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Deuxiéme partie SOLS Dans les travaux ¢ dérable et il conditionne largement la durée de vie de l'ouvrage, Le mouvement des terres qui s’effectue lors des travaux de terrassements doit conduire, dans I'idéal, a un équilibre volumétrique des déblais et des remblais. Ceci implique que les matériaux utilisés soient parfaitement connus, afin que les conditions de mise en ceuyre soient correctement adap- tées. De plus, l'assise de chaussée est constituée de matériaux rocheux matu- rels qui doivent répondre de nombreux crittres de qualité, pour que la chaussée proprement dite repose sur un support présentant de bonnes carac- {éristiques mécaniques, excluant la rupture ou les déformations excessives. Lanorme NF P 11-300 définit la classification des matériaux naturels uti- lisables dans la construction des remblais et des couches de forme din- frastructures routieres. 1-2, Document de référence : Guide des terrassements routiers! Ce document, contractuel dans tous les travaux de terrassement, propo- ion des sols utilisables en remblais et en couches de forme infrastructures routiéres & toutes les étapes du projet + ~ reconnaissance des tracés et des gisements de matériaux, ~ établissement du projet : conditions d'utilisation propres aux différentes classes de matériaux rencontrés, et controle des travaux, |. Publication SETRA-LCPC, septembre 1992, > sui ‘ou graveleux du matériau, ig osité du sol qui quantifie "influence de la fraction a e du sol en rapport avec sa teneur en eau, am - -Péquivatent de sable qui caractérise les sols sableux & “en particules fines. _ =la feneur en eau ; 1a connaissance de ce paramétre est fo tale vis 4 vis de tous les travaux concernant les remblais et ‘couches de forme. En fonction de I’ état hydrique constaté- humide a trés sec - le sol pourra ou non étre réutilisé en Les méthodes et les matériels nécessaires & sa mise en place: adaptés en prenant en compte les aspects techniques et écono du chantier, Mi faut compléter ces deux grandes familles de parametres phy des parameétres concernant i Je comportement mécanique des sols et Ste Sont utilisés en couche de forme. Les matériaux $0 entre le sol support et le corps de chaussée, rendant ion des engins lourds de chantier pendant la té concemé par les essais usuels de lab portent A des caractéristiques intrinseques qui ne ‘cours des différentes manipulations que subit le sol lors de sa: Carel concernent essentiellement la granularité et Vargilosité. ff Parametres de granularité : analyse granulométrique est effectuée conformément aux recommandations ‘desnormes NF P 94.056 et 057. Le mode opératoire en est décrit dans le cha- Piss concemant la classification des granulats (cf. 1% partie chapitre 3), Lesplitaion de a courbe granulométrique, exprimée en tamisats cumu- sen fonction du diametre des grains permet de définir différents seuils: ~D maxi (dimension maximale des Plus gros éléments contenus dans le sol le seuil de 50 mm sépare les sols fins, sableux et graveleux des ‘ols grossiers), ~letamisat 3 80 ym 9U pourcentage de fines; il permet de distinguer le ‘Sols riches en €léments fins (souvent argileux) des sols sableux ou grav ._- Paramétre permet, dans une large mesure, d’évaluer| de Sensibilité a Peau, ~letamisat 4 > mm : il permet de distinguer les sols & t S¢(lamisat 2 mm Supérieur & 70 %), des sols & . (amis 42 mm inférieur 4 70 %). : 1 Linites CAtterberg et indice Me plasticite (NFP9OS1) ’Atterberg sont des teneurs en eau po u sol. Elles correspondent & des celui-ci sous l’action des variations de la teneur en eau, C déterminées sur la fraction de sol passant au travers du tami Les deux limites utilisées sont : ~ wl, limite de liquidité (teneur en eau dun sol remanié transition entre un état liquide - le sol est humide et déf état plastique), ite de plasticité (teneur en cau d’un sol remanié ion entre un état plastique et un état solide - le sol d fissure) A partir des résultats obtenus, on détermine deux paramétres (fi — Ip. mites de liquidité et de plasticités Ip = wl—wp 3 Fig. 21: Représentation des lites Arbre ~ Ie, indice de consistance. Cet indice prend en compte late w du sol &1’état naturel pour la fraction inféricure & 400 : limite de liquidité, ws teneur en eau 1’ état naturel, Ip : indice de plasticité (Ip = wi — wp), PARAMATENS DE NATURH DU SOL arrées de 400 um d’ouverture, — n (30 x 20 x 8 cm), tué d’une coupelle nor nalisée, montée sur un support métallique avec manivelle, le tout étant sur un socle en bois bakélisé. L’ensemble permet de faire tom- "her la coupelle d'une hauteur de 10 mm sur le bloc de bois dur, chaque "choc entrainant la fermeture progressive de la rainure pratiquée dans - Véhantillon de sol, celle-ci ayant été effectuée a I’aide de l’outil & ‘Permettant les pesées avec une incertitude ™ delapesée, capsules en verre ou bottes de Pétri, des spatules, Ui ‘Vue de dessus 2. Tourner la manivelle, de manitre tres réguliére, a raison de deux e par seconde, On observe le fond de la rainure et on compte le not chocs nécessaires pour que celle-ci se referme sur 1 cm environ. Lal te de liquidité est la teneur en eau de I’ échantillon lorsque la se produit en 25 chocs (fig. 2.6). 3. Recommencer l'opération 4 Sante et elles queer S fos avec des teneurs en eau et35: : le chocs & chaque essai soit co , un dessicateur, so Spgirsear ca cau (oxprimné en %), ute + poids de la tare, f W: poids de l’échantillon humide, y compris la tare, ee Wa: poids de I’échantilion sec, y compris la tare. Expression des résultats. La limite de liquidité est déterminge A partir ‘elareprésentation graphique de la teneur en eau w, mesurée & chaque Sssai, en fonction du logarithme du nombre de coups correspondant. Lalimite de liquidité est 1a tencur en eau lue sur le graphique pour N= 25 coups, Elle s'exprime en pourcentage arrondi au nombre entier leplus proche (figure 2.7). » ue Par définition, la limite de plasticité est la teneur en eau du cyl se brise lorsque son diamétre atteint 3 mm. Cette tencur en eau doj déterminge immédiatement aprés le test selon la procédure décrite de la détermination de wi. Le cylindre terminé doit avoir de 10 4 15 cm de longueur, Dans la pratique, procéder ainsi : ~confectionner le cylindre de 3 mm, se brise avant d’atteindre ce diam@tre, la teneur en eau est trop faible ~s'ilne s’est pas brisé, le soulever en son milieu de 15 220 mm. Lalimi- te de plasticité est atteinte si la rupture se produit pendant ce soulete ment, ~si la rupture ne se produit pas, laisser la teneur en eau diminuer. Lessai, lorsqu’il est probant, sera effectué une deuxiéme be tencurs en cau obtenues ne devront pas s’écarter de plus de 2 % de la moyenne. 2-3, Essai au bleu de methylene Git essai la tache (NFP 94-068) 2-3.1 But et Principe de l'essai Les minéraux argileux présents dans le incipalement n u ls sont principal de Maltération physico-chimi Ach . feiletée des agiles tour confoesse, oetes: Ea seul leur ‘ergs de rene tees confére un ensemble de propriétés ne les phénomnes de tés sur ces sols. nité pour l'eau (appelée activité), ce Gonflements, de plasticité et de cohésion eS Chronométre au 1/10° s (1). Jamis maille carrée d’ouverture Smm. Bécher plastique ou verre | 1 (2). Agitateur a ailettes de diamétre 70 80 mm et de vitesse de rotation : 400 8500 tr/min minimum (3). Burette de 50 ml, ou une burette ‘automatique, graduée en 1/10 ml (4). Papier filtre sans cendre (< 0,010), grammage : 95 g/m?, épaisseur : 0,2 mm, vitesse de filtration : 75, réten- tion : 8 pm (5), Baguette de verre de 8 mm de dia- métre et 300 mm environ de lon- Sueur (6), aa de bleu de méthyléne qualité médicinale a 10 191 gf (durée d'utilisation : 1 mois maximum) (7). Fau