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Recueil D'annales enMathématiques-Integrales
Recueil D'annales enMathématiques-Integrales
Intégrales
Frédéric Demoulin1
N° Lieu Année ROC F.I. I.P.P. Aires Vol. E.D. Trigo. exp ln Suites
Session 2010
1 Liban juin 2010 ⋆ ⋆ ⋆
2 Inde avril 2010 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
Session 2009
3 Amérique du Nord juin 2009 ⋆ ⋆ ⋆
4 Centres étrangers juin 2009 ⋆ ⋆
5 France juin 2009 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
6 France (sujet initial) juin 2009 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
7 La Réunion juin 2009 ⋆ ⋆ ⋆
8 Liban juin 2009 ⋆ ⋆ ⋆
9 Polynésie juin 2009 ⋆ ⋆ ⋆
10 Inde avril 2009 ⋆ ⋆ ⋆
11 Nouvelle-Calédonie mars 2009 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
Session 2008
12 Antilles-Guyane sept 2008 ⋆ ⋆ ⋆
13 France / La Réunion sept 2008 ⋆ ⋆
14 Polynésie sept 2008 ⋆ ⋆ ⋆
15 Centres étrangers juin 2008 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
16 France juin 2008 ⋆ ⋆ ⋆
17 La Réunion juin 2008 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
18 Liban juin 2008 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
19 Polynésie juin 2008 ⋆ ⋆ ⋆
20 Amérique du Nord mai 2008 ⋆ ⋆ ⋆
21 Inde avril 2008 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
Session 2007
22 Antilles-Guyane sept 2007 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
23 Polynésie sept 2007 ⋆
24 Amérique du Nord juin 2007 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
25 Antilles-Guyane juin 2007 ⋆ ⋆ ⋆
26 Asie juin 2007 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
27 France juin 2007 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
28 Liban juin 2007 ⋆ ⋆ ⋆
29 Polynésie juin 2007 ⋆ ⋆ ⋆
Session 2005
30 Asie juin 2005 ⋆ ⋆ ⋆
31 La Réunion juin 2005 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
32 Liban juin 2005 ⋆ ⋆ ⋆
33 Inde avril 2005 ⋆ ⋆ ⋆
Session 2004
34 Amérique du Sud nov 2004 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
35 France sept 2004 ⋆ ⋆
36 Polynésie sept 2004 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
37 Antilles-Guyane juin 2004 ⋆ ⋆ ⋆ ⋆
38 Polynésie juin 2004 ⋆ ⋆
F. Demoulin Page 1
Annales Terminale S Intégrales
N° Lieu Année ROC F.I. I.P.P. Aires Vol. E.D. Trigo. exp ln Suites
Session 2001
39 Polynésie sept 2001 ⋆ ⋆ ⋆
40 Inde avril 2001 ⋆ ⋆ ⋆
Années 90
41 France juin 1999 ⋆ ⋆ ⋆
42 Asie juin 1998 ⋆ ⋆ ⋆
43 La Réunion 1997 ⋆ ⋆ ⋆
Années 80
44 Bordeaux-Caen 1986 ⋆
45 Nancy-Metz 1980 ⋆
F. Demoulin Page 2
Annales Terminale S Intégrales
Partie B
F. Demoulin Page 3
Annales Terminale S Intégrales
Soit a et b deux réels tels que a < b et f et g deux fonctions continues sur l’intervalle [a ; b]. On suppose connus
les Z
résultats suivants : Z Zb
b£ ¤ b
• f (t ) + g (t ) dt = f (t ) dt + g (t ) dt ;
a a a Z
b
• si, pour tout t ∈ [a ; b], f (t ) Ê 0, alors f (t ) dt Ê 0.
a Zb Zb
Montrer que : si pour tout t ∈ [a ; b], f (t ) É g (t ), alors f (t ) dt É g (t ) dt .
a a
Partie B
Soit n un entier naturel non nul. On appelle f n la fonction définie sur [0 ; +∞[ par :
¡ ¢
f n (x) = ln 1 + x n
Z1
¡ ¢
et on pose I n = ln 1 + x n dx.
0 ¡
On note C n la courbe représentative de f n dans un repère orthononnal O ; → − ¢.
−ı ; →
g (x) = ln(1 + x) − x
a. Étudier le sens de variation de g sur [0 ; +∞[.
b. En déduire le signe de g sur [0 ; +∞[. Montrer alors que, pour tout entier naturel n non nul, et pour
tout x réel positif, on a : ¡ ¢
ln 1 + x n É x n
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Annales Terminale S Intégrales
Partie B
2
On considère la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; 1] par f (x) = e−x et on définit la suite (un ) par :
Z1 Z1
2
u0 = f (x) dx = e−x dx
0 0 Z1 Z1
2
pour tout entier naturel n non nul, un = x n f (x) dx = x n e−x dx
0 0
1
1. a. Démontrer que, pour tout réel x de l’intervalle [0 ; 1], É f (x) É 1.
e
1
b. En déduire que É u0 É 1.
e
2. Calculer u1 .
3. a. Démontrer que, pour tout entier naturel n, 0 É un .
b. Étudier les variations de la suite (un ).
c. En déduire que la suite (un ) est convergente.
