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– SPÉCIALISATION DG4
Auteur : dg42017
Introduction
Il apparaît important d’anticiper les crises. La préparation et l’anticipation perme ent de ne pas être
déstabilisé lorsqu’une crise survient.
Il est important aujourd’hui pour diriger d’être conscient des grandes crises possibles. Il est essentiel
de connaître les plans d’actions mis à disposition pour répondre de manière efficace et minimiser les
impacts sur la société.
Dans le monde actuel, il apparaît incontournable d’être préparé au pire. Même s’il est évident que
l’on n’est jamais assez bien préparé, nous pouvons aujourd’hui me re en place un filin de sécurité
perme ant d’être alerte sur ce qui de nos jours fait partir intégrante de la vie des organisations.
Pour arriver à préparer efficacement les crises, il est requis d’être honnête, responsable et lucide
quant à l’existant de l’organisation. C’est-à-dire être conscient des défauts et qualités présentent au
sein de l’entreprise.
De nombreux exemples contemporains ont montré que les crises représentent de réels enjeux me ant
en danger la vitalité des sociétés. D’où l’importance d’être alerte sur le sujet.
Ces situations de crises sont souvent stratégiques et obligent les dirigeants à prendre des rôles
importants sur le devant de la scène.
La préparation est une étape importante pour autant il apparaît que les organisations ne sont pas
prêtes et que les compétences requises ont souvent été perdues au gré du turnover ou du temps.
Notre paradigme actuel de la gestion de crise semble très archaïque et trop accès sur la façon de
trouver les bonnes réponses avant de vivre la crise plutôt que d’apprendre à réagir de manière
efficace face à la crise.
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De manière empirique, il s’agit ici de prendre connaissance des crises ayant déjà eu lieu et de faire un
état des lieux de la gestion mise en place face à celle-ci. Depuis une vingtaine d’années, les
administrations et autorités publiques sont soumises à s’entrainer à la gestion de crise. En effet,
depuis que le terrorisme a pris une ampleur internationale les autorités et unités de secours doivent
être en mesure de réagir aux situations les plus graves et les plus ina endues. Dans un registre moins
catastrophique, les services de secours, comme les pompiers, me ent en place différents exercices
perme ant de réagir à des situations ressemblantes ou ayant des caractéristiques similaires. L’objectif
étant de donner aux personnels de secours un éventail de connaissances et de réflexes sur des
situations données pouvant ressembler à des situations à venir.
De ces préparations pour les services publics est née dans le privé une volonté des entreprises à se
préparer au pire. En effet, l’histoire nous l’a montré de nombreuses entreprises ont disparu à cause de
crise mal gérée.
On a assisté à des crises de notoriétés, de ventes, d’image dans de nombreuses entreprises comme la
vague de suicide chez Orange, les moteurs truqués chez Volkswagen et Audi, tout récemment les
défauts de fabrication des Galaxy S7 de Samsung. Il apparaît évident que des sociétés internationales
doivent absolument se préparer au pire et préparer leurs collaborateurs à réagir.
L’analyse permet ensuite de déterminer l’implication des décideurs et leurs comportements dans la
gestion de la crise. Un plan de formation et d’amélioration peuvent être mis en place pour palier à des
manquements ou des mauvais comportements. Nous pouvons également mesurer l’analyse des
collaborateurs qui généralement prennent conscience de l’existence des risques ainsi que leurs
capacités à détecter les points faibles. Ces entraînements perme ent de développer l’esprit critique et
le pragmatisme des acteurs. L’objectif final des entrainements est de perme re aux protagonistes de
me re en place une cartographie des risques. Mais également de créer un esprit d’équipe perme ant
l’acquisition d’automatisme et de réflexe On peut alors d’une part éloigner les crises et d’autre part
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l acquisition d automatisme et de réflexe. On peut alors d une part éloigner les crises et d autre part
les anticiper et les préparer.
3. Le retour d’expérience (REX)
La mise en place de plan de gestion de crise permet aux collaborateurs d’obtenir une expérience
unique qu’ils peuvent analyser. Ainsi ils sont en mesure de prendre confiance en eux dans leur
manière de réagir et dans leur maîtrise des procédures, des outils et de leur connaissance des lieux.