déminéralisée ou distillée, e/ plus ou 23.3 Conduite de l'essai * Pre <5 i copes et Supérieur 4.50 mm : prélever 10 kg de sa fi Ag) et AU'indiqué ci-dessous (Drax compris entee de, ™pris entre 5 mm et SO mm : prél 1g lle que m > 200 p, * fraction 0/5 mm par t: "er la proportion pondérale C de la fi sai, tandis que la troisitme, de masse m3, Serta faire face a ité d’une deuxitme détermination de Ja valeur de bleu, Lressai est donc effectué sur la fraction granulométrique 0/Smm dy riau, En effet, ce sont principalement les éléments les plus fins (j 2 4m) qui contiennent la fraction argileuse. Celle-ci donne f de la réaction au bleu de méthyléne et exprime donc de manitre quags. fige la sensibilité du sol d l'eau mt L’échantillon de masse my) est mis a tremper dans 500 mi d'eau dém. | néralisée et dispersé avec un agitateur & ailettes tournant 700 + 100m pendant au moins cing minutes, et jusqu’a disparition de tout agglons. rat de matériaux. Le tout est maintenu en agitation permanente, pendas toute la durée de I’essai, A une vitesse de 400 + 100 tr/min. Le dosage consiste & inj successivement des doses biet déterminées de bleu de métiy ene dans la suspension dest jusqu’a atteindre la saturate des particules d’argile. Lett de 1a tache permet de reper Vinstant de cette saturatio® 7 On préleve une goutte de i de dans le bécher conteasttl sol imbibé de blew, et on iP oe se celle-ci sur le parict | seis maintenu horizontaleme® ® 7 anna Mair (diametre du depo : pris entre 8 et 12 mm) | Deux cas sont possibles : | goutte centrale bleue est entoui test est négatif, ~~ la goutte centrale bleue est ent fe test est positif, irée d'une zone humide incol® tourge d'une zone humide tint de a8 3 ae, 2e phase : au premier test immédiat Positif, on ajoute le bleu par pas fin (2 cm) car Ja suspension est en voie de saturation. “4, Test immédiat de la tache apres Amin: si test négatif, retour en 3 ; ~sitest positif, aller en 5. | $-Eiffectuer 5 fois 1a confirmation | du test toutes tes minutes Pendant $ minutes : | =Sitestnégatif, retouren3; | =Sitest positif, fin du dosage. Expression des résultats ~leneur en eau de V'échantillon : phase : confirmation du test positif pendant 5 minutes. mja~mg aero TmASe séche de la prise d'essai : mn T+w 7M de blew introduite (solution a 10 g/l): B= V-0,01 e bleu pour des matériaux tels que Dax <5 mM : vas = 2100 lo Tet de bleu pour des 0 : atériaux tels que Dmax > 5 mm vas = 8 c100 Des CN te fs la valeur de bleu d sol, VBS 88 ly 8 de matériau sec. {= bleu quantifie ainsi le degré d esnvama i "aX de importants de acl 225 : seuil distinguant les sols limoneux peu pli ee“ Fimoneux de plasticité moyenne. Vas=6 _ : seuil distinguant les sols limoneux des sols argil Vas=8 _: seuil distinguant les sols argileux des sols tres Nota : cet essai, mené conformément & la norme NF P 94-068, est gement exploité et utilisé par différents auteurs dans le cadres dey études liées aux travaux de terrassements et de génie civil, Q-4, Equivalent de sable (NF? 18-598) 2-4.1 But de l'essai Cet essai, utilisé de manitre courante pour évaluer la propreté des sables entrant dans la composition des bétons, l'est aussi pour les sols mais, das fe cas, son importance est moindre, le parametre le plus significatif aml Ja valeur de bleu du sol (cf. § 2,3.), consiste & séparer les cules fines contenues dans le sol des éléments sableux plus grossiers. Unt Procédure normalisée permet de déterminer coefficient d’équivalent de sable qui qual fie la propreté de celui-ci, : 2-4.2 Principe de l'essai Lessai est effectué sur ta fraction 0/S mm ‘matériau A étudier, Le tamisage se fait pat ¥" humide afin de ne pas perdre d°éléments fs hy | OP fave 1’échantition, selon un processvs ‘malisé, et on laisse reposer le tout. AU Fig. 210: th minutes, on mesure les éléments Pe ~ hauteur fy : sable propre + éléments ~ hauteur hg : sable propre seulement: 9-4.3 Produits utilisés ; Lasolution lavante utilisée permet de séparer les éléments fins argileux Ile-ci est préparée a partir d’une solu- ion est la suivant I gdechlorure de calcium anhydre (a 1 & pre: ~480 gde glycérine 4.99 % de glycérol de ~128 13 g de solution aqueuse a 40 qualité pharmaceutique. Lasolution concentrée est stockée e: enpolyéthyléne, On ualité pharmaceutique (85 g pres), ‘% en volume de formaldéhyde de n doses de 125 cm3 dans des flacons Peut trouver cette solution concentrée dans le com- sée dans l'essai, s’obtient en diluant une dose de solution concentrée dans 5 | d'eau déminéralisée, Cellecel se Somierve pendant 2 a 4 semaines 24.4 Equipement uti isé Ce matériel est décrit de manitre tres lanorme NF P 18-598. Les “ements Principaux sont indiqués ci- Pm SUeprésentés sur la figure 2.11 : * Prouveties en Plexiglas avec deux ag Teperes, et leur bouchon, Lbongne Pour introduction du sable, po de 51 pour la solution ©¢ son bouchon, le siphon a i ‘4 abe Souple de 1,5 m, 2 ee ne actlligue plongeant, ice, ique pour la mesure des able et floculat, § masse coulissante de Pour la mesure de ES’ 1, La solution au-dessus du fond des éprouvettes, cé et il est relié au tube laveur. 9 On dispose de deux éprouvettes propres pour chaque sable ‘on prendra la moyenne des 2 résultats obtenus. Lensemble de ces procédures, schématisé figure 2.13, est effectug, Ie protocole suivant : ™~ . Emplir les éprouvettes av . Verser la quantité de sable you! Laisser reposer 10 min. Boucher les éprouvettes et les agiter : mouvement rectiligne et hams zontal de 20 em d’amplitude, 90 allers et retours en 30 s (effeetués manitre automatique par la machine). i Laver et remplir les éprouvettes, avec le tube laveur. Pour cela, fing) Te bouchon au-dessus de I’éprouvette, faire descendre le tube lava) cn le faisant tourner entre les doigts : on lave ainsi les parois intéricuns 1] de I'éprouvette. Laver le sable en faisant descendre et remonter lee | | tement le tube laveur dans la masse du sable pour faire remonterles particules fines dans la solution supérieure Sortir le tube laveur (et fermer le robinet) lorsque le niveau du ligae Y de atteint le trait supérieur puis laisser reposer 20 min en évitanttowe vibration. La tolérance sur le temps de repos est faible (plus ou moi 10's), car la hauteur du floculat dépend fortement de celui ec la solution Lavante jusqu’au premier Jue en veillant & éliminer les bulles dae | Fig. 22: Lecare de ESV ‘OPk Gane? Den jar Ons i 52 propre. Solution lavante de fabrication récente. aux petits orifices du tube laveur. Les nettoyer si nécessaire, ue vibration pour les éprouvettes en cours d'essai, Expression des résultats. On calcule, pour chaque éprouvette, ESV et BYinecne précsion décimale et on retient les moyennes arithmétiques, anndies chacunes & l’entier le plus proche. d Pegs S8age de Ja solution lavante jusqu’au premier trait. mig” 1208 de sable sec ou 120 (1 +») de sable humide, iii “on du sable pendant 20 min dans la solution la font Wette ‘caus (90 cycles en 30 5), lavage du sable ela décantation, ial lahauteur de sable hy et de la hauteur hy dele Aprés 20 min de décantation. 'whauteur de sable h’p au piston. 3-1, Conteste Latencur en eau d'un sol est Ie paramétre d’état fondamental desa portement, Ilest nécessaire de pouvoir situer la teneur en eau wm 4} P'état naturel par rapport, soit aux limites d'Atterberg wl et wp, ene tant Vindice de consistance Ic = (w! - wp) / Ip (cf. 2¢ partie § 22), 4 la teneur en eau optimale pour laquelle le sol est correctement La caractérisation des conditions optimales & mettre en @-uvre pour: liser un bon compactage, ct cn particulier la définition de la teneur en at correspondante nécessite une simulation de laboratoire qui permettede | définir les conditions opératoires du comp: en place. Simultanément