (paragraphe précédent), on a :


p(E1 )  p(E2 )  p(E3 )  p(E4 )  p(E5 )  p(E6 )  1

Calcul de probabilité d’un événement élémentairensdale cas de l’équiprobabilité

Soit  l’univers associé à une expérience aléatoire. Dansle cas de l’équiprobabilité, la


1
probabilité d’un événement élémentaireest p 
Card ()

Démonstration :

Soit l’univers   1 ;  2 ,...,n  où les i représentent les événements élémentaires.

n est le nombre d’événement élémentaire, donc  Card () .

On a équiprobabilité, doncp(1 )  p( 2 )  ...  p(n ) .

On a également p(1 )  p( 2 )  ...  p(n )  1


Comme p(1 )  p( 2 )  ...  p(n ) , on en déduit que n  p(1 )  1
Donc p( )  1  1
1
n Card ()

Exemple : Dans l’exemple précédent du lancer de dé, on ap(E )  p(E )  ...  p(E ) 1
1 6
2
6

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Probabilités
Calcul de probabilité d’un événement dans le cas del’équiprobabilité

Soit  l’univers associé à une expérience aléatoire. Dansle cas de l’équiprobabilité, la


probabilité d’un événement A est :
p ( A)  Card ( A)  nombre de résultats favorables à A
Card () nombre de résultats possibles

Démonstration :

Soit l’événementA tel que A  1 ; 2 ,...,p  avec 1 ; 2 ,...,p qui sont p événements
élémentaires.
On a p  Card ( A)
De plus p ( A)  p (1 )  p ( 2 )  ...  p(p ) (cf. la définition du II.1. tiret 2)
1
Or la probabilité de chaque événement élémentaireautv
Card ()
Donc
1 1 1 1
p ( A)  p (1 )  p ( 2 )  ...  p(p )    ...   p 
Card ( ) Card ( ) Card ( ) Card ()

1 Card ( A)
p ( A)  Card ( A)  
Card ( ) Card ()

Exemple : Dans l’exemple précédent du lancer de dé, on a nomme A l’événement « obtenir 2 ou 5


», donc A  E2 ; E5 
 Card ( A)  2  1
On a p ( A)
Card () 6 3

3. Propriétés des probabilités :


Probabilité de l’événement contraire :

Soit A un événement. Son événement contraire est notéA

p  A   p A  1

Donc p  A   1  p A
Et p A   1  p  A

Il est parfois plus simple de passer par le calcul de la probabilité de l’événement contraire
pour trouver une probabilité.

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Probabilités
Probabilité de la réunion de deux événements :

Soient A et B deux événements.

- La réunion des deux événementsA et B se note A È B (prononcer « A union B ») et est


l’ensemble des éléments deA ou de B (cf. fiche « rappel sur les ensembles »).
- L’intersection des deux événementsA et B se note A Ç B (prononcer « A inter B ») et
est l’ensemble des éléments deA et de B (cf. fiche « rappel sur les ensembles »).

La probabilité de la réunion de deux événements vérifie la relation suivante :

p ( A È B ) = p ( A) + p (B ) - p ( A Ç B)

Si A et B sont incompatibles (ils n’ont aucun élément en commun), on a A Ç B = Æ . Or p(Æ )


= 0 , donc dans ce cas :

p ( A È B ) = p ( A) + p (B)

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Probabilités
Variables aléatoires

I. Qu’est-ce qu’une variable aléatoire ?

1. Définition :
Soit une expérience aléatoire dont l’ensemble des ésultatsr possibles (l’univers) est noté .

Une variable aléatoire est une fonction X allant de  sur ℝ , c’est-à-dire que c’est une
fonction, nomméeX, qui à tout élément de  associe un réel.

Voici ce qu’on peut trouver sur wikipedia à ce suje t :

Une notion importante en probabilité est celle de variable aléatoire.

