l’esprit nouveau » selon l’expression qu’il utilisera
en 1917. Dans son recueil Alcools, initialement nommé Eau-de-vie, il s’inspire de du rythme du jazz, de la peinture cubiste et la ville,, il supprime la ponctuation de tous ses poèmes développant ainsi la modernité poétique. Toutefois, Apollinaire respecte une certaine tradition poétique. Comme le dit si bien Pierre Brunel, il est : « entre deux mondes ».il faut savoir que c’est justement cette posture particulière, entre tradition et modernité, que nous retrouvons dans le poème « Zone », que nous allons étudier. Le choix de faire de ce poème le poème liminaire du recueil est significatif : « Zone » ferra office de manifeste poétique, par lequel le poète pose les bases et révolutionne le genre poétique. Placé en tête du recueil, ce texte est, le dernier poème rédigé par Apollinaire avant la publication du recueil en 1913. Toutefois, en ouvrant Alcools avec ce texte, l’auteur affirme la modernité de son écriture et de ses inspirations.