1
4. a. Démontrer que, pour tout entier naturel n, un É .
n +1
b. En déduire la limite de la suite (un ).
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Annales Terminale S Intégrales
e−nx
f n (x) =
1 + e−x
¡ − ¢. Les courbes C , C , C et C
On note C n la courbe représentative de f n dans un repère orthogonal O ; →
−ı ; →
0 1 2 3
sont représentées ci-dessous :
y 1
C3
C2
C1
C0
x
1
1. Démontrer que, pour tout entier naturel n, les courbes C n ont un point A en commun. On précisera ses
coordonnées.
2. Étude de la fonction f 0
3. Étude de la fonction f 1
1
f n (x) =
enx + e(n−1)x
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Annales Terminale S Intégrales
Z1
On pose, pour tout entier naturel n, un = f n (x) dx.
0
1. Calculer u1 puis montrer que u0 + u1 = 1. En déduire u0 .
2. Démontrer que, pour tout entier naturel n :
Z1
0 É un É e−nx dx
0
Z1
3. Calculer l’intégrale e−nx dx. En déduire que la suite (un ) est convergente et préciser sa limite.
0
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Annales Terminale S Intégrales
Partie A
Partie B
Zλ
Soit λ un nombre réel strictement positif. On pose A (λ) = f (x) dx. On se propose de majorer A (λ) à l’aide de
0
deux méthodes différentes.
1. Première méthode
a. Représenter, sur le graphique ci-dessous, la partie du plan dont l’aire en unité d’aire, est égale à A (λ).
b. Justifier que pour tout nombre réel λ strictement positif, A (λ) É λ × f (1).
2. Deuxième méthode
Zλ
a. Calculer à l’aide d’une intégration par parties xe−x dx en fonction de λ.
0
b. On admet que pour tout nombre réel positif u, ln(1 + u) É u.
Démontrer alors que, pour tout nombre réel λ strictement positif,
A (λ) É −λe−λ − e−λ + 1.
3. Application numérique
Avec chacune des deux méthodes, trouver un majorant de A (5), arrondi au centième. Quelle méthode
donne le meilleur majorant dans le cas où λ = 5 ?
→
−
O →
− 1 λ
ı
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f (x) = 1 + xe−x
¡ − ¢ et la droite ∆ d’équation y = 1 sont tracées
Sa courbe représentative C dans le repère orthonormal O ; →
−ı ; →
ci-dessous.
1
∆
O 1
Partie A
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Partie B
Mt
O Nt I
5. Dans cette question toute trace de recherche même incomplète, ou d’initiative même non fructueuse, sera prise
en compte dans l’évaluation.
1
Existe-t-il un unique nombre réel α de l’intervalle [0 ; 1] tel que A (α) = × A (1) ?
2
Justifier la réponse.
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Partie A
Partie B
L’objectif de cette partie est de calculer, en unités d’aire, la mesure de l’aire A de la partie du plan comprise entre
les courbes C f et C g et les droites d’équations x = 0 et x = 1.
1. Hachurer sur le graphique cette partie du plan.
Z1
2. Soit I = f (x) dx.
0
2
Démontrer que I = 1 − .
e
3. Dans cette question, toute trace de recherche même incomplète, ou d’initiative même non fructueuse, sera
prise en compte dans l’évaluation.
Soit H la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[ par :
¡ ¢
H (x) = − x 2 + 2x e−x
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→
−
Cf
O →
−
ı
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¡ ¢ 1
f (x) = ln 1 + e−x + x
3
La courbe C représentative de la fonction f dans le plan muni d’un repère orthogonal est donnée dans le gra-
phique ci-dessous.
Ce graphique sera complété.
Partie A
Partie B
Soit n un entier naturel non nul. On appelle dn , l’aire, en unités d’aire, du domaine du plan délimité par la courbe
1
C , la droite D d’équation y = x et les droites d’équations x = 0 et x = n.
3
Zn
¡ ¢
1. Justifier que, pour tout entier naturel n non nul, dn = ln 1 + e−x dx.
0
¡ ¢
2. On admet que, pour tout réel x, ln 1 + e−x É e−x .
Montrer que, pour tout entier naturel n supérieur ou égal à 1, dn É 1. La suite (dn )nÊ1 est-elle convergente ?
Partie C
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y
3
-5 -4 -3 -2 -1 1 2 3 4 5
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Partie A
La courbe C , donnée ci-dessous, est la courbe représentative d’une fonction f dérivable sur [0 ; +∞[, de fonction
dérivée f ′ continue sur [0 ; +∞[. µ ¶
1
La courbe C passe par les points O et A 1 ; et, sur [0 ; 1], elle est au dessus du segment [O A].
2e
Z1
1
1. Montrer que f ′ (x) dx = ·
0 2e
Z1
1
2. Montrer que f (x) dx Ê ·
0 4e
Partie B
On sait désormais que la fonction f considérée dans la partie A est définie sur [0 ; +∞[ par :
xe−x
f (x) =
x2 + 1
1. Déterminer la limite de f en +∞. Interpréter graphiquement le résultat obtenu.
2. On considère la fonction g définie sur [0 ; +∞[ par : g (x) = x 3 + x 2 + x − 1.
Établir que l’équation g (x) = 0 admet une solution unique α dans l’intervalle [0 ; +∞[.