Les variables aléatoires furent introduites à l'origine pour représenter un gain. Par
exemple effectuons l'expérience suivante, lançons une pièce de monnaie et suivant
que le résultat est pile nous gagnons dix euros, ou face nous perdons un euro. On
considère alors X, la variable aléatoire qui prend la valeur 10 lorsque nous obtenons
pile et la valeur -1 lorsque nous obtenons face. X représente le gain à l'issue d'un
lancer de la pièce.

De façon plus générale une variable aléatoire est une certaine fonction, qui dépend du
résultat d'une expérience aléatoire par exemple dans ce cas le résultat du pile ou face.
Cette fonction associe une certaine valeur au résultat d'une expérience. Dans notre
exemple plus haut la variable aléatoire associe 10 à "pile" et -1 à "face". Cela permet
d'associer des nombres à des résultats d'expériences qui ne sont pas numériques.

Le terme de variable aléatoire peut parfois être tr ompeur, en effet, ce n'est pas la
valeur qu'elle prend une fois que l'on connait le résultat de l'expérience qui est
aléatoire, mais la valeur qu'elle va prendre avant d'avoir effectué l'expérience. Une fois
que l'on connait le résultat du pile ou face on connait la valeur de X, notre gain, avec
certitude et celle ci ne dépend pas du hasard. Par contre, avant de jeter la pièce on ne
sait pas quelle valeur va prendre X car on ne sait pas encore si l'on va obtenir pile ou
face.

2. Loi de probabilité d’une variable aléatoire :


Soit une expérience aléatoire dont l’ensemble des ésultatsr possibles (l’univers) est noté  ,
contenant n événement(s) élémentaire(s).
Soit X la variable aléatoire associée à cette expérience aléatoire prenant les valeurs
x1 , x2 ,..., xn .

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Variables aléatoires
La probabilité que X  x1 est notée p1 (on note également p1  p ( X  x1 ) )
La probabilité que X  x2 est notée p2 (on note également p2  p ( X  x2 ) )

La probabilité que X  xn est notée pn (on note également pn  p ( X  xn ) )

La loi de probabilité de la variable X est l’ensemble des couples (x1 ; p1 ) , (x2 ; p2 ) ,…, (xn ; pn
)

p 1
n

On a k
k 1

Prenons un exemple simple et concret :

► On lance une pièce.


Si le résultat est pile, nous gagnons 10 € et si le résultat est face, nous perdons 1 €.

La loi de probabilité peut être représentée ainsi :

Lancer de pièce pile face


1 1
probabilité
2 2
Valeur de X 10 -1

1 1
La loi de probabilité est les deux couples suivants: 10; , 1;
2 2

II. Espérance, variance et écart-type d’une variable aléatoire


Soit une expérience aléatoire dont l’ensemble des ésultatsr possibles (l’univers) est noté  ,
contenant n événement(s) élémentaire(s).
Soit X la variable aléatoire associée à cette expérience aléatoire prenant les valeurs x1 , x2 ,..., xn .

1. Espérance :
L’espérance de X représente la moyenne.

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Variables aléatoires
L’espérance est notéeE ( X ) et est calculée ainsi :

E ( X )  x1 . p ( X  x1 )  x2 . p ( X  x2 )  ...  xn . p ( X  xn )
n

Soit E ( X )  xi . p ( X  xi )
i 1

2. Variance :
On note la variance V ( X ) et on la calcule ainsi :

2 2 2
V ( X )  (x1  E ( X )) p ( X  x1 )  (x2  E ( X )) p ( X  x2 )  ...  (xn  E ( X )) p ( X  xn )

Soit V ( X )  (xi  E ( X ))2  p ( X  xi )


i 1

3. Ecart-type :
On note l’écart-type  ( X ) et on le calcule ainsi :

 ( X )  V ( X )

III. Exercices sur les variables aléatoires

Enoncé

Un jeu consiste à tirer au hasard une carte dans un jeu de 52 cartes. On mise une somme avant
de tirer la carte.

- Si le joueur tire un as, il gagne 4 fois sa mise,


- si le joueur tire un roi, il gagne 2 fois sa mise,
- si le joueur tire une dame, il gagne sa mise,
- si le joueur tire un valet, il gagne sa mise,
- si le joueur tire une autre carte, il perd sa mise.