on étudie influence de la tencur en eau sur la portance du matériau apres ‘compactage. Deux essais permettent de définir ces conditions : =\essai Proctor pour optimiser les conditions du compactage, —L'essai C.B.R. (Californian Bearing Ratio) pour optimiser les parametts de la portance du sol, Ay La teneur en cau étant le paramétre essentiel du sol pour ce qui concer ne la recherche des conditions optimales de mise en aeuyre, noUs FPP | Jons ci-dessous sa détermination, 3-2, Determination de la teneur en eau d'un 1, Prélever un échantillon de sol représentatif. q 2. Plas le pelevement sur on verre de mone ou dans beter | 3. Peser immédiatement, soit W. 4, Mettre a1’ étuy °Cjr W i i ee 4.60 °C jusqu’a dessiccation complete et poids: 5. Peser I’échantillon sec immédiat é rience donenear aa PanAmernns O'ETAT ! TRNEUR EN BAU DU SOL, COMPACTAGH, FORTANCE 54 ge de ne nécessiter que quelques itefois un étalonnage du temps de d’échantillons les résultats obtenus Par e est terminé quand la masse du matériau ‘temps de chauffe augmente. Le temps de chauffe masse de I'échantillon. Y veiller dans la mise au point rquelques dizaines de grammes 10 & 12 minutes de ch général suffisantes. Hts Proctort: + COtpactage des sols (NFP 94-093) 334 Principe de Vessai Rappel: eee ~ poids volumique sec : yd = (poids du sol sec) / (volume échanti Sar ‘en eau : w= (poids sec — poids humide) / (poids du so eet ae 1] Leessai Proctor permet de déterminer ces conditions particuliéres, 3-3.2 Equipement nécessaire * Moule Proctor ¢ Crest un tube métallique cylindrique, ouvrable en deux demi-coquilles, que I’on peut fixer sur une plaque de base, et muni d'une hausse, Texiste deux moules : ~le moule Proctor (le plus petit), utilisable pour les sols fins, é ~ le moule C.B.R., le plus utilisé. Il sert aussi pour essai CBR, G08 | son nom, et comporte de ce fait un disque d’espacement qui en rédull Ja hauteur utile (figure 101.6 152 Proctor CBR Tableau 3.1; Corstérisiques des moules our esai Proctor 152 dont disque d’espacement, €paisseur 25,4 mm, soit H utile = 126,6 mm Fig. 3.2: Appareilage Proctor = Apparcllge CBR, ecment CONTROLAB 3-3.3 Préparation de Véchantillon *Quantité @ prélever His dépend du moule qui sera utilisé. En effet, la Courbe expérime doanant'évolution du poids volumique 1 en fonction de la sat w sera définie, au mieux, par 5 Points. Il est préférable, si cela e 7 Possible d’en obtenir un 6°. En consé quence, la quantité de sol a p Rr pour réaliser 6 essais sera: Fans le cas (en principe rare ) d'utilisation du moule Proctor : et Seulement dans ce cas), le moule Proctor CBR. est conseillé, nm. tamiser & 20 mm, et peser le refs : *Sitefus < 25 %, Vessai se fait dans le moule: iMtégrer Je Fefus (échantillon Gorété 420 * Siret US > 25 %, 1° si on a effectué un essai Proctor modifié, on a un Optimum | Modifié ou « ‘Teneur en eau: Poids total humide ‘Teneur en eau moyenne + TRNEUR EN BAU BU SOL, COMPACTAGE! PORTANEH f Poids du moule vide | Poids du sol humide Psh= Ph— Pm i Poids du sol sec Pss=Pshi(14w) ' ‘Volume du moule v | W= Psst ite de l’essai ‘moule et embase (pour le moule CBR, mettre le disque d’espacement). ‘Mettre un disque de papier filtre au fond du mole, ce qui facilite le démoulage. Peser l'ensemble moule + embase a5 (soit Pm). Mettre en place la hausse. Anode la premigre couche de sol et la ‘ompacter. Scarifier la iin de faciliter Ia liaison Yante, gpres surface compactée avec la couche sui- ‘.Procéder de maniére id, 4 Apts compacta RIE doit dépa reommencer I it lentique pour les couches suivantes, ge dela dernitre couche, sser le moule de 1 cm ¢ © remplissage du moule de matérian compact S-Anser scipney On veillera, face arasée” 601, ‘emb; i Saute ene! Prélever deux pri * ten déterminer |; MMe des dey valeurs obtenues, enlever la hausse, Le sol com- ‘nviron. Si ce n'est pas le cas, en augmentant légérement la chaque couche, ement le moule et le nettoyer Puis le peser (soit PA). h aU Cours de Varasement a ne Pas créer de trous sur la sur- 'S sur I'échantillon, Vune enh a teneur en eau w, On esti & © Premier point de ta courbe dont les coordonnées , teneur en cau déterminée en 6, — ': Poids volumique sec qui s‘exprime par A en “Ordonnge lent ainsi Absciss, Ve ee dU moute, ids tt ™OUle et de son embase, “ leneur en tule plein de sol a la teneur en. hit Sau du sol compacté dans le moul exe) ple : 0,12 et non 12 %). 