3. a. Montrer que pour tout x de [0 ; +∞[, f ′ (x) et g (x) sont de signes contraires.
b. En déduire les variations de f sur [0 ; +∞[.
4. On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n par :
Z2n
un = f (x) dx
n
x 1
a. Montrer que pour tout x de [0 ; +∞[, 0 É É .
x2 + 1 2
1¡ ¢
b. Montrer que pour tout entier naturel n, 0 É un É e−n − e−2n .
2
c. En déduire la limite de un quand n tend vers +∞.
0,3
0,2 b
A
C
0,1
O
1 2
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1
Soit f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; +∞[
par : →
−
2
f (x) = xe−x
On désigne par C la courbe représentative
¡ de la¢
fonction f dans un repère orthonormal O ; → −ı ; →
−
O →
−
du plan. Cette courbe est représentée ci-contre. ı 1 2
Partie A
Partie B
f (n + 1) É un É f (n)
On donne ci-dessous les valeurs de F (n) obtenues à l’aide d’un tableur, pour n entier compris entre 3
et 7.
n 3 4 5 6 7
F (n) 0,4999382951 0,4999999437 0,5 0,5 0,5
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f (x) = (1 + x)e−x
¡ − ¢ d’unité graphique 1 cm.
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O ; →
−ı ; →
3. a. À l’aide d’une intégration par parties, montrer que, pour tous réels a et b :
Zb
f (x) dx = (−2 − b)e−b + (2 + a)e−a
a
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4ex
f (x) = x + 2 −
ex + 3
¡ − ¢ d’unité
On désigne par C sa courbe représentative dans le plan rapporté à un repère orthonormal O ; →
−ı ; →
graphique 2 cm.
1. a. Déterminer la limite de f en −∞.
b. Démontrer que la droite D1 d’équation y = x + 2 est asymptote à la courbe C .
c. Étudier la position de C par rapport à D1 .
2. a. On note f ′ la fonction dérivée de f . Calculer f ′ (x) et montrer que, pour tout réel x, on a :
µ ¶2
ex − 3
f ′ (x) =
ex + 3
12ex (ex − 3)
f "(x) =
(ex + 3)3
5. On admet que le point I est centre de symétrie de la courbe C .
Tracer la courbe C , les tangentes D3 , D3 et les asymptotes à la courbe C . On rappelle que l’unité graphique
choisie est 2 cm.
ex
6. a. Déterminer une primitive de la fonction g définie sur R par : g (x) = x .
e +3
b. Soit λ un réel strictement négatif.
On note A (λ) l’aire, en unités d’aire, du domaine limité par D1 , C et les droites d’équations x = λ et
x = 0. ³ ´
Montrer que A (λ) = 4ln 4 − 4ln eλ + 3 .
c. Calculer lim A (λ).
λ→−∞
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On considère la suite numérique (J n ) définie, pour tout entier naturel n non nul, par :
Zn p
Jn = e−t 1 + t dt
1
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¡ ¢
1. Montrer que, pour tout réel x, f (x) = x + ln 1 + 2e−2x .
¡ ¢
On admet que, pour tout réel x, f (x) = −x + ln 2 + e2x .
2. Calculer lim f (x) et montrer que la droite D d’équation y = x est asymptote à C .
x→+∞
Étudier la position relative de C et de D.
3. Calculer lim f (x) et montrer que la droite D ′ d’équation y = −x + ln 2 est asymptote à C .
x→−∞
4. Étudier les variations de la fonction f .
3
Montrer que le minimum de la fonction f est égal à ln 2.
2
5. Tracer les droites D et D ′ sur le graphique ci-dessous.
Z3
On pose I = [ f (x) − x] dx.
2
1. Donner une interprétation géométrique de I .
2. Montrer que, pour tout X ∈ [0 ; +∞[, ln(1 + X ) É X .
Z3
3. En déduire que 0 É I É 2e−2x dx et donner un encadrement de I d’amplitude 0,02.
2
5
5
4
4
3
3
2
2
1
1
→
−
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0→
− 1 2 3 4 5 6
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0 ı 1 2 3 4 5
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Annales Terminale S Intégrales
ex
Prérequis : on rappelle que : lim = +∞.
x→+∞ x
ln x
1. Démontrer que lim = 0.
x→+∞ x
ln x
2. En déduire que pour tout entier naturel n non nul : lim = 0.
x→+∞ xn
ln x
f (x) = x −
x2
¡ − ¢ (unité graphique 2 cm).
On note C sa courbe représentative dans un repère orthonormal O ; →
−ı ; →
On note α un nombre réel strictement positif et on désigne par A (α) l’aire, exprimée en unités d’aire, de la partie
du plan délimitée par la courbe C , la droite ∆ et les droites d’équation x = 1 et x = α.
1. On suppose dans cette question que α > 1.
ln α 1
a. À l’aide d’une intégration par parties, démontrer que : A (α) = 1 − − .