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Variables aléatoires
On considère que chaque carte a la même probabilitéd’être tirée.

Soit X la variable aléatoire égale au gain du joueur.X représente donc combien de fois le joueur
gagne sa mise. X est positif si le joueur gagne et négatif si le joueur perd.

1. Déterminer la loi de probabilité deX.


2. Déterminer l’espérance, la variance et l’écart-typede X.
3. Le jeu est-il équitable ?

Solution

Loi de probabilité deX :

La variable X prend les valeurs 4, 2, 1 et -1.


1
Il y a 52 cartes, la probabilité de tirer une cartedonnée est donc de
52

- Il y a 4 as dans le jeu, la probabilité de tirer unas est de 4  1 . Lorsque le joueur tire


52 13
un as, il gagne 4 fois sa mise, donc p ( X  4)  1 (cela signifie que la probabilité que la
13
variable aléatoireX prenne la valeur 4 est de 1 ).
13
- Il y a 4 rois dans le jeu, la probabilité de tirerun roi est de 4 1 , donc p ( X  2)  1 .
52 13 13
- Il y a 4 dames et 4 valets dans le jeu, la probabilité de tirer une dame ou un valet est de
8  2 , donc p ( X  1)  2 .
52 13 13
- Lorsque le joueur tire une autre carte, il perd sa mise donc X prend la valeur -1. Il y a 36
36 9 9
autres cartes, donc la probabilité d’en tirer une est de  , donc p ( X 1)  .
52 13 13

La loi de probabilité de la variable aléatoireX est donc la suivante :

xi -1 1 2 4
9 2 1 1
p ( X  xi )
13 13 13 13

Pensez à vérifier que la somme des probabilités vaut 1, sinon il y a une erreur quelque part !

Ici, on a bien 9  2  1  1  1 .
13 13 13 13

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Variables aléatoires
Espérance, variance et écart-type deX .

On note E ( X ) l’espérance de X et on a :

E ( X )  x1 . p ( X  x1 )  x2 . p ( X  x2 )  ...  xn . p ( X  xn )
9 2 1 1 1
E ( X )    2   4  
13 13 13 13 13

On note V ( X ) la variance de X et on a :

V ( X )  (x1  E ( X ))2 p ( X  x1 )  (x2  E ( X ))2 p ( X  x2 )  ...  (xn  E ( X ))2 p ( X  xn


1 9 1 2 1 1 1 1
) V ( X )  ( 1 ( ))   (1  ( ))   (2  ( ))   (4  ( )) 
2 2 2 2

13 13 13 13 13 13 13 13
1296 392 729 2809 5226 402
V ( X )  3  3  3  3  3  2  2,38
13 13 13 13 13 13

On note  ( X ) l’écart-type de X et on a :

 ( X )  V ( X )

 ( X ) 
402
2 
402
 1, 54 1313

Le jeu est-il équitable ?

La variable X représente le gain du joueur. On voit que l’espérance de X est négative, donc le
gain du joueur est en moyenne négatif. En moyenne, le joueur perd de l’argent, le jeu n’est
donc pas équitable.

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Variables aléatoires
Exercices de probabilités

I. Cas de l’équiprobabilité

Enoncé :

On lance deux dés. L’un est noir et l’autre est blanc.

Calculer les probabilités suivantes :


A « Obtenir exactement un as »
B « Obtenir au moins un as »
C « Obtenir au plus un as »
D « Obtenir deux nombres pairs »
E « Obtenir une somme strictement supérieure à 10 »
F « Obtenir une somme égale à 7 »

Solution :

Représentons l’univers  par un tableau :

dé noir
1 2 3 4 5 6
dé blanc
1 2 3 4 5 6 7
2 3 4 5 6 7 8
3 4 5 6 7 8 9
4 5 6 7 8 9 10
5 6 7 8 9 10 11
6 7 8 8 10 11 12

On a Card ( )  36 (il y a en tout 36 cas possibles).