Les analyses et compte rendus des exercices perme ent aux acteurs d’obtenir un retour d’expérience
plus précis et plus utile.
La mise en place d’entrainement à la gestion de crise permet de sensibiliser les collaborateurs et de les
entraîner. Ainsi ils sont en mesure de détecter les signes de faiblesses et de les analyser. Cela peut
perme re de détecter des failles dans l’organisations actuelles et de repérer des crises potentielles.
Ainsi les protagonistes sont en mesure de qualifier la gravité de ces failles mais également de leurs
enjeux.
Ce e sensibilisation permet aux acteurs de prendre conscience du déroulement des événements mais
également d’alimenter par leur retour d’expérience des solutions envisageables. Ils seront alors en
capacité de choisir les meilleures solutions et de prendre les meilleures décisions.
Pendant l’entrainement la mise en œuvre de la solution peut être suivie et analyser. Cela permet de
modifier les procédures mais également d’être sensibiliser aux modifications possibles et décisions
envisageables. Les collaborateurs sont ainsi sensibilisés sur les sorties de crises possibles en analysant
l’exercice et leur expérience.
2. Tester la documentation, les plans, les outils de gestion de crise et l’efficience du personnel
La mise en place de plan de plan de gestion permet en outre mesure de construire l’équipe intégrante
de la cellule de crise. C’est-à-dire de sélectionner parmi les employés les personnes ayant les
compétences utiles et les savoirs perme ant de gérer efficacement une crise. De plus au cours de la
préparation des exercices les acteurs peuvent répertorier les outils utiles et leurs disponibilités. On
entend par « outils » l’ensemble des ressources qu’elles soient matérielles, humaines ou immatérielles.
Cela englobe donc les locaux à dispositions, les personnes, les outils informatiques, …
L’équipe peut alors analyser l’ensemble des moyens mis à disposition et comprendre leurs
utilisations pour les maîtriser au mieux.
Il est important d’organiser l’exercice en conditions réalistes. Les organisateurs doivent alors créer
une phase d’immersion surprenante perme ant d’inhiber chez les protagonistes la désinvolture
pouvant être associée à l’exercice.
Au cours de l’exercice, il est important que les organisateurs instaurent le doute ainsi que la possible
incapacité des protagonistes à trouver la solution. Il s’agit ici de décontenancer les acteurs pour créer
le stress pouvant être engendré par une crise réelle Un accès réduit à certains moyens initialement
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le stress pouvant être engendré par une crise réelle. Un accès réduit à certains moyens initialement
prévus peut également créer de la pression.
L’objectif majeur est de créer la pression d’urgence inhérente à ce genre de situation.
Si la pression et le stress sont bien recréés alors les protagonistes seront dans de meilleures
dispositions pour appréhender ceux-ci ainsi que les aléas pouvant subvenir.
A l’issu de l’exercice il est important que l’équipe puisse débriefer tant sur le plan technique que
psychologique pour ajuster au mieux la réactivité et l’efficacité de l’équipe.
1. Des difficultés
Une des principales barrières à l’organisation d’exercice à la gestion de crise peut être le manque de
budget. Les organisateurs peuvent également être confronté à un manque de crédibilité soit par une
méconnaissance du fonctionnement des exercices soit par une confusion entre démonstration et
exercice.
Pour pallier aux différentes difficultés rencontrées les organisateurs peuvent me re en place une
véritable communication interne et externe afin d’augmenter la sensibilisation. Il est important
également de répondre aux lacunes des protagonistes par des formations et autres moyens
d’informations. L’équipe de gestion de crise peut également benchmarker ce que les autres
entreprises font.
Sources :
Sophie Gaultier-Gaillard – Michel Persin – Benoit Vraie – Edition : AFNOR Editions – Gestion de
Crise
Types de crises
Introduction
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Pour notre dossier nous avons fait le choix de traiter la gestion de crise en entreprise.