α α
b. Déterminer la limite ℓ de A (α) lorsque α tend vers +∞.
2. Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, ou d’initiative non fructueuse. sera prise en
compte dans l’évaluation.
µ ¶
1
Démontrer que ℓ = A .
e
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Cg
1 Cf
→
−
→
− 1 e
ı
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Partie A
ln(x)
f (x) =
x2
Sa courbe représentative C , construite dans un repère orthonormal, et son tableau de variations sont donnés
ci-dessous.
1. Le tableau de variations de f donne des propriétés sur les variations de la fonction, les limites aux bornes
de l’ensemble de définition ainsi que l’extremum.
Énoncer puis démontrer ces propriétés.
2. Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, sera prise en compte dans l’évaluation.
Existe-t-il des tangentes à la courbe C qui contiennent le point O origine du repère ? Si oui, donner leur
équation.
Partie B
1,5
1,0
0,5
C
O
-2 -1 1 2 3 4
-0,5
-1,0
-1,5
-2,0
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1
x 0 e2 +∞
1
2e
f (x)
−∞ 0
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Annales Terminale S Intégrales
x −∞ 0 2 +∞
′
f (x) + + 0 −
1 + e−2
f (x) 0
−∞ 1
Zx
Soit g la fonction définie sur ]−∞ ; +∞[ par g (x) = f (t ) dt .
0
Partie A
1. En tenant compte de toutes les informations contenues dans le tableau de variation, tracer une courbe C
susceptible de représenter f dans le plan muni d’un repère orthogonal (unités graphiques : 1 cm sur l’axe
des abscisses, 2 cm sur l’axe des ordonnées).
2. a. Interpréter graphiquement g (2).
b. Montrer que 0 É g (2) É 2, 5.
3. a. Soit x un réel supérieur à 2.
Zx
Montrer que f (t ) dt Ê x − 2. En déduire que g (x) Ê x − 2.
2
b. Déterminer la limite de la fonction g en +∞.
4. Étudier le sens de variation de la fonction g sur l’intervalle ]−∞ ; +∞[.
Partie B
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Partie B
Sa courbe représentative C ainsi que la droite D d’équation y = x sont données ci-dessous dans un repère ortho-
normal d’unité graphique 2 cm.
1. Montrer que f est croissante et positive sur [0; +∞[.
2. a. Montrer que la courbe C admet pour asymptote la droite D.
b. Étudier la position de C par rapport à D.
Z1 Z1
¡ ¢
3. Soit I l’intégrale définie par : I = ln 1 + e−x dx = [ f (x) − x] dx.
0 0
On ne cherchera pas à calculer I .
a. Donner une interprétation géométrique de I .
b. Montrer que pour tout réel t Ê 0, on a ln (1 + t ) É t (on pourra étudier les variations de la fonction g
t
définie sur [0; +∞[ par g (t ) = ln(1 + t ) − t ). On admettra que pour tout réel t Ê 0, on a É ln(1 + t ).
t +1
c. En déduire que pour tout x de [0; +∞[ , on a :
e−x ¡ ¢
É ln 1 + e−x É e−x
e−x + 1
µ ¶
2
d. Montrer que ln É I É 1 − e−1 .
1 + e−1
e. En déduire un encadrement de I d’amplitude 0, 4 par deux nombres décimaux.
4. Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, ou d’initiative, même non fructueuse, sera
prise en compte dans l’évaluation.
On désigne par M et N les points de même abscisse x appartenant respectivement à C et D.
On juge que M et N sont indiscernables sur le graphique lorsque la distance M N est inférieure à 0, 5 mm.
Déterminer l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles M et N sont indiscernables.
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4
4
3
3
2
2
1
1
D
0
-1 0 1 2 3 4 5 6 7
-1 1 2 3 4 5 6
-1
-1
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Annales Terminale S Intégrales
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Annales Terminale S Intégrales
F. Demoulin Page 29
Annales Terminale S Intégrales
Question de cours
Soit I un intervalle de R.
Soient u et v deux fonctions continues, dérivables sur I telles que u ′ et v ′ soient continues sur I .
Rappeler et démontrer la formule d’intégration par parties sur un intervalle [a ; b] de I .
Partie A
Z1 Z1
£ ¤
2. En déduire que f (x) − f (1) dx = − x f ′ (x) dx.
0 0
Partie B
Soit C la courbe représentative de f sur l’intervalle ] − 2 ; 2[ dans un repère orthonormé d’unité graphique 2 cm.
1. Déterminer les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
4
2. a. Montrer que, pour tout réel x de l’intervalle ] − 2 ; 2[, on a f ′ (x) = .
4 − x2
b. En déduire les variations de f sur l’intervalle ] − 2 ; 2[.
Partie C
0 É x É 1 et f (x) É y É ln 3
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Annales Terminale S Intégrales
→
−
0
→
−
-2 -1 0 ı 1 2 3
-1
-2
F. Demoulin Page 31
Annales Terminale S Intégrales
On désigne par (E ) l’ensemble des fonctions f continues sur l’intervalle [0 ; 1] et vérifiant les conditions (P1 ), (P2 )
et (P3 ) suivantes :
• (P1 ) : f est strictement croissante sur l’intervalle [0 ; 1] ;
• (P2 ) : f (0) = 0 et f (1) = 1 ;
• (P3 ) : pour tout réel x de l’intervalle
¡ [0 ; 1], f (x) É x.