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Exercices de probabilités
Nous sommes dans un cas d’équiprobabilité car chaque événement élémentaire (correspondant à
chaque case du tableau) a la mêmeprobabilité de se réaliser.

 A « Obtenir exactement un as »

L’événement A signifie avoir un, et un seul, as surles 2 dés. Il y a 10 cas possibles tels que
cela.
Donc Card ( A)  10

 Card ( A)  10  5
p ( A)
Card () 36 18

 B « Obtenir au moins un as »

L’événement B signifie avoir un ou deux as. Il y a11 cas possibles tels que cela. Donc
Card (B)  11

 Card (B)  11
p (B)
Card () 36

 C « Obtenir au plus un as »

L’événement C signifie ne pas avoir plus de deux as. L’événement contraire, que nous
noterons C est « Obtenir deux as ».

  Card (C )  1
On a Card (C ) 1 donc p (C)
Card ( ) 36
1 35
Or p (C )  1  p (C )  1  
36 36

Il est parfois plus simple de passer par le calcul de la probabilité de l’événement


contraire pour trouver une probabilité !

 D « Obtenir deux nombres pairs »

Il y a 9 cas possibles tels que cela. Donc Card (D)  9

 Card (D)  9  1
p (D)
Card () 36 4

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Exercices de probabilités
 E « Obtenir une somme strictement supérieure à 10 »

Il y a 3 cas possibles tels que cela. Donc Card (E)  3


 Card (E)  3  1
p (E)
Card () 36 12

 F « Obtenir une somme égale à 7 »

On a Card (F )  6

 Card (F )  6  1
p (F )
Card () 36 6

II. Cas de non équiprobabilité

Enoncé :

Une boîte contient 8 jetons numérotés de 1 à 8, deforme et de taille différente.

On pioche au hasard un jeton de cette boîte. Le tableau suivant donne les probabilités de tirer
chaque numéro (loi de probabilité) :

xi 1 2 3 4 5 6 7 8
pi 0,1 0,1 0,2 0,05 inconnu 0,05 0,15 0,1

Répondre aux questions suivantes :

a. Calculer p5
b. En déduire la probabilité deA : « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 »
c. Calculer la probabilité deB : « Obtenir un nombre impair »
d. Calculer la probabilité de C : « Obtenir un nombreinférieur ou égal à 4 »
e. Dire à quoi correspond l’événementB , événement contraireB, et calculer sa
probabilité.
f. Calculer la probabilité de A  B

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Exercices de probabilités
Solution :

Nous ne sommes pas ici dans un cas d’équiprobabilité !

a. Calculer p5

On sait que la somme des probabilités de tous les vénements élémentaires vaut 1, donc :
p1  p 2  p3  p 4  p5  p6  p7  p8  1

Donc p5  1  p1  p2  p3  p 4  p6  p7  p8
p5  1  0,1  0,1 0, 2  0, 05  0, 05  0,15  0,1
p5  0, 25

b. En déduire la probabilité deA : « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 »


 
L’événementA correspond à A  5, 6, 7, 8

Or la probabilité de tout événement est la somme des probabilités des événements


élémentaires qui le constitue.

Donc p ( A)  p5  p6  p7  p8
p ( A)  0, 25  0, 05  0,15  0,1
p ( A)  0, 55

c. Calculer la probabilité deB : « Obtenir un nombre impair »


 
L’événementB correspond à B  1, 3, 5, 7

Donc p (B )  p1  p3  p5  p7
p (B)  0,1 0, 2  0, 25  0,15
p (B)  0, 7

d. Calculer la probabilité de C : « Obtenir un nombreinférieur ou égal à 4 »

On remarque que C  A donc p (C )  p ( A )  1  p ( A)


p (C)  1 0, 55  0, 45

e. Dire à quoi correspond l’événementB , événement contraireB, et calculer sa probabilité.

L’événementB est « Obtenir un nombre impair », donc l’événementB est « Obtenir un


nombre pair ».

