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Le nombre d’or

● Antiquité: ​la première mention connue de la division en extrême et moyenne raison


apparaît dans les ​Éléments​ d'​Euclide
● Renaissance: ​ ​Luca Pacioli​, un moine franciscain italien, la met à l'honneur dans un
manuel de mathématiques et la surnomme « divine proportion » en l'associant à un
idéal envoyé du ciel.
● Cette vision se développe et s'enrichit d'une dimension esthétique, principalement au
cours des xix​e​et xx​e​siècles où naissent les termes de « section dorée » et de «
nombre d'or ».

● une clé importante, voire explicative, dans la compréhension des structures du


monde physique, particulièrement pour les critères de beauté et surtout d'harmonie ;
sa présence est alors revendiquée dans les sciences de la nature et de la vie,
proportions du corps humain ou dans les arts comme la peinture, l'architecture ou la
musique.

le nombre d’or dans l’architecture:


● Le Corbusier​ est l'architecte qui théorise l'usage du nombre d'or dans son métier. S'il
reprend l'idée de Vitruve, consistant à proportionner un bâtiment aux dimensions
d'un corps humain, il y associe d'autres éléments justifiant l'usage de la proportion
d'Euclide.
● En matière d'​urbanisme​, Le Corbusier cherche à trouver un moyen de normalisation.
En ​1950​, date de parution du premier tome sur le ​Modulor​, nom qu'il donne à ce
système, les besoins de reconstruction sont vastes et la rationalisation de la
production, un impératif.
● À partir des années 1950, Le Corbusier utilise systématiquement le modulor pour
concevoir son œuvre architecturale. La ​Cité radieuse de Marseille​ ou la ​Chapelle
Notre-Dame-du-Haut de Ronchamp​ sont deux exemples célèbres.

+ L'usage du nombre d’or dans les constructions anciennes est un sujet de


controverse. L'argument principal est le vaste nombre d'exemples. Le théâtre
d'Épidaure possède deux séries de gradins l'une de 21 et l'autre de 34 marches,
deux éléments consécutifs de la suite de Fibonacci. La ​grande pyramide de Gizeh
convainc un public plus vaste. La coïncidence entre les dimensions de la pyramide et
le nombre d'or est ici excellente. Le rapport entre la longueur de la plus grande pente
d'une des faces et la demi-longueur d'un côté correspond au nombre d'or avec une
précision de moins de 1%. Le cas grec est encore plus populaire et très largement
étayé. Mais l'écart entre la culture grecque et le nombre d'or laisse perplexe les
spécialistes​m​. Ces proportions ​incommensurables​, que sont la diagonale d'un carré
ou celle d'Euclide, sont vécues comme un scandale​n​, une trahison​84​ des dieux à
l'époque de Pythagore. Un grec n'imagine pas qu'un nombre puisse être autre chose
qu'une fraction d'entiers. L'existence de proportions, comme celle d'Euclide, qui ne
sont pas des nombres est une source de chaos intellectuel.

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