Dans un repère orthonormal O ; → − ¢ du plan, on note C la courbe représentative d’une fonction f de l’en-
−ı ; →
f
semble (E ) et D la droite d’équation y = x.
Z1
À toute fonction f de (E ), on associe le nombre réel I f = [x − f (x)] dx.
0
1. a. Une seule des trois courbes ci-dessous représente une fonction de (E ). La déterminer en justifiant
l’élimination des deux autres.
1 1 1
O 1 O 1 O 1
F. Demoulin Page 32
Annales Terminale S Intégrales
1 −x
2. On appelle f la fonction définie sur [0 ; +∞[ par f (x) =
xe 2 .
4 ¡
On appelle C sa courbe représentative dans un repère orthogonal O ; → − ¢.
−ı ; →
La courbe C est représentée ci-dessous.
F. Demoulin Page 33
Annales Terminale S Intégrales
O 1 2 3 4 5 6 7 8
F. Demoulin Page 34
Annales Terminale S Intégrales
Question de cours
Partie A
1 3
− x 2 + 2x − É ln x
2 2
Partie B
1 3
Soit h la fonction définie sur R par h(x) = − x 2 + 2x − .
2 2 ¡
Sur le graphique ci-dessous, le plan est muni d’un repère orthogonal O ; → − ¢ dans lequel on a tracé les courbes
−ı ; →
représentatives des fonctions h et logarithme népérien sur l’intervalle [1 ; 4]. On a a tracé également la droite ∆
d’équation x = 4.
Z4
1. a. Démontrer que h(x)dx = 0.
1
b. Illustrer sur le graphique le résultat de la question précédente.
2. On note D le domaine du plan délimité par la droite ∆ et les courbes représentatives des fonction h et
logarithme népérien sur l’intervalle [1 ; 4].
En utilisant une intégration par parties, calculer l’aire de D en unités d’aire.
F. Demoulin Page 35
Annales Terminale S Intégrales
1,5
1,0
→
−
j
0,5
O →
− x
i 1 2 3 4
-0,5
-1,0
-1,5
F. Demoulin Page 36
Annales Terminale S Intégrales
Pour chacune des propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et donner une démonstration de la
réponse choisie. Dans le cas d’une proposition fausse, la démonstration consistera à proposer un contre-exemple.
Une réponse non démontrée ne rapporte aucun point.
1. Si f est la fonction définie pour tout nombre réel x par : f (x) = sin2 x, alors sa fonction dérivée vérifie, pour
tout nombre réel x, f ′ (x) = sin 2x.
2. Soit f est une fonction définie et dérivable sur l’intervalle [−1 ; 1], dont la dérivée est continue sur cet
intervalle. Z1 Z1
Si f (−1) = − f (1), alors : t f ′ (t ) dt = − f (t ) dt .
−1 −1
3. Soit f une fonction définie et continue sur l’intervalle [0 ; 3].
Z3 Z3
Si f (t ) dt É g (t ) dt , alors pour tout nombre réel x appartenant à [0 ; 3] : f (x) É g (x).
0 0
4. Si f est solution de l’équation différentielle y ′ = −2y + 2 et si f n’est pas une fonction constante, alors la
représentation de f dans un repère du plan, n’admet aucune tangente parallèle à l’axe des abscisses.
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π
a. Démontrer que I = −J et que I = J + e + 1.
b. En déduire les valeurs exactes de I et de J .
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On note C f et C g les courbes représentatives respectives de f et g dans un repère orthogonal. Les courbes C f et
C g sont données dans le graphique ci-dessous.
1. a. Étudier le signe de (ln x)(1 − ln x) sur ]0 ; +∞[.
b. En déduire la position relative des deux courbes C f et C g sur ]0 ; +∞[.
2. Pour x appartenant à ]0 ; +∞[, M est le point de C f d’abscisse x et N est le point de C g de même abscisse.
a. Soit h la fonction définie sur ]0 ; +∞[ par h(x) = f (x) − g (x).
Étudier les variations de la fonction h sur ]0 ; +∞[.
p
b. En déduire que sur l’intervalle [1 ; e], la valeur maximale de la distance M N est obtenue pour x = e.
c. Résoudre dans ]0 ; +∞[ l’équation (ln x)2 − ln x = 1.
d. En déduire que, sur ]0 ; 1[∪ ]e ; +∞[, il existe deux réels a et b (a < b) pour lesquels la distance M N est
égale à 1.
Ze
3. a. À l’aide d’une intégration par parties, calculer ln x dx.
1
£ ¤
b. Vérifier que la fonction G définie sur ]0 ; +∞[ par G(x) = x (ln x)2 − 2ln x + 2 est une primitive de la
fonction g sur ]0 ; +∞[.
c. On considère la partie du plan délimitée par les courbes C f , C g et les droites d’équations x = 1 et x = e.