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Exercices de probabilités
On a p (B ) = 1 - p (B)
p (B ) = 1 - p (B)
p (B) = 1- 0, 7 = 0,3

On peut vérifier en calculant p (B ) = p2 + p 4 + p6 + p8 = 0,1+ 0, 05 + 0, 05 + 0,1 = 0,3

f. Calculer la probabilité de A È B

L’événement A È B est l’événement « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 » ou


« Obtenir un nombre impair ».

Donc A È B = 1, 3, 5, 6, 7,8

Trois méthodes pour calculer :

- Calculer p ( A È B ) = p ( A) + p (B ) - p ( A Ç B)
L’événement A Ç B est l’événement « Obtenir un nombre supérieur ou égal à 5 » et
« Obtenir un nombre impair », donc A Ç B = 5, 7 .
p ( A Ç B ) = p5 + p7 = 0, 25 + 0,15 = 0, 4
Donc p ( A È B ) = p ( A) + p (B ) - p ( A Ç B) = 0, 55 + 0, 7 - 0, 4 = 0,85

- Calculer p ( A È B ) = p1 + p3 + p5 + p6 + p7 + p8
p ( A È B) = 0,1 + 0, 2 + 0, 25 + 0, 05 + 0,15 + 0,1 = 0,85

- A È B = 1, 3, 5, 6, 7,8 , donc A È B = 2,


4 . p A È B  = p 2 + p4 = 0,1+ 0, 05 = 0,15
p ( A È B ) = 1 - p A È B  = 1- 0,15 = 0,85

III. Les différents types de tirage dans une urne

On considère une urne contenant 5 boules :


- 3 noires
- 1 blanche
- 1 verte

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Exercices de probabilités
Tirages successifs avec remise de 3 boules

Décrire l’univers  et calculer Card ( )  36 .


Calculer les probabilités des événements suivants :
A : Tirer 3 boules de même couleur
B : Tirer 3 boules de 3 couleurs différentes
C : Tirer 3 boules vertes

Quel est l’événement le plus probable ?

Solution :

L’univers  est l’ensemble des triplets correspondant à chacun des 3 tirages successifs.
Nous pouvons le représenter par un arbre :

er ème ème
1 tirage 2 tirage 3 tirage

N1 N1 N1
N2 N2 N2
N3 N3 N3
B B B
V V V

A chacun des tirages, il y a 5 résultats possibles,donc Card ( )  53  125 .

Evénement A : Tirer 3 boules de même couleur

Pour obtenir 3 boules de même couleur, on peut obtenir :


- 3 boules noires Cardinal  33  27 (cf. arbres)
- 3 boules blanches Cardinal  13  1
- 3 boules vertes Cardinal  13  1

Card ( A)  27  1  1  29

 Card ( A)  29
p ( A)
Card () 125

Evénement B : Tirer 3 boules de 3 couleurs différentes

Commençons par compter les tirages contenant N1 et avec 3 couleurs différentes :

{N1,V,B}, {N1,B,V}, {V, N1,B}, {B, N1,V}, {B,V, N1}, {V,B, N1}.

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Exercices de probabilités
Il y a en tout 6 possibilités. Il en irait de mêmepour les 2 autres boules noires (il y a
forcément une boule noire dans le tirage pour avoir3 couleurs différentes).

Donc Card (B)  6  3  18

 Card (B)  18
p (B)
Card () 125

Evénement C : Tirer 3 boules vertes

Card (C)  1
 Card (C)  1
p (C)
Card () 125

Evénement le plus probable :

p ( A)  p (B )  p (C)

L’événement le plus probable est l’événement A.

Tirages successifs sans remise de 3 boules

Décrire l’univers  et calculer Card ( )  36 .


Calculer les probabilités des événements suivants :
A : Tirer 3 boules de même couleur
B : Tirer 3 boules de 3 couleurs différentes
C : Tirer 3 boules vertes
D : Tirer 1 boule verte en première position
E : Obtenir un tirage contenant une boule verte

Solution :

Un élément de est un triplet dans lequel tous les éléments sontdifférents.

