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tendant vers l’abstraction par opposition au pluriel, nombre marqué, ayant pour effet de

construire une représentation tendant plutôt vers le concret. Par ailleurs, certains noms n’ont pas
de singulier parce qu’ils possèdent une sorte de pluralité interne du fait de ce qu’ils désignent et
qu’ils impliquent une paire, un ensemble de plusieurs choses (víveres, angarillas, esposas,
modales…)  : on les appelle les pluralia tantum. À l’inverse, certains noms (non comptables) n’ont
pas de pluriel (angustia, tez, sed…)  : on parle alors de singularia tantum. Et certains noms, selon
leur emploi, peuvent être considérés comme comptables, c’est-à-dire dénombrables (hay cuatro
tomates en la mesa), ou non comptables, c’est-à-dire non dénombrables (comprar un kilo de
tomate, d’où le singulier). Enfin, d’autres admettent le singulier ou le pluriel sans changer de
signification même s’ils sont plutôt employés au pluriel parce qu’ils sont associés à une forme de
pluralité ou dualité (pantalones, gafas, tijeras…). La formation du pluriel Si le singulier est le
nombre non marqué et se caractérise par l’absence de morphème de pluriel (marque zéro /Ø/), en
revanche, le pluriel se caractérise par deux morphèmes  : -s (pour les mots terminés par une
voyelle atone ou -é ou -ó, chico,

Pagès, Stephan. Grammaire expliquée de l'espagnol : Eléments d'analyse grammaticale pour


l'épreuve de traduction (Hors Collection) (French Edition) (p. 34). Armand Colin. Édition du Kindle.

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