Déterminer l’aire A en unités d’aire de cette partie du plan.
Cg
Cf
~
j
O ~
i
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f (x) = 1 + x ln x
¡ − ¢.
On note C f sa courbe représentative dans un repère orthogonal O ; →
−ı ; →
Toutes les aires considérées dans ce problème seront exprimées en unités d’aire.
Partie A
Le but de cette partie est de déterminer un encadrement de l’aire A du domaine délimité par l’axe des abscisses,
la courbe C f et les deux droites d’équations x = 1 et x = 2.
On note M et N les points de C f d’abscisses respectives 1 et 2, P et Q leurs projetés orthogonaux respectifs sur
l’axe des abscisses.
La figure est donnée ci-dessous.
1. a. Montrer que f est positive sur [1 ; 2].
b. Montrer que le coefficient directeur de la droite (M N ) est 2ln 2.
4
c. Soit E le point d’abscisse .
e
Montrer que, sur l’intervalle [1 ; 2], le point E est l’unique point de C f en lequel la tangente à C f est
parallèle à (M N ).
d. On appelle T la tangente à C f au point E .
4
Montrer qu’une équation de T est y = (2ln 2)x − + 1.
e
· ¸
4
2. Soit g la fonction définie sur [1 ; 2] par g (x) = f (x) − (2ln 2)x − + 1 .
e
³x´
a. Montrer que, pour tout x de [1 ; 2], g ′ (x) = 1 + ln .
4
b. Étudier les variations de g sur [1 ; 2] et en déduire la position relative de C f et de la tangente T sur cet
intervalle.
3. Soient M ′ et N ′ les points d’abscisses respectives 1 et 2 de la droite T . On admet que la courbe C f reste sous
la droite (M N ) sur l’intervalle [1 ; 2] et que les points M ′ et N ′ ont des ordonnées strictement positives.
a. Calculer les aires des trapèzes M NQP et M ′ N ′QP .
b. En déduire, à l’aide de la calculatrice, un encadrement de A d’amplitude 10−1 .
Partie B
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3
y
N
N′
2
2
+
E
1 M
1
M′
Cf
T
0 P Q
0 1 2 x
1 2
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On s’intéresse dans cet exercice à une suite de nombres rationnels qui converge vers e2 .
On définit, pour tout entier naturel n Ê 1, l’intégrale :
Z2
1
In = (2 − x)n ex dx
0 n!
1. Calculer I 1 .
2n ¡ 2 ¢
2. Établir que pour tout entier naturel n Ê 1, 0 É I n É e −1 .
n!
3. À l’aide d’une intégration par parties, montrer que pour tout entier naturel n Ê 1 :
2n+1
I n+1 = I n −
(n + 1)!
2 22 2n
4. Démontrer par récurrence que e2 = 1 + + +... + + In .
2!1! n!
2n
5. On pose, pour tout entier naturel n Ê 1, un = .
n!
un+1 1
a. Calculer et prouver que pour tout entier naturel n Ê 3, un+1 É un .
un 2
à !n−3
1
b. En déduire que pour tout entier naturel n Ê 3, 0 É un É u3 .
2
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0
0 1 2 3 4
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Partie A
On considère la suite (un ) définie pour tout entier naturel n non nul par :
Z1
un = (1 − t )n et dt
0
1. Montrer que la fonction f : t 7→ (2 − t )et est une primitive de g : t 7→ (1 − t )et sur [0; 1].
En déduire la valeur de u1 .
2. Montrer à l’aide d’une intégration par parties que, pour tout n non nul :
Partie B
On regarde d’abord ce qu’affichent deux calculatrices différentes pour les valeurs approchées des 25 premiers
termes de la suite (un ) en utilisant pour le calcul la relation de récurrence (R) ci-dessus.
Voici les résultats affichés par ces deux calculatrices :
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Quelle conjecture peut-on faire sur la convergence de la suite (un ) quand on examine les résultats obtenus avec
la première calculatrice ? Et les résultats obtenus avec la deuxième calculatrice ?
Partie C
Dans cette partie on se propose d’étudier la suite (un ) à partir de la relation de définition :
Z1
pour tout entier naturel n non nul, un = (1 − t )n et dt .
0
1. Montrer que pour tout entier naturel n non nul, un Ê 0.
2. a. Montrer que pour tout réel t de l’intervalle [0; 1] et pour tout entier naturel non nul n :
(1 − t )n et É e × (1 − t )n
e
b. En déduire que pour tout n non nul, un É .
n +1
3. Déterminer la limite de la suite (un ).
Partie D
Dans cette partie, on se propose d’exploiter la relation de récurrence (R) vérifiée par la suite (un ) :
un+1 = (n + 1)un − 1
On s’intéresse à l’influence du terme initial a de cette suite sur son comportement à l’infini.
1. En utilisant un raisonnement par récurrence, montrer que pour tout entier naturel non nul n, v n = un +
(n!)(a + 2 − e) où n! désigne le produit des n premiers entiers naturels non nuls.
2. Étudier le comportement de la suite (v n ) à l’infini suivant les valeurs de a.