23 SRAMETRES D'RTAT : TENEUR EN EAU BU SOL, COMPACTAOE, PORTANCE, ime Poids du sol see Bue Pahl (140) Exploitation des résaats | ap = Pss/V cexpérimentans ul Normal ou «O.P.N.», —si on a effectué un essai Proctor modifié, on a un Optimum Pro, Modifié ou «O.P.M.». Nota : Avant d’arréter les essais, il faut s'assurer que l’optimum a été et largement dépassé. On observe I’ évolution du poids humide du sol pacté dans le moule aprés arasement. E ‘Avant l'optimum, la variation du poids humide de sol compacté, uy ‘essai au suivant, est nettement supéricure a la quantité d'eau ajoutée (50g: fou 110 g selon l’essai), Apres l’optimum, cette variation est nettemea inférieure & la quantité d'eau ajoutée. On constate en effet que la pent de la courbe est plus accentuée dans la p: @che par rapport & la par tie humide. 3-3.5 Présentation des résultats dans un tableau dutype Les calculs et les résultats peuvent étre présen suivant : ‘Teneur en eat Poids total humide Poids total see Tare Poids de l'eau Poids du sol sec Teneur en eau n® 1 Teneur en cau n° 2 ‘Teneur en ear moyenne Poids volumique see : Poids total humide Poids du moule vide Poids du sol humide Psh = Ph~ Pm Deux cas sont Possibles : i 4 ~fsstiGnergie modérée ou essai Proctor Normal. On détermine le couple ‘dmaxi obteny POUF Woon qui est la teneur en eau de I’Optimum Prose Normal (OPN), “Tema btersic importante ou essai Proctor Modifié. On déter nent Ic coupe 1 maxi pour Wom (Optimum Proctor Surun chantier, et en fonction des Se ee d tn ese ehMiques particuligres qui précise si l’essai S8ai Novus 1es de forme, on ne peut - mations. On détermine donc la portance du sol, c'est ‘ce Ala rupture, par l'essai C.B.R. (Californian Bearing de portance californien. 3-4.2 Principe de I’essai ‘Au cours de cet essai, le matériau est poingonné par un p 19,3 cm? de section, enfoncé 2 la vitesse constante de 1,27 mm Les valeurs particuliéres des deux forces ayant provoqué les enfonc de 2,5 et 5 mm sont alors rapportées aux valeurs 13,35 et 20 kN, qui les forces observées dans les mémes conditions sur un matériau de: rence. Vindice C.B.R. est par convention la plus grande des deux valees suivantes : Effort de pénétration A 2,5 mm d’enfoncement (en KN) 13,35 20 La capacité de portance du sol est d’ i indi agra: Solest d’autant meilleure que I’indice! 3-4.3 Préparation de "échantillon le odie es evant étte fait dans les conditions de I'essai oi ine ul ‘ essai PM, pour pouvoir connaitre late 4 "Sit apparente s&che maximale (Voit On prépare Vérise, en ae Aune tencur en cau égale a Wop, ® viers et pierres Gen Oe Prenant soin de ne pas vant les grains supérieurs Cae alors le matériau & 20 masse d'€léments compris entre len Moule C.B.R. Disque d'espacement Plaque de base 2. Retournement ‘Inbibition - Mesure du gonflement {Ete cette opération est de placer le sol dans les plus mauvaises condi- hygrométriques qu’il est susceptible de rencontrer dans Ia prat = “Dis cas peuvent tre envisages : Ves deme nuit Particulidrement sec, ne risquant ni de subir des re (climar dag Phréatique profonde), ni de recevoir des eaux imbibition Sec ou revétement étanche), on peut se dispenser ¢ leVéchan St ite essai A ta tencur en eaut Wopm qui est celle Pog himillon a &€ préparé. a dating, etait Pouvant subir de fortes remontées deal ©U recevoir les pluies d’un climat