En effet ils nous paraient important de traiter de ce sujet car il s’inscrit dans l’actualité et le quotidien
d’entreprise. Ils nous paraient essentiel de savoir répondre à ce e problématique en dernière année
d’étude.
« De manière générale, les crises ont pour caractéristiques, selon Olivier Godard, Claude Henry,
Patrick Lagadec et Erwann Michel Kerjan de déstabiliser les systèmes d’actions selon 3
modalités ».
3 formes de crises :
Crise qui est prévue et à laquelle on réagit en amont. On sait la gérer grâce à l’information disponible.
Elles représentes la majorité des crises !
Les dispositifs prévus pour gérer ces crises sont alors obsolètes car dépassés.
Comme son nom l’indique on ne le prévoit pas. En cas de crise « impensable », il faut réagir
autrement que pour une crise prévue et trouver de nouveaux modes d’actions. De manière générale
ces crises sont mal gérées. Les acteurs sont pris au dépourvu et réagissent mal sans aucune
anticipation. Ce manque de réactivité a pour conséquence de prolonger la crise et ses effets.
On parle alors d’hystérésis : situation qui dérive pendant une longue période de sa situation
d’équilibre.
Nous allons voir plus précisément les différents types de crises que l’on peut rencontrer au sein d’une
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entreprise.
Techniques et économiques
Destruction majeure de
Défaut de production/service
l’environnement/accident
Accidents dans les installations Défaillance du système à grande échelle
Panne informatique Catastrophe naturelle
Information erronée, cachée Crise gouvernementale
Faillite Crise internationale
Interne Externe
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Stratégie d’entreprise.
La mise en place d’un plan de secours: Mise en place des plans d’actions réalisables en cas de crise
prévue. Il faut également avoir anticiper le « après crise ».
La mise ne place d’un système d’alerte opérant: Il faut un dispositif d’alerte simple qui soit
compris et reconnaissable de tous et qui fonctionne en toutes situations.
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Des entrainements réguliers: Même s’il est impossible de simuler une véritable crise, il est
important de faire des entrainements. En effet cela peut révéler des points faibles des situations
prévues en cas de crise et donc y pallier. De plus, cela donne un aperçu de la situation et des
actions à suivre.
Au-delà de l’application de ces six piliers, la gestion de crise repose également sur plusieurs
variables :
Lors d’une crise il faut que l’entreprise soit offensive (une étude montre qu’une fois la crise dépassée,
les entreprises qui ont été offensive génère plus de croissance).
Les réactives :
Les traditionnelles :
Les pétrifiées :
Sources :
Étude de Grégory Duquesne : h p://www.entreprise-marketing.fr/les-differents-types-de-reactions-face-a-la-
crise/ (h p://www.entreprise-marketing.fr/les-differents-types-de-reactions-face-a-la-crise/)
Tout savoir sur la marque face aux bad buzz. Ronan Boussicaud et Antoine Dupin. Editions Kawa.
Le management des risques et des crises. Olivier HASSID. 3ème édition. DUNOD.
Gestion de crise ; mode d’emploi., Hervé Renaudin,Alice Altemaire
Chaque situation de crise doit être analysée selon deux aspects : son impact sur les personnes et les
organisations ainsi que les risques encourus. C’est de ce e manière qu’il est possible d’évaluer
objectivement la gravité de la crise dans laquelle se trouve l’entreprise. Le schéma suivant présente
ainsi les quatre natures de crise en entreprise :
Difficilement identifiées et rarement traitées, elles résultent d’une ou plusieurs anomalies causant une
désorganisation et/ou une désynchronisation dans le fonctionnement normal de l’entreprise Elles
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désorganisation et/ou une désynchronisation dans le fonctionnement normal de l entreprise. Elles
portent ainsi a einte à son niveau de performance. Elles seront mises en avant par la dégradation des
indicateurs tels que le nombre d’accidents du travail ou de réclamations clients.
Elle se manifeste par l’inadéquation des processus et systèmes à l’évolution des fonctions
commerciales, de la technologie ou du marché. Les coûts, la créativité, les délais, la qualité et la
flexibilité seront les plus susceptibles de muter et amèneront l’entreprise à revoir ses pratiques de
manière superficielle.
