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Guillaume Apollinaire incarne « 

l’esprit nouveau » selon l’expression qu’il utilisera


en 1917. Dans son recueil Alcools, initialement nommé Eau-de-vie, il s’inspire de
du rythme du jazz, de la peinture cubiste et la ville,, il supprime la ponctuation de
tous ses poèmes développant ainsi la modernité poétique. Toutefois, Apollinaire
respecte une certaine tradition poétique. Comme le dit si bien Pierre Brunel, il est :
« entre deux mondes ».il faut savoir que c’est justement cette posture particulière,
entre tradition et modernité, que nous retrouvons dans le poème « Zone », que nous
allons étudier. Le choix de faire de ce poème le poème liminaire du recueil est
significatif : « Zone » ferra office de manifeste poétique, par lequel le poète pose
les bases et révolutionne le genre poétique. Placé en tête du recueil, ce texte est, le
dernier poème rédigé par Apollinaire avant la publication du recueil en 1913.
Toutefois, en ouvrant Alcools avec ce texte, l’auteur affirme la modernité de son
écriture et de ses inspirations.

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