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La crise économique due à la pandémie mondiale que l’on traverse tous en ce moment ne fait

qu’accentuer les actions de chaque pays à ne pas exporter et aboutir petit à petit le libre-échange par
crainte de manquer de provision sur n’importe quel bien ; ce qui est tout à fait rationnel. Toutefois,
Depuis début mars, l’OMS implore les Etats du monde entier d’empêcher la spéculation ou
l’empilement des stocks abusifs et de ne surtout pas imposer de restrictions aux exportations sur les
équipements médicaux. C’est tout le contraire qui est en train de se produire, et cela risque de
coûter des vies. Le protectionnisme étant Système consistant à protéger l'économie d'un pays contre
la concurrence étrangère au moyen de mesures tarifaires (droits de douane) et non tarifaires
(quotas, contingents, normes, subventions à l'exportation).

Alors donc un souci de qualité de vie, pourquoi la crise manifeste-t-elle un souhait réel de fermer les
barrières des échanges et appliquer le protectionnisme ?

C’est donc cette optique que nous allons d’abord voir les différentes manières d’application du
protectionnisme à travers différents pays. Puis ensuite les conséquences qui peuvent être subie à
long terme.

L’Allemagne a d’abord refusé – temporairement – de vendre des masques à son voisin italien. La
République tchèque, puis d’autres pays, comme la France, ont commencé à réquisitionner du
matériel médical sur leur sol. Simon Everett, un ancien de la Banque mondiale, qui enseigne le
commerce international et le développement à l’université de Saint-Gall, en Suisse, suit jour après
jour, avec effarement, les restrictions mises en place. Il est inquiet : « Ce monde ne ressemble plus à
celui dans lequel on croyait vivre et qui reposait sur la gouvernance mondiale. »

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