(On rappelle que lim n! = +∞)
n→+∞
3. En déduire une raison susceptible d’expliquer les résultats affichés par les deux calculatrices.
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et
On considère la fonction f , définie sur [1; +∞[ par f (t ) = .
t
1. a. Justifier la continuité de f sur [1; +∞[.
b. Montrer que f est croissante sur [1; +∞[.
2. Restitution organisée de connaissances
On pourra raisonner en s’appuyant sur le graphique fourni.
Pour tout réel x0 de [1; +∞[, on note A (x0 ) l’aire du domaine délimité par la courbe représentant f dans
un repère orthogonal, l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 1 et x = x0 .
On se propose de démontrer que la fonction ainsi définie sur [1; +∞[ est une primitive de f .
A (x0 + h) − A (x0 )
f (x0 ) É É f (x0 + h)
h
c. Lorsque x0 > 1, quel encadrement peut-on obtenir pour h < 0 et tel que x0 + h Ê 1 ?
d. En déduire la dérivabilité en x0 de la fonction A ainsi que le nombre dérivé en x0 de la fonction A .
e. Conclure.
3
e
0
x0 x0 + h
0 1 2
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B
1
0
0 1 2 3
¡ ¢
On a représenté ci-dessus, dans un repère orthonormal O ; →
−ı ; →
− , la courbe représentative de la fonction f
dérivable sur R, solution de l’équation différentielle
-2 -1 1
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1
g (x) = ¡ ¢.
x x2 − 1
a. Déterminer les nombres réels a, b et c tels que l’on ait, pour tout x > 1 :
a b c
g (x) = + + .
x x +1 x −1
b. Trouver une primitive G de g sur l’intervalle ]1; +∞[.
2x
f (x) = ¡ ¢2 .
x2 − 1
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La courbe C donnée ci-dessous est la représentation graphique de la fonction f définie sur ]0; +∞[ par :
ln x
f (x) = p + 1 − x.
x
1
→
−
0 α
O 0 →
−ı 1 2 3
-1
C
-2
-3
-4
1. a. Montrer que f est dérivable et que, pour tout x strictement positif, f ′ (x) est du signe de :
£ ¡ p ¢ ¤
N (x) = − 2 x x − 1 + ln x .
b. Calculer N (1) et déterminer le signe de N (x) en distinguant les cas 0 < x < 1 et x > 1.
c. En déduire le sens de variation de f sur ]0; +∞[ et les coordonnées du point de C d’ordonnée maxi-
male.
2. On note A (α) l’aire, exprimée en unités d’aire, de la partie du plan grisée sur la figure, où α désigne un réel
de ]0; 1[.
a. Exprimer A (α) en fonction de α (on pourra utiliser une intégration par parties).
b. Calculer la limite de A (α) lorsque α tend vers 0. Donner une interprétation graphique de cette limite.
3. On définit une suite (un )n∈N par son premier terme u0 élément de [1; 2] et :
ln un
pour tout entier naturel n, un+1 = p + 1.
un
ln x
a. Démontrer, pour tout réel x élément de [1; 2], la double inégalité 0 É p É 1.
x
b. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, un appartient à [1; 2].
4. En remarquant que, pour tout entier naturel n, un+1 = f (un )+un , déterminer le sens de variation de la suite
(un ).
5. a. Montrer que la suite (un )n∈N est convergente. On note ℓ sa limite.
b. Déterminer la valeur exacte de ℓ.
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But de l’exercice : approcher ln(1 + a) par un polynôme de degré 5 lorsque a appartient à l’intervalle [0; +∞[.
Za Za
dt (t − a)k
Soit a ∈ [0; +∞[. On note I 0 (a) = et pour k ∈ N∗ , on pose I k (a) = dt .
0 1+t 0 (1 + t )k+1
1. Calculer I 0 (a) en fonction de a.
2. À l’aide d’une intégration par parties, exprimer I 1 (a) en fonction de a.
3. À l’aide d’une intégration par parties, démontrer que :
(−1)k+1 a k+1
I k+1 (a) = + I k (a) pour tout k ∈ N∗ .
k +1
1 1 1 1
4. Soit P le polynôme défini sur R par P (x) = x 5 − x 4 + x 3 − x 2 + x.
5 4 3 2
Démontrer en calculant I 2 (a), I 3 (a) et I 4 (a), que I 5 (a) = ln(1 + a) − P (a).
Za
5. Soit J (a) = (t − a)5 dt . Calculer J (a).
0
(t − a)5
6. a. Démontrer que pour tout t ∈ [0; a], Ê (t − a)5 .
(1 + t )6
b. Démontrer que pour tout a ∈ [0; +∞[, J (a) É I 5 (a) É 0.
a6
7. En déduire que pour tout a ∈ [0; +∞[, |ln(1 + a) − P (a)| É .
6
8. Déterminer, en justifiant votre réponse, un intervalle sur lequel P (a) est une valeur approchée de ln(1 + a)
à 10−3 près.
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Z1 2
e−t
In = dt .
0 1+t +n
1. a. Déterminer le sens de variation de cette suite.
b. Montrer que (I n )n∈N est une suite positive.