ju int imbibition co, . “chant ompléte (jusqu’a ce que la ~Dans ag lon devienne inférieure & 0,03 Jeibition et gonflement On utilise une presse qui est munie d'un piston de poingonnement diamétre 4,96 cm (se 19,3 cm2), et qui est pourvue d'ut controleur de cadence ainsi qe d’un comparateur permettant de suivre les enfoncements au 1/10® de mm pres. On place l’échantillon sur fe ple ie teau, bien axé sur le piston depo pour poinsonnement connement. Les charges anil CBR sont remises en place (let! orn reseed central Taisse le passage a : de poingonnement), On Jet quand I’aiguille dynamométrique de a pre on arréte le mouvement et on met le ‘compara een actionnée A une vitesse constante d’enfone f cant rege de Ja machil® Fig. 38: tige au contact du so commence & bouger, 2610. Puis la presse est a 1,27 mm/min (1/208 de pouce/min), le mouvement é maniére automatique, soit en suivant le cadencemétre Yopération de poingonnement. 3-4.5 Expression des résultats Le procts-verbal d’essais comporte les indications suivantes : ~Contrdle du poids volumique sec ¥z de I'échantillon compacté. Ona pesé l'ensemble moule + plaque de base + échantillon aussit6t aprés le compactage. De méme, on connait le poids de I moule + plaque de base avant l’essai, On en déduit le poids de I" tillon compacté et done le poids volumique apparent humide y. sant la teneur en eau w de l’échantillon. Le poids voltimique see Ya alors : Y Ya" Tew On devrait retrouver Je poids volumique maximal de V'essai Modifié, Si la différence correspond a plus de 50 g par dm}, il faute ou erreur, et il faut recommencer l’essai. i ~ Conditions d’imbibition. Les conditions opératoires doivent cisées sur le procés-verbal d’essai : oe ~ soit ’échantillon est testé A la {eneUr en C40 Wopns ~ soit il y a humidification pendant 96 heures, ~ soit il y a humidification complete (préciser le nombre dt ~Gonflement pendant limbibition. On l'exprime en linéaire relatite, par rapport a l’épaisseut h= 127 mm de AVorigine : : Sy ea 4h: gonflement mesuré; ‘ hauteur initiale. Fig. 39: Jetion d'origine de po efor-dforma- fu poingoeren TD Courbe sans correction forging {© Courbenécestant une cortestion d'origine © TA 3-4.6 Variantes possibles de l’essai ice C.B.R. immersion exposé ci-dessus, il est possible de . dans d’autres conditions. ¢ Indice portant immédiat (1.P.1.) L’6prouvette est compactée a 1a teneur en eau (ou a la plage dete? tax) pour laquelle on veut 6valuer 'aptitude du matériau 8 supp circulation des engins de terrassement pendant a durée du chant’ sans utilisation des charges annulaires. CM Tl convient done de procéder 8 une étude = saturation 4 jours d'immersion, i — masses volumiques séches obtenues 2 Ténergie gie Proctor Modifié, 8 20 % de l’énergie Proctor Ni couche au lieu de 55), vrant tous les cas possibles du chantier. * On trace deux graphiques (fig. 3.10 et 3.11 page précédente), La lecture de ces deux graphiques, pour des teneurs en eau id permet alors de donner une réponse satisfaisante sur la portance support de chauss¢e, compte tenu des aléas du chantier. af. But de Fessal Lanalyse granulométrique par sédimentométrie s*adres tillons de sols ne contenant que des éléments de diametre infé c 100 jum, c’est-d-dire ce qui est désigné sous I’appellation de sols Elle compléte l’analyse granulométrique par tamisage qui grains de diamétre supérieur 2 0,063 mm. Elle permet de tracer la coun. be granulométrique des éléments fins jusqu’A un diamétre d’environ 2m, 4-9, Principe de essai Lors de la décantation de grains solides en suspension dans l'eau, les grains les plus gros chutent plus rapidement que les plus petits. La vitess Se de chute des grains est directement liée & leur diamétre D (loi de Stockes). Cette vitesse de chute peut s"exprimer simplement par le quo- tient de la distance parcourue par Ja particule dans sa chute par le temps de