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Sidi Bou Said

● la couleur bleu/blanc: 
Le village doit son visage actuel à la venue, en 1912, du baron Rodolphe d’Erlange 
(1872-1932). Il choisit d’imposer une couleur unique pour les boiseries des portes et des 
fenêtres. Ce bleu lumineux devenu aujourd’hui la couleur fétiche et le symbole de la Tunisie 
fut donc inventé par un aristocrate britannique. 
 
● les moucharabiehs: 
Les célèbres moucharabiehs protègent les fenêtres et balcons arabes du soleil et de la 
chaleur de l’été. Pièce incontournable du décor à Sidi Bou Saïd, le moucharabieh permet de 
ventiler la pièce qu’il habille. En effet, les moucharabiehs sont les climatiseurs du passé, ils 
occultent la lumière et qu’ils canalisent l’air vers des jarres remplies d’eau pour qu’il se 
rafraîchisse en entrant dans la pièce. 
 
● les portes 
La porte principale reflète l’image extérieure de la demeure et de ses occupants. Elle doit 
avoir une esthétique harmonieuse et soignée. Les matériaux qui la composent doivent être 
de choix. Certaines portes sont surmontées d’un linteau en pierre où le blason familial trône 
au centre. Les grandes portes ont un heurtoir placé en hauteur afin de permettre à un 
cavalier de venir frapper à la porte, puis de franchir le seuil à cheval. La petite permet l’accès 
au quotidien. 
 
● Le café des nattes : 
à l´origine, l’entrée monumentale à grand escalier de la mosquée construite à ses côtés, au 
début du XVIIIe siècle. 
 
 

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