Il s’agit pour les organisations qui la subissent d’un bouleversement majeur nécessitant une
réorganisation complète de tous les systèmes de l’entreprise. De ce e crise peuvent résulter plusieurs
situations :
La disparition
L’issue est ici fatale pour l’entreprise. La disparition d’un site ou de l’entreprise entrainera
notamment de nombreuses pertes d’emplois. Même si elle ne comporte pas de réel danger, la crise
demeure une a einte au fonctionnement normal de l’entreprise et peut entrainer un problème plus
grave, ne serait-ce que par accumulation de turbulences.
Comme nous l’avons vu précédemment, toutes les crises, représentent par définition et de par leur
violence et leur dimension, un bouleversement pour l’entreprise quelle que soit sa taille. Chaque
anomalie, même infime, aura un impact sur l’entreprise et l’amènera à pratiquer des changements
dans son organisation.
En premier lieu, les outils, activités et façons de faire sont les mesures les plus simples à me re en
place (formulaires, procédures, outils de communication…).
La gestion des compétences est déjà plus complexe car il s’agit pour l’entreprise de déterminer si
elle possède les compétences requises à la gestion de la crise et à son développement ou à minima
à son maintien, ou si elle doit engager de nouveaux collaborateurs.
L’entreprise peut enfin décider de modifier ses valeurs et développer une culture différente
(culture du dialogue, de la prise d’initiative…). Il s’agit là des mesures les plus délicates. On
constate que les changements au niveau des hommes sont les plus difficiles à acter.
L’impact financier pourra avoir un effet plus ou moins prolongé dans le temps.
Les changements les plus profonds donneront également lieu à une redéfinition des objectifs de
l’entreprise. Ceux-ci peuvent être opérationnels comme financiers.
Issues de la crise
1) Disparition
Certaines crises vont à terme avoir un impact fatal pour l’entreprise. En effet, les problématiques
soulevées par l’exposition aux différents risques ne peuvent pas toujours être réglées par les
entreprises.
Les pertes financières vont avoir pour effet une augmentation du Besoin en Fonds de Roulement de
l’entreprise. Rappelons que le Besoin en Fonds de Roulement, idéalement négatif, est un équilibre
entre créances et de es d’exploitation. Certains leviers tels que la négociation des délais fournisseurs
ou créances clients apparaissant dans un premier temps comme des solutions faciles à me re en
œuvre qui peuvent fragiliser la structure de l’entreprise et les relations avec ses fournisseurs.
De plus, dès lors que l’instabilité de l’entreprise est avérée, l’ensemble de ses créanciers vont
demander des garanties, appliquer des frais (agios, pénalités…) et lancer des procédures.
Incapacité à prendre les décisions nécessaires, ende ement trop important, conjoncture économique
et/ou politique défavorable… les dirigeants ne seront pas toujours en mesure de redresser la
situation. Il faut alors envisager la fermeture de l’entreprise par sa dissolution et/ou sa liquidation.
Les actifs de l’entreprise seront alors redistribués aux créanciers et actionnaires ou propriétaires de
l’entreprise. Dans le cas d’un groupe, la problématique de l’image de l’entreprise demeure après
fermeture de l’une de ses agences : la confiance en la marque baisse.
La crise, de par sa soudaineté est considérée comme trop exceptionnelle pour être source
d’apprentissage. Le dirigeant perd sa lucidité, et souvent sa capacité de réaction face à la situation. Il
va préférer demeurer sur ses acquis. Plusieurs raisons peuvent être à l’origine de ce choix :
3) Possibilités de changement
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17/03/2021 dg42017 – – Spécialisation dg4
Il s’agit là du choix progressiste : « par lequel le système acquiert de nouvelles qualités et de nouvelles
propriétés ».
La crise par définition est l’opportunité de changements. Ceux-ci sont cependant conditionnés par la
volonté de l’entreprise de saisir ces opportunités. A chacun de réaliser l’arbitrage entre menace et
opportunité.