Il y 5 possibilités au premier tirage. On ne remetpas la boule dans l’urne, donc au second


tirage, il n’y a plus que 4 possibilités. On ne remet pas la boule dans l’urne, donc au troisième
tirage, il n’y a plus que 3 possibilités.

Card ( )  5  4  3  60

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Exercices de probabilités
Evénement A : Tirer 3 boules de même couleur

Pour réaliser l’événement A, il faut tirer une boule noire à chaque tirage.

Card ( A)  3 2  1  6

1 noire parmi 3
1 noire parmi 2
ET

 Card ( A)  6  1
p ( A)
Card () 60 10

Evénement B : Tirer 3 boules de 3 couleurs différentes

Avec le même raisonnement que dans le cas des tirages successifs avec remise, on obtient :

Card (B)  6  3  18

 Card (B)  18
p (B)
Card () 125

Evénement C : Tirer 3 boules vertes

L’événement C est impossible car on ne remet pas les boules dans l’urne.
p (C )  0

Evénement D : Tirer 1 boule verte en première posiont

er ème ème
1 tirage 2 tirage 3 tirage

N1 N1
N2 N3
V N3 B
B

Card (D)  1 4  3  12

p (D) Card (D) 12 1


Card () 60 5

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Exercices de probabilités
Evénement E : Obtenir un tirage contenant une bouleverte

On peut obtenir la boule verte en première, deuxièm ou troisième position, donc :

Card (E)  1 4  3  4  1 3  4  3 1  36

OU OU
Boule verte en Boule verte en
1ère position 3ème position

Boule verte en
ème
2 position

 Card (E)  36  3
p (E)
Card () 60 5

Tirage simultané de 3 boules

Décrire l’univers  et calculer Card ( )  36 .


Calculer les probabilités des événements suivants :
A : Tirer 3 boules de même couleur
B : Tirer 3 boules de 3 couleurs différentes
C : Tirer 3 boules vertes
E : Obtenir un tirage contenant une boule verte

Solution :

Dans le cas d’un tirage simultané, l’ordre n’a pas d’importance.

L’univers  est constitué des éléments suivants :

{N1,N2,N3}, {N1,N2,B}, {N1,N2,V}, {N1,N3,B}, {N1,N3,V}, {N2,N3,B},


{N2,N3,V}, {N1,B,V}, {N2,B,V}, {N3,B,V}.

Donc Card ( )  10

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Exercices de probabilités
Evénement A : Tirer 3 boules de même couleur

On obtient {N1,N2,N3} donc Card ( A)  1

 Card ( A)  1
p ( A)
Card () 10

Evénement B : Tirer 3 boules de 3 couleurs différentes

On obtient {N1,B,V} ou {N2,B,V} ou {N3,B,V} donc Card (B)  3

 Card (B)  3
p (B)
Card () 10

Evénement C : Tirer 3 boules vertes

Evénement impossible donc p (C)  0

Evénement E : Obtenir un tirage contenant une bouleverte

On obtient {N1,N2,V} ou {N1,N3,V} ou {N2,N3,V} ou {N1,B,V} ou {N2,B,V}


ou {N3,B,V} donc Card (E)  6

 Card (E)  6  3
p (E)
Card () 10 5

IV. Remarque : événements du type « au moins n », «au plus n »

On choisit au hasard un groupe de 4 personnes dans une classe.

Soient les événements suivants :

A : Il y au moins une fille dans le groupe


B : Il au moins 3 filles dans le groupe

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Exercices de probabilités
L’événement A est réalisé dans les cas suivants :
- 1 fille et 3 garçons,
- 2 filles et 2 garçons,
- 3 filles et 1 garçons,
- 4 filles.

L’événement B est réalisé dans les cas suivants :


- 3 filles et 1 garçons,
- 4 filles.

L’événementA est « Il n’y a pas de fille dans le groupe ».


L’événementB est « Il y a moins de 3 filles dans le groupe ».

Le contraire de « au moins n » est « moins de n »

De la même façon, le contraire de « au plus n » est « plus de n »

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