2
e−t 1 1
c. Montrer que pour tout t ∈ [0; 1] on a É et en déduire que 0 É I n É .
1+t +n 1+n n +1
Que peut-on en conclure quant à la convergence de (I n )n∈N ?
2. On considère f et g deux fonctions définies sur [0; 1] par :
x2
f (x) = e−x + x − 1 et g (x) = 1 − x + − e−x .
2
a. Étudier le sens de variation et le signe de f .
b. En déduire le sens de variation de g sur [0; 1].
c. Établir, pour tout x appartenant à [0; 1], l’encadrement :
x2
1 − x É e−x É 1 − x + .
2
2
d. En déduire un encadrement de e−t pour tout t appartenant à [0; 1].
e. Établir l’encadrement :
2 23
É In É .
3(n + 2) 30(n + 1)
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1
I n+1 = I n − .
2n+1 (n + 1)!
3. En déduire par récurrence que pour tout naturel n Ê 1 on a :
p 1 1 1 1
e = 1 + · + . . . + n · + In .
2 1! 2 n!
4. Montrer que l’on peut trouver une constante A telle que :
1
0 É In É A.
2n n!
On pourra déterminer A en majorant la fonction :
t
t 7→ (1 − t )n e 2 sur l’intervalle [0; 1].
1 1 1 1
un = 1 + · + . . . + n · .
2 1! 2 n!
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En déduire lim I n .
n→+∞
c. Montrer, en utilisant une intégration par parties, que, pour tout entier naturel n non nul, on a :
1
I n+1 = − In .
(n + 1)!
2. On considère la suite réelle (an ), définie sur N∗ par a1 = 0 et, pour tout entier naturel n non nul :
(−1)n+1
an+1 = an + .
(n + 1)!
a. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel n non nul :
1
an = + (−1)n I n .
e
b. En déduire lim an .
n→+∞
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3 7
É ϕ(t ) É .
2 4
b. Montrer que, pour tout réel t dans [0; 2], on a :
3 t t 7 t
e n É ϕ(t )e n É e n .
2 4
c. Par intégration en déduire que :
3 ³ 2 ´ 7 ³ 2 ´
n e n − 1 É un É n e n − 1 .
2 4
eh − 1
d. On rappelle que lim = 1.
h→0 h
7
Montrer que, si (un ) possède une limite ℓ, alors 3 É ℓ É .
2
2t + 3 1
2. a. Vérifier que, pour tout t dans [0; 2], on a : = 2− .
t +2 t +2
Z2
2t + 3
En déduire l’intégrale I = dt .
0 t +2
t 2
b. Montrer que, pour tout t dans [0; 2], on a 1 É e n É e n .
2
En déduire que I É un É e n I .
c. Montrer que (un ) est convergente et déterminer sa limite ℓ.
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I n+1 = e − (n + 1)I n .
c. En déduire I 2 , I 3 et I 4 . Donner les valeurs exactes, exprimées en fonction de e et les valeurs approchées
à 10−3 près par défaut.
3. a. Démontrer que, pour tout n ∈ N∗ , I n Ê 0.
b. Démontrer que, pour tout n ∈ N∗ , (n + 1)I n É e.
c. En déduire la limite de I n .
d. Déterminer la valeur de nI n + (I n + I n+1 ) et en déduire la limite de nI n .
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Pour n entier naturel non nul, soit f n la fonction définie sur I = [0; +∞[ par :
x n −x
f n (x) = e .
n!
Soit a un élément non nul fixe dans I . Pour tout entier naturel n, on pose :
Za
I n (a) = f n (x)dx.
0
1. Calculer I 0 (a).
2. Montrer que, pour tout x de I et pour tout n de N∗ :
a n −a
I n (a) − I n−1 (a) = − e .
n!
! Ã
Xn ak
3. En déduire que pour tout n > 0, I n (a) = 1 − e−a .
k=0 k!
4. Dans cette question, on pose a = 1.
On appelle (un ) la suite numérique définie pour tout n ∈ N par :
Ã
! Z1
Xn 1
un = 1 − e−1 = f n (x)dx.
k=0 k! 0
a. Montrer que pour tout entier naturel n, un Ê 0 et donner une interprétation géométrique de un .
b. Montrer que pour tout entier naturel n, et pour tout x ∈ [0; 1] :
1 n
f n (x) É x .
n!
c. En déduire l’encadrement pour tout entier naturel n :
1
0 É un É
(n + 1)!
puis la limite de un .
à !
Xn 1
d. Déduire enfin que e = lim .
k=0 k!
n→+∞
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1
f (x) = .
1+x
1. Déterminer une fonction polynôme P , de degré inférieur ou égal à 3, qui a même valeur et même nombre
dérivé que f en 0 et 1.
2. Soit k la fonction numérique définie par :
1 1 3
k(x) = + x 3 − x 2 + x − 1.
1+x 4 4
Factoriser
¡ k et en déduire la position relative de C f et CP , courbes représentatives de f et P , dans un repère
O;→ − ¢ orthonormé du plan.
−ı ; →
n n +1
< ln 2 < .
240 240
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