Le Cas VOLKSWAGEN
Il a un an, presque jour pour jour, éclatait le scandale des moteurs truqués de Volkswagen
(h p://www.usinenouvelle.com/volkswagen/). En une nuit, le géant de Wolfsburg passait de numéro
un des ventes à tricheur de renommée mondiale. Un an après, où en sont les changements dans
l’entreprise ? Quelles leçons peut-on tirer de la crise ?
L’ancien PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, a été au cœur du scandale dès le début. Sa gestion
trop centralisée et autoritaire aurait conduit certains ingénieurs à taire l’installation du logiciel
tricheur sur 11 millions de moteurs EA-189, afin de satisfaire aux tests d’émission.
Très vite, l’ampleur de la tricherie dépasse largement la constellation Volkswagen. Chez de nombreux
constructeurs, comme Opel (h p://www.usinenouvelle.com/opel/), le système de filtration des
particules se désactive en dessous d’une certaine température ambiante (17 ou 20 °C selon les
modèles). Résultat : les filtres s’encrassent moins et la voiture ne perd pas en puissance, mais elle
pollue une majeure partie de l’année. Avec ces révélations, les manœuvres en marge de la
réglementation des fabricants éclatent au grand jour.
Ce e affaire pourrait donc perme re de renforcer les lois de protection de l’environnement, comme c’est déjà le
cas aux États-Unis.
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17/03/2021 dg42017 – – Spécialisation dg4
Parmi les points positifs qui font consensus : les progrès dans la voiture électrique.
Le Dieselgate est la chance pour un nouveau départ. Le groupe a fait plus pour la mobilité électrique ces douze
derniers mois que ces vingt dernières années !
Volkswagen, qui s’est associé au Chinois JAC, compte commercialiser plus de 30 nouveaux modèles
d’ici à 2025. Au salon de l’automobile à Paris, le groupe de Wolfsburg présentera ainsi son premier
concept-car 100 % électrique.
Une très grosse partie a été payée aux États-Unis, où le groupe a accepté fin juin de verser 15
milliards de dollars (13 millions d’euros) pour l’indemnisation des 480000propriétaires et
différentes amendes.
Mais les coûts pourraient encore s’alourdir, car le nombre de poursuites ne cesse d’augmenter. Le
8 août, le constructeur a été condamné à une amende de 5 millions d’euros en Italie
(h p://www.usinenouvelle.com/italie/) par l’Autorité de la concurrence.
En Espagne, il est mis en examen pour escroquerie et a einte à l’environnement.
Il est également visé par une procédure en Australie et la Corée du Sud a suspendu la vente de 80
de ses modèles.
Enfin, en Allemagne (h p://www.usinenouvelle.com/allemagne/), près de 1 400 investisseurs lui
reprochent d’avoir tardé à communiquer sur la manipulation et réclament environ 8 milliards
d’euros.
Autre épée de Damoclès : la grogne monte en faveur d’une indemnisation des consommateurs
européens, comme c’est le cas outre-Atlantique.
Pour l’heure, Volkswagen se contente de procéder au rappel des 8,5 millions de véhicules is en
circulation. Ce e opération devrait être terminée à l’automne 2017.
Malgré la crise et la détérioration de son image, les ventes ont continué d’augmenter. Sur les huit
premiers mois de l’année, le groupe Volkswagen a vendu 6,6 millions de véhicules, soit une hausse de
1,8 %.
Le groupe peut dire merci à la croissance sur le marché chinois, qui a permis de compenser la chute sur les
autres continents.
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Le fait que les ventes de Volkswagen progressent, mais moins vite que la demande est aussi un mauvais signal.
Dans le détail, si les livraisons ont progressé en Europe (+ 3 %) et en Chine
(h p://www.usinenouvelle.com/chine/) (+ 9 %), ce sont les marchés nord et sud-américains qui
semblent avoir le plus pénalisé Volkswagen, avec des baisses respectives de 6 % et 25 %.
Par marques, les chiffres divergent également. Si les véhicules personnels de marque Volkswagen
sont en léger recul, les marques Audi (h p://www.usinenouvelle.com/audi/) et Skoda ont enregistré
de bons résultats, avec + 5 % chacune.
Pour résumer :
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