parcours, Lors de la décantation d'un mélange de grains de différents diamétres en Suspension dans l'eau, & un temps donné et & une profondeur donnée, les Plus gros grains se trouvent & une profondeur plus grande que ceux de diamétre inférieur. I] en résulte que la densité du mélange cau-grains & cette profondeur est variable avec le temps, diminuant au fur et & mesu- re que les grains de plus en plus fins se déposent. " ped * Le but de Ia sédimentométrie est de relier la densité lue, d'une part, au diamétre des grains encore en suspension, et d°autre Pa ‘age pondéral de ceux-ci par rapport au poids total de Suspension. Ceci permet de tracer une courbe Ments fins sous forme des tamisats cumulés, en fonction’ des, Particules. = Lrensemble des matériels spécifiques & cet essai sont décr sément dans la norme NF P 94-057. E 4-4, Préparation de l'échantillon La sédimentométrie s’effectue sur un échantillon de 40 g de particu séches prélevées dans le tamisat & 80 pm lors de la granulométrie parse humide du sol étudié. Pour ce faire, le tamisat a 80 pm et les eaux dela ge sont mis A décanter dans un bac. L’eau surnageante est siphonnéeavee précaution quand elle est claire, puis le tout est mis &1’étuve jusqu’a séchae ‘ge & poids constant. Le tamisat séché est désagrégé avec un pilon en cao chouc, puis homogénéisé. Le matériau, ainsi préparé et sec, est mis a imbiber dans I'éprouvette de sai avec 500 em} de solution défloculante, composée de 440 em’ dit distillée ou déminéralisée et 60 m3 dune solution a 5 % d’hexaméle phosphate de sodium (préparée et conservée a l'abri de la lumire dpa moins d'un mois). Ce traitement a pour but d’ éviter la floculation des git argileux pendant la sédimentation, Apres imbibition dans la solution défloculante pendant 15 h envi prise d’essai est soumise pendant 3 min minimum a l’action de! teur & une vitesse de 10 000 tr/min. La suspension dispersée, ails les eaux de rincage de l'ag t, sont alors diatement versées dans I'éprouvette d’essai, dont le volume est Come té 42 I avec de I’eau distillée ou déminér E L'éprouvette d’essai ainsi préparée, ainsi qu'une éprouvette de 21 nant 1 940 cm3 d'eau distillée et 60 cm3 de solution & 5 % d'hex! phosphate de sodium, sont placées dans un bac thermostaté 420 Lorsque Ia température &l'imtéricur des éprouvettes est stabilisée® T’essai peut commencer, . 1,018 5 sera notée R = 18,5 et r= 1,018 5, ~ Hy : hauteur comprise entre, dune part, la limite du bulbe et de la tige graduée et, d’autre part, la graduation r Jue au niveau de l’eau, —H, : profondeur du centre de poussée dans la suspension a V'instant ¢. Le densimétre est gradué de 0,995 0.4 1,030 0, avec des graduations tous Jes 0,000 5. Chaque densimétre étant de dimensions variables, il est néces- saire de mesurer celles-ci avant utilisation & savoir —la hauteur du bulbe h, ~les distances entre la limite bulbe-tige du densimetre et les graduations Principales (1,030 0 ; 1,020.0 ; 1,010 0 ; 1,000 0). La figure 4.2 représente le niveau de l'eau dans I'éprouvette avant et apres introduction du densimetre. La tige du densimétre est immergée dans l'eau Sur une hauteur #7; et on constate que le niveau de l'eau monte de la hau teur a par introduction du densimetre. Si Vest le volume du bulbe, v le volume de la tige immergée sur la hau- teur Hj et § la section de l'éprouvette, l'eau monte de ; Le densimetre n’indique que 1a densité du liquide qui entoure te bulbe, la poussée d° Archiméde s’appliquant au centre de gravité G du densimetre, Celui-ci étant pratiquement confondu avec celui du bulbe, la tige: mince et done d’un volume négligeable. G sera aussi le centre de la couche d’ Pour la méme raison, sulbe et dont on mesure la densité teur / qui entoure le bi repos avant introduction du densimétre, la mesure occupe une hauteur ¢

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