l'infidélité, mentale voire réelle, est une condition nécessaire à une vie de

couple saine
-à moins que l'activité sexuelle dudit couple ne satisfasse raisonnablement chacun
de ses membres
ce qui arrive rarement, dure hélas peu de temps, et seulement lorsque les membres
se sont bien trouvés-
la frustration sexuelle accumulée étant toxique à moyen terme pour la ou les
personnes frustrées, ainsi que pour les proches immédiats
il convient donc, pour ne pas alourdir la "charge mentale" de chacun
que chacun se démerde pour ne pas accumuler le fiel de la frustration sexuelle
en la transcendant dans l'idéal par exemple, mais comme cela n'est pas à la portée
de tout le monde
en la déchargeant le plus souvent
et puisque le sexe n'est pas réductible à l'hygiène
puisque qu'une pratique régulière de la branlette, pas plus qu'un devoir conjugal
mensuel, ne sauraient satisfaire la soif complexe qu'on nomme "sexe"
il convient de laisser chaque membre du couple se démerder dans les contradictions
de l'adultère
tout en gardant de bonnes relations, amoureuses, amicales ou à tout le moins
pragmatiques et cordiales
pour le moindre mal de tous
on peut en conclure
que l'adultère ou infidélité découlent du simple bon sens
sont structurels à la relation
et qu'une bonne gestion de l'infidélité, à défaut d'une bonne gestion interne de la
sexualité, est garante de la longévité d'un couple
garante en tout cas d'un rapport de force équilibré entre les deux associés, les
deux parents par exemple
puisque les liens du mariage et l'enfermement des femmes dans une position dominée
et mineure n'en